REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

Si le REM2 se connectait à McGill, on aurait sûrement besoin de nouveaux édicules afitn d’éviter la surcharge. La STM est déjà en train d’en aménager un nouveau pour permettre l’accessibilité universelle au REM et pour aider avec les flux de passagers.

Heritage Montreal:

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François Bonnardel se veut rassurant au sujet du REM de l’est au centre-ville

Jeanne Corriveau
14 h 15
Transports / Urbanisme

Le ministre des Transports, François Bonnardel, reconnaît que la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) aura fort à faire pour rassurer les Montréalais au sujet l’intégration urbaine des tronçons aériens du Réseau express métropolitaine (REM) de l’est dans le centre-ville.

Invité par Trajectoire Québec lundi midi pour une conférence virtuelle, François Bonnardel a assuré que CDPQ Infra avait étudié tous les scénarios possibles pour l’aménagement du REM de l’Est en souterrain et qu’à l’instar de la mairesse Valérie Plante, il avait exprimé des inquiétudes quant à la construction du REM sur des piliers au-dessus du boulevard René-Lévesque. Avec sa collègue responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, il dit avoir abondamment questionné CDPQ Infra à ce sujet.

« L’approche de l’aérien, que ce soit sur René-Lévesque ou sur Sherbrooke, sera bien différente que celle qu’on peut connaître ou qu’on voit le long des grands axes routiers, a-t-il expliqué. Je pense qu’on peut faire confiance aux experts de la Caisse. On voit de beaux projets et de beaux succès d’aérien dans les grandes villes du monde, et même dans de grandes villes américaines. […] J’en conviens, la Caisse aura beaucoup de travail dans les prochains mois pour rassurer les gens qu’on mettra les meilleurs experts au monde pour s’arrimer et s’assurer qu’on aura le plus beau des projets. »

Le tramway de Québec

Au sujet du tramway de Québec, le ministre a mentionné que le gouvernement appuyait « fermement » l’idée d’implanter un réseau structurant « fiable et efficace pour la grande région de Québec ». « Je le redis également devant vous ce midi : Québec aura un tramway comme colonne vertébrale de son réseau structurant de transport collectif. C’est le bon mode lourd. Ceci dit, comme le gouvernement du Québec défraiera la majorité des coûts, à la hauteur de 1,8 milliard de dollars, nous avons l’obligation de réussir le projet », a-t-il dit en évoquant le rapport « assez catastrophique » du BAPE qui avait remis en question certains pans du projet.

Le ministre a répété que le gouvernement travaillait sur l’élaboration d’un nouveau tracé pour le tramway. « Dans les prochaines semaines, nous soumettrons une proposition à la Ville de Québec. […] Puisque l’échec n’est pas une option, on doit bien faire les choses et, si tout le monde est de bonne foi, je suis confiant que nous aurons de bonnes nouvelles dans les prochaines semaines pour les gens de Québec. »

Le maire Régis Labeaume, qui a assuré vendredi n’avoir jamais bloqué les propositions de modifications du gouvernement, doit faire une annonce concernant le projet lundi après-midi.

https://www.journaldemontreal.com/2021/02/23/des-architectes-du-rem-quittent-le-navire

Les deux firmes d’architectes qui travaillaient avec la Caisse de dépôt pour le prolongement du Réseau express métropolitain vers l’est de Montréal ont récemment claqué la porte, car elles ne veulent pas être associées à un projet qu’elles jugent trop laid et qui risque de défigurer le centre-ville.

Un train perché sur de hauts piliers en plein boulevard René-Lévesque ? Cette perspective ne fait pas seulement l’objet d’un débat public. Ça brasse également derrière les portes closes à CDPQ Infra, la filiale de la Caisse qui gère le projet.

Notre Bureau d’enquête a appris que les réputées firmes québécoises Daoust Lestage Lizotte Stecker et STGM, dont les services avaient été retenus en novembre dernier pour réaliser la signature architecturale de la phase 2 du REM, ont démissionné dans les dernières semaines.

Selon nos informations, c’est spécifiquement la portion aérienne prévue entre la Gare Centrale et la rue Notre-Dame, sur René-Lévesque, qui a mené au divorce.

Après d’intenses discussions encadrées par de strictes ententes de confidentialité, les positions étaient irréconciliables.

« [Les firmes] avaient trop peur que leur nom soit associé à un projet qui pourrait faire des dommages à l’image de Montréal », résume une source bien au fait du dossier.

