Pas toutes. Il y a une bonne poignée de circuits locaux (sans être des circuits en période de pointe) qui passent par Taschereau (Terminus Panama et environs).
Circuits en période de pointe qui sont aussi des circuits locaux:
5, 15, 32, 42, 44, 45, 47, 50, 60 et 132.
Circuits locaux:
6, 13, 39, 41, 43, 49, 54, 77, 177 et le Taxibus T48.
Si on y va par processus d’élimination…
Le circuit 45 en premier, évidemment…
Il ne faut pas oublier les deux autres stations du REM, Du Quartier et Brossard, qui peuvent servir de terminus pour les circuits locaux dans les secteurs “C” et “L”. Donc, les circuits suivants pourront être retirés une fois le REM inauguré:
14, 35, 39, 132 et 135.
Les doublons…
À 16 circuits en période de pointe, 11 locaux/pointe et 10 locaux, ce serait du déni de dire qu’il n’y a pas une poignée de circuits qui puissent être remplacés. Alors pour commencer, on peut enlever ceux-ci:
54, 77 et 177, puisqu’ils peuvent faire partie d’un projet de SRB sur Taschereau.
46, puisqu’il a quasiment le même parcours que les 41/43.
144 n’existe plus.
Donc des 37 circuits à Brossard, 11 peuvent être écartés, ce qui est près de 30% de la flotte d’autobus dans le secteur. Sans compter tous les autobus Exo qui pourront s’arrêter à la station Brossard du REM.
Mais contrairement à ce que pensent certains, à l’heure actuelle et même pré-covid, la fréquence de ces autobus ne laisse pas à désirer durant les heures de pointe. Un service médian aux 10 minutes sur une trentaine de circuits pour couvrir une banlieue de 85 000 habitants est déjà assez impressionnant pour l’offre et la demande. Même l’arrondissement Lasalle, avec 77000 habitants et une densité plus élevée que celle de Brossard, ne compte que 11 lignes d’autobus.
Au final, je ne crois pas que ce soit nécessaire d’augmenter le service d’autobus du RTL à Brossard lorsque le REM sera en opération. Ce qui veut dire que la circulation d’autobus sur le boulevard Taschereau sera allégée lorsque les trains pourront accueillir des voyageurs.
Par contre, il y aura beaucoup plus de piétons dans le secteur Panama. Et ça, oui, il faudra améliorer les traverses piétonnières aux intersections.
Je comprend pas ta définition de express. Pour moi la 33 n’est pas une express, elle fait un circuit de plusieurs arrêts dans les M N O en pointe seulement par contre.
Ben, c’est ça une express pour le RTL; un circuit aux heures de pointe qui se rend au Terminus Centre-Ville.
RÉEDIT: Tu as raison, Misi. Les express sont les circuits 400 dans Longueuil. Donc, on devrait plutôt les appeler “circuits en période de pointe”.
Un quartier résidentiel à faible densité qui fait 1 km2 de superficie a besoin de plus de deux circuits pour combler la demande? Je ne pense pas, Misi.
Je trouve que cela était plutôt prévisible, comme “nouvelle”. CDPQ Infra a toujours indiqué qu’elle privilégiait l’accès aux stations via les services d’autobus (d’où le pourquoi des consultation sur la refonte des différents réseaux, actuellement tenues par la STM, le RTL et exo).
De plus, CDPQ Infra n’a jamais caché leur intention de vouloir densifier les abords des stations et de les transformer en TOD (Transit-oriented development), au lieu d’y préserver d’immenses stationnements (… à l’exception de la station terminale Brossard).
Des stationnements payants pour le REM
Jusqu’à 30% des espaces de stationnement seront tarifés, dont certains qui sont actuellement gratuits
LE JOURNAL DE MONTRÉAL | DOMINIQUE CAMBRON-GOULET | Jeudi, 18 novembre 2021 14:00MISE À JOUR Jeudi, 18 novembre 2021 14:00
Des milliers d’usagers du Réseau express métropolitain devront payer pour se garer dans les stationnements incitatifs du train électrique de la Caisse de dépôt, a apprisLe Journal.
Il s’agit d’une autre désagréable surprise dans le dossier du Réseau express métropolitain (REM), qui accumule retards, dépassements de coûts et frictions avec les municipalités et sociétés de transport.
De 20 à 30 % des 9400 espaces de stationnement situés le long du trajet du train seront tarifés, même dans les endroits qui étaient auparavant gratuits, comme au terminus Panama, à Brossard, ou à Deux-Montagnes.
