REM - Discussion générale

Et même en achetant une auto neuve, il y a toujours la possibilité de tomber sur un citron.

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Yeah not one of those figures match mine.

Reportage radio à l’émission Le 15-18
Il y avait un sérieux manque de communication (avec les bonnes indications) lors de la panne de la mercredi dernier!

En plus, on apprend qu’à partir d’avril, il n’y aura plus de chauffeurs d’autobus du RTL en standby en cas de panne… Il y en a 25 actuellement répartis sur toute la semaine

Does that mean also an increase in RTL service starting in April… :eyes:

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Possiblement mais je crois qu’il s’agit plutôt d’une réduction des coûts en liens avec la réductions des subventions de le caq au niveau de l’artm.

Reportage à Global News

Il y a des images de la cohue au Terminus Centre-Ville durant la panne de mercredi dernier

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Icing problems… Go figure. Quatre interruptions de service pendant le mois, mais il faut penser aussi que l’hiver 2024 n’est pas aussi rude que les autres hivers. J’aimerais bien savoir quelles sont les solutions de la Caisse par rapport à cet évenement.

La Caisse n’est pas responsable du Pont Samuel-De Champlain d’où la glace tombait

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“Montreal’s new REM commuter train”

:man_facepalming::man_facepalming::man_facepalming::man_facepalming:

I am so done with the media.

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Hehe… Très bonne. Ça sonne comme des “lawsuits” entre deux parties, lol.

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They’re just saying anything at this point, light rail, “electric train”, commuter train (wtf), everything except metro! People here only understand a metro as being a fully underground train

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:pray: :pray: Maybe one South Shore dream will live through tonight. :pray: :pray:

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Caricature de Godin dans Le Devoir

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C’est-à-dire prévoir un stock de noisettes suffisant dans la structure du haut?

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Cela ne serait pas la.première fois qu’une voie ferrée soit convertie en piste cyclable… :stuck_out_tongue:

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J’ai fait l’exercice pour mon propre véhicule :
1- Les couts d’assurance sont 30% plus chers en réalité
2- Les cout s’entretien sont 50% moin cher que la réalité.
3- Pour le kilométrage le choix est 10k, 20k ou 30k : je fais à peu près 4k

Avec toutes les histoires du REM cette semaine, il fallait bien une chronique de Michel C. Auger
Il critique les façons de faire de la CDPQ/CDPQ Infra et non le REM

Texte complet

REM : responsabilité et monopole


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE
Le REM vient de connaître de nombreux pépins en série.

MICHEL C. AUGER
COLLABORATION SPÉCIALE

Outre des pépins techniques que l’on peut encore imputer à une période de rodage, le REM a deux gros problèmes : son monopole et sa responsabilité.

Publié à 19h00

Le monopole fait partie des privilèges exorbitants qui ont été consentis par le gouvernement de Philippe Couillard à CDPQ Infra, la filiale de la Caisse de dépôt et placement qui construit le REM.

À l’époque, on cherchait un opérateur pour les voies ferrées destinées aux transports en commun sur le nouveau pont Samuel-De Champlain. Mais CDPQ Infra a exigé un monopole. Il y avait une voie réservée aux autobus sur le vieux pont, mais il n’était pas question qu’il y en ait une sur le nouveau.

Pis encore, CDPQ Infra exigeait aussi que toutes les sociétés de transport de la Rive-Sud aient l’obligation de rabattre leurs autobus sur les stations du REM pour qu’il devienne l’unique façon de traverser le fleuve en transport collectif. Des ententes secrètes qui n’ont vu la lumière que grâce à une fuite dans les médias.

Pour les économistes, un monopole est une mauvaise chose pour tout le monde, sauf pour celui qui le détient, bien entendu. Pour les usagers des transports en commun, c’est tout aussi vrai.

Pour beaucoup de gens, l’obligation de rabattage signifie des délais supplémentaires qui font en sorte qu’ils préféreront continuer à utiliser leur voiture.

Même pour les usagers du REM, le monopole est une mauvaise chose. Parce qu’il n’y a plus d’autres options si le REM est en panne. Sauf d’attendre les autobus qui doivent se déployer en urgence, ce qui n’est pas toujours simple, comme on l’a vu récemment.


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
La chute de glace sur les voies qui traversent le pont Champlain a récemment forcé une énième interruption de service du REM.

Quand on voit tout cela, on ne s’étonne pas tellement de lire dans les journaux que des usagers des transports en commun ont décidé de s’acheter une auto, tant le service du REM n’est pas à la hauteur de leurs attentes.

L’autre problème est celui de la responsabilisation. Pratiquement depuis le début des travaux, CDPQ Infra a refusé d’assumer ses responsabilités et a jeté le blâme sur tout le monde sauf elle.

Dans deux entrevues surréalistes aux émissions du matin, lundi, le PDG de CDPQ Infra, Jean-Marc Arbaud, jetait les blâmes à tout vent. « Nous ne sommes pas satisfaits de la performance de nos sous-traitants », a-t-il soutenu au micro de Paul Arcand.

Mais qui a choisi, fait signer des contrats et payé les sous-traitants, sinon CDPQ Infra ? Alors, qui doit donc être responsable, sinon CDPQ Infra ?

Un exemple : le déneigement. Dans la plupart des municipalités du Québec, il est effectué par des sous-traitants. Mais s’il y a cafouillage, qui devra aller s’expliquer ? Le maire ou la mairesse, bien entendu. Le même standard devrait s’appliquer à CDPQ Infra.

