La fin des métros bondés grâce au REM?
La ministre responsable de la métropole soutient que l’offre de transport se bonifiera dans des délais raisonnables
JOURNAL DE MONTRÉAL | VINCENT LARIN | Mardi, 29 décembre 2020
Une fois la pandémie passée, les jours où les usagers du métro de Montréal sont empilés les uns sur les autres comme des sardines seront bientôt chose du passé.
C’est ce qu’a soutenu la ministre responsable de la métropole, Chantal Rouleau, en entrevue de fin d’année, quelques jours à peine après le dévoilement du prolongement du Réseau express métropolitain (REM) vers l’est de l’île.
La réalisation de cet important projet de 10 milliards $, dont les travaux devraient commencer en 2023 et s’échelonner sur six ans, permettra la décongestion définitive de deux axes importants du transport en commun montréalais : l’est de la ligne orange et la station Berri-UQAM.
C’est ce qu’entrevoit la discrète ministre responsable de Montréal, « dans des temps raisonnables ».
Un trio de projets
« Certains vont continuer à prendre le métro, mais une partie va prendre le REM qui va les amener au centre-ville, affirme Chantal Rouleau, visiblement fière de son coup. Les gens vont avoir une variété de modes de transport. »
Car l’annonce du prolongement du REM dans l’est est un aboutissement pour la ministre qui fêtait cette année son dixième anniversaire d’engagement politique, elle qui a occupé le siège de mairesse de Pointe-aux-Trembles avant de s’engager pour la Coalition Avenir Québec en 2018.
Mais c’est sans compter deux autres projets de transport en commun en cours de réalisation et dont l’impact devrait rapidement se faire sentir : le service de bus rapides sur la rue Pie-IX dont les travaux doivent se conclure en 2023, plus d’une décennie après son annonce, et le prolongement de la ligne bleue jusqu’à Anjou.
Pour ce dernier, l’adoption du controversé projet de loi 66 sur l’accélération de certains projets d’infrastructures cet automne permet d’ailleurs d’espérer le mieux.
« Si on n’avait pas eu le projet de loi, on s’en allait loin. Ça pouvait aller jusqu’à deux à quatre ans de plus », affirme Chantal Rouleau en soulignant que le gouvernement dispose maintenant de toute la latitude pour procéder aux expropriations nécessaires à sa réalisation. […]
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