REM - Discussion générale

Analyse de Michel C. Auger sur le site de Radio-Canada

Quelques questions sur le REM

Alors que CPDQ Infra doit présenter ses premiers wagons tout juste arrivés d’Inde, plusieurs questions concernant ce projet demeurent.
PHOTO : CDPQ INFRA

Michel C. Auger
Publié à 4 h 04

C’est ce lundi que CPDQ Infra, la filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec qui construit le REM, le Réseau électrique métropolitain, doit présenter ses premiers wagons, tout juste arrivés d’Inde.

Ce serait un bon moment pour répondre à un certain nombre de questions qui entourent ce projet.

La semaine dernière, CPDQ Infra faisait savoir qu’une explosion dans le tunnel sous le Mont-Royal et la pandémie de COVID-19 allaient entraîner des retards et des coûts supplémentaires indéterminés.

Cela entraîne déjà quelques questions. Par exemple, si l’incident dans le Tunnel s’est produit en juillet, pourquoi avoir attendu à novembre pour en parler? Il faut rappeler qu’une des raisons que donnait la Caisse pour justifier qu’elle devienne le maître d’oeuvre du projet était justement la nécessaire transparence d’une institution publique.

On peut aussi se demander comment se fait-il qu’une explosion dans la partie du projet qui se situe au nord de la Gare Centrale cause de tels délais dans la partie des travaux qui se situent au sud de la gare? Le premier tronçon vers la Rive-Sud devait être en service à la fin de 2021, puis en janvier 2022 et ce serait maintenant à l’été de 2022.

La COVID? Bien sûr qu’elle a entraîné des délais, mais les chantiers ont été fermés par ordre du gouvernement pour sept semaines le printemps dernier, entre le 24 mars et le 11 mai, alors qu’on parle maintenant de presque un an de délai.

Les coûts

Les coûts maintenant. Il y a un an, en octobre 2019, la Caisse, comme le ministre des Transports, François Bonnardel se disait convaincu que le projet respecterait son échéancier et son budget prévu. Même si on savait que des améliorations importantes devraient être effectuées dans le tunnel sous le Mont-Royal — dont un mur pour séparer les deux voies ferrées.

Maintenant on admet des retards de plusieurs mois. Le service complet sur la ligne Deux-Montagnes serait en service à l’automne 2024 seulement et la desserte de l’aéroport — pourtant une des raisons d’être du projet — pourrait n’être prête qu’à la fin de 2024. Si on trouve le financement, bien entendu.

Tout cela entraîne toutes sortes de coûts. La fin du service de trains de banlieue sur la ligne Deux-Montagnes a exigé la mise en place de mesures d’atténuation des inconvénients pour les passagers, dont le trajet pour le centre-ville est maintenant deux fois plus long qu’avant.

Au départ, ce devait être pour un an, puis pour quatre ans et c’est maintenant pour presque cinq ans, pour les usagers, c’est un véritable calvaire. Mais, surtout, qui va payer pour tous ces frais supplémentaires? Chose certaine, une bonne partie de ces coûts seront refilés aux contribuables, le gouvernement payant actuellement pour le tiers du total juste pour les coûts d’atténuation.

À l’époque, en plus des garanties de transparence, la Caisse se vantait d’être plus agile et bien plus compétente que les mandataires habituels comme le ministère des Transports du Québec, pour mener à bien un tel projet dans les temps et les budgets prévus. Il y eut peu de débats, la bonne réputation de la Caisse a fait le reste.

Aujourd’hui, à cause de tous ces retards et manques de transparence, on sait une chose avec certitude : ça va coûter plus cher et les échéanciers ne seront pas respectés. Sauf qu’on ne sait pas combien cela va coûter et surtout, combien cela va nous coûter.

Le prolongement

Le plus étonnant dans tout cela, c’est que malgré tous ses manques de transparence depuis le début du projet, le gouvernement continue de faire confiance à la Caisse non seulement sur ce projet, mais sur un éventuel prolongement du réseau.