Daoust Lestage et STGM ont ainsi tourné le dos à un mandat prestigieux qui représente des millions de dollars en honoraires professionnels. Ces deux firmes accompagnent déjà la Ville de Québec dans son projet de tramway. Ironiquement, c’est Daoust Lestage qui avait dessiné le siège social de la Caisse de dépôt au centre-ville de Montréal, au début des années 2000.

Nouvelle stratégie

CDPQ Infra a confirmé hier avoir changé de stratégie, sans entrer dans les détails.

« Après avoir sondé le marché pour sélectionner une firme d’architecture, nous avons décidé de mandater un comité aviseur pluridisciplinaire composé d’experts indépendants et québécois pour participer à l’élaboration des lignes directrices prescriptives sur l’architecture », a déclaré dans un courriel le directeur des communications de CDPQ Infra, Jean-Vincent Lacroix.

Il assure que « l’intégration du REM [Réseau express métropolitain] de l’est doit être exemplaire au niveau de l’aménagement et de l’architecture, et inspirée des meilleures pratiques dans le monde ».

Des voix s’élèvent

Depuis l’annonce de la phase 2 du REM vers l’est, en décembre, des voix se sont élevées pour s’inquiéter de l’aspect visuel.

« Ça frappe, c’est des mastodontes de blocs de béton », a notamment affirmé la mairesse de Montréal, Valérie Plante, un peu avant les Fêtes, en référence aux structures érigées pour la phase 1 du projet entre le centre-ville, la Rive-Sud et l’ouest.

Au cours des 20 dernières années, Montréal s’est débarrassée de plusieurs voies en hauteur. Par exemple, une portion de l’autoroute Bonaventure a été ramenée au sol, et l’échangeur Des Pins/Du Parc a été démantelé. Selon la Caisse, il serait trop complexe et dangereux que le REM passe sous le boulevard René-Lévesque, en raison notamment de risques d’effondrement d’immeubles.

LA PHASE 2 DU REM EN BREF

  • 32 km de long, dont 7 km souterrains et 25 km aériens
  • Coût: au moins 10 milliards $
  • 23 stations projetées
  • Une antenne vers le quartier Pointe-aux-Trembles et une autre vers le Cégep Marie-Victorin
  • Début projeté de la construction: 2023
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Daoust Lestage aurait sans aucun doute été la meilleur firme possible pour l’élaboration de ce projet. Ce sont les meilleurs à Montréal, de loin, ils ont travaillés à l’élaboration du tramway de Québec et de nombreuses lignes à Toronto et ses environs. Sans compté tout les quartiers de Montréal qu’ils ont conçu comme le Quartier des Spectacles et le Quartier International.

Je suis extrêmement déçu de voir qu’un mandat aussi important que celui-ci leur a échappé, mais j’applaudis une firme d’architecture qui se tiens debout et ose dire non à un paquet d’argent à tout prix. C’est très rare de voir ça!

Si cette firme lève un Red Flag, il est clair qu’il y a anguille sous roche avec ce projet et qu’il faut se méfier. Je n’étais pas particulièrement fermé à l’idée d’un segment aérien mais après cette nouvelle, connaissant leur expertise, je suis convaincu que ça ne doit pas avoir lieux.

Cet article est vraiment impressionnant car pour une rare fois, on parle véritablement du travail des architectes, de leur importance ainsi que des enjeux architecturaux et urbanistiques clairs du tronçon aérien. Rarement dans des médias de masse j’ai vu ce genre de discussion aussi articulée. C’est inspirant pour le futur de la profession.

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REM de l’Est

Plante toujours intéressée par l’option souterraine

Valérie Plante ne lance pas la serviette et se dit toujours intéressée à étudier la possibilité d’enfouir le REM de l’Est au centre-ville de Montréal, malgré la fin de non-recevoir exprimée par CDPQ Infra.

Publié le 23 février 2021 à 11h04
PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
LA PRESSE

Au conseil municipal de mardi matin, la mairesse a indiqué qu’elle continuait à garder ouvertes « toutes les avenues possibles, dont un possible souterrain dans le centre-ville ».

Vendredi dernier, dans La Presse, le grand patron de CDPQ Infra affirmait que les scénarios de REM sous le centre-ville de Montréal avaient été étudiés et écartés par ses équipes. Les risques associés à un tel projet seraient titanesques et pourraient mettre en danger le bas de laine des Québécois, a assuré Jean-Marc Arbaud. Ses ingénieurs s’inquièteraient notamment de la possibilité que des tours du centre-ville puissent s’affaisser.

