Lors des portes ouvertes il y a quelques mois j’ai posé la question de la séquence des branches lors de l’ouverture de la A2. Ils m’avaient répondu A4-A2-A4-A3-A4-A2-A4-A3…
Je n’avais pas posé la question pour la séquence des trains avant l’ouverture de la A2.
Je viens de me rendre compte que je n’avais pas parlé de ce mystérieux marqueur triangulaire rouge. Est-ce que quelqu’un sait de quoi il s’agit?
Edit: sur une autre note, est-ce que que quelqu’un sait pourquoi le REM n’a pas d’indicateur de position pour les aiguilles, contrairement à d’autres métros GoA4 comparables (Sydney et Barcelone L9, pour ne nommer que ceux-là)?
Exemple de Chatswood, à Sydney:
L’indicateur indique l’absence d’itinéraire tracé à la jonction. Noter que cette indication d’arrêt n’est pas reliée au cantonnement.
Dans un contexte ferroviaire, VMI veut généralement dire “véhicules de maintenance des infrastructures”. Possiblement une signalisation qui les concerne.
Est-ce que quelqu’un sait quels sont les critères de design d’alimentation pour une caténaire qui font pencher en faveur d’une caténaire flexible vs rigide dans les sections à l’extérieur? À en croire ce document, le 100 km/h du REM n’est pas un problème: est-ce l’hivernisation, le coût, ou y a-t-il d’autres facteurs qui entrent dans l’équation?
Pour la section en tunnel, où la caténaire rigide (aussi appelée profilé aérien de contact, ou PAC) est utilisée, j’imagine qu’il s’agit d’une contrainte d’espace?
Oui pour le gain d’espace (limitation en raison de la hauteur du tunnel) mais c’est aussi une question de durabilité/fiabilité. C’est pour la même raison que la SNCF a opté pour cette solution lors des travaux dans le tunnel emprunté par les trains du RER C (Paris) entre Gare d’Austerlitz et Champ-de-Mars. Tout comme pour le REM, ce tunnel est une infrastructure critique pour l’ensemble de la ligne qui comportent plusieurs branches. Tous les trains du RER C utilisent le tunnel.
Ajout : lien Wikipédia ci-dessous.
"Une caténaire rigide est mise en place sur le tronçon central, le gabarit restreint de certaines sections du tunnel ne permettant pas l’installation d’une caténaire 1 500 V classique (avec deux fils de contact, un porteur auxiliaire, un porteur plus un feeder nécessaire) vu le trafic (24 trains par heure). Le profilé métallique, pour un encombrement bien moindre, offre la section conductrice nécessaire ; il présente le second avantage de s’user moins vite.
Cette expérience concluante a conduit la RATP à une expérimentation similaire sur la ligne A à La Défense. La problématique de la ligne A est toutefois différente : d’une part, le problème de gabarit ne se pose pas, étant plus généreux. Il se pose en revanche le problème de la caténaire, accompagné d’un problème de comportement dynamique à grande vitesse (100 km/h pour le RER A contre 60 km/h pour le RER C)."