La Caisse a, en effet, reçu le mandat d’étudier et de faire rapport au gouvernement le meilleur moyen d’étendre l’offre de transport en commun vers Laval et la Rive-Sud. Évidemment, la Caisse n’est pas un consultant neutre dans ce dossier, elle a un projet et une technologie à vendre : le REM. Pas étonnant qu’on parle déjà de prolongement du REM.

Mais il est loin d’être certain qu’une infrastructure lourde comme le REM, conçu pour un environnement urbain plus dense, soit optimal, par exemple vers Chambly ou Saint-Jean-sur-Richelieu, alors qu’elle devrait traverser des zones agricoles.

Il faut aussi noter que, lorsque l’argent vient à manquer CPDQ Infra a pu compter, dès le début du projet, sur la complicité active du gouvernement du Québec — et, parfois, sur la même allergie à la transparence.

Ainsi, dès le premier budget après le début du projet, la contribution du Québec qui devait être plafonnée à 1,28 milliard $ se trouvait à être doublée pour atteindre 2,48 milliards $ en comptant une contribution d’Hydro-Québec, la construction d’infrastructures connexes, etc.

Devant les difficultés actuelles, la transparence, autant au gouvernement qu’à CPDQ Infra est encore la meilleure façon de rassurer les contribuables. Ou, au moins, de leur donner l’heure juste.

Je retiens surtout ça qui résonne beaucoup ici et dans ma tête surtout. En fait, ce n’est pas tant que CPDQi n’est pas compétente (au contraire), mais plutôt la recherche de rentabilité à tout prix (qui fait partie de leur mission). Ça sera à voir.

# VIDÉO | Accès privilégié au chantier du REM

TVA Nouvelles | Publié le 16 novembre 2020 à 08:45

Un peu plus d’une heure avant le dévoilement des voitures du Réseaux express métropolitain (REM), notre journaliste Marie-Anne Lapierre a eu un accès au chantier, à Brossard.

Play Video [ouvrir le lien de l’article]

Un peu plus d’une heure avant le dévoilement des voitures du Réseau express métropolitain (REM), notre journaliste Marie-Anne Lapierre a eu un accès privilégié au chantier, à Brossard près du Quartier DIX30.

Stations uniques, attentes à la chaleur et à l’abri des intempéries, indicateur de charge, système de portes palières; le porte-parole du REM décrit les spécificités du réseau.

Les travaux sur la Rive-Sud de Montréal accusent des retards de trois à six mois, faisant en sorte que l’ouverture du tronçon entre Brossard et la Gare Centrale est reportée à la mi-2022 plutôt qu’à la fin 2021.

https://www.tvanouvelles.ca/2020/11/16/video--acces-privilegie-au-chantier-du-rem

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Suite aux petits problèmes techniques vécus hiers, l’équipe du REM a réédité le vidéo du dévoilement des voitures du REM… et nous sommes enfin en mesure de voir le bilan (complet) des travaux 2020, en débutant le vidéo à 35:00. Le voici :sunglasses: :

https://youtu.be/DUvr3hZ5R84?t=2100

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J’ai ajouté les liens des webcams Devisubox dans le message d’entête. Je les ai raccourcis avec bit.ly, mais j’ai identifé les noms des caméras ou « StartingSite » dans le format de l’URL.

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Très chouette présentation des liens! Merci!

Je ne peux pas toujours partager des nouvelles positives sur le REM. J’essaie de demeurer impartial… même si je dois vous avouer avoir un grand parti pris en faveur du projet. :smile:

Matières dangereuses | 600 tonnes du REM enfouies en Ontario


PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE | Vue du chantier du REM dans la rue McGill, au centre-ville de Montréal, en octobre dernier

Le consortium chargé de la construction du Réseau express métropolitain (REM) a choisi de faire enfouir 600 tonnes de matières dangereuses en Ontario, plutôt que de les faire décontaminer de façon écologique au Québec, afin d’économiser sur les frais de traitement.

