REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

L’argument que la fabrication du béton, oui, mais qu’est-ce qu’on peut faire contre ça ? On proposerait une nouvelle centrale filtration des eaux usées pour arrêter de déverser de l’eau contaminée dans les cours d’eau, faudrait quand même avoir du béton, donc est-ce qu’on devrait canceller ce projet car on va émettre des GES pour améliorer un autre problème ?

Mon point est que n’importe quel nouvel infrastructure qui va construit va avoir un coût environnemental. Que le bâtiment sois carboneutre, avec toutes les technologies environnementales, on va quand même produire des GES. Donc pour le REM, de dire qu’on ne devrait pas le faire à cause de ça, ça ne fait pas vraiment de sens, car n’importe quel autre mode aurait créer des dérangements et des GES lors de sa construction, que les structures soient en bois, en acier ou en béton…

Et si même si on mettrait des tramways dans les rues, faudrait toutes les refaire, donc plein de GES lors de la réfection des rues, des machines qui construisent les routes, etc, etc.

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Et si on ne fait rien (genre de status quo), que la seule option c’est l’auto individuelle, et bien là aussi ça a un coût en GES… En plus d’opportunités manquées en économie, en urbanisme, en qualité de vie (et de déplacement), en valeur ajoutée pour la société… etc.

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Tout produit, d’une façon ou d’une autre, de la pollution lors de la phase de construction.

Donc qu’est-ce ça veut dire? Que nous ne devrions pas essayer d’en utiliser le moins possible de béton? Je ne suis pas d’accord. C’est une mauvaise chose à bien des égards, il faut donc l’utiliser le moins possible jusqu’à ce que nous trouvions un bon remplacement. Ne construisez pas quelque chose qui en utilise près d’un million de tonnes et qui fait ressembler votre ville à une autoroute.

Quant à ma volonté de promouvoir une technologie unique comme la Caisse, quand ai-je dit dans tous mes messages que ce devait être des tramways ou rien ? Je soutiens toutes sortes de technologies de “surface”.

Est-ce que le bureau d’étude à l’ARTM pour le lien nord-est—sud-ouest et celui dans l’axe de la rue Notre-Dame sont encore actifs?

Utilisez a moins que possible jusqu’à ce que nous trouvions un bon remplacement. Utilisez les technologies de surface que n’ont pas besoin d’autant de béton.

On est d’accord sur le fait que l’idée est d’utiliser le moins possible de béton et d’avoir le moins possible d’externalités environnementales négatives, que ce soit pendant la phase de construction et après. Mon propos initial visait l’argumentaire voulant que la quantité de béton nécessaire à la construction du REM soit une problématique environnementale qui annule les bienfaits dudit projet.

Concernant la propension à mettre de l’avant un seul et unique mode, je visais Trainsparence, pas vous personnellement (bien que je saches que vous en soyez membre).

Il n’y a jamais eu de bureau de projet à proprement dit, mais je crois que c’est pas mal au ralenti depuis l’annonce du REM de l’Est.

Sauf que les technologies de surface n’ont pas certains éléments que le présent projet présente (rapidité, aucun croissement avec le sol). Même si on avait mit quelque chose au sol, on l’aurait mit sur un pontage au sol, sans compter les fondations, les viaducs et toutes le infrastructures qu’on aurait du déplacer ou refaire, car je crois pas qu’on laisser une conduite d’égout en béton directement sous une dalle pour un tramway, on aurait certainement opter pour des gaines techniques (béton) avec tous les services souterrains.

On est d’accord sur le point que le moins est le mieux et que la branche dans le West-Island aurait pu être fait d’acier (voussoirs & poutres), mais est-ce que toutes ces pièces d’acier auraient réellement eu un impact moindre côté GES j’en doute. Pour le REM 2, je fais parti de ceux qui ne veulent pas le même traitement qu’on a eu dans Pointe-St-Charles en avant de la Basilique St-Patrick’s.

