REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

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Une pétition pour prolonger le REM à Rivière-des-Prairies

Journal Métro | Montréal | Par: Anouk Lebel, Métro Média

Une pétition pour prolonger le REM à Rivière-des-Prairies
Photo: Collaboration/CDPQ Infra

Un groupe de citoyens de Rivière-des-Prairies lance une pétition pour que le Réseau express métropolitain (REM) de l’Est desserve leur quartier.

Les gens du quartier ont jusqu’au 12 avril pour signer la pétition sur le site de l’Assemblée nationale du Québec. Elle doit, par la suite, être déposée officiellement par le député libéral de LaFontaine, Marc Tanguay.

«On espère avoir le plus de signatures possible», affirme Paul Easton, membre de la Coalition REM-RDP.

«C’est l’occasion ou jamais. Si on ne fait rien maintenant, on n’aura jamais de REM à Rivière-des-Prairies. » -Paul Easton, membre de la Coalition REM-RDP

Il rappelle que Rivière-des-Prairies compte quelque 58 000 habitants, dont une bonne partie résident à l’est de l’autoroute 25, où le tracé actuel du nouveau REM ne prévoit pas de station.

Le texte de la pétition mentionne également que cette zone est enclavée par l’autoroute 40, l’autoroute 25 et la rivière des Prairies, ce qui rend difficile l’accès aux stations REM projetées à Pointe-aux-Trembles.

En attente d’une réponse de Chantal Rouleau

Le groupe veut faire pression sur les politiciens pour que le mandataire du projet, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), prolonge le tracé prévu à l’est de l’autoroute 25.

À cet effet, il a envoyé une lettre à Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports, ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, le 5 janvier.

La Coalition a depuis reçu un accusé de réception, mais «aucune réponse officielle», indique M. Easton.

Pour leur part, les élus de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles ont pu rencontrer la ministre en janvier. Ils ont également adopté une motion pour que le REM soit prolongé à Rivière-des-Prairies.

CQPD-Infra en tournée

La CQPD-Infra mène actuellement une tournée pour présenter les détails de son projet.

Lors d’une récente entrevue avec Métro, une porte-parole, Virginie Cousineau, s’est montrée évasive quant à la possibilité de prolonger le REM à Rivière-des-Prairies.

Il y a «toujours possibilité d’optimiser le tracé s’il y a des choses qui surviennent en cours de route, comme ça c’est fait lors de la première phase», avait-elle alors soutenu.

Une première pétition pour améliorer le transport en transport en commun à RDP avait été déposée il y a deux ans à l’Assemblée nationale du Québec. Elle demandait notamment que la possibilité de prolonger le métro de Montréal à Rivière-des-Prairies soit étudiée.


Edit: autre article paru le 17 février:

Moi la seule affaire avec un prolongement à RDP c’est qu’on suivrait inévitablement le tracé du train de l’Est avec probablement des gares aux mêmes endroits. Ceux qui parlent d’un dédoublement des transports avec le nouveau REM (ligne verte //SRB Pie IX) auraient encore plus raison.

Ou bien ce serait carrément le dernier clou dans le cercueil de ce train? Est-ce que ce serait vraiment de l’argent bien dépensé…

En effet, ça semble relativement peu viable au vu du fait que RDP a une basse densité et que les destinations principales sont situées à distance importante des rails.

Il ne s’agirait pas vraiment d’un dédoublement du même ordre que la ligne verte et le SRB. Avec des gares qui se situent aux extrémités du quartier dans des no man’s land industriels et juste 5 départs 5 par jours de semaine concentrés aux heures de pointe, ça ne se compare pas. La ligne Mascouche n’est pas une bonne ligne; soit on investit les sommes nécessaires pour la corriger (ce que préfère au REM), soit on la remplace par quelque chose d’autre. Le statu quo n’est pas de l’argent bien dépensé.

RDP a une densité résidentielle moyenne et la majorité de la population réside à moins de 1 km de l’emprise du CN. Pour la CMM le quartier devrait être viable pour des modes de transports lourd. Par contre, il a certainement d’autres secteurs sur l’ile sur l’île qui méritent d’être priorisés pour le prolongement de métros.

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Concernant la pétition de QS contre les structures aériennes… autant je suis en faveur d’un tunnel au centre-ville, autant cette pétition me semble aberrante. Il est ridicule de bannir complètement les structures aériennes, on se coupe d’après moi d’un outil qui peut faire du sens. Il y a quand même des dizaines de villes qui le font, je vois pas pourquoi on bannirait ce genre de métro.

