REM - Discussion générale

Je serais quand même très surpris que la phase II acceuille des passagers avec 0 tests hivernaux.

Mon mantra est assez simple, si le réseau n’est pas testé cet hiver, l’ouverture est au printemps 2025 :stuck_out_tongue:

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563 plaintes REM achalandage environs 30 000 personnes par jour . 428 plaintes trains de banlieue achalandés par jour de combien?

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Je ne comprends pas: “Toutes” = 85%? Moitié des rails sous le Mont-Royal?

C’est juste en fait un pitch de comm. et PR pour compenser les mauvaises nouvelles en TeC des derniers jours. Réponse à une petite commande à mon avis…

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Une desserte de l’aéroport dès 2024 à partir de Des Sources? Je suis preneur…

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Et ce n’est pas vrai que l’on se console quand on se compare parce que lorsqu’on compare le REM aux autres projets de transports en commun, on se réjouit.

:sunglasses: :point_down:

Réseau express métropolitain Se comparer et se réjouir


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE | L’agence de presse financière internationale Bloomberg News vantait, le mois dernier, la livraison et les coûts de production du Réseau express métropolitain, et ce, malgré des dépassements de coûts de l’ordre de 30 %.

25 novembre 2023 | Publié à 6h30 | CHRONIQUES | JEAN-PHILIPPE DÉCARIE | LA PRESSE

On le sait, les médias québécois ont un sens critique très développé qui peut rapidement devenir acerbe lorsqu’il s’agit d’exprimer ou d’exalter le mécontentement de la population. Ce qui peut donner lieu parfois à une tendance au dénigrement qui occulte malheureusement les côtés positifs qui auraient dû être soulignés, comme on l’a souvent constaté avec le dossier du REM, par exemple.

Depuis qu’il a été annoncé une première fois en 2016 et qu’il a donné lieu à une première pelletée de terre en 2018, le projet du REM n’a cessé de faire l’objet de critiques de toutes sortes : sur le trajet proposé, les entraves que les travaux ont provoquées, les dépassements de coûts, les aspects visuels, les retards de l’échéancier, le non-branchement avec l’est de Montréal ou le report du tronçon vers l’aéroport…

Une fois que l’inauguration de la première ligne de 16 km reliant Brossard au centre-ville a été célébrée, le 28 juillet dernier, ce sont la vingtaine de pannes qui sont survenues depuis et les problèmes de communication avec les usagers du REM qui ont fait la manchette.

Tout comme les pannes qui ont affecté les ascenseurs, ou les escaliers mécaniques, ou encore le bruit du passage des rames qui dérange les citoyens de Pointe-Saint-Charles et de Griffintown. Des critiques justifiées parce qu’elles touchent la vie des gens, tant celle des usagers que des résidants qui vivent à proximité du nouveau réseau en développement.

Mais on oublie souvent de souligner que malgré les dépassements de près de 30 % des coûts de construction par rapport à leur estimation initiale lors de la première pelletée de terre, le projet du REM reste le nouveau réseau de transport collectif le moins dispendieux à avoir vu le jour en Amérique du Nord.

On dit souvent que nul n’est prophète en son pays, mais on pourrait tout aussi bien affirmer qu’on y est aussi souvent mauvais juge. S’il arrive que la reconnaissance et l’estime d’une œuvre ou d’un créateur ne puissent être acquises que si elles sont confirmées à l’extérieur, c’est un peu le même phénomène que l’on observe avec le REM.

C’est un article publié il y a un mois par l’agence de presse financière internationale Bloomberg News qui nous fait réaliser combien on peut mesurer les choses de façon totalement différente selon le point de vue.

Si au Québec certains estiment que la Caisse de dépôt a été incapable de gérer correctement le projet du REM parce qu’il est passé d’un budget estimé de 6,3 milliards en 2018 à près de 8 milliards aujourd’hui, à l’extérieur du pays, on considère que la Caisse de dépôt a plutôt réalisé un exploit qui devrait être exporté partout en Amérique du Nord.

Un modèle nord-américain

Avec la dernière révision budgétaire de 7,97 milliards faite en septembre dernier, la facture finale du REM reviendra à un coût de 138 millions US par mile, selon le Transit Costs Project du Marron Institute de l’Université de New York, cité par l’agence Bloomberg.

À titre de comparaison, on souligne que le coût d’expansion de la Green Line du métro de Boston, construite en surface dans un corridor ferroviaire existant, s’est traduit par une dépense de 485 millions US par mile.