Publié le 23 novembre 2020 à 5h00 | VINCENT LAROUCHE | LA PRESSE

La manœuvre est tout à fait légale, mais elle illustre le choix auquel sont confrontés plusieurs gestionnaires de chantiers. Le Québec a développé une expertise de pointe en matière de décontamination. Ces traitements avancés viennent avec un coût. En principe, tous sont en faveur de ces technologies vertes… jusqu’à ce qu’ils voient la facture.

Même lorsque le chantier concerne un projet de la Caisse de dépôt et placement du Québec, comme c’est le cas du REM, ça peut être tentant de faire affaire avec la province voisine, où il est possible d’enfouir certaines matières dangereuses plutôt que de les décontaminer, en vertu de la règlementation locale.

Pierre concassée hautement contaminée

Le consortium NouvLR, qui est chargé de la construction du REM, a été confronté à cette situation lorsqu’il a mené des travaux d’aménagement à la gare Centrale de Montréal, l’été dernier.

Les travaux ont mené à l’excavation d’environ 600 tonnes de ballast hautement contaminé, c’est-à-dire de la pierre concassée qui se trouvait sous les voies ferrées. « Le ballast de la gare Centrale a été contaminé par le passage répété de trains de diesel sur une longue période de temps », explique Emmanuelle Rouillard-Moreau, porte-parole du REM.

Le taux de contamination aux hydrocarbures était tellement élevé qu’il n’y avait aucun site d’enfouissement québécois autorisé à recevoir ces 600 tonnes de pierres, qui étaient classifiées comme des matières résiduelles dangereuses, confirme le ministère de l’Environnement. Le seul service offert au Québec était de décontaminer le tout à l’aide d’un traitement qui neutralise les contaminants.

Il n’existe pas au Québec de lieu autorisé pour l’enfouissement de ballasts contenant plus de 3 % d’huile ou de graisse, mais il existe des lieux de traitement en mesure de reprendre ce type de matière. - Un porte-parole du ministère de l’Environnement

Un projet abandonné pour neutraliser les contaminants

De la documentation interne du consortium NouvLR obtenue par La Presse montre qu’une partie de l’équipe chargée du chantier a alors voulu faire appel à une firme de décontamination québécoise spécialisée en la matière, l’entreprise RSI Environnement, à Saint-Ambroise, au Saguenay–Lac-Saint-Jean. L’entreprise utilise des fours à haute température pour transformer les matières dangereuses en résidus propres prêts à être retournés écologiquement dans la nature.

Certains gestionnaires trouvaient toutefois le coût trop élevé. Ils ont préféré se tourner vers l’Ontario, où il existe un site d’enfouissement accrédité pour se débarrasser des matières dangereuses de ce type. L’entreprise Clean Harbors, à Sarnia, proposait un prix imbattable, transport compris, pour aller enfouir le ballast contaminé à 800 km de Montréal.

Le choix de ce site a été validé auprès du ministère de l’Environnement du Québec. La traçabilité de tous les camions de transport a été documentée et assurée du début à la fin de l’opération. Ce ballast a été disposé en respect de toute la réglementation applicable. - Emmanuelle Rouillard-Moreau, porte-parole du REM

« La réglementation en vigueur ne prévoit pas d’interdiction pour l’export de matières dangereuses résiduelles vers une autre juridiction telle que l’Ontario », a aussi confirmé un porte-parole du ministère de l’Environnement.

Un effort réclamé

Rien dans la réglementation n’empêcherait une entreprise québécoise de créer son propre site d’enfouissement de ballasts contaminés aux hydrocarbures pour rivaliser avec l’Ontario, en prenant les précautions appropriées et en demandant une accréditation au gouvernement du Québec, précise le Ministère. Mais les critères d’approbation seraient extrêmement sévères. À ce jour, aucune entreprise n’a voulu s’aventurer dans cette voie.

Certains acteurs du milieu aimeraient maintenant un petit effort additionnel des gestionnaires de chantiers pour encourager les entreprises de traitement des matières dangereuses qui ont adopté des technologies vertes.