Plusieurs vantent les métros d’Asie comme efficaces, propres et accessibles. Ils réussissent à en construire autant parce qu’ils se permettent de construire en aérien.

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Ils ont aussi très peu de soucis pour l’esthétisme et l’impact de ces structures sur l’expérience du piéton et du citoyen.

Je ne pense pas qu’on devrait abolir ces structures du tout, mais je suis d’accord qu’on devrait fortement les limiter, particulièrement dans les milieux habités.

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Il faut faire attention de bien lire la pétition et non seulement les articles qui ont pas mal tripoté l’information dans toutes les directions:

« Renonce au mode d’implantation aérien pour toutes les portions sensibles du réseau; »

Absolument rien ne parle de bannir complètement les structures aériennes, seulement y renoncer dans les secteurs sensibles. À titre d’exemple, le long tronçon entre les raffineries n’est pas une portion sensible.

J’invite tout le monde à bien lire le texte:
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-8903/index.html

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Centre-ville Enfouir le REM serait « une catastrophe »

PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

Vue du boulevard René-Lévesque, à Montréal, où doit circuler le REM de l’Est

Des obstacles « bloquants », des « risques pas tenables ». Construire le REM de l’Est sous le centre-ville de Montréal serait une aventure promise au désastre, affirme en entrevue avec La Presse le grand patron de CDPQ Infra. Sur une autre note, le nouveau projet de prolongement sur la Rive-Sud, entre Châteauguay et Boucherville, suscite l’intérêt de la filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

Publié le 19 février 2021 à 5h00

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Philippe Teisceira-Lessard Philippe Teisceira-Lessard
La Presse

Tommy Chouinard Tommy Chouinard
La Presse

Un « risque » pour « le bas de laine des Québécois »

Affaissement de gratte-ciel, effondrement de lignes de métro, chantier incertain et interminable : construire le REM de l’Est sous le centre-ville de Montréal serait une aventure si risquée qu’elle mettrait en danger le bas de laine des Québécois.

C’est la conclusion à laquelle en arrive Jean-Marc Arbaud, le grand patron de CDPQ Infra, filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec, après que ses équipes ont étudié six scénarios souterrains pour éviter de construire des structures aériennes le long du boulevard René-Lévesque. La Presse a obtenu ces documents encore inédits dans le cadre d’une entrevue accordée jeudi par l’état-major du projet.

Chaque fois, des obstacles qualifiés de « bloquants » se dressent – des égouts séculaires aux lignes de métro creusées à différentes profondeurs, en passant par des zones de sol dangereusement meuble.

Si le scénario souterrain lui était imposé, « CDPQ Infra ne pourrait pas faire le REM de l’Est », conclut M. Arbaud. « On ne peut pas mettre à risque le bas de laine des Québécois sur un projet. C’est ça, la réalité. »

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

Jean-Marc Arbaud, président et chef de la direction de CDPQ Infra

« Jamais on ne pourrait recommander à la Caisse ou à n’importe qui d’aller de l’avant avec un tel projet, étant donné les risques », a-t-il continué. « C’est mettre un risque sur l’ensemble de la société, sur l’image même de Montréal. »

Gratte-ciel en danger

Différents tracés de tunnel, plus ou moins longs, ont été étudiés. CDPQ Infra a même envisagé la réaffectation d’une partie de l’autoroute 720 pour la consacrer au REM. En vain, selon l’organisation. Les problèmes sont si nombreux et si importants qu’une telle aventure serait promise au désastre.

Il y a plein d’exemples dans le monde où ce genre d’obstacles a conduit à une catastrophe. Ce sont des risques pas tenables.

Jean-Marc Arbaud, président et chef de la direction de CDPQ Infra

En entrevue, M. Arbaud a évoqué le Big Dig de Boston, un interminable projet de tunnel autoroutier qui s’est étiré sur 25 ans et dont la facture a été multipliée plusieurs fois avec les années. « C’est quasiment le même genre de configuration. […] C’est à ça que ça ressemble, le sous-sol de Montréal. »

Scénarios souterrains au centre-ville étudiés par CDPQ Infra

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Harout Chitilian, son bras droit, a renchéri : « Même si, en théorie, des éléments des scénarios peuvent paraître faisables, les risques associés à ces scénarios pourraient faire exploser le projet. » Toute évaluation financière d’une solution de rechange serait hautement imprécise et pourrait grimper rapidement, a-t-il poursuivi.

En plus du risque de se retrouver avec un éléphant blanc, le risque de drame soudain existe réellement, selon la documentation de CDPQ Infra.

Si on passe entre les deux lignes de métro, le risque que ça s’effondre, il est là.