Bloomberg insiste sur le fait que le projet du REM a coûté presque trois fois moins que le prolongement du métro de Boston, dix fois moins que celle de la ligne D du métro de Los Angeles ou 31 fois moins que la phase 2 du métro Second Avenue à New York…

Et ce, malgré le fait que les promoteurs du REM ont dû reconstruire le tunnel centenaire du mont Royal tout en aménageant deux échangeurs avec des stations de métro dont l’une arrive au second rang des stations les plus profondes en Amérique du Nord, contrairement au métro de Boston qui n’avait à relever aucune de ces contraintes.

Le REM est le projet de transports en commun exemplaire en Amérique du Nord tant par son approche de financement innovante – avec l’implication de la Caisse de dépôt plutôt que de compter sur un financement public traditionnel – que par sa vitesse de livraison.

Malgré ses trois ans de retard sur l’échéancier prévu, le REM a pu achever sa première phase en sept ans, ce qui est nettement plus rapide que tous les autres projets de même nature dans le domaine des transports en commun qui doivent composer avec des années de discussions, de négociations et de poursuites diverses avant même la première pelletée de terre.

Vu du Québec, on n’avait pas ce portrait plus large qui nous permet de mieux apprécier le travail qui a été accompli, travail qui va nous conduire prochainement, dans un an exactement, au début des opérations de la seconde phase du REM avec son raccordement aux 51 km restants du réseau.

Il va y avoir encore des pannes, il va y avoir encore des ajustements, il va y avoir encore du mécontentement, mais on sera encore bien loin, souhaitons-le, des empêtrements que vivent encore les résidants d’Ottawa et de Toronto avec la mise en place de leur système de train léger.

Et ce n’est pas vrai que l’on se console quand on se compare parce que lorsqu’on compare le REM aux autres projets de transports en commun, on se réjouit.

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REM has updated their website and now there’s no service every weekend morning before 7:30am until mid December. I’m guessing after the 17th, all of the work will be completed.


Avis d’interruption planifiée

Les samedis et dimanches jusqu’au 17 décembre inclusivement, le réseau du REM ouvrira à partir de 7 h 30 pour permettre des mises à jour de systèmes. Des navettes d’autobus assureront le trajet entre les stations Brossard et Gare Centrale de 5 h 30 à 7 h 30.

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:woman_facepalming:t2:

Construction | « Ça sent le cannabis » sur les chantiers


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
Vue aérienne du chantier de la future station Île-Bigras du REM à Laval, non loin de la future station terminale de Deux-Montagnes

Un inspecteur du travail a fait expulser des travailleurs du chantier du REM qui avaient fumé du cannabis pendant leur pause, l’été dernier, une illustration d’un problème plus large dans la construction, selon le plus grand syndicat de l’industrie.

Publié à 19h00
Philippe Teisceira-Lessard
LA PRESSE

Le fonctionnaire s’apprêtait à quitter le chantier après une brève visite le 8 juin dernier lorsqu’il a remarqué « une forte odeur de cannabis » dans le stationnement où les travailleurs mangeaient leur dîner.

« Je rappelle au maître d’œuvre l’interdiction d’œuvrer sur un chantier de construction avec les facultés affaiblies », relate le rapport de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). « Le maître d’œuvre identifie les travailleurs qui consomment du cannabis et les informe qu’ils ne peuvent plus revenir sur le chantier pour la journée. »


PHOTO FOURNIE PAR LA CNESST
Photo du chantier prise par l’inspecteur de la CNESST le jour de l’inspection sur le chantier du REM

Au cœur du problème : le risque de blessure lorsque l’on travaille avec des outils puissants ou que l’on conduit de la machinerie lourde avec les facultés affaiblies.

Un tel évènement ne surprend pas le moins du monde la FTQ-Construction, qui estime que le problème est « répandu » sur les chantiers du Québec. « Je ne suis pas surpris, ce n’est pas le premier chantier où il y a des odeurs de cannabis », a dit Simon Lévesque, responsable des dossiers de santé et de sécurité au syndicat. « Sur l’heure du midi et même pendant le travail, parfois dans les toilettes ou dans des passages, ça sent le cannabis. »

Les travailleurs consomment pour différents motifs, a-t-il expliqué. Certains pour cesser d’avoir « mal aux épaules », par exemple, « ça va leur permettre de suivre la cadence ».

La légalisation du cannabis en 2018 n’a rien changé, à son avis : « Ça fait longtemps que ça sent le cannabis sur les chantiers de construction. »

Dangers accrus

Pour une raison inconnue, la CNESST a refusé d’accorder une entrevue à La Presse au sujet du risque posé par le cannabis sur les chantiers du Québec.