« Ce sont des préoccupations que nous avons également comme administration », a dit Mme Plante mardi, alors qu’elle était questionnée par le chef de l’opposition à l’hôtel de ville, Lionel Perez.

Le mois dernier, les troupes de la mairesse avaient adopté au conseil municipal une déclaration demandant une meilleure implication de la Ville dans l’élaboration du réseau.

« Oui, on le veut le REM, mais pas n’importe comment », a dit la mairesse. « On veut des garanties, on veut s’assurer que tout est fait pour s’assurer que c’est le meilleur projet. »

Je ne vois pas la CAQ et CDPQi devenir conciliants tout d’un coup. Plante aurait du se camper davantage pour la ligne rose. Labeaume fait bien d’être combatif pour le RSTC.

Ça aurait été plus difficile. La CAQ avait écrit noir sur blanc dans sa plate-forme que la ligne rose, du moins dans sa partie souterraine à l’est, n’irait pas de l’avant sous leur gouvernement.
À Québec, la CAQ avait au contraire donné son GO au projet de tramway avant, pendant et après les élections. C’est plus facile pour Labeaume d’être combatif parce qu’il avait une entente avec le gouvernement pour le RTCS, ce que n’a pas Montréal avec la ligne rose Est. Elle l’a par contre pour le 800M$ pour le tronçon ouest de la rose vers Lachine.

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C’est ça le problème que je vois. La CDPQi ne seront clairement pas conciliants car il y a des enjeux financiers majeurs pour eux mais la CAQ… ils sont tellement bornés que je ne les vois pas reculer.

C’est justement à cause de la situation avec le RTCS que je me dis que Montréal n’avait pas grand chose à perdre à être moins consensuel, si c’est ça que le support officiel de la CAQ implique.

La CAQ n’oserait jamais reculer devant Valérie Plante… Ils ont été assez clairement contre elle depuis leur élection. Je ne serais même pas étonné si Denis Coderre gagnait et que la CAQ devenait soudainement favorable à la ligne rose…

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Je pensais à ça aussi… Ça ne serait pas étonnant étant donné que la CAQ est un gouvernement de mononcles!!

J’aurais aussi souhaité que Valérie Plante défende son projet de ligne Rose, mais ça l’aliénerait probablement encore un peu plus de la part des électeurs de l’est qui veulent une option de transport. Beaucoup changera probablement dans le cours de l’année, qui en est une d’élections! En espérant que le bon sens l’emporte, même si ça regarde mal…

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C’est ça. HoMa et PAT-RDP sont des arrondissements appartenant à Projet Montréal.

Il y a aussi l’enjeu d’image d’une mairesse qui se dit pro-mobilité mais qui se positionne contre un projet majeur de TC sur son territoire…

Tristement, c’est clair que Valérie Plante ne peut pas continuer à se battre pour la ligne rose. C’est une bonne chose que son combat devienne pour la portion souterraine du REM 2. Faut choisir ses batailles.

Si la CAQ n’était pas aussi haute dans les sondages et que les élections provinciales étaient dans moins d’un an, je suis persuadé qu’elle se battrait pour la ligne rose.

REM de l’Est: le tracé aérien du centre-ville sera défini par un comité d’experts

REM de l’Est: le tracé aérien du centre-ville sera défini par un comité d’experts

Photo: Courtoisie – CDPQ Infra

La structure aérienne du futur Réseau Express Métropolitain (REM) de l’Est dans le centre-ville de Montréal sera définie par un nouveau comité d’experts architectes mandaté par CDPQ Infra, la filiale de la Caisse de dépôt en charge du projet, à la suite de la démission des deux firmes d’architectes.

«Après avoir sondé le marché pour sélectionner une firme d’architecture, nous avons décidé de mandater un comité aviseur pluridisciplinaire composé d’experts indépendants et québécois pour participer à l’élaboration des lignes directrices prescriptives sur l’architecture qui seront imposées aux soumissionnaires dans le cadre du processus d’appel d’offres pour le contrat de construction», indique le directeur des communications de CDPQ Infra, Jean-Vincent Lacroix.