Jean-Marc Arbaud, président et chef de la direction de CDPQ Infra

Les ingénieurs de M. Arbaud ont identifié des risques de catastrophe le long du boulevard René-Lévesque, indiqués par une zone qui inclut plusieurs gratte-ciel, dont la tour Telus. M. Arbaud n’a toutefois pas voulu identifier d’immeubles en particulier.

Moins spectaculaire, mais tout de même important : avec des stations très profondes – voire éliminées dans certains scénarios –, CDPQ Infra estime que l’achalandage global du REM de l’Est baisserait de 14 à 26 % si son tronçon au centre-ville devait être enfoui.

Des trains plus étroits ?

CDPQ Infra voudrait que les consultations publiques sur le projet se concentrent sur la meilleure façon d’intégrer les structures aériennes à la trame urbaine plutôt que de remettre en question leur existence. Depuis la présentation du projet en décembre, l’organisation fait valoir que ce défi a été relevé par plusieurs villes sur la planète.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Valérie Plante, mairesse de Montréal

La mairesse Valérie Plante semblait s’être résignée à l’idée de voir le boulevard René-Lévesque accueillir ces structures, mais ses troupes au conseil municipal ont adopté le mois dernier une résolution qui remet en question le scénario aérien. La Ville voudrait qu’un nouveau groupe d’experts se penche sur le scénario souterrain.

M. Arbaud entend les craintes et les oppositions des uns et des autres depuis décembre, mais fait confiance à l’analyse de ses ingénieurs. Surtout, il fait valoir que le scénario aérien au centre-ville de Montréal ne ressemblera absolument pas à l’infrastructure massive du REM de l’Ouest.

« Personne n’a vu, pour l’instant, ce qu’on peut amener, ce qu’on peut faire », a-t-il dit. « Si on prend des trains un peu plus étroits, un peu plus longs, avec les mêmes capacités de passagers, on diminue [l’ampleur des structures]. Il y a des façons de traiter les structures pour les rendre un peu plus légères. »

Le processus de consultations publiques sur le REM de l’Est débutera au printemps. Les audiences du BAPE devraient avoir lieu l’an prochain. Le projet compte 23 nouvelles stations et 32 kilomètres de rail, pour une facture de 10 milliards. Le premier métro léger du REM de l’Est devrait quitter la gare en 2029.

Nouveau prolongement du REM sur la Rive-Sud : « Un fond d’intérêt positif », selon CDPQ Infra

« Il y a un fond d’intérêt, et un fond positif, à démarrer le projet » de prolongement du Réseau express métropolitain (REM) sur la Rive-Sud, soutient CDPQ Infra. Les dirigeants de la filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec précisent que les travaux sont toujours en cours et qu’une recommandation finale ne pourra être faite avant quelques mois.

En entrevue avec La Presse, le premier ministre François Legault a déclaré que la Caisse était « très intéressée » par un nouveau tronçon en Montérégie, dans un axe est-ouest. Il a parlé d’un « trajet Châteauguay-Boucherville », dont une branche dans l’axe du boulevard Taschereau passant par la station de métro Longueuil–Université-de-Sherbrooke et le cégep Édouard-Montpetit.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Trains du REM effectuant jeudi l’une de leurs premières sorties sur rail sur le tronçon de Brossard

Pour le vice-président de CDPQ Infra, Harout Chitilian, M. Legault « a repris ce que ses conseillers, ce que les fonctionnaires lui ont dit » concernant l’état des « discussions récurrentes » entre les représentants du gouvernement et ceux de la Caisse au sujet du REM. « Il a amené ça à un niveau tel qu’il présuppose justement que ce processus qui démarre sur une note positive va continuer », a-t-il ajouté. « Donc, moi, je ne vois aucune contradiction entre ce qu’il dit et le processus qui est en cours. Mais c’est un processus qui va devoir se faire et qui va prendre du temps. »

Legault espère « une annonce bientôt »

M. Chitilian a rappelé que les études avaient démarré en novembre et qu’il avait fallu 18 mois « pour arriver à une solution ferme » concernant le prolongement dans l’est de Montréal. Rappelons que François Legault a dit espérer « être capable de faire une annonce bientôt » au sujet d’un prolongement sur la Rive-Sud.

Faudra-t-il d’abord réaliser le prolongement dans l’est de Montréal avant de passer à la Rive-Sud ? « Régler l’un avant de faire l’autre, je ne dirais pas ça », a répondu le grand patron du REM, Jean-Marc Arbaud.

