REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

Qu’est-ce que vous avez l’intention d’en faire – les limiter au blog?

Oui et c’est mon droit ainsi que celui des utilisateurs ici. Il faut que vous respectiez cela.

Bien sûr. Mais comme Chachasams a dit, «se plaindre sans apporter des solutions ne mene a rien."

Peut-être pourriez-vous faire un sujet différent nommé « alternatives au REM de l’est » et ainsi documenter autres solutions. C’est ce que Samuelmath a fait, pour un projet REM avec tracé différent.

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Le projet du REM de l’Est soulève la critique

Publié à 13 h 37

Rattrapage du 17 janv. 2021 : Washington sous haute surveillance, crises humanitaires de 2020, et histoire du rock en Amérique latine

11 h 29La controverse du tracé du REM de l’Est : Entrevue avec Sylvain PaquetteDurée :10:32

Une vingtaine de stations étalées sur près de 30 kilomètres viendraient s’ajouter au réseau en construction.

PHOTO : RADIO-CANADA

Quelques jours avant Noël, CDPQ Infra, la filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec spécialisée dans le financement et la construction de projets d’infrastructure, dévoilait son projet d’expansion du REM dans l’est de l’île de Montréal. Un projet ambitieux, mais qui suscite des interrogations : « Les portions aériennes du Réseau express métropolitain (REM) de l’est modifieront considérablement nos paysages bâtis […]. Quel sera l’impact sonore et vibratoire pour les résidents et les piétons? » demandent entre autres, dans une lettre ouverte publiée cette semaine, 14 spécialistes et observateurs privilégiés du développement urbain. Michel Désautels discute avec l’un des signataires, Sylvain Paquette, professeur et titulaire de la Chaire de recherche en paysage et environnement de l’Université de Montréal.

Il semble que le tronçon surélevé crée une réaction négative somme toute presqu’unanime - allant du scepticisme quant à sa réalisation au rejet total. J’espère que cette réaction sera prise en compte et qu’on nous passera pas le projet comme un bulldozer

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I still like you

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Analyse de Michel C. Auger sur le site de Radio-Canada

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Ça fait des années que les citoyens de l’est attendent un projet de transport en commun. Il y en a eu des projets pour l’est qui ont été abandonnés. Je connais des gens de Hochelaga qui travaillent dans des usines à l’est de Tétreaultville sont ben contents qu’on pense à ceux qui ne travaillent pas au centre-ville. Je ne crois pas que le projet est cimenté. Il y a eu plusieurs changements dans le tracé pour le REM-1. La rue Sherbrooke est densément peuplé entre Beaugrand et George V, après c’est pas mal industriel. Avant la première pelleté, il y aura des ajustements. Ce projet n’est pas parfait mais il a plus d’avantages que d’inconvénients.

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Bonne idée. Je l’essaierai.

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J’ai discuté avec un ami qui est ingénieur à la conception du REM. La commande est de produire des plans 30% pour le mois de septembre. Ces plans serviront de projet de référence pour le processus d’appel d’offres du REM 2.

Donc CDPQ Infra va full steam ahead avec le REM 2.

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Que veux-tu dire exactement par “des plans 30%”?

Des plans qui montrent 30% du détail de la conception.

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Ça me dit que ce serait encore du design-build-operate — des tronçons déjà seront en fonction tandis que le design d’autres éléments n’auront pas été finalisés encore.

Oui c’est exact.

Les plans de référence servent juste à définir un tracé de base, ensuite le consortium peut en diverger s’il juge que cela fait baisser les coûts.

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REM souterrain sous le boulevard René-Lévesque?

Le Devoir | Jeanne Corriveau | 22 janvier 2021


Photo: Paul Chiasson - La Presse canadienne | La mairesse Valérie Plante avait reconnu qu’un métro aérien présentait des soucis esthétiques et d’intégration architecturale au centre-ville, notamment sur le boulevard René-Lesveque.

Préoccupée par les répercussions du Réseau express métropolitain (REM) de l’Est sur le paysage urbain du centre-ville, la Ville de Montréal demande au gouvernement du Québec et à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) d’étudier un scénario qui permettrait la construction en souterrain du futur train sous le boulevard René-Lévesque.

