REM - Discussion générale

Jusqu’à que tu rajoutes les taxes…

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Pire des cas déployer un trainbus de boie-franc vers côte-vertu, ça vas coûté moins chère que de garder tout les bus pré-rem

On as le gros garage as Saint Eustache et le petit à saint Anne, et finalement un as Côte-de-Liesse, on peut déployer un REM en attendant que le tunnel sois construit

Bonus, s’il n’est pas profitable, ça vas forcer cdpq as ce grouiller

Là c’est un peu du sensationnalisme.

La nouvelle date est en 2025 et ils pourront s’arrêter sur celle-ci à la fin 2024 lorsque des essais auront été menés. Qu’on arrête de leur demander s’il y aura un autre report passé 2025, ils ne le savent pas! Et vu l’avancement général, c’est peu probable…

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Voila… Demandez à n’importe quel consultant qui repousse une date de livraison de projet, vous aurez jamais une réponse claire… Pourquoi s’engager quand on ne le sait juste pas.

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Ils ont fait une nouvelle voute de béton il me semble? La manière la plus logique de faire ça sans réduire l’espace dans le tunnel, c’est de défoncer le plancher pour reprendre l’espace qui va être perdu au plafond.

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Un message a été fusionné à un sujet existant : Ailleurs dans le monde - Transports en commun

Reportage au Téléjournal

Réseau express métropolitain : retard pour les branches ouest et nord

Ce n’est pas cette année que les usagers du Réseau express métropolitain (REM) pourront embarquer dans un train dans l’ouest et le nord de Montréal : la mise en service de ces tronçons est reportée à 2025, sans donner de date précise.

Le reportage de Kim Vermette

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On dirait que les règlements ne sont pas vraiment enforcés aux tourniquets…

J’ai fait plusieurs allers-retours dans le métro et le REM à l’intérieur de 1h30 et ça a toujours fonctionné.

Ex1: Je pars de Longueuil, je vais au bureau des passeports à Place-d’armes, je reviens 15 minutes plus tard dans le métro… ça comptait pour une correspondance.

Ex2: Je pars du REM Brossard, je vais à Gare-Centrale, je sors, je reviens… correspondance acceptée.

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Il n’est pas encore achevé, mais déjà, le Réseau express métropolitain (REM) gruge les revenus des autres modes de transport, forçant les transporteurs à réduire leur offre de service. Sur la scène municipale, on constate qu’il faudra « mettre de l’ordre » dans le partage des responsabilités.

Publié à 2h05 Mis à jour à 5h00

Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse
](La Presse | Henri Ouellette-Vézina)

Résumé

Grand Montréal Le REM « cannibalise » les revenus du transport collectif

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

« La mise en service graduelle du REM viendra amputer les revenus tarifaires déjà fortement affectés par la diminution de l’achalandage », écrit l’administration montréalaise.

Il n’est pas encore achevé, mais déjà, le Réseau express métropolitain (REM) gruge les revenus des autres modes de transport, forçant les transporteurs à réduire leur offre de service. Sur la scène municipale, on constate qu’il faudra « mettre de l’ordre » dans le partage des responsabilités.

Publié à 2h05 Mis à jour à 5h00

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

Ce qu’il faut savoir

  • Selon les calculs de la Ville de Montréal, le REM accaparera plus de 10 % des revenus de transports en 2027.
  • Sur la Rive-Sud, par exemple, les recettes tarifaires des bus de Longueuil ne représentent plus que 66 % du niveau pré-COVID.
  • Les municipalités réclament de revoir le partage des revenus et des coûts.

Montréal constate en effet que le REM accaparera bientôt une importante partie des revenus tarifaires. Dans des documents parus cette semaine, la Ville indique « qu’en 2027, la facture du REM sera financée à hauteur de 120 millions par les revenus tarifaires d’usagers utilisant précédemment d’autres modes de transport collectif, créant un manque à gagner équivalent pour le financement des autres modes ».

« Ces revenus ne constituent donc pas un ajout net de ressources, mais un déplacement des recettes tarifaires provenant d’autres modes de transport », ajoute Montréal. La Ville anticipe que les revenus du transport collectif seront alors presque aussi élevés qu’en 2019, à 965 millions. C’est donc dire que le REM accaparera 12 % des revenus tarifaires, en tout.

« La mise en service graduelle du REM viendra amputer les revenus tarifaires déjà fortement affectés par la diminution de l’achalandage », persiste l’administration montréalaise.

D’ailleurs, l’arrivée du REM se fait déjà sentir sur la Rive-Sud, où le premier tronçon a été inauguré fin juillet. À ce jour, les revenus tarifaires du Réseau de transport de Longueuil (RTL) ne représentent plus que 66 % du niveau prépandémique.

Avec l’arrivée du train léger, le transporteur a procédé à « la réorganisation du réseau [d’autobus] suivant la mise en service de l’antenne Rive-Sud du REM ». L’offre représente 88 % du niveau prépandémique, selon des données de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).

À terme, il faudra prévoir le « transfert d’une partie des revenus tarifaires des autobus de la Rive-Sud vers le REM », avoue l’ARTM. Malgré la nouvelle taxe sur l’immatriculation, le train reçoit aussi « moins de revenus généraux en raison d’un partage plus important entre le REM et le métro », dit l’organisme.