Néanmoins, le président de CDPQ Infra a souligné l’ampleur des ressources humaines et techniques requises pour développer le réseau de train électrique, et précisé qu’« il y a une limite à ce qu’un marché, une société est capable de réaliser » au même moment.

« Ce qu’on fait pour le REM, en termes de cadence de réalisation, ce n’est pas très différent du projet du Grand Paris », a soutenu M. Arbaud, qui a succédé à Macky Tall en janvier. Le Grand Paris Express est un chantier majeur d’infrastructures – « le plus grand projet urbain d’Europe » – qui comprend un immense réseau de métro de 200 kilomètres et 68 stations. Les travaux de construction ont débuté en 2015 et doivent se terminer vers 2030.

Comme La Presse l’a révélé au début du mois, la Caisse a par ailleurs rejeté l’idée d’un prolongement entre Brossard et Chambly–Saint-Jean-sur-Richelieu. C’était un autre tracé que le gouvernement lui avait demandé d’étudier sur la Rive-Sud, un tronçon que la Coalition avenir Québec avait promis en campagne électorale. Le parti de François Legault s’était également engagé à prolonger le REM vers Boucherville, à Laval et dans l’est de Montréal.https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-02-19/centre-ville/enfouir-le-rem-serait-une-catastrophe.php

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Le plus gros problème, c’est le manque de flexibilité au niveau de la technologie. Parce que si ça avait été un SLR par exemple, on aurait très bien pu avoir une insertion axiale sur René-Lévesque avec des tronçons aériens ailleurs.

Là parce qu’on choisit inévitablement un métro léger automatisé, c’est en aérien au centre-ville ou pas de projet. C’est un faux choix en fait.

Misère qu’on est pas sortis du bois :man_facepalming:

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En plein ce que mon contact à la Caisse m’a expliqué il y a 4 ou 5 mois.

Ils ont étudié plusieurs scénarios et c’est un gros non pour plusieurs raisons.

Ils vont faire ke tunnel de 7km dans l’est mais oubliez ça au centre-ville.

Faut revenir sur la.terre un moment donné.

Et dire que Valérie s’est fait élire avec son IDÉE de ligne rose ( j’ai bien écrit idee et non projet car cela a jamais été le cas même de loin).

Imaginez le coût de cette ligne rose dessinée sur une carte…lolll

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Franchement… Paris a construit la ligne 14 dans un sous-sol bien plus complexe…

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Vous avez raison, c’est pas parce que Paris, New York, Londres et Toronto sont capables, que nous on l’est aussi.

Nos gratte-ciels sont sûrement plus fagiles que les leurs, et on a sûrement plus d’égoûts.

Faudrait quand même pas vouloir s’assurer d’avoir une vision à long terme.

Si la Caisse l’a dit, c’est certain que c’est parce que c’est vrai et non parce que ça les arrange de faire peur au monde!

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Je suis juste pragmatique tsé comme dans le genre qui a jamais cru à L’idée de ligne rose…

Beau petit projet de 25 milliards…qui aurait pu être dessiné par n’importe quel ti clin sur une carte et pourtant le plateau et Rosemont y ont cru…

Ça va être aérien pis c’est toute…

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C’est pas une question de capacité, mais de risque financier. Ça aurait juste explosé. Quand le président parle de « catastrophe » c‘en serait une principalement financière et d’image pour la Caisse.

Exact…pas dur a comprendre ça il me semble

Et c’est exactement la raison pour laquelle une entreprise privée ne devrait pas être un décideur dans les transports en communs. Un gouvernement a des leviers financiers uniques et bien plus grands qu’une entreprise d’investissement para-publique.

La ligne rose est un bien meilleur projet que le REM 2, même si la facture est plus élevée.

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On a toujours le choix. Le gouvernement a demandé un projet à la Caisse, si ça lui convient pas, il a juste à laisser faire et faire le projet par lui-même, de façon traditionnelle.

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Un projet dessiné par n’importe quel ti-clin sur une carte comme le REM de l’Est en 2018 dans le fond?

Nous, les contribuables, est-ce qu’on a le choix? Non.

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La ligne Rose est pas un projet…as tu vu une étude ou présentation quelconque…

C’est une idée seulement. Une petite idée de 25 milliards…tien voilà mon étude…lol

Je pourrais en dessiner des lignes diagonales sur l’île…facile.

Cela a.frappé l’imagination car elle était rose…wowwww…

Non comme l’extension de la ligne bleue à 900 millions du km.

Tu devrais te présenter…tu garrocherais plus $ par les fenêtres que les politiciens actuels…faut le faire…

Tellement facile jouer avec le cash du.monde et dire ça coutera ce que ça coutera…