REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

J’étais sous l’impression que le processus était plus avancé que ça. Je pensais que les tracés étaient déjà a l’étude. À ce rythme, on pourrait attendre facilement une autre année avant d’avoir des nouvelles.

Considérant à quel point peu avancé est le processus d’étude pour le nouveau projet qui doit remplacer le REM de l’Est, je suis complètement en accord avec toi sur ce point.

Comme prévu, ça glisse et ça glisse:

  • Fin 2022
  • Mars 2023
  • Juin 2023
  • ?
1 « J'aime »

Puis à la toute fin, on aura une version finale du plan qui ressemble aux visions-rêves. :rofl:

Oh nice des études. On s’en reparle en 2030 quand l’artm fera une autres étude.

4 « J'aime »

C’est définitivement plus tard que l’échéancier de fin d’année annoncé en avril. Je suis cependant à l’aise avec juin 2023 pour la complétion des études et la présentation au public de la proposition finale de l’ARTM.

C’est aussi beaucoup plus tôt que mes estimations initiales.

Intéressante récupération politique du côté de QS. C’est le REM de l’Est qui a agit comme catalyseur au projet de prolongement sud du SRB. Punition? J’en doute. On devait s’attendre à ce que l’annulation d’un ligne de métro régional de 30km allait retarder une multitude de projets ancillaires publics et privés.

1 « J'aime »

Ah oui?

ARTM: “Hold my beer”. Ouvre sa voute infinie d’appel d’offres pour des études.

Tant que les travaux non-préliminaires ne sont pas commencés, je pars avec la prémisse que ce projet n’existe que pour fin de discussions.

4 « J'aime »

Mes prévisions étaient beaucoup plus pessimistes que juin 2023. J’anticipais jusqu’à 5 ans d’études pour présenter le nouveau plan, plus les consultations et autres étapes intérimaires avant de pouvoir démarrer le projet. Dans ce contexte, je suis plutôt content de savoir qu’on aura un début d’information plus tôt que je pensais.

En juin 2023 si je comprends bien, ils vont proposer un nouveau tracé.

Il faut s’attendre ensuite à quelques années de consultations, études de terrain, optimisation de tracé, bape, etc.

2 « J'aime »

REM de l’Est Prolongement possible vers Rivière-des-Prairies, pas vers le centre-ville

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Le boulevard Gouin Est, dans le quartier Rivière-des-Prairies

Le nouveau « tracé de référence » du REM de l’Est n’est plus directement connecté au centre-ville de Montréal, mais pourrait se prolonger dans Rivière-des-Prairies à l’est de l’A25, dans l’est de Laval ou même dans Lanaudière.

Publié à 5h00

Partager

Philippe Teisceira-Lessard

Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Le tracé, assez semblable à celui de CDPQ Infra, passerait par une station de la ligne verte (Assomption) et une future station de la ligne bleue prolongée (Lacordaire).

C’est ce que montre une carte de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) incluse dans un appel d’offres publié dans les derniers jours. L’organisme est à la recherche de l’entreprise qui fournira un appui technique au « groupe de travail » du projet, où siègent l’ARTM, la Ville de Montréal, Québec et la Société de transport de Montréal (STM). C’est cette instance qui a pris le relais du dossier après le retrait de CDPQ Infra, en mai 2022.

IMAGE FOURNIE PAR L’ARTM

Tracé de référence et secteurs des prolongements potentiels du REM de l’Est

La possibilité de prolonger le REM de l’Est vers Lanaudière ou Laval avait déjà été évoquée par François Legault. C’est la première fois qu’un prolongement vers Rivière-des-Prairies est sur la table. Ce prolongement pourrait atteindre un point indéterminé sur le boulevard Gouin Est, ou encore un éventuel « terminus Rivière-des-Prairies », dont l’emplacement est inconnu.

Ces prolongements sont toutefois loin d’être garantis.

L’entreprise choisie pour appuyer techniquement le groupe de travail devra d’ailleurs contribuer à « confirmer l’opportunité [du projet et des prolongements] au regard de la demande de mobilité ». Elle doit aussi aider à « évaluer la préfaisabilité technique et l’intégration urbaine », à évaluer le coût du projet et à « comparer les solutions d’intégration, les tracés alternatifs et les nouveaux tracés ».

Des études supplémentaires

L’entreprise qui remportera l’appel d’offres devra effectuer des simulations d’achalandage, un « portrait-diagnostic » du territoire à desservir et un « portrait de mobilité ». L’ARTM prévoit avoir besoin de plus de 17 000 heures de travail par des architectes, des ingénieurs et leurs équipes de soutien.

Le contrat est d’une durée d’un an.

Les documents d’appel d’offres précisent que les travaux du groupe de travail devraient s’achever en juin 2023. Un « rapport intermédiaire » est toutefois attendu dès la fin de cette année.

Ces documents viendront s’ajouter à tous ceux commandés par CDPQ Infra pendant les deux années où l’organisation tenait les rênes du projet. En tout, près de 100 millions ont été dépensés, une somme remboursée par Québec tel que le prévoyait le contrat de développement du projet.

« On ne perd pas espoir »

Les débats autour du tracé du réseau continuent d’animer la société civile montréalaise malgré l’abandon du projet par CDPQ Infra, en mai 2022. Québec et la Ville de Montréal ont annoncé du même coup que le projet se ferait sans lien direct avec le centre-ville – le tronçon le plus controversé du projet –, déclenchant plusieurs critiques.

