REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

Je crois que toutes les considérations par rapport à l’insertion urbaine du futur REM de l’Est sont valides et doivent être considérées. Par contre, je trouve les réactions négatives un peu trop… alarmistes?

Selon les dires de CDPQ le bruit de ces nouveaux trains devrait être très faible, plus faible que celui du Skytrain. Je suis conscient que la clé ici est “selon les dires de” mais justement, il incombe à CDPQ de nous montrer des données chiffrées sur l’impact sonore des trains.
Nous devrions avoir déjà une meilleure idée l’été prochain lorsque le premier tronçon sera en service.
Aussi, d’ici là, nous aurons probablement plusieurs rendus de ce à quoi une structure aérienne “signature” pourrait ressembler.

Je ne veux pas dire que je suis vendu au REM de l’Est, mais quand même, les gains positifs immenses qu’un tel projet amènerait à l’est de l’île sont vraiment intéressants.

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Selon les dires de CDPQi, un tunnel au centre-ville allait causer un risque d’effondrement des immeubles mitoyens. On attend toujours l’étude qui le démontre.

Je ne fais absolument pas confiance à CDPQi sur leurs dires.

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J’arrive de Vancouver et le skytrain fait très très peu de bruit.

J’ai de la.misere à croire que le Rem2 va en faire moins car même si bruit sera le même…ce ne sera pas un enjeu.pour les résidents si tel est le cas

J’ai vu des reportages de construction dans le centre-ville de Londres… les mesures de mitigations pour surveiller en temps réel les bâtiments autour de la construction du tunnel sont énormes.

Je suis certain qu’avec de bons ingénieurs, un bon suivi et en suivant les meilleures pratiques, le risque est à peu près nul sur les bâtiments du centre-ville et un tunnel est parfaitement réalisable. Par contre je ne pense pas que CDPQ dise que c’est impossible de créer un tunnel, mais plutôt que c’est très coûteux et très difficile d’évaluer les coûts finaux, dûs aux nombreux imprévus qui peuvent se pointer dans un tel projet. De plus l’échéancier devient impossible à déterminer, ce qui a aussi un impact sur le début des rentrées d’argent pour la Caisse.

Comme ça a été dit plusieurs fois, c’est avant tout un risque financier.

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Le Skytrain est généralement assez silencieux, mais il peut être aussi très bruyant tout dépendant l’environnement qui l’entoure et de l’état de la voie. Une étude de Translink a mesuré des 90 décibels et plus sur plusieurs segments, ce qui n’est pas du tout négligeable. On est encore loin des crissements du BART à San Francisco par exemple, ça c’est dans une ligue à part!

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Mon point est plus sur la confiance que l’on devrait entretenir sur les propos de CPDQi alors qu’ils refusent de fournir les études sur lesquelles ils sont fondés.

Je suis à 100% convaincu qu’il est tout à fait possible techniquement de faire un tracé 100% souterrain, y compris en plein centre-ville; c’est juste qu’il y a des risques à mitiger et que cela coûte cher. Que les choses soient clairement énoncées de la sorte, ce qui ne fut pas le cas. Je crois que les études sur les pertes d’achalandage pour un tracé souterrain vs aérien n’ont pas été révélées non plus (je peux me tromper).

Bref, c’est pas parce que CPDQi dit que ce sera silencieux, ou que la portion aérienne sera ‘‘signature’’ que je vais les prendre au mot.

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Le Skytrain n’est pas silencieux. Est-il insupportablement bruyant? Je ne sais pas; mais Translink a recu suffisamment de plaintes qu’ils ont lancé des études pour mitiger le bruit apparemment abusif:

The section of rails on the spans between VCC-Clark, Commercial-Broadway, and Nanaimo stations were identified by the study as the most problematic areas for excess noise. This area has the highest number of people potentially affected by “very high noise levels” both above 85 dBA and above 90 dBA, largely due to rough rails in high-speed sections of track, especially as trains cross switches.

Consultants indicate they have established a train passing noise goal of 75 dBA at residential facades with windows closed, which is “considered to be a reasonable balance between the adverse effects of noise and other benefits of rail transit systems to communities.”