Lorsque le premier ministre FrançoisLegault avait annoncé le prolongement du REM vers l’est en décembre dernier, CDPQ Infra, qui pilote le projet, avait indiqué avoir écarté l’idée de construire le REM en souterrain dans l’axe du boulevard René-Lévesque en raison de la présence du réseau de métro et de l’autoroute Ville-Marie en sous-sol.

Présente lors de l’annonce, la mairesse Valérie Plante avait reconnu qu’un métro aérien présentait des soucis esthétiques et d’intégration architecturale au centre-ville. « Il n’est pas question de construire une autoroute métropolitaine en plein centre-ville. On doit en faire un ouvrage d’art. On doit en faire une signature. Il faut que ça se démarque », avait-elle alors déclaré.

Un mois plus tard, la mairesse semble avoir entendu les nombreux experts en architecture et en urbanisme qui ont critiqué certains éléments du projet, dont la structure aérienne d’une hauteur de cinq mètres prévue au-dessus du terre-plein du boulevard René-Lévesque

Dans une déclaration qu’elle soumettra au conseil municipal lundi prochain pour adoption par les élus montréalais, la mairesse demande que plusieurs scénarios d’intégration et d’implantation du tracé et des stations soient soumis au comité aviseur mis sur pied par CDPQ Infra, « y compris des options en souterrain, sous le boulevard René-Lévesque ».

Il n’est pas question de construire une autoroute métropolitaine en plein centre-ville. On doit en faire un ouvrage d’art.

— Valérie Plante

Ce comité aviseur doit être indépendant, pluridisciplinaire et actif tout au long du processus, souligne la Ville dans sa déclaration, qui requiert aussi de CDPQ Infra qu’une démarche de consultation soit tenue auprès des Montréalais afin de s’assurer de l’acceptabilité du projet.

La Ville ne souhaite pas être un simple spectateur dans ce projet et demande à être reconnue comme partie prenante et décisionnelle dans le projet à toutes les étapes de planification, de conception et de réalisation du projet. La gouvernance et le processus décisionnel devront être adaptés en conséquence, ajoute-t-elle.

Montréal veut aussi que le gouvernement lui accorde le financement requis pour qu’elle puisse « accompagner » CDPQ Infra avec le personnel et les ressources nécessaires. Québec doit intégrer dans le financement global les coûts associés aux aménagements sur le domaine public, ajoute-t-on.

Finalement, la Ville demande que le bureau conjoint de projet pour la revitalisation de la rue Notre-Dame lance ses travaux en se coordonnant avec ceux du REM de l’Est.

Rappelons que le REM de l’Est, un projet de 10 milliards de dollars, prévoit la construction de deux axes couvrant 32 kilomètres avec un tracé aérien sur une grande partie. Il comportera deux antennes, l’une vers Montréal-Nord et l’autre vers Pointe-aux-Trembles.

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Enfin, Montréal met ses culottes.

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“Big Boy pants” :joy:

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REM de l’Est: l’ARTM assure qu’elle aura son mot à dire

Journal Métro | Les Choix De La Rédac
| 05:00 22 janvier 2021 | Par: Zacharie Goudreault

REM de l’Est: l’ARTM assure qu’elle aura son mot à dire
Photo: Josie Desmarais | Métro | Le directeur général de l’ARTM, Benoît Gendron.

Alors que le prolongement prévu du Réseau express métropolitain (REM) dans l’est et le nord de l’île soulève maintes inquiétudes, l’organisme responsable de la planification du transport en commun dans le Grand Montréal affirme qu’il aura son mot à dire pour assurer une bonne «intégration» du futur train léger dans la métropole.

À la mi-décembre, la filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec responsable du REM, CDPQ Infra, a annoncé en grande pompe le prolongement du REM en deux tronçons qui se dirigeront vers l’est et le nord-est de Montréal. Le projet de 23 stations, réparties sur 32 km, est évalué provisoirement à 10 G$, soit nettement plus que la première phase du projet de train léger, actuellement en cours. Les travaux pourraient débuter dès 2022, pour une mise en service prévue en 2029.

Dans les dernières semaines, ce projet a toutefois soulevé de nombreuses inquiétudes et critiques. Plusieurs architectes et urbanistes ont entre autres évoqué le risque que les structures aériennes imposantes qui prendront forme au centre-ville de Montréal viennent affecter grandement le paysage du secteur.