La Chambre de commerce de l’est de Montréal a fait valoir qu’une telle déconnexion était inacceptable : « La solution retenue doit offrir une connexion directe au centre-ville, connecter l’est de Montréal à l’ensemble du territoire métropolitain et maximiser la couverture territoriale. »

Fin août, le promoteur immobilier Christian Yaccarini et le directeur général de Vivre en ville, Christian Savard, avaient proposé un projet de REM de l’Est avec un lien souterrain vers le centre-ville.

Jeudi soir, M. Savard se disait déçu, mais pas étonné par la carte de l’ARTM. « Je souhaiterais qu’on étudie également l’option d’aller au centre-ville par un chemin différent de celui de CDPQ Infra, a-t-il dit. On ne perd pas espoir, on va continuer de travailler pour convaincre. »

L’ARTM n’a pas répondu à la demande d’information de La Presse.

7 « J'aime »

La raison pour laquelle aucun prolongement vers le centre-ville n’est au menu, il me semble, relève simplement du fait que ce n’était pas inscrit dans le mandat de l’ARTM.

1 « J'aime »

C’est fort possible, les mandats donnés à l’ARTM semblent assez précis…Pourtant, je trouve qu’avec des mandats comme ça, on est dans la même vision en tunnel qui a été reproché à CDQPi. Ça reste que je trouve à mon avis pas très pertinent d’avoir un projet tel que présenté dans l’article. Je vois difficilement un nombre important de personne partir de Rivière-des-Prairies et se rendre à Pointe-aux-Trembles…

2 « J'aime »

Oh je suis d’accord, je suis très critique du dit mandat. Je le dis seulement dans le sens où il ne faut pas s’étonner de cet article, ce n’est pas un “choix” que l’ARTM a fait en excluant une desserte vers le centre-ville mais bien un critère imposé en amont dans la commande elle-même.

Le mandat est absurde à mon avis. Si on veut un transport structurant dans l’Est, il faut que l’ARTM ait comme liberté d’évaluer toutes les possibilités, pas d’être confinée dans ce genre de limites.

7 « J'aime »

Mais en même temps on voit bien l’écart entre une entité gouvernementale et un parti externe: la CDPQi avait osé penser plus large que le mandat fournit par le gouvernement pour le REM-1.

Là c’est Je ne dépasse pas d’un milimètre de ce qui m’est demandé

Edit: À moins que le gouvernement a commandé officieusement de ne pas implémenter ce segment, dans le cas échéant cédant au chantage des NIMBYstes pour protéger les Champs Élysées de Montréal…

4 « J'aime »

Me semble que si l’ARTM se sent en confiance pour faire dérailler un projet de 23 stations de métro sur l’île financé par un « partenaire », elle devrait être capable de s’autoriser de dévier d’un cadre qu’elle considèrerait trop restreint pour rendre un projet utile pour le bien commun…

Je sais bien que mon commentaire est un peu de mauvaise foi. :wink:

4 « J'aime »

Je suis vraiment content de voir une connexion directe entre l’est de Montréal et le secteur de la place Versailles et des Galeries Anjou. Le transfert forcé proposé dans la première version m’agaçait.

Je m’inquiète tout de même d’envoyer les passagers qui voudront continuer vers l’ouest sur la ligne verte. Je m’attends à ce que le métro revienne à son achalandage pré-pandémique à moyen terme. J’espère qu’assez de voyageurs passeront pas la ligne bleue pour réduire la pression.

2 « J'aime »

C’est littéralement la raison pourquoi la Caisse a débarqué du projet. Le gouvernement a pris la décision d’abandonner le segment.

Extrait de l’article de Radio-Canada sur l’annonce:

M. Legault a soutenu que c’est ce changement majeur au projet présenté par CDPQ Infra qui a mené le groupe à vouloir s’en retirer. “Eux comptaient, pour investir 10 milliards, sur une rentabilité du projet de l’Est jusqu’au centre-ville. En enlevant le bout du centre-ville […], eux ne veulent pas poursuivre dans le projet, et je les comprends”, a-t-il justifié, assurant que le gouvernement n’aura pas à payer de pénalité financière.

C’est évident que l’ARTM ne va pas proposer un tronçon centre-ville. C’est soit le même projet que le gouvernement a rejeté, ce qui serait absurde, ou un tronçon à plusieurs milliards sous terre, un projet d’une toute autre échelle.

Personnellement, j’aimerais bien qu’on analyse un possible tunnel, même s’il est potentiellement cher, mais c’est extrêmement loin du mandat du gouvernement. C’est pas juste de dévier un petit peu d’un mandat clair qui exclu complètement le centre-ville, c’est carrément proposer un projet différent. C’est l’équivalent d’engager un architecte pour construire une maison de plain-pied, et accoucher de plans pour un triplex. Après que le client lui a dit expressément qu’il ne voulait pas un triplex.

J’aimerais bien, mais sans le moindre signal de support du gouvernement, l’ARTM gaspillerait temps et argent sur une fantaisie. Si on veut que ça change, c’est le gouvernement du Québec qu’il faudrait convaincre. C’est lui qui dicte l’échelle des projets.

3 « J'aime »

Il me semble qu’un juste milieu serait de faire des propositions pour faciliter, ou au moins rendre possible, un futur prolongement vers le centre-ville.

3 « J'aime »

Il y a d’ailleurs des projets qui sont déjà fait avec une petite attention “au cas où” qu’on fasse une expansion. Le garage Côte-Vertu a deux amorces de béton aménagés pour un possible prolongement de la ligne orange. J’aimerais bien voir cela au minimum aussi.

7 « J'aime »

Je pense que la seule façon je l’ARTM aurait pu inclure un tronçon vers le centre-ville dans ses études est en le planifiant comme troisième phase du projet, après les prolongements dans Lanaudière.

2 « J'aime »