Je rappelle aussi que nulle part à Vancouver le Skytrain aérien circule au milieu d’un corridor serré d’immeubles résidentiels de manière prolongée. Je présume que tu as entendu le Skytrain entre Chinatown et Main Street? Le train ne longe pas les bâtiments résidentiels et en face de ceux-ci c’est False Creek et des parcs: ca ne réverbère pas beaucoup.

REM: inquiétude pour le Quartier chinois

LE JOURNAL DE MONTRÉAL | FÉLIX LACERTE-GAUTHIER | Mardi, 31 août 2021 17:48

L’arrivée du REM inquiète le Groupe de travail sur le Quartier chinois, qui craint que l’installation d’une station au coin du boulevard René-Lévesque et de la rue Saint-Urbain puisse porter atteinte à «l’intégrité de son milieu vivant et construit».

Le Groupe craint tant l’idée d’une structure aérienne que celle d’un tronçon souterrain qui entraînerait la fermeture de la rue Jeanne-Mance. Selon ses membres, le projet entraînerait de nombreuses répercussions négatives pour le Quartier chinois, dont la création de barrières physiques qui l’isolerait et diminuerait sa connectivité avec le centre-ville.

«La communauté s’inquiète de la pression foncière que généra l’arrivée du REM et la capacité des résidents et des commerçants indépendants à continuer à vivre et travailler dans un secteur déjà aux prises avec une importante spéculation foncière», a indiqué le Groupe, dans une lettre ouverte obtenue par l’Agence QMI.

Le Groupe demande que son avis soit pris en compte par la CDPQ Infra, et souhaite que l’option tunnel soit privilégiée, mais aussi que celui-ci se prolonge à l’Est pour éviter la fermeture de la rue Jeanne-Mance. Il demande également que la future station prenne en compte les «caractéristiques architecturales et urbaines distinctives» du Quartier chinois dans sa conception.

Dans sa lettre ouverte, le Groupe rappelle également que le Quartier chinois a déjà été fortement réduit par l’élargissement de certaines rues et de la mise en place de l’autoroute Ville-Marie, ainsi que par la construction de plusieurs édifices, dont le Complexe Desjardins et le Palais des congrès.

«Bien qu’ayant survécu, le quartier porte encore les cicatrices et la mémoire de ce déplacement de population, de ces démolitions de lieux de vie, de travail et de culte et de l’enclavement qui en a résulté et qui affecte encore aujourd’hui sa capacité de développement et sa vitalité économique et sociale», a ajouté le Groupe.

Depuis le printemps, l’avenir du Quartier chinois est sujet à des préoccupations. En avril, des citoyens s’inquiétaient alors que plusieurs bâtiments historiques ont été achetés par un promoteur immobilier. En mai, les trois paliers de gouvernement avaient également souligné leur engagement pour le préserver.

Au cours de l’été, l’arrondissement de Ville-Marie a également présenté son plan d’action pour repenser la façon dont se développera le Quartier chinois au cours des cinq prochaines années.

«Le gouvernement du Québec ne souhaitera sûrement pas répéter les erreurs du passé où il a sciemment détruit le cœur du Quartier chinois de Montréal», souhaite le Groupe, qui espère que «l’histoire ne se répétera pas».

https://www.journaldemontreal.com/2021/08/31/rem-inquietude-pour-le-quartier-chinois

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Pour ceux qui n’auraient plus d’articles disponibles à lire pour Le Devoir

Texte intégral

Le REM de l’Est, le train de la discorde

Le projet du Réseau express métropolitain (REM) de l’Est est rempli de promesses pour raccorder au centre-ville des quartiers historiquement négligés en matière de transport collectif (Pointe-aux-Trembles, Saint-Léonard, Montréal-Nord). C’est un passage obligé pour que la revitalisation de l’Est se conjugue avec des exigences de développement durable et de densification du territoire. Comment expliquer le vent adverse que rencontre le train ?