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Pourquoi ne pas utiliser les voies ferrées que nous avons déjà le long de Notre Dame est?De cette façon, nous n’aurions pas à nous soucier des égouts ou des intersections, et si nous obtenons la permission de la Société immobilière du Canada d’utiliser la subdivision de Longue Pointe, nous pourrions l’emprunter jusqu’à l’extrémité de l’île.
Pour ce qui est du nord, il ne semble pas y avoir beaucoup de choix, car EXO loue les voies de Mascouche au CN et refuserait probablement de les partager, bien que cela vaille la peine de demander. Cependant, nous pourrions installer de nouvelles voies le long d’Henri Bourassa qui seraient encore meilleures que la ligne Mascouche. HB est assez large et elle va directement à Montréal-Nord et à RDP. Nous n’aurions pas à partager quoi que ce soit, et nous pourrions la relier au métro à l’ouest et l’amener jusqu’à RDP à l’est.
Il est beaucoup moins coûteux de poser de nouvelles voies que de construire le REM, et les voies nous donneraient le dénivelé nécessaire à la vitesse. Les intersections de rues pourraient être gérées à l’aide d’une technologie d’optimisation intégrée qui permet aux opérateurs de train de prolonger les feux verts lorsqu’ils en ont besoin.
Nous n’avons pas besoin de nous concentrer sur le transport des personnes vers le centre-ville de Montréal.Une enquête origine-destination menée en 2018 dans l’est de Montréal a révélé que seulement 13 % des déplacements en transport en commun s’y rendent. Bien sûr, cela pourrait changer s’il était plus facile pour les usagers de s’y rendre. Mais il existe des moyens de faciliter cela et, en attendant, pourquoi ne pas se concentrer sur la fourniture d’un transport en commun rapide surle nord et le sud, tout comme le REM, mais au niveau de la surface plutôt qu’élevée? Moins de béton. Pas une énorme différence en termes de vitesse. Je laisse le choix du véhicule à ceux qui en savent beaucoup plus que moi sur ces choses.

Faut oublier les voies ferrées existantes, la ville est même pas capable de s’entendre avec le CP pour aménager des passages piétonniers pour empêcher les gens de traverser ‘‘illégalement’’ n’importe où, donc faut pas rêver pour avoir des voies ferrées dédiées.

De plus, les lignes de trains de banlieues existantes qui sont sur les voies du CN & CP sont très limitées dans leur développement et leur horaire, donc on pourrait jamais avoir de corridor dédier à moins d’acheter les emprises, ce qui est très peut probable, car les compagnies ferroviaires tiennent à leur infrastructure et n’ont pas de marge de manœuvre pour développer de nouveaux axes lourds dans les vieux milieux bâtis.

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OPINION : REM DE L’EST

FAVORISER LE MODÈLE D’AFFAIRES OU L’INTÉRÊT PUBLIC ?

LA PRESSE | 26 MARS 2021 | GÉRARD BEAUDET, URBANISTE ÉMÉRITE, PROFESSEUR TITULAIRE À L’ÉCOLE D’URBANISME ET D’ARCHITECTURE DE PAYSAGE, UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

Le 24 mars, en début de soirée sur les ondes de Radio-Canada, le grand patron de CDPQ Infra, Jean-Marc Arbaud, a tenté de défendre le projet du REM de l’Est en insinuant presque que les très nombreux opposants qui se sont manifestés ces dernières semaines ne savaient pas de quoi ils parlaient, rejetant même, sur cette lancée, le reproche fait à l’organisme de manquer de transparence.

C’est là, pour une entreprise qui a allègrement imposé aux élus municipaux des ententes de confidentialité et placé l’Autorité régionale de transport métropolitain et les municipalités devant un fait accompli, ajouter l’injure à l’insulte.

Invoquer la rapidité avec laquelle le REM de l’Ouest a été mené pour justifier le REM de l’Est est un argument irrecevable. Ce que M. Arbaud oublie de rappeler, c’est que le sous-financement chronique des transports collectifs dans la région de Montréal et les tergiversations qui ont miné plusieurs projets ont été pour beaucoup le fait du gouvernement du Québec.

Mais il évite aussi de mentionner qu’on a donné à CDPQ Infra des moyens dont aucune autre société de transport n’a jamais disposé, tant en termes de gestion du projet – on balaie d’un revers de main le rapport du BAPE et on réalise les travaux sans qu’aucune vue d’ensemble ne soit disponible − que de financement – on bénéficie d’un rendement que le REM ne peut engendrer, tant s’en faut, et qu’il obtiendra en partie en drainant à son profit des revenus normalement destinés aux autres sociétés de transport. Comme conditions gagnantes, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on a souvent vu pire.

LE CONCEPT DE RÉSEAU

L’appropriation du terme réseau en dit d’ailleurs long sur l’arrogance de CDPQ Infra. Ce faisant, on suggère que les autres composantes du système de transports collectifs métropolitain − le métro, les trains de banlieue, le futur SRB Pie-IX et les lignes d’autobus − ne constituent pas des composantes d’un réseau ou ne constituent que les composantes d’un réseau de second ordre. Il n’est pas inutile de rappeler que la mise en réseau n’est pas le fort de CDPQ Infra.