« Avec l’enfouissement, on va à l’encontre des principes de l’économie circulaire, et on ne sait pas toujours ce qui arrive 15 ans plus tard avec ce qui a été enfoui, qu’est-ce que ça peut faire comme pollution. Nous, on préfère la décontamination, et nous sommes contents que le Québec soit plus avancé en la matière », affirme Christiane Pelchat, PDG du Réseau Environnement, un regroupement de plus de 2000 spécialistes en environnement.

« Ça coûte moins cher d’envoyer ça en Ontario, mais on avait une entreprise au Québec qui aurait pu décontaminer ça », déplore Mme Pelchat.

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Après LDT, #76 des Chiefs de KC (qui est franchement un modèle incroyable), voici un autre joueur de football qui porte plusieurs chapeaux… ou plutôt casques ! :football: :construction_worker_man:

Au cœur d’un projet colossal


PHOTO AGENCE QMI, JOËL LEMAY | Vincent Desjardins devant le chantier du REM à Pointe-Claire.

LE JOURNAL DE MONTRÉAL | RICHARD BOUTIN | Dimanche, 22 novembre 2020 00:00 | MISE À JOUR Dimanche, 22 novembre 2020 11:26

Vincent Desjardins se retrouve au cœur du plus gros projet de transport collectif qu’a connu le Québec au cours des 50 dernières années.

Le Réseau express métropolitain (REM) comptera 26 stations et s’étendra sur 67 km dans le grand Montréal. À l’emploi de EBC, une firme de construction en génie civil, Desjardins a été prêté au consortium qui gère la construction du REM parce qu’il n’en pouvait plus du télétravail quotidien.


PHOTO COURTOISIE, STAMPEDERS CALGARY | Vincent Desjardins

«Pour une année sans football, je ne pourrais pas demander mieux comme emploi, affirme le plaqueur des Stampeders de Calgary qui est le gestionnaire du chantier pendant le quart de travail de nuit pour le trajet entre le quartier DIX30 et l’ouest de Montréal. Comme gestionnaire de projet, ce n’est pas le plus gros défi parce que les travailleurs ont un contremaître, mais c’est vraiment tripant au niveau de l’ingénierie. C’est la première fois que cette technologie est utilisée au Québec.»

«C’est un beau projet et je pourrai dire un jour que j’y ai participé, de poursuivre Desjardins. J’ai hâte d’embarquer. Quand le projet sera terminé, c’est certain que je vais faire le trajet d’un bout à l’autre.»

Non au télétravail

Bachelier en génie civil, Desjardins n’a pas hésité à accepter l’offre de son employeur même si cela signifiait de travailler de nuit.

«Je haïs pour mourir le télétravail, débite-t-il. Je faisais de l’estimation et je devais arrêter à la fin d’avril, mais le report de la saison a changé les plans. J’avais besoin de bouger et de changer d’air. On m’a proposé un chantier dans le Nunavut, mais je craignais de ne pas pouvoir m’entraîner. Il y avait un projet de quai au Nouveau-Brunswick qui était intéressant, mais je n’aurais pas pu sortir pour faire mon épicerie en raison des règles sanitaires. C’était logique que je choisisse le REM même si je dois travailler de nuit et faire des semaines de 50 heures.»

En poste depuis le début juin, Desjardins retournera à Québec à la mi-décembre puisque le chantier cessera ses activités pour l’hiver.

«Je vais reprendre l’estimation, mais j’espère que ça ne sera plus du télétravail cinq jours par semaine.» […]

https://www.journaldemontreal.com/2020/11/22/au-cur-dun-projet-colossal

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Ouf ! C’est plutôt rassurant… N’est-ce pas ? :smirk:

REM: Risques d’attaques informatiques très faibles

Guillaume Pelletier | Agence QMI | Publié le 23 novembre 2020 à 15:01


Capture écran webdiffusion Facebook du Réseau express métropolitain (REM).