La source du problème tient dans l’attitude de son promoteur, la division Infrastructures de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). Celle-ci n’a pas brillé par la transparence et la clarté de ses explications depuis que les opposants, nombreux et crédibles, ont commencé à exprimer des réserves sur les risques associés à un trajet en hauteur au centre-ville (dans l’axe du boulevard René-Lévesque) et dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve (dans l’axe de la rue Sherbrooke et de la rue Notre-Dame).

Les experts de pas moins de neuf ministères distincts ont fait part de craintes variées se résumant à une perte de l’attractivité touristique de Montréal, à la création d’enclaves dans les quartiers, à la perte de convivialité dans les rues avoisinantes et à des nuisances sonores et visuelles, entre autres. En matière de planification urbaine, les experts s’évertuent depuis des décennies à raccorder le centre-ville au bord du fleuve et à unifier la trame urbaine. Montréal guérit à peine de la folie des échangeurs qu’on veut lui infliger une cicatrice de béton permanente.

La Caisse promet des changements cet automne. Il est notamment question de creuser un tunnel court d’un demi-kilomètre, avec une ou deux stations, sous le tronçon de René-Lévesque compris entre Robert-Bourassa et Jeanne-Mance. Et dire qu’il y a quelques semaines à peine, CDPQ Infra excluait tout aménagement souterrain au centre-ville, au risque que le métro et les gratte-ciel s’effondrent dans une terrible apocalypse d’ingénierie déréglée.

Cela ne fait pas très sérieux. La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a bien raison de demander la publication des études en soutien des prétentions de la Caisse. Ne soyons pas dupes : c’est la rentabilité d’un projet souterrain, pas l’effondrement du centre-ville, qui préoccupe la Caisse.

Un projet de l’envergure du REM de l’Est modifiera la trame urbaine et la vitalité des quartiers avoisinants pour un demi-siècle. Ce beau et grand rattrapage pour l’est de la métropole a sa place dans l’offre de transport collectif, mais pas au prix d’esquiver un véritable débat démocratique. Comme condition préalable à ce débat, CDPQ Infra doit rendre publiques les études à sa disposition avant qu’il ne soit trop tard et que le projet ne puisse plus faire marche arrière.

Il est impossible de faire un train aérien sans que la qualité de vie et la quiétude des citoyens vivant en bordure du tracé soient perturbées. En revanche, il est possible de faire preuve de créativité et d’audace pour que l’infrastructure projetée soit la moins intrusive possible. C’est à CDPQ Infra d’en faire la preuve, en soumettant des scénarios à l’intention du public. Dans nos pages, l’architecte et urbaniste Jean-Claude Marsan, qui est aussi professeur émérite à l’Université de Montréal, rappelait récemment que les autorités de Vancouver avaient renoncé au prolongement aérien du SkyTrain au profit d’un tunnel. Pour ce faire, elles avaient étudié 200 scénarios et avaient diffusé ces informations au public.

Dans le cas du REM, CDPQ Infra détermine les modalités du projet en amont et cherche davantage à imposer ses vues qu’à rallier ses partenaires, à commencer par la Ville de Montréal et les sociétés exploitant les trains de banlieue. On l’oublie, mais le REM de l’Est nécessitera des investissements évalués entre 600 et 800 millions de dollars de la Ville pour les aménagements urbains sous les structures surélevées : sa voix devrait compter davantage dans la discussion. Il y a bien un comité d’experts sur l’architecture et l’intégration urbaine du REM de l’Est, sous la présidence de Maud Cohen. Ce groupe créé par Québec pourra poser « des questions difficiles » à CDPQ Infra, mais il n’aura pas un droit de veto sur le projet, pas plus qu’il ne pourra se prononcer sur le tracé et la technologie privilégiés par la Caisse.

Depuis le début de l’aventure de CDPQ Infra dans la planification et la gestion de l’offre de transport métropolitain, le gouvernement de François Legault s’est contenté de rester dans le siège du passager. La Caisse donne et ordonne en fonction des exigences de rentabilité des projets, sans faire sourciller Québec. Elle a réussi à administrer un électrochoc qui était le bienvenu en raison du désolant surplace des projets structurants en transport collectif dans la région métropolitaine. Mais ses actions ne devraient pas se faire au détriment d’une intégration réussie à la trame urbaine et d’une recherche de complémentarité à l’offre de transport en commun existante.