Il rappelle que la solution aérienne du REM de l’Est au centre-ville de Montréal a été identifiée suivant une analyse d’ingénierie rigoureuse de six scénarios d’insertion en sous-terrain.

Ceux-ci faisaient état d’embuches liées soit à la présence d’égouts séculaires, de lignes de métro ou de zones au sol meuble, posant même des risques d’affaissement par endroits. L’explosion des coûts est aussi avancée.

Démissions de firmes

Deux firmes d’architectes qui travaillaient avec la Caisse de dépôt pour le prolongement du REM vers l’est de Montréal ont récemment quitté le navire, révèle un article publié dans le Journal de Montréal mardi matin.

En effet, on y apprend qu’elles jugeaient inacceptables les structures aériennes au centre-ville de Montréal. Le train léger devrait longer le boulevard René-Lévesque sur plusieurs kilomètres, affectant grandement le paysage du centre-ville.

Selon les informations du Bureau d’enquête du Journal , c’est spécifiquement la portion aérienne prévue entre la Gare Centrale et la rue Notre-Dame, sur René-Lévesque, qui a amené les firmes québécoises Daoust Lestage Lizotte Stecker et STGM à démissionner dans les dernières semaines.

Leurs services avaient été retenus en novembre dernier pour réaliser la signature architecturale de la deuxième phase du REM. Malgré leur démission, on comprend que la solution aérienne est toujours celle privilégiée par CDPQ Infra.

Or, son intégration doit se faire de manière «exemplaire » dans le paysage montréalais, insiste Jean-Vincent Lacroix. C’est pourquoi le comité participera à l’élaboration des lignes directrices sur le concept architectural qui sera imposé aux consortiums dans le cadre du processus d’appel d’offres.

Un processus de consultations en ligne auprès des citoyens devrait débuté dès le mois d’avril.

Autres oppositions au tracé aérien

Depuis l’annonce du projet du REM de l’Est, à la mi-décembre, de nombreux experts et élus ont fait part de leurs craintes quand aux répercussions des structures aériennes massives du projet sur le centre-ville.

Face à ces inquiétudes, les élus du conseil municipal ont adopté une motion le mois dernier demandant notamment à ce qu’un comité d’experts analyse la possibilité de faire passer le REM en souterrain au centre-ville.

Selon la mairesse de Montréal, Valérie Plante, «le débat» concernant le tracé au centre-ville de Montréal doit se poursuivre.

La semaine dernière, Québec Solidaire demandait aux responsables du projet d’enterrer l’idée d’un tracé aérien, mais dans l’est de Montréal cette fois.

Une pétition en ce sens avait été publiée sur le site de l’Assemblée nationale.

La députée de Mercier et responsable de QS en matière de transports, Ruba Ghazal, estime que Montréal n’a pas besoin d’une autre cicatrice urbaine comme la «cauchemardesque» autoroute métropolitaine.

Et l’élue n’est pas la seule. Le Collectif en Environnement Mercier-Est (CEM-E) réitère aussi sa farouche opposition à un tracé aérien, appuyant ainsi la déclaration faite le 1er février par l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (MHM).

Ce dernier demandait, entre autres, au gouvernement du Québec et à son mandataire la CDPQ Infra d’étudier des scénarios d’implantation desservant le centre de Mercier-Est en souterrain et en tranchée pour sa branche est. Il suggère aussi des tracés alternatifs, notamment par l’emprise ferroviaire Souligny.

Jusqu’alors, CDPQ Infra s’opposait toujours à un tracé souterrain dans l’Est, de même qu’au centre-ville.

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Contre elle? Bien franchement j’ai jamais vu de grande friction entre les 2.

Pierre Fitzgibbon cherche quelqu’un pour se présenter contre elle depuis le début.
La ministre de la métropole était jusqu’à 2018 une élue de l’opposition municipale.
Ils peuvent avoir des relations cordiales en public mais ça ne change rien au fait que la CAQ et Projet Montréal n’ont à peu près aucune affinité…

Au Tj 18h de ce soir:

Expansion du REM vers l’Est

Deux firmes d’architectes qui étaient associées au projet du REM claquent la porte. Elles refusent d’être associées à la construction d’un tronçon surélevé sur le boulevard René-Lévesque qui risque de défigurer le centre-ville. Un reportage de Mathieu Prost.


Article complet:

Le même tracé en mode tram-train, avec quelques réaménagements pour réduire les passages à niveau et quelques segments en tunnel, coûterait combien environ? 5 G$?