Simon Lévesque a fait valoir qu’en vertu de la loi, c’est à l’employeur de s’assurer que ses employés ne travaillent pas sous l’effet de l’alcool ou de la drogue.

Ce que je trouve particulier, c’est que ce soit l’inspecteur de la CNESST qui décèle des odeurs de cannabis sur les lieux de travail.

— Simon Lévesque, responsable des dossiers de santé et de sécurité à la FTQ-Construction

Guillaume Houle, porte-parole de l’Association de la construction du Québec (ACQ), a refusé de se prononcer sur la prévalence du problème. Mais « il faut prendre la situation au sérieux, peu importe le nombre de fois où ça survient, c’est clair », a-t-il dit.

« Ce sont des situations qui peuvent arriver, au même titre qu’il arrive qu’un travailleur se présente sous l’effet de l’alcool », a continué M. Houle. L’employeur doit « prendre des mesures disciplinaires, prendre des mesures pour que cette personne-là ne puisse pas atteindre à sa propre sécurité ou à la sécurité des autres travailleurs ».

« Tous les chantiers de construction sont extrêmement dangereux, donc avoir un travailleur sous l’effet de l’alcool ou de la drogue, ça pourrait avoir des conséquences assez majeures », a-t-il ajouté.

« Tolérance zéro » au REM

Quant au chantier du REM, trois travailleurs ont été expulsés pour de bon du projet, a assuré le maître d’œuvre du chantier, le consortium NouvLR. L’évènement s’est produit sur le segment du projet situé à Deux-Montagnes.

« NouvLR applique la tolérance zéro pour quiconque se présente au travail sous l’influence de l’alcool et de drogues incluant le cannabis, et retire donc immédiatement de ses chantiers et bureaux toute personne qu’elle présume avoir des facultés affaiblies », a indiqué le directeur des communications, Marc-André Lefebvre, par courriel. L’organisation a refusé la demande d’entrevue de La Presse.

« Dans le cas précis que vous soulevez, les trois personnes concernées étaient des travailleurs d’une entreprise sous-traitante. Dès le signalement, nos gestionnaires de chantier ont immédiatement pris la situation en charge et ont sommé les travailleurs de quitter le chantier de façon sécuritaire », a continué M. Lefebvre. « NouvLR confirme que ces personnes n’ont plus jamais travaillé sur un de ses chantiers. »

La CNESST a aussi refusé de donner davantage d’information sur son intervention.

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Leurs caméras sont pas terribles à la CNESST :grin:

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Elles ont été prises par les consommateurs de cannabis en question, ce qui explique la qualité approximative :slight_smile:

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Gros plot twist :face_with_spiral_eyes:

Moi, en étant consommateur de cannabis, je ne comprends pas pourquoi il font la tête dure… C’est pas de la Cocaine, héroine, speed, crack… Personnellement, je suis capable de fonctionner même sous l’influence du cannabis, mes geste sont précis et mon intelligence ne change pas ! Ce sais que la loi est tolérance zéro, mais pour ceux qui on BESOIN de ça pour travailler ils font comment ?

C’est peut-être des gens qui ont des douleurs chroniques et font de l’auto-médication

La bière ne serait pas plus tolérée sur un chantier de construction.

Le cas du cannabis médical c’est autre chose et on devrait preuve d’ordonnance du médecin.

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c’est ce qui semble être évoqué dans l’article, mais je crois que si c’est le cas il doit définitivement y avoir un encadrement.

Je ne dirai pas que vous avez tort, mais je veux quand même surligner que c’est plus ou moins le même argument utilisé par les gens qui conduisent en état d’ébriété. Personellement, je ne suis pas convaincu.

Il y a aussi le fait que chacun réagit différemment au cannabis. Je connais plusieurs personnes qui en consomment, et il y en a quelqu’uns qui peuvent prendre 1, 2, 5, however many rolls, tout en toujours gardant leur fonctionnement normal, alors qu’il y en a d’autres qui sont carrément en état d’ébriété après seulement quelques puffs.

Je treouve qu’en chantier de construction, tout comme au volant, mieux vaut totalement interdire le cannabis sauf dans les cas du cannabis médical, car il y a trop de risque imo.

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anyone know if there’s issue with service. I’m at the IDS station going to Gare and we’ve been stuck for 10mins on the train, didn’t see anything on the site and don’t use Twitter

Pareil, je suis avant la gare centrale, en face du Duke. Il y a eu deux bruits de moteurs un peu étrange.

it announced there is a delay but not much details. wondering when the shuttle will be Implemented

Depuis l’arret, les rails ont déjà eu le temps de se recouvrir de neige, ça risque de compliquer la remise en service.