Il y va de l’acceptabilité sociale du projet et de son utilité pérenne à des fins d’intérêt public.

Merci @Chuck_A de m’avoir montré comment utilisé le texte masqué!

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Les élus de Rivière-des-Prairies unissent leur voix pour réclamer le prolongement du REM dans Rivière-des-Prairies

Logo Arrondissement Rivière-des-Prairies - Pointe-aux-Trembles (Ville de Montréal) (Groupe CNW/Ville de Montréal - Arrondissement de Rivière-des-Prairies - Pointe-aux-Trembles)

NOUVELLES FOURNIES PAR | Ville de Montréal - Arrondissement de Rivière-des-Prairies - Pointe-aux-Trembles | Sept 01, 2021, 10:00 ET

MONTRÉAL, le 1er sept. 2021 /CNW Telbec/ - La mairesse de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Caroline Bourgeois, le député provincial de LaFontaine, Marc Tanguay, et le député fédéral d’Honoré-Mercier, Pablo Rodriguez, ont uni leurs voix pour demander le prolongement du tracé du REM de l’Est, afin de traverser l’autoroute 25 et désenclaver le quartier Rivière-des-Prairies.

Pour les élus, il est nécessaire que le trajet du REM de l’Est soit prolongé afin de bien desservir les 58 000 résidents de Rivière-des-Prairies, de même que les nombreuses entreprises du secteur. Ils souhaitent que leur appel soit entendu par les porteurs du projet et demandent qu’un mandat clair soit donné aux équipes de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) de mettre en œuvre cet ajout.

La démarche conjointe des élus s’inscrit dans la continuité de ce que les citoyens réclament depuis l’annonce du projet. En effet, ces derniers se sont mobilisés pour le prolongement dans Rivière-des-Prairies, ce secteur qui mérite une nette amélioration de l’offre de transport collectif vers le centre-ville.

« Aujourd’hui, Rivière-des-Prairies parle d’une seule voix, affirme la mairesse Caroline Bourgeois. Le prolongement du REM à Rivière-des-Prairies est nécessaire pour répondre aux besoins de la population. Les analyses menées par la Ville de Montréal et que nous avons partagées avec les élus et la CDPQ nous démontrent que cela est tout à fait réaliste et réalisable, autant du point de vue technique que financier. Le prolongement fait l’unanimité des élus du conseil d’arrondissement, et des députés provincial et fédéral, il est urgent que nous soyons entendus. »

« Il est impératif que les citoyens de RDP puissent eux aussi bénéficier du prolongement du REM à l’Est. Il est inacceptable que nos concitoyens aient moins de services que les autres. Le transport en commun est un service essentiel. Oui, la CDPQ doit prolonger le REM dans RDP », affirme Marc Tanguay, député provincial de LaFontaine.

« Une opportunité comme celle-ci se présente une seule fois. Il faut la saisir. Il faut absolument que le REM soit prolongé à Rivières-des-Prairies. Si ça ne se fait pas cette fois-ci, ça ne se fera jamais. Notre message est clair et nous le portons d’une seule voix. La CDPQ doit entendre notre message et modifier le tracé du projet », de déclarer Pablo Rodriguez, député fédéral d’Honoré-Mercier.

SOURCE Ville de Montréal - Arrondissement de Rivière-des-Prairies - Pointe-aux-Trembles

Je souhaiterais que la CAQ se réveille et qu’elle réalise que le $10G du troisième lien est insensé, et qu’au moins la moitié aille au projet du REM de l’Est. Si le tunnel au centre-ville n’est qu’une question d’argent, si RDP veut quelques stations, si le tracé au complet doit être sous-terrain, et bien un $5G de plus pourrait faire une grosse différence.

Mais on sait très bien que ce n’est pas ça qui va arriver… Même si c’est difficile de prévoir ce qui va arriver au final.