La probabilité que la circulation des futurs trains du Réseau express métropolitain (REM) soit affectée par une attaque informatique est extrêmement faible.

Au cours des derniers mois, plusieurs organisations québécoises, dont la Société de transport de Montréal (STM), ont été la cible de pirates informatiques. La plupart du temps, la compagnie est davantage affectée que ses clients : par exemple, le métro et les autobus de la STM n’ont pas cessé de circuler à cause de l’attaque, même si les systèmes informatiques ont été inactifs pendant quelques semaines.

Mais comme le REM sera entièrement automatisé, et que les wagons circuleront sans conducteur, est-ce qu’une attaque pourrait davantage le paralyser?

L’équipe du bureau de projet du REM estime que ce serait peu probable, puisque le REM sera contrôlé par un système informatique protégé dans un circuit fermé, sans accès extérieur.

«Les systèmes de contrôle des trains réagissent de façon sécuritaire à toute divergence ou erreur détectée dans le système, soit en entraînant l’arrêt sécuritaire des trains», explique la porte-parole Emmanuelle Rouillard-Moreau.


Joël Lemay / Agence QMI | Avancement des travaux du Réseau express métropolitain (REM) près des Studios Mels dans le cadre de la pandémie de coronavirus (COVID-19), à Montréal, vendredi le 26 juin 2020.

Ces systèmes assurent un niveau de fiabilité et de sécurité parmi les plus élevés au monde. On les retrouve depuis une vingtaine d’années sur plusieurs lignes de trains d’Europe et d’Asie, mais aussi à Vancouver, ajoute-t-elle.

Les trains seront aussi surveillés de près par des humains : depuis le centre de contrôle et de supervision des trains à Brossard, il sera possible pour un opérateur de retarder à distance le départ d’un train à la station Deux-Montagnes, par exemple.

Rappelons que les pirates qui ont attaqué des organisations au Québec au cours des derniers mois le faisaient en utilisant des rançongiciels, qui peuvent bloquer l’accès à l’ensemble des réseaux informatiques d’une entreprise. Ils demandent habituellement une rançon aux organisations pour leur redonner l’accès à leurs réseaux.

La STM a notamment reçu une demande de rançon de 2,8 M$, qu’elle a refusé de payer. L’équipe du transporteur a remis les serveurs en route elle-même, une opération dont les coûts ont été estimés à plus de 2 M$.

https://www.tvanouvelles.ca/2020/11/23/rem-risques-dattaques-informatiques-tres-faibles-1

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Je pense que l’un des seuls moyen de hacker le système serait d’avoir directement accès à un ordinateur ou au circuit.

La rencontre virtuelle d’information à l’IdS commence dans quelques minutes
https://www.icastpro.ca/events/reseau-express-metropolitain/nea1og/2020/11/23/le-rem-a-l-ile-des-soeurs-rencontre-d-information/play/22443

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Si possible, qqun peut demander comment ils vont dealer avec les tags et graffiti? image

C’est à confirmer, mais je suis presque sur que le pilotage automatique du métro était encore fonctionnel pendant la panne.

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Quand la Caisse parlait de pont Signature, certains ont pensé à un look architectural audacieux, d’autres ont juste pensé qu’ils pouvaient aller mettre leur signature avec une canne de peinture en spray…

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:joy::joy::joy:

That was pretty good!! :+1:t3::+1:t3:

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Le contrôle du train est embarqué et non centralisé. Alors il n’y a eu aucun problème.

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Matières dangereuses du REM | Fitzgibbon encourage les alternatives à l’enfouissement en Ontario


PHOTO JACQUES BOISSINOT, LA PRESSE CANADIENNE | Le ministre Pierre Fitzgibbon a répondu aux questions de l’opposition sur l’enfouissement des matières dangereuses du REM mercredi.