C’est seulement à la suite de nombreuses interventions que l’organisme a finalement accepté de construire des gares intermodales permettant une correspondance avec les stations de métro McGill et Édouard-Montpetit, un oubli étonnant pour des spécialistes des transports collectifs. Sans compter que CDPQ Infra ne s’inquiète guère des conséquences de ses décisions sur les autres composantes du réseau.

C’est d’ailleurs sous l’angle d’une conception du réseau des transports collectifs que plusieurs critiques ont été formulées.

Pourquoi a-t-on retenu ces tracés qui laissent en plan une bonne partie de l’Est montréalais et qui risquent de concurrencer le train de banlieue de Mascouche − déjà hypothéqué par l’exclusivité de CPDQ Infra sur le tunnel du mont Royal −, la ligne bleue – dont la réalisation est compromise, aux dires du premier ministre, justement au motif de concurrence − et le SRB Pie-IX ? Tout se passe comme si on avait affaire à une concurrence exacerbée entre des entreprises privées, concurrence dont on espérerait obtenir à terme une amélioration du service. Or, tel n’est pas le cas, d’autant que CDPQ Infra jouit de règles du jeu très avantageuses qu’on refuse aux autres organismes en transports collectifs.

En centrant le débat sur l’esthétique des pylônes devant être construits dans le terre-plein du boulevard René-Lévesque et en insinuant que c’est seulement un problème de design, CDPQ Infra écarte d’un revers de main les inquiétudes tout aussi légitimes des populations de l’Est montréalais et évite de répondre aux questions précédentes, y compris en ce qui concerne le mode imposé.

En fait, CDPQ Infra défend un modèle d’affaires au détriment de l’intérêt collectif. Une situation qui me rappelle celle des premiers moments du projet du Vieux-Port de Montréal, alors que le gouvernement canadien entendait imposer aux Montréalais un projet immobilier calqué sur celui de Toronto. Seule une mobilisation étendue et la dénonciation sur la place publique de la manière dont l’intérêt collectif était mal servi par ce coup de force ont permis aux Montréalais de se doter d’un Vieux-Port exemplaire. Saurons-nous à nouveau résister aux sirènes d’un modèle d’affaires qu’on veut nous imposer en affirmant abusivement qu’il sert l’intérêt public ?

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Merci du partage, c’est apprécié :wink:

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Meanwhile in 2000+ year old Rome…

Metro Linea B construction in 1930

image

Metro Linea C construction today, with a transfer station being built at the Forum to connect B and C.

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Des petites nouvelles du REM de l’Est… Certaines stations vont changer de place et d’autres le long de Notre-Dame pourraient être supprimées pour éviter de trop dédoubler la ligne verte. À suivre!

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Merci pour l’info. Dommage pour Notre-Dame par contre. Les 3 stations dans MHM sur Notre-Dame sont toutes justifiables, tant qu’à moi.

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En même temps, ça permettrait d’offrir un service plus express aux gens de l’Est tout en respectant l’utilité de la ligne verte.

Je n’ai pas d’info pour savoir quelles stations pourraient être enlevées.

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Très intéressant! Moins de stations va diminuer les coûts, mais le Conseil du Trésor a malgré tout prévu une augmentation de $2,2 milliards au budget du REM pour les 10 prochaines années. Ceci dit, “le Trésor assure que les 2,2 milliards ne sont pas une provision pour des dépassements de coûts du REM actuellement en construction.” Où cet argent va-t-il aller? Prolongement vers Dorval? Ils ont changé d’idée et pensent maintenant faire la section René-Lévesque en souterrain? Un autre prolongement?

Exact.
J’ai toujours pensé que Davidson pourrait être supprimé entre autres

Au contraire, c’est justement elle que je ne voudrais pas voir partir (dans le sens où je serais surpris que Pie-Ix et Viau soit visées).
Davidson, c’est l’axe du boulevard St-Michel; c’est l’accès vers l’entrée de la promenade Ontario, c’est la desserte d’un secteur dense qui n’est actuellement que desservi par des stations de la ligne verte se trouvant sur la limite nord (Préfontaine et Joliette; aucune de ces deux stations ne donnent sur l’axe St-Michel/Davidson d’ailleurs).

Quelqu’un qui habite au coin Adam/ Davidson se trouve à plus d’1km d’une station de métro ou de la station Pie-Ix du REM (si Davidson n’existe plus). Ce serait toute qu’une occasion ratée de faire passé un métro léger juste à côté et de ne même pas y prévoir un arrêt.

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Intéressant.

Quelles stations tu verrais ne pas être incluses au projet?