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RDP n’aurait pas nécessairement besoin de station si les stations était mieux situées. Le rabattement peut être ultra efficace si les stations sont construites sur les principaux axes du nord de l’île plutôt que des petites rues anonymes comme Marie-Victorin. CDPQi a bien fait en remplaçant la station Rolland par la station Lacordaire. Les déplacements est-ouest seront toujours importants, donc pourquoi pas une configuration qui bénéficient ces déplacements, et les déplacements vers le sud/centre-ville. Il y a des segments de Perras et Maurice-Duplessis qui pourrait accueillir un SRB simple.
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On jase là, mais tant qu’à allonger la ligne, ce n’est pas un 7km jusqu’au fond de RDP pour aller chercher 58 000 personne qui serait le plus efficace, mais probablement plus un 10km jusqu’à Terrebonne pour desservir plus de 100k personnes.

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PVI - Je ne sais pas si on en apprendra beaucoup plus après cette rencontre avec les médias sur un briefing technique et une mise à jour du projet (prévue demain). :smirk:

Mais ça vaut la peine d’ouvrir l’oeil (et les oreilles) ! :grin:

Invitation aux médias - REM de l’Est - Briefing technique et mise à jour sur le projet

CDPQ Infra logo (Groupe CNW/CDPQ Infra Inc.)

NOUVELLES FOURNIES PAR | CDPQ Infra Inc. | Sept 01, 2021, 13:55 ET

Date: 2 septembre 2021
Heure: 12h45
Adresse: Caisse de dépôt et placement du Québec - Salle B1.01
1000 Pl. Jean-Paul-Riopelle, Montréal, QC H2Z 2B3|

MONTRÉAL, le 1er sept. 2021 /CNW Telbec/ - CDPQ Infra invite les représentants des médias à une mise à jour sur le projet du REM de l’Est afin d’y présenter un statut d’avancement du projet en compagnie de Jean-Marc Arbaud, président-directeur général de CDPQ Infra, Harout Chitilian, Vice-président, affaires corporatives, développement et stratégie, Christian Ducharme, Vice-président Ingénierie, ainsi que différents experts techniques.

Déroulement sommaire :

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Mesures liées au COVID-19:

Afin d’éviter les rassemblements et de se conformer aux règles de distanciation physique, seule une caméra ainsi qu’un seul photographe pour l’ensemble des médias sera autorisée sur place (camera pool).

La conférence sera diffusée sur la plateforme Digicast. Pour participer à cette conférence de presse en virtuel, vous devez vous accréditer au préalable aux coordonnées inscrites ci-bas afin de recevoir les instructions de connexion. Si vous souhaitez assister à la conférence en présentiel, veuillez-nous le communiquer.

Une trousse média contenant un communiqué de presse, une présentation technique, ainsi que deux rapports techniques seront envoyée aux médias assistant à la conférence.

INSCRIPTION OBLIGATOIRE

SOURCE CDPQ Infra Inc.

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Wow 1h30 de conférence avant la période de questions!

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True, but that’s because 7 km into RDP is overkill. Terrebone has a little under half the population density of RDP, and requires crossing around at least 6 km of Laval’s permanent farmland and two rivers just to reach the edge, while the line wouldn’t have run all the way to Pointe-aux-Prairies nature-park; 2 km would be enough for the entire neighborhood. Terrebone also has a terrible bus service and doesn’t fare well in terms of active transportation, so increasing modal share for public transit would be more challenging even if twice as more people live in Terrebonne. The best mass transit option for Terbonne is a suburban rail running on the Quebec Gatineau line and better bus service, at least for now.

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Pendant un bout, il y avait eu l’idée de prolonger le SRB Pie-IX jusqu’à Terrebonne via l’A25. Ce serait pas mal mieux et moins cher. Et rendu à Terrebonne, ça permet une multiplication des trajets, plutôt que d’avoir un seul terminus/ station.
Ceci dit, avec la station Marie-Victorin du REM et des voies réservées sur l’A25, les gens de Terrebonne seront à moins de 15min de bus d’une station de métro… Nul besoin d’un prolongement coûteux, rendu là.