Le ministre de l’Économie Pierre Fitzgibbon affirme que le constructeur du REM avait tout à fait le droit de faire enfouir ses matières dangereuses en Ontario pour économiser de l’argent, mais il souligne du même coup que le rôle du gouvernement est d’encourager le recours aux technologies vertes québécoises qui offrent une alternative à l’enfouissement.

Publié le 25 novembre 2020 à 15h11 | VINCENT LAROUCHE | LA PRESSE

Le ministre réagissait mercredi matin en chambre aux questions du député péquiste Sylvain Gaudreault, dans la foulée des révélations de La Presse sur l’enfouissement des matières dangereuses du Réseau express métropolitain (REM).

Le consortium NouvLR, chargé de la construction du REM pour la Caisse de dépôt et placement du Québec, était aux prises avec 600 tonnes de pierre concassée hautement contaminées aux hydrocarbures cet été. Aucun site québécois n’était autorisé à recevoir ces matières dangereuses, mais des sites de traitement québécois étaient capables de traiter la matière pour y neutraliser les contaminants, selon le ministère de l’Environnement.

L’entreprise RSI Environnement, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, avait d’ailleurs proposé de le faire. Mais vu le coût demandé, NouvLR a préféré envoyer les 600 tonnes à Sarnia, où il existe un site d’enfouissement ontarien capable d’accepter des matières dangereuses à moindre coût.

« Effectivement, il y a des technologies québécoises qui existent, présentement, qui sont malheureusement plus onéreuses que les sites d’enfouissement en Ontario », a reconnu M. Fitzgibbon.

« Je pense que c’est le rôle du gouvernement, et mon collègue de l’Environnement en est conscient aussi, il faudrait encourager les entreprises québécoises à utiliser des processus québécois. Dans le cas du REM en particulier, l’entrepreneur en construction a choisi la façon la plus rentable de le faire, dans les règles établies par l’autre province », a-t-il expliqué.

Regarder les appels d’offres

« Comment on va corriger ça pour le futur ? Est-ce que le gouvernement peut nous dire que la Caisse de dépôt sera exemplaire et qu’elle va donner un ordre de marche très clair dans ses appels d’offres pour que les sols contaminés soient traités ici ? », a renchéri le député Gaudreault

« Le point qui est soulevé par le député est un point valable, je le reconnais, et je pense qu’avec le ministre de l’Environnement on est en droit de regarder le contexte des offres qui seront faites ou les appels d’offres plutôt de la Caisse de dépôt », a répondu M. Fitzgibbon, en ajoutant que des annonces seront faites bientôt par le gouvernement quant à la gestion des matières résiduelles en général.

Ni la Caisse, ni NouvLR, ni le propriétaire du site denfouissement nont voulu dévoiler le montant économisé en choisissant lenfouissement en Ontario.

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Lu sur le compte Instagram du REM. Tellement hâte au début de ces tests !!! :sunglasses:

martinc72photography Avec la.neige qu’on a eu aujourd’hui, est-ce que vous avez débuté les tests sur la première rame? Sinon, quand est-ce que vous prévoyez les commencer? J’aimerais bien documenter ça en photo durant mes vacances dans deux semaines.

rem_metro Les tests débuteront au courant des prochaines semaines! Vous pourrez ainsi voir les voitures circuler sur un tronçon de 3,5 km entre la station Brossard et le boulevard Milan, à proximité de la station Panama. Pendant cette période, l’ensemble des composantes du système seront testés, dont, entre autres, les éléments spécifiques à la performance en hiver :
-Seuils de porte et des planchers chauffants;
-Coupleurs automatiques chauffés en extrémité;
-Équipement de protection contre la glace;
-Pare-brise chauffant;
-Grattoir à glace sur les pantographes, etc.
Merci et bonne journée!

https://www.instagram.com/p/CIBJ960n_t2/

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Bien hâte de voir les premières rames en action. Malheureusement la CDPQi ne nous en dit pas plus qu’à l’habitude: ça fait des semaines qu’ils nous disent que les essais débuteront dans les prochaines semaines…:man_shrugging:t3: Disons que ça nous permet de tester notre patience! :yum:

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