REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

Donc les futurs acheteurs de ces projets auraient un accès direct à MTL-Nord, Pointe-Aux-Trembles et la ligne bleue mais c’est pas un gain significatif pour eux?

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En plus que le REM de l’est, c’est une Ligne Bleue…

Wowowowowowowowowow !!!

Mic Drop pour Champ de Mars…

J’ai hâte à la prochaine Update au projet…

L’an dernier, lundi le 4 Mai 2021… C’est là qu’ils avaient annoncé que la Branche Montréal-Nord serait complètement Souterraine jusqu’à Marie-Victorin…

Mais que la station Assomption serait en surface en échange!

J’ai hâte au prochaine bonification!

Tellement significatif qu’un des deux projets ne mentionne pas le REM sur son site internet! :wink:

Blague à part, ça me parait évident que la mise en tunnel de la branche Marie-Victorin sera un éventuellement un enjeu. C’est tout ce que je disais.

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À ce stade on parle encore d’un projet hypothétique. Ça me surprend pas tant que ça.

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Il y a aussi le projet des Cours Bellerive juste en face de la branche Souligny/Dubuisson. Si la station proche de la piscine Annie-Pelletier est réalisé, ça restera à mon humble avis, un plus même si le REM passe très proche de la façade des condos. La station est à 10 min de marche! Quand on regarde l’ampleur du projet (environ 600 unités), un transport collectif du genre est le bienvenu…

Je comprend quand même les critiques d’un tracé aérien. Même avec les modifications annoncées dernièrement, ça reste un peu… désagréable. On a pas vraiment l’habitude d’avoir ça à Montréal. Quand on compare à notre métro souterrain, c’est sûr que le REM aérien est plus “moche”. Je ne sais plus qui avait posté, mais un utilisateur avait relayé un twitt avec le rem en tranché. Le concept était super intéressant! Malheureusement, je n’ai pas l’impression que la CDPQ fera autre chose que aérien dans le coin…

Bonjour,

Bon lundi matin!

J’ai pas accès au Devoir,

Est-il possible de retranscrire l’article ici?

Donc si je comprends, à partir du sous-titre,

Le Monsieur veut une station Souterraine Saint-Laurent en face de son projet Carré Saint-Laurent?

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Le REM de l’Est doit se faire avec ou sans CDPQ Infra, croit Christian Yaccarini

Photo: Jacques Nadeau Le Devoir «Ce n’est pas juste un axe de transport, c’est un axe de développement pour l’est de Montréal», estime l’entrepreneur.

Jeanne Corriveau

25 avril 2022

Le Réseau express métropolitain (REM) de l’Est doit se faire, avec ou sans la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), croit Christian Yaccarini. Le président de la Société de développement Angus (SDA), qui siège au comité d’experts mandaté pour assurer l’intégration urbaine du projet, fonde beaucoup d’espoir dans le train léger, mais selon lui, les structures aériennes au centre-ville n’obtiendront jamais l’acceptabilité sociale et plombent le projet.

Dans son rapport déposé le mois dernier, le comité d’experts avait exprimé de sérieuses inquiétudes au sujet des structures aériennes prévues au-dessus du boulevard René-Lévesque et du risque de fracture urbaine.

Christian Yaccarini n’a pas changé d’idée à ce sujet. Selon lui, CDPQ Infra, qui pilote le projet, n’a pas suffisamment exploré les solutions d’enfouissement du REM de l’Est, guidée essentiellement par ses objectifs de rendement et par la crainte d’une augmentation des coûts. « Dans le centre-ville, tu ne peux pas faire des miracles avec l’aérien. Tu peux bien faire une promenade, mais ça demeure des structures aériennes. La Caisse n’a jamais voulu évaluer la vraie faisabilité de le faire en souterrain dans le centre-ville », avance-t-il. Pourtant, d’autres grandes villes creusent de nouvelles lignes dans leur centre-ville, soutient-il. « Pourquoi, nous, on ne serait pas capables ? […] Il y a des défis techniques, mais c’est vraiment une question de rentabilité. »

Enfouir le REM au centre-ville

L’entrepreneur estime que CDPQ Infra a eu la même attitude en écartant l’option d’un troisième rail pour assurer l’alimentation électrique du train au profit de caténaires ou en rejetant l’idée de structures en acier, plutôt qu’en béton, dans les secteurs critiques. Le problème selon lui, c’est que le comité d’experts présidé par Maud Cohen ne disposait d’aucun budget pour effectuer des contre-expertises, ce qui l’a obligé à se contenter des études réalisées par CDPQ Infra.