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Le REM de l’Est

Tunnel ou passerelles ? Peut-être en saurons-nous un peu plus cet après-midi. CDPQ Infra prévoit faire une « mise à jour sur le projet du REM de l’Est afin d’y présenter un statut d’avancement du projet ». Le p.-d.g. de l’organisme, Jean-Marc Arbaud, y sera, ainsi que plusieurs hauts dirigeants et experts techniques.

Le projet du REM de l’Est a fait couler beaucoup d’encre depuis quelques semaines, surtout son segment au centre-ville, prévu se faire sur des structures aériennes que plusieurs critiquent. De récents avis d’experts de ministères du gouvernement du Québec y voient un projet « peu esthétique » qui pourrait avoir un effet négatif sur la « convivialité » des rues avoisinantes et sur l’image touristique de Montréal.

Tiens… tiens… :thinking:

CDPQ Infra confirme un tunnel de 500 mètres au centre-ville


PHOTO DAVID BOILY, LAPRESSE | Selon le scénario « optimisé » confirmé par CDPQ Infra, la première station du REM de l’Est ainsi que l’arrière-gare seront enfouies au coin de René-Lévesque et Robert-Bourassa.

CDPQ Infra confirme son intention de construire un court tunnel de 500 mètres pour son REM de l’Est au centre-ville de Montréal, un scénario « alternatif » d’abord révélé par La Presse la semaine dernière.

Publié le 2 septembre 2021 à 14h30 | Mis à jour à 15h03 | MAXIME BERGERON | LA PRESSE

La filiale de la Caisse de dépôt a aussi rendu publiques jeudi deux études d’ingénieurs qui ont dicté son choix de construire une structure aérienne pour la majorité des 32 kilomètres de son futur réseau de train automatisé. Plusieurs experts et élus, dont la mairesse Valérie Plante, exigeaient la publication de ces documents.

L’un de ces rapports, réalisé par AECOM-Systra, souligne que la construction d’un tunnel d’environ 5 kilomètres sous le centre-ville serait « réalisable » et « faisable », bien que complexe. CDPQ estime toutefois que cette option est « non viable » et ferait courir des risques financiers impossibles à quantifier au bas de laine des Québécois.

« Pour notre part, par rapport à notre approche, c’est irresponsable de s’engager dans des projets dont on ne peut définir ni le coût ni l’échéancier », a fait valoir Jean-Marc Arbaud, président et chef de la direction de CDPQ Infra.

Les gratte-ciel en sécurité

À la demande du gouvernement Legault, CDPQ Infra a étudié pendant 18 mois des dizaines de scénarios en vue de relier la pointe Est et le nord-Est de l’île au centre-ville de Montréal. Le groupe a annoncé en décembre dernier son projet du REM de l’Est, évalué à 10 milliards de dollars.

Dans une mise à jour publiée en février, CDPQ Infra avait indiqué que des immeubles pourraient être à risque d’effondrement si elle creusait un tunnel sous le boulevard René-Lévesque, précisément là où elle compte enfouir un tronçon de 500 mètres. Ce scénario catastrophique a été écarté à la suite d’analyses plus poussées, indique le groupe.

Ni le rapport d’AECOM-Sytra (daté d’avril 2021), ni celui de la firme Géocontrol (déposé il y a trois semaines) ne font état du risque d’écroulement de gratte-ciel dans ce tronçon.

Jean-Marc Arbaud a tenu à apporter des précisions sur les risques d’effondrement d’immeubles mentionnés par CDPQ Infra en février, qu’il avait aussi évoqué publiquement à l’époque. Il convient que l’expression « tassement » aurait été plus appropriée pour décrire le risque encouru.

« Notre travail, c’est d’évaluer des risques et de regarder par rapport aux techniques, a-t-il dit. On pousse l’analyse technique le plus loin possible pour évaluer au mieux les risques et avoir les arguments. Là, le risque d’effondrement dans des projets complexes comme ça, c’en est un. Est-ce que j’ai dit que Montréal allait s’effondrer ? Non. »

Six scénarios

L’étude d’AECOM-Systra se penche sur quatre scénarios d’insertion souterraine du REM au centre-ville. Toutes les options présentent des obstacles de construction majeurs, dont la présence de sols mixtes qui complexifieraient le travail des tunneliers, des conduites d’égouts et des aqueducs datant des années 1880, des massifs électriques et le croisement de deux lignes de métro (jaune et orange), situées à des profondeurs différentes.