La quasi-totalité de ces espaces payants seront réservés pour des abonnements mensuels, précise le porte-parole du projet du REM chez CDPQ-Infra, Jean-Vincent Lacroix.
«On veut avoir un bon équilibre entre des espaces réservés, qui seront tarifés, et des espaces gratuits. Il y a beaucoup de clients qui cherchent à venir se stationner tout au long de la journée. Dans un stationnement incitatif [gratuit] il n’y a plus de places assez tôt le matin», justifie-t-il.
Il assure qu’il y aurait des places gratuites pour le covoiturage, les véhicules électriques et les personnes à mobilité réduite.
«Il y a aura un petit pourcentage pour des accès journaliers payants», indique-t-il.
La Caisse de dépôt a lancé cet été les recherches pour une firme privée qui sera responsable de gérer les stationnements payants.
«On est encore au début de la démarche. On n’a pas statué encore sur les tarifs précis. Il y aurait une tarification régressive, en fonction de la distance avec le centre-ville», précise le porte-parole.
Les prix vont monter
Les tarifs des stationnements grimperont au fur et à mesure que les branches du REM entreront en service.
Seule la partie située entre la Rive-Sud et le centre-ville devrait ouvrir l’an prochain, tandis que les antennes de l’ouest de l’île de Montréal et de Deux-Montagnes seront en service progressivement en 2024, selon ce que prévoit CDPQ-Infra.
Le système des places réservées payantes existe déjà dans quelques stationnements incitatifs près des trains de banlieue. Toutefois, elles sont en beaucoup plus petit nombre que ce que prévoit la Caisse le long du trajet du REM.
Statu quo chez exo
Le transporteur exo, qui gère les transports en commun de la région métropolitaine à l’exception de Montréal, Laval et Longueuil, ne prévoit d’ailleurs pas emboîter le pas à la caisse pour ses stationnements près des gares de train.
«Ce positionnement de la CDPQ-Infra ne change rien pour le moment à la gestion que fait exo de ses stationnements incitatifs, qui sont actuellement gratuits», précise la porte-parole Catherine Maurice.
EDIT: La Presse vient de publier essentiellement la même nouvelle que le Journal de Montréal, dont j’ai relevé quelques petits détails.
Jusqu’à 30 % des espaces de stationnement seront payants
Publié le 18 novembre 2021 à 16h28 | HENRI OUELLETTE-VÉZINA | LA PRESSE
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« C’est certain qu’il ne faudra pas que le prix soit un frein à l’utilisation. On veut avoir quelque chose de raisonnable », illustre en ce sens M. Lacroix, en rappelant que des stationnements réservés payants existent déjà à Laval et Longueuil, aux abords du métro, quoiqu’en plus petit nombre. Il n’est pas non plus exclu que les prix augmentent au fur et à mesure de l’ouverture des antennes du réseau, prévue de manière graduelle.
Trouver un équilibre
Son groupe dit vouloir « trouver un équilibre » entre les besoins de la population et l’accès aux stations. « Quand on regarde les bonnes pratiques un peu partout à travers le monde, on constate qu’une partie des gens cherchent à se stationner en-dehors des heures de pointe. Ces espaces réservés-là permettraient aux gens de se stationner vers 10 h, sans que ce ne soit compliqué », poursuit le porte-parole.
Pour accentuer l’usage du transport collectif tout au long de la journée, incluant les week-ends, une façon d’y arriver, c’est d’avoir cette offre d’espaces réservés.
Jean-Vincent Lacroix, porte-parole de CPDQ-Infra
Ce dernier précise d’emblée que des espaces réservés pourraient être offerts gratuitement à certaines catégories d’usagers, notamment les personnes à mobilité réduite ou les propriétaires de voitures électriques et les covoitureurs. « On a aussi des échanges avec Communauté et BIXI Montréal pour justement avoir d’autres types d’accès à ces stations », affirme M. Lacroix.
La Caisse rappelle que plusieurs usagers « demandaient » à avoir des espaces réservés payants depuis les derniers mois. La mesure s’appliquera à toutes les stations où cela demeure possible, dont le terminus Panama de Brossard ou celui de Deux-Montagnes. Mais au centre-ville, les stations McGill et Édouard-Montpetit à l’inverse, ne bénéficient pas « d’assez d’espaces » pour un stationnement incitatif.
Au-delà du stationnement, CDPQ Infra affirme aussi être « en train de modifier les accès par autobus » aux différentes futures stations du REM. Une partie du budget qui sera dégagé avec l’argent des stationnements inactifs ira d’ailleurs à « la bonification des accès aux stations », promet-on.