D’autre part, ce projet viendra dédoubler plusieurs infrastructures de transport existantes ou en voie de prendre forme. Une partie du tracé se trouvera à proximité du service rapide par bus (SRB) du boulevard Pie-IX, qui entrera en fonction en 2023. Ce prolongement du REM longera aussi sur plusieurs kilomètres la ligne verte du métro, entre la station Honoré-Beaugrand et le centre-ville.

Où est l’ARTM?

Dans ce contexte, plusieurs experts ont questionné l’absence de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) dans la conception de ce projet. C’est pourtant elle qui est responsable depuis 2017 de la planification du transport en commun dans le Grand Montréal.

«C’est comme si deux pilotes organisaient le développement du transport collectif dans la région métropolitaine de façon indépendante. On ne peut pas permettre ça», a notamment soulevé la professeure au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM, Florence Junca-Adenot, en entrevue à Métro cette semaine.

«L’ARTM ne semble pas être au cœur de la prise de décision [sur le REM de l’Est]», a aussi évoqué jeudi l’expert en planification des transports à l’Université de Montréal, Pierre Barrieau.

Un projet à bonifier

En entrevue à Métro, jeudi, le directeur général de l’ARTM, Benoît Gendron, a toutefois assuré que l’organisation aura son mot à dire dans ce prolongement du REM. Il précise d’ailleurs que la présentation réalisée par CDPQ Infra en décembre ne représente que «la phase de démarrage» de cet immense projet.

«Là, on va tomber dans la phase de planification, dans laquelle on va travailler de concert avec l’ensemble [des sociétés de transport] pour veiller à toute l’intégration avec les réseaux existants. On parle d’intégration, mais je dirais aussi de bonification, parce qu’il y a énormément de demandes qui nous sont acheminées dans le cadre de la consultation sur le Plan stratégique [de développement du transport collectif]», explique-t-il.

Depuis le début de cette consultation, le 13 janvier, l’ARTM a en effet reçu plusieurs demandes de prolongement du REM. Des élus municipaux réclament notamment au moins une station additionnelle dans le quartier Rivière-des-Prairies. La Table des préfets et élus de la couronne nord souhaiterait pour sa part qu’une branche du REM prenne forme dans l’axe est-ouest de l’autoroute 640, entre Oka et Terrebonne.

«Tout ça va devoir être analysé», ajoute M. Gendron.

«On les paie, en bout de ligne»

Benoît Gendron indique par ailleurs que l’ARTM s’assurera que cette nouvelle branche du REM «s’intègre» bien au réseau de transport existant de Montréal. Un pouvoir que détient l’ARTM en tant que responsable du financement du transport en commun dans la région, laisse-t-il entendre.

«On les paie, en bout de ligne. Pour nous, [CDPQ-Infra], c’est comme une cinquième [société de transport] avec laquelle il y a une entente d’intégration pour laquelle on la paie pour les services rendus», affirme-t-il. Bref, le maître d’oeuvre du REM aura des comptes à rendre à l’ARTM.

Le confinement fait chuter l’achalandage

Benoît Gendron a par ailleurs indiqué à Métro que l’achalandage du transport en commun dans le Grand Montréal se situe actuellement à moins de 25% de ce qu’il était avant la pandémie. C’est nettement moins que la cible de 50% qu’espérait atteindre l’ARTM d’ici la fin de 2020. La deuxième vague du coronavirus et le nouveau «confinement» qui a suivi ont toutefois limité cette reprise, explique-t-il.

Quant au couvre-feu, il constate que le réseau de transport en commun n’est pas aussi vide qu’on pourrait le croire, après 20h. «Il y a quand même un bon achalandage [pendant le couvre-feu]. Il y a beaucoup de travailleurs essentiels qui ont des horaires atypiques, en dehors des heures de bureau», évoque-t-il.

L’ARTM n’entend donc pas réduire la fréquence des bus ni du métro pendant le couvre-feu, indique M. Gendron.

«On doit maintenir un niveau de service pour assurer une offre de transport à ces gens-là.» -Benoît Gendron, directeur général de l’ARTM

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