L’un des scénarios évalue la possibilité de creuser un tunnel sous le boulevard René-Lévesque, qui viendrait s’insérer entre les lignes orange et jaune du métro pour poursuivre sa route jusqu’à l’est du pont Jacques-Cartier.


IMAGE FOURNIE PAR CDPQ INFRA

Un tel tracé obligerait le creusage du tunnel du REM entre 2,5 et 3,5 mètres de chacune des deux lignes de métro. Cela exigerait d’obtenir des dérogations règlementaires en vertu de Loi québécoise sur les Sociétés de Transport, qui exige un dégagement minimum de 5 mètres.

La nature des sols à cet endroit et l’état inconnu des deux lignes de métro construites il y a 50 ans rendraient un tel exercice très risqué, souligne la coentreprise AECOM-Systra, qui a néanmoins déjà réalisé de tels chantiers ailleurs dans le monde. La possibilité d’un tassement des lignes de métro est bien réelle et pourrait forcer une interruption de service pendant une durée indéterminée, indique-t-on.

Le seul scénario jugé « faisable » et « réalisable » par AECOM-Systra est celui d’un tunnel qui partirait de la Place Ville-Marie, passerait profondément dans le roc sous les deux lignes de métro, pour aboutir autour de la rue Bercy, le long de la rue Notre-Dame, un peu à l’est du pont Jacques-Cartier. Le train automatisé sortirait de terre à cet endroit pour migrer vers une structure aérienne.


IMAGE TIRÉE DU RAPPORT D’AECOM-SYSTRA

Selon ce scénario, les cinq stations souterraines du tracé seraient enfouies à une profondeur de 17 à 38 mètres, ce qui réduirait leur « attractivité », estime-t-on. De nombreux obstacles devraient aussi être contournés, comme un imposant égout de 3,35 mètres de diamètre, et des « précautions plus élevées » devraient être prises pendant le creusage du tunnel dans un sol mixte.

Un risque de tassement des voies ferroviaires du Canadien Pacifique, à l’est du tunnel, est aussi présent. En somme, ce tracé est jugé complexe, mais « réalisable » par AECOM-Systra.

Malgré la faisabilité technique d’un tel tunnel de 5 kilomètres, le cumul des risques amène CDPQ Infra à écarter catégoriquement cette option.

« Un tunnel, c’est irréaliste, a dit Jean-Marc Arbaud. Il n’y a personne qui va vouloir prendre cet engagement-là. Il n’y a pas un contracteur au monde qui va vous donner un contrat, pour dire, clé en main : je le fais. C’est comme s’engager dans un projet sur lequel on ne connaît pas ni les échéanciers ni le coût. Ça, c’est la réalité. »

CDPQ Infra refuse de fournir une estimation des coûts qu’un tel chantier pourrait engendrer, mais maintient qu’une telle option serait « irresponsable », même si la responsabilité du projet devait être transférée au gouvernement du Québec, par exemple. Le groupe souhaite uniquement faire des projets qui sont « réalisables » au plan technique et financier, a-t-il répété.

CDPQ Infra estime que la construction d’un tunnel profond d’environ 5 km entre la Place Ville Marie et l’est du pont Jacques-Cartier, sous les deux lignes de métro, ferait courir des risques de construction « moyens et maximaux » sur une distance de 2,2 km. Un tunnel situé entre les lignes jaune et orange serait quant à lui risqué sur 3,6 km.

Tunnel court

CDPQ Infra a tenu à obtenir des analyses supplémentaires d’une deuxième firme, Geocontrol, qui a livré son rapport final à la mi-août. C’est ce groupe qui a proposé le nouveau scénario « alternatif » d’un tunnel court, révélé par La Presse la semaine dernière.