Dans cette même entrevue, M. Arbaud blâmait l’Autorité régionale de transport métropolitain de n’avoir pas pu lui fournir les autobus au pied levé après une panne du REM et tenait le Groupe Signature sur le Saint-Laurent (SSL), qui gère le pont Champlain, responsable d’un autre arrêt de service, qui aurait été causé par une opération de déglaçage imprévue.

Sauf que SSL soutient qu’aucune manœuvre manuelle de déglaçage n’a eu lieu ce jour-là. Le verglas, formé à la suite de la pluie verglaçante tombée plus tôt, s’est simplement mis à fondre. Une cause naturelle, donc, qui peut se produire régulièrement en hiver.

Voilà pour le REM – ou plutôt le petit bout de REM qui est déjà en service. Pour le reste du projet à Montréal, on constate que les retards sont importants, en particulier pour la desserte de l’aéroport Montréal-Trudeau, qui ne sera prête qu’en 2027.

Mais il faut aussi se poser des questions sur l’utilité réelle de CDPQ Infra dans les autres missions qui lui ont été confiées par le gouvernement du Québec pour d’autres projets de transports en commun.

On apprenait lundi soir que CDPQ Infra se retirait tout simplement du projet de transports en commun structurant sur la Rive-Sud de Montréal dont elle avait le mandat depuis plus de trois ans.

En fait, on a appris des mairesses de Longueuil et de Brossard, Catherine Fournier et Doreen Assaad, que CDPQ Infra s’était retirée du projet de REM sur le tracé du boulevard Taschereau.

En fait, après trois années où les mairesses ont expliqué qu’elles ne voulaient pas d’un REM en hauteur sur piliers de béton, comme ce qui est actuellement en service ou en construction, c’était toujours la seule et unique option que leur offrait CDPQ Infra.

Bref, CDPQ Infra n’a qu’un seul produit à vendre, le REM tel qu’il est actuellement. Si les villes ont d’autres visions, elle se retirera tout simplement. C’est à prendre ou à laisser.

Toujours cette même mouture du REM avait été proposée pour l’est de Montréal avant d’être abandonnée « parce que c’était un projet qui s’en allait dans le mur », selon l’expression de la mairesse Valérie Plante.

Il ne reste qu’à espérer que CDPQ Infra ne proposera pas la même chose à la Ville de Québec en lieu et place du tramway.

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Je me demande si le Skytrain de Vancouver au début de sa “carrière” avait eu tellement de backlash légitime ou autre. Je suis curieuse, je vais m’informer.

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This is why we can’t have nice things.

D’un coté ce constant bashing totalement démesuré au moindre problème mineur alors que le réseau est nouveau, en rodage et à date bien supérieur à ce qui s’est livré dans notre partie du continent dans l’histoire récente (Ottawa!). À date c’est pas parfait (98-99%) mais acceptable à ce stade, il faut se laisser un peu de temps avant de juger de cette manière.
Il ne fait que braquer l’opinion publique contre le REM sans raison, les gens ne voient malheureusement pas les nuances et les médias, ainsi que les comms de CDPQi font mal leur travail à cet égard.

Il écrit une chronique à chaque fois qu’il y a un bouchon ou un accrochage sur le métropolitain?

De l’autre coté, c’est cette lourde tendance que nous avons au Québec à comment dire… “s’enfarger dans les fleurs du tapis”?
À l’exception du REM A, le peu de projets de TEC qui ont eu lieu dans les 40 dernières années ont été des sagas interminables d’études, de multiples annonces, d’annulations, de discussions entre palliers de gouvernement pour finalement arriver avec des résultats en demi-teinte comme le SRB Pie IX et le train de l’est.

Si on exclus le REM, on a pas inauguré une station de métro sur l’ile de Montréal depuis 1988, soit 36 ans! Au rythme ou vont les choses, on aura 40 ans entre deux inaugurations sur la ligne bleue.
Même en comptant le petit prolongement à Laval, on a inauguré aucun prolongement de métro depuis 17 ans.

Jamais on n’aurait eu le réseau actuel si les décideurs des années 60 avaient la mentalité de ceux d’aujourd’hui.
Certes, des erreurs ont été commises, certaines ont été corrigées avec le temps mais au moins il y a eu des progrès et des réalisations majeures.

C’est une hyprocrisie malsaine dans l’espace public de marteler que l’on doit développer nos réseaux de TEC et en même temps systématiquement critiquer à ce point la seule entité qui a livré quelque chose de significatif en 40 ans.

Fondamentalement, la seule raison pourquoi le REM A sera livré dans un délai et à un cout raisonnable c’est parce que la CDPQi a eu carte blanche et les pouvoirs nécessaires à la réalisation sans ingérence de multiples paliers de gouvernements, et elle le sait très bien.

C’est ce qui explique son retrait dans l’est et sur Taschereau. C’est tout simplement impossible de livrer un tel projet en faisant plaisir à tout le monde et en ayant cette constante pression médiatique, de NIMBYs sans perdre totalement la face au niveau des couts et de l’échéancier.

Toute organisation qui portera de tels mandats, que ce soit CDPQi ou la nouvelle agence devra avoir les mêmes pouvoirs et mode opérationnel que lors de la réalisation du REM A, sinon on revient dans la même saga, mais avec un nouvel acronyme.
Cela rappelle un peu notre système de santé et ses nombreuses réformes qui au final n’ont rien changé, CSSS, CIUSSS, etc

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