Je suis même étonné que ça soit pas 100% payant. Les utilisateurs de voitures solo doivent comprendre que stationner une carcasse de métal vide sur un espace publique ça coûte quelque chose. La gratuité devrais s’appliquer seulement au covoiturage avec minimum 4 personnes par voiture. C’est comme ça que les gens vont pousser pour avoir des autobus et des extensions de lignes qui vont se rendre à leurs quartiers respectifs.
Ça va simplement se faire graduellement. À un moment donné, si le REM est très populaire, les gens vont se tanner d’arriver à 6h du matin pour espérer avoir une place et la solution sera de rendre ça payant, surtout s’il y a des alternatives qui sont disponibles, comme un réseau de bus amélioré.
D’un côté je suis un partisan de l’utilisateur-payeur.
Par contre, en laissant le réseau routier gratuit à l’utilisation, ces frais de stationnement vont limiter l’adoption.
Résultat, encore de l’auto-solo et comme société on a rien gagné.
Idéalement il faudrait mettre en place une taxe d’utilisation du réseau routier, modulée selon la distance, le lieux et le temps. La technologie est prête. Ça ferait prendre conscience des vrais coûts des infrastructures (du free parking et des routes gratuites ça n’existe pas!).
Ainsi le transport collectif, même avec stationnement payant, serait d’autant plus attractif. Et ça serait un excellent incitatif à la densification, aux TOD et tutti quanti.
Moi je suis plus de la pensée «Build it and they will come» Pourquoi attendre que les gens gens se plaignent (de toute façon peu se plaignent et l’écoute n’est pas là.) et pourquoi aller vers la répréhension ?
Que les gouvernement et société de transport mettent d’abord en place un service alléchant, pratique et comfortable et le choix se fera naturellement. Le service du RTL est tellement déficient sur la rive-sud en ce moment, le RTL encourage l’utilisation de la voiture.
Le projet de refonte du RTL n’est absolument pas encouragent quand on examine leur proposition pour 2022 suite aux consultations fait auprès de la population. Il va falloir un service plus étendu et des passages plus fréquent pour inciter les gens à laisser de coté la voiture.
En effet, la réalité en banlieue est que si tu veux t’y déplacer hors des heures de pointe, il n’y pas ou peu de service et il n’est pas efficace. Un autobus local aux 2h par direction, c’est vraiment peu et je ne pense pas que la réfonte va améliorer la situation tant que ça.
Je vais devoir te contredire la dessus, beaucoup d’études on était fait sur le sujet et malheureusement les gens se tournent vers le transport en commun parce qu’il est trop difficile/couteux de se déplacer en voiture. Il faut y’aller avec le malus quand il s’agit de la voiture. Tu as beau avoir des TEC de qualité, les gens vont vouloir prendre leurs voitures si il y a un beau stationnement gratuit qui les attend quelque part.
Selon cet article du Journal Métro, on devrait apprendre le nom de la personne derrière la voix “jeudi prochain” (est-ce que ce sera le jeudi 25 nov. ou le 2 déc. ?)
Je croyais que cela pouvait être Magalie Lépine-Blondeau…, mais il pourrait s’agir de la fille de Michèle Deslauriers (i.e. la voix du métro de Montréal), Caroline Dhavernas, selon cet article.
Et vous, avez-vous une idée de qui cela pourrait être… à partir de ces captures du vidéo de dévoilement l’équipe du REM ?
Le Réseau Express Métropolitain (REM) | Photo: Gracieuseté
Journal Métro | 23 novembre 2021 à 10h48 - Mis à jour 23 novembre 2021 à 11h20 | Jules Couturier - Métro
La voix de la comédienne Michèle Deslauriers, notamment connue pour son rôle de la mère fofolle dans Les beaux malaises, accompagne depuis des années les Montréalais lors de leurs déplacements dans le métro. C’est maintenant au REM de dévoiler la voix qui guidera ses usagers à bord du nouveau réseau de métro léger.
Au mois d’août dernier, plus de 35 000 personnes ont voté pour sélectionner cette future voix. Le choix est maintenant fait. La comédienne élue sera dévoilée jeudi prochain.
En attendant, le REM nous titille en nous invitant à deviner de qui il s’agit dans une courte vidéo.
À vous de trouver!
Serait-ce possible que ce soit la fille de Michèle Deslauriers, Caroline Dhavernas, qui suive les pas de sa maman?