Le reste de la banlieue sud s’en trouve aussi chamboulé. En 2023, les revenus des services d’autobus ont diminué de 38 % par rapport à la période prépandémique, contre une baisse de 5 % dans la couronne nord où le service n’est pas encore en vigueur.

Dans l’île, même le métro de Montréal verra une partie importante de ses revenus, soit environ 35 millions de dollars, être transférée vers le REM chaque année, après la mise en service des nouveaux segments. Cela représente environ 8 % des 436 millions de revenus du métro en 2024. Les Montréalais doivent représenter la moitié des usagers du REM lorsqu’il sera pleinement opérationnel, vers 2027.

Un système à revoir

À la Société de transport de Montréal, le président Éric Alan Caldwell estime qu’il faudra avoir un « débat mature » sur cette question. « Des projets comme le REM sont là pour bonifier l’offre, pas altérer celle qu’on a. Les revenus et les subventions ne doivent pas jouer les uns contre les autres », juge-t-il.

« Dans le modèle financier qu’on connaît de l’ARTM, le REM vient capter des revenus qui se trouvaient avant dans d’autres modes. Mais la réalité, c’est qu’on a tous besoin les uns des autres. Le REM, s’il n’a pas de bus pour se rabattre sur le réseau, ça ne fonctionne pas. Et vice versa », poursuit M. Caldwell.

Il estime que l’écosystème du transport collectif devra s’asseoir et « mettre de l’ordre » dans ce déséquilibre.

L’arrivée du REM ne doit pas signifier une diminution des sources de revenus pour le transport collectif, surtout pas dans le contexte actuel. Ce n’est pas le contrat social qu’on s’est donné.

Éric Alan Caldwell, président de la Société de transport de Montréal

Chez Trajectoire Québec, la directrice Sarah V. Doyon ne cache pas que « l’impact du REM sur les autres modes de transport, c’est une préoccupation ». « Qu’on cannibalise les usagers, en soi, ce n’est pas si grave. Si on offre plus d’options, c’est une bonne chose, nos réseaux sont redondants. Là où ça ne fonctionne pas avec le REM, c’est que le mode de rémunération n’est pas le même », dit-elle.

« Quand un usager prend le REM plutôt que le métro ou le bus, ce sont les autres sociétés de transport qui voient leurs revenus diminuer. Si on avait un mode de rémunération équitable pour tous, ça ne fonctionnerait pas ainsi », persiste Mme Doyon, qui y voit une « iniquité » dans le système.

Tout cela survient alors que CDPQ Infra a annoncé mercredi que les antennes Deux-Montagnes et Anse-à-l’Orme du REM, qui devaient être livrées fin 2024, seront reportées à 2025 en raison des travaux « d’une grande complexité » en cours dans le tunnel Mont-Royal. Les tests dynamiques seront néanmoins lancés sur ces tronçons d’ici quelques semaines.

“D’ailleurs, l’arrivée du REM se fait déjà sentir sur la Rive-Sud, où le premier tronçon a été inauguré fin juillet. À ce jour, les revenus tarifaires du Réseau de transport de Longueuil (RTL) ne représentent plus que 66 % du niveau prépandémique.”

Correlation does not imply causation. C’est fou d’imputer au REM les problèmes du transport en commun dans le Grand Montréal quand il est même pas encore terminé et la coupable évident, la ministre du transport qui ne veut pas financer le transport en commun est même pas nommée dans l’article.

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To add on, RTL service is way worse now than before COVID, not the level it used to be, so of course it wouldn’t have the same amount of people using it, people switched to driving because they have worse service

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Je commence à penser qu’il y a des orgueils qui ont été touchés. S’il y avait la moindre cohérence la demande de la ville serait que la STM soit financé selon le même principe que le REM.

De plus, le président de CDPQinfra disons qu’il n’a pas l’air d’être le plus agréable à fréquenter.

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D’après des “sources internes” : pas de service sur les antennes nord et ouest avant 2026. Les “communications” ont désormais l’ordre de se taire. Autres spectacles de patinage artistique à voir de la part de Charles Émond…

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Perso je ne vois pas le REM ouvrir avant 2026, au mieux automne 2025.

J’entretiens même l’idée qu’ils peuvent vouloir ouvrir en même temps que le YUL.

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Je ne pense pas qu’il faut en faire une affaire d’égo. La problématique du financement est fondamentale et absolue pour offrir le service. Que le REM “cannibalise” des revenus ne veut pas dire que le REM est mauvais, ça veut dire que le modèle de financement actuel ne permet pas la pérennité du service existant, juste parce qu’on ouvre un nouveau service. À mon avis c’est effectivement un non-sens à régler.

À savoir si la STM doit avoir le même type de financement que le REM, je ne pense pas que ça doit se faire en demande unilatérale sur la place publique, c’est le genre de système à réformer dans un exercice officiel avec Québec. C’est peut-être le meilleur modèle, mais j’ai l’impression que c’est quand même tout un chantier à implémenter.

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Pourquoi?

Il était en entrevue à Tout un matin

Entrevue avec Charles Émond : Le déploiement du REM retardé Rattrapage du jeudi 25 avril 2024