Curieux, qui eu crû que confier la conception, la construction et l’opération d’un système de transport en commun à une entité tierce qui est à la recherche d’un profit pouvait avoir des impacts ridicules
Pourtant CDPQ a tout intérêt à ouvrir la station le plus vite possible pour réduire le manque à gagner. Toutefois je suis d’accord avec toi que le modèle de financement du REM n’est pas nécessairement idéal.
Bien qu’il soit en effet dommage d’attendre quelques années supplémentaires avant la mise en service de la station Marie-Curie, je doute que l’opérateur voudra envoyer des rames de voitures… pour une seule station sur cette branche.
Je suis conscient qu’il ne s’agit pas du même ordre de service de TEC, mais il y a une ligne de bus de la STM qui couvre le secteur Technoparc et peut rabattre les usagers vers diverses stations du REM et du métro.
Probablement que la mise en service unique de la station Marie-Curie serait à perte et que CDPQ compte sur YUL pour générer des profits sur ce tronçon.
Probablement, mais (pour les plus vieux) la ligne orange dans l’ouest, les extension de la verte et ligne bleu ont étés ouverte en phases, selon la complétion des stations. Ce qui fait que ce n’est pas du tout impossible. C’est juste lié au modèle d’affaire de CDPQi. Plate de même
D’accord avec toi. Je pense que les transports en commun devraient être considérés comme des servies publics, c’est à dire qu’ils ne devraient pas avoir à retourner de profits à l’opérateur. En général, pour un gouvernement, les retombés économiques couvrent les coûts liés à l’exploitation (moins d’entretiens de route, stimulation de l’économie locale, developpement, etc.).
Le fait de devoir retourner un profit c’est une contrainte en plus. Cette contraite vient toutefois à l’encontre de l’enjeux principal qui est de servir la population. Certes, c’est possible de faire un bon compromis et d’offrir un service de bonne qualité avec des retours. Toutefois sur le long terme, le modèle for-profit vient causer des problèmes. Nottamment le coût d’exploitation plus élevé que pour une infrastructure publique.
Je ne comprends pas trop l’argumentation. On ne fait pas de pick-and-choose des impacts sans aborder les bénéfices.
Avec un projet public les branches/stations seraient prêts avec le même timeline? Est-ce que le REM serait même en cours?
Si tout aurait terminé, combien aurait couté l’opérationalisation de cette branche/station pendant les ~2-3 ans d’attente du YUL? À quelle fréquence qu’on opère cela? À quel montant limite (est-ce qu’il y a même une limite?) déciderait-on que c’est trop cher de le faire?
Je trouve ironique de voir des déclarations que “si c’était publique la station fonctionnerait” en même temps que les services publiques sont en hemorragie et menacent de couper l’offre de service.
Bref: Tout a un cout, la question est simplement de décider ce qu’on est prêt à sacrifier/payer pour avoir quelque-chose. Au moins avec le REM je connais généralement les motivations derrières les diverses décisions, que j’accepte la décision ou non.
C’est là que la branche Est devient intéressante. On a sensiblement ce qu’il y a de plus près d’un cas de What If, puisque la CDPQi a présenté sa main. À voir ce l’autre option va présenter comme solution pour une même problématique. Ensuite on pourra comparer/débattre pendant les décennies en attente que ce projet se réalise
Je dirais 2 choses la dessus: oui, mais surtout non (je suis conscient que t’as écrit généralement ). On sait que le but de la caisse c’est de bâtir un actif et d’en dégager un rendement. Après, on en sait pas tant que ça, du moins jusqu’à les dirigeants de la caisse daignent nous le communiquer (une fois que l’affaire est ketchup).
Personnellement, je ne fais pas du pick and choose, j’ai toujours trouvé que le REM était un mauvais projet Sérieusement je veux bien que ça fonctionne comme projet, mais on à toujours su que la gouvernance était le point le plus faible du REM et là on en à un exemple. On a va avoir une station flambant neuve qui va prendre la poussière pendant (au moins) 2 ans. On accepterait pas ça si la STM le faisait. C’est tout aussi inacceptable que le modèle de financement actuel des OPTC.
Mais attends, même si les trains terminent leur service à Marie-Curie, n’oublions pas qu’il y a quand même toutes les autres stations entre Bois-Francs et Du Quartier pour remplir les trains dans les 2 directions
On a accepté la perpétuelle rénovation de la station Berri-UQAM, les retards du garage Cote-Vertu, la pauvre utilisation du territoire sur et aux abords des stations de la STM (parce que ça ne fait pas parti de son mandat, malgré que ça l’a un impact direct sur son achalandage et ses recettes)…
Dans ce cas lors du lancement des deux branches vous penser que:
1 - la fréquence sur la branche central sera moindre a cause du manque d’un train sur 3
2 - la fréquence sera temporairement augmentée sur les deux branche ouest
3 - On va rouler comme même la branche de l’aéroport, mais le train va terminer son trajet temporairement a bois franc.