En vertu de ce nouveau scénario, qui sera intégré au « projet de référence » du REM de l’Est, la station terminale sera enfouie à l’angle des boulevards René-Lévesque et Robert-Bourassa. L’arrière-gare du réseau s’y trouvera aussi, une « optimisation » qui permettra d’augmenter la fréquence des trains aux 90 secondes.

Ce tronçon souterrain permettra de « préserver » l’entrée de la ville et ses bâtiments d’importance, dont Place Ville Marie et la gare Centrale, selon CDPQ Infra. Cette option entraînera toutefois la fermeture permanente d’une intersection, celle de Jeanne-Mance et René-Lévesque, là où les trains sortiront de terre pour migrer vers une structure aérienne.


IMAGE FOURNIE PAR CDPQ INFRA | Le tracé du nouveau tunnel court proposé et sa sortie devant le Complexe Desjardins.

Le creusage pourra par ailleurs se faire à l’aide de machinerie lourde depuis la rue, sans emploi de tunnelier, dans un sol stable et loin de la nappe phréatique, précise-t-on. CDPQ fera une mise à jour sur l’impact budgétaire de ce changement d’ici la fin de l’année.

En vertu de ce nouveau scénario, la sortie de terre du REM de l’Est se fera en face du Complexe Desjardins, entre le Quartier des spectacles et le Quartier chinois. La première station aérienne du REM, appelée Saint-Urbain, se trouverait en réalité à l’angle des boulevards Saint-Laurent et René-Lévesque.

Levée de boucliers

Plusieurs experts, élus et groupes de citoyens se sont fait entendre ces dernières semaines pour dénoncer certains aspects du REM de l’Est. Plusieurs craignent que les structures aériennes — qui composeront environ 23 des 32 kilomètres du réseau — ne viennent défigurer des quartiers et nuire à leur qualité de vie.

Une quinzaine d’experts du gouvernement du Québec ont aussi émis de sérieuses inquiétudes par rapport au projet, dans un rapport déposé en vue des audiences du Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE), qui étudiera le REM de l’Est au début de 2022.

Jean-Marc Arbaud souligne « comprendre la problématique », mais dit avoir confiance que le futur réseau puisse être beau et bien intégré à son environnement. Il dit faire pleinement confiance au groupe de 15 experts mandatés par Québec pour assurer la réussite architecturale du projet.

« On va l’amener (le projet) au BAPE avec l’ensemble de tout ce qui est la vision architecturale, ce qui sera fait sur l’intégration urbaine, et c’est le mieux qu’on puisse proposer, réalisable. Moi, personnellement, dans la vie ça ne m’a jamais intéressé d’amener des choses qui ne sont pas réalisables. »

Le grand patron de CDPQ estime que le groupe d’experts sur le REM pourra commencer à présenter des images du projet en septembre ou en octobre.

Christian Ducharme, vice-président Ingénerie chez CDPQ Infra, croit pour sa part que le comité d’experts pourra en arriver à un « consensus » sur un projet acceptable pour les Montréalais. Plusieurs détails importants restent néanmoins à déterminer, comme la hauteur et l’amplitude de la structure aérienne, sur laquelle des trains circuleront aux 90 secondes.

Selon certaines estimations, les rames circuleront à une hauteur de trois ou quatre étages et les stations pourraient aboutir à quelques mètres des immeubles existants.

« Oui, il faut respecter les lois de la gravité, mais au-delà, il y a des exemples très intéressants ailleurs dans le monde de ce qu’on peut faire, de projets qui sont architecturalement très intéressants, a fait valoir M. Ducharme. On s’en inspire, on travaille avec des experts chevronnés, et j’ai très bon espoir qu’on va en arriver à un résultat intéressant. C’est là qu’on en est aujourd’hui. »

Selon nos informations, les discussions dans les huit séances du comité tenues jusqu’ici ont souvent été très animées. La firme Lemay a été nommée responsable de l’architecture du REM de l’Est, après le désistement de deux cabinets qui craignaient d’être associés à un enlaidissement permanent du centre-ville.

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