Enfouir le REM au centre-ville coûterait plus cher, certes, mais l’investissement supplémentaire en vaut la peine, selon lui. « Ma position, c’est qu’on le fasse en souterrain au centre-ville et que les gouvernements du Québec et du Canada paient le surcoût que ça représente. »

Christian Yaccarini reconnaît qu’il y a risque que CDPQ Infra se retire du projet. Qu’à cela ne tienne, le REM de l’Est doit se faire quand même, insiste-t-il, car l’Est en a absolument besoin. « Le REM, ce n’est pas juste un axe de transport. C’est un axe de développement pour l’est de Montréal. […] Le rapport du GIEC[Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat] dit qu’il faut changer nos modes de vie. Il faut offrir des solutions de rechange. »

Le projet n’est pas au bout de ses peines. Les audiences du BAPE ont été reportées à l’automne. À l’instar de la planification des transports à Montréal, le REM de l’Est souffre d’un problème de gouvernance, estime Christian Yaccarini. La Ville de Montréal n’a toujours pas obtenu une place à la table décisionnelle comme elle le réclame depuis des mois. « Doit-on revoir la gouvernance du transport à Montréal ? Sûrement, mais de grâce, faites-le rapidement ! Que le projet prenne un an ou deux de plus, ce n’est pas grave. Mais il ne faut pas que ça prenne 20 ans », supplie Christian Yaccarini.

Il croit que dans les circonstances, le comité d’experts a fait un « excellent » travail. Reste que la pandémie a compliqué la tâche. « Les trois quarts des réunions se sont faits sur Teams. Ç’a pris des mois avant qu’on puisse faire une visite terrain et on en a fait une seule », souligne Christian Yaccarini.

Selon lui, le comité d’experts mis sur pied par le gouvernement ne plaît pas à CDPQ Infra. « Le gouvernement l’a accepté, mais la Caisse, elle, le subit. Elle n’a pas été un bon joueur dans ça. Je ne parle pas des individus, mais je parle de l’institution. Ils avaient un cadre de référence, et il ne fallait pas en sortir. »

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Je ne comprends pas la logique derrière ces argumentations. S’il y a mieux, qu’ils le prouvent. C’est comme demander à l’avocat de la défense d’élaborer tous les scénarios possible de commettre un crime et de prouver que ça ne pouvait pas être cela.

De mon point de vue c’est le genre d’argumentation à la non, je ne suis pas certain de cela, cherche plus, plus fort qui est la source de gisements d’études sans fin. Il n’y a aucun élément de réciprocité. S’ils n’aiment pas le REM de l’Est, qu’ils refusent.

LOL. En bon Québécois: Good luck with that!

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Ça me semble assez clair que CDPQ infra a tout fait pour ne pas qu’ils puissent prouver qu’il y a mieux, même si absolument tout le monde sait qu’il y a mieux.

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C’est là que je ne comprends pas, c’est pas à la CDPQi de budgeter la contre-expertise. Ce serait à l’opposition (Québec, Montréal, l’ARTM, les anti-RemB, etc.). Si la CDPQi devait financer cela c’est un conflit d’intérêt, et toute conclusion passablement positive serait questionnable d’emblée.

CDPQi n’est pas le gouvernement. Avec sa recherche du rendement elle a d’emblée un biais. Il faut en tenir compte. Ce serait comme un fabriquant de cigarettes qui finance la recherche sur les effets de la cigarette sur les gens. Il faut un mur de chine.

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Ah c’est sur qu’il y a mieux, on pourrait avoir un train haute vitesse magnétique souterrain avec une immense capacité et des sièges qui donnent des massages. À la place on a quelque chose de réaliste.

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Exagération purement inutile.
Je ne crois pas que Londres, Paris, Toronto, New York et toutes les autres villes qui ont creusé un tunnel dans leur centre-ville ces dernières années jouent dans la science fiction.

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Vous faites un raccourci. On peut prouver qu’il y a mieux et expliquer clairement pourquoi selon la CDPQi leur projet est optimal, mais ce n’est pas ce qu’ils ont fait.

À la place, ils ont martelé que de creuser un tunnel allait faire s’effondrer des immeubles et des tunnels de métro, et causer un désastre financier sans précédent. S’ils avaient été honnêtes dès le départ, peut être que le public aurait encore confiance en eux.

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Moi l’argument que j’ai entendu c’est que ce serait trop coûteux. Mais bon à lire certains commentaires ici, la ligne entre la Caisse et Satan est rendu ténu, donc à quoi bon défendre la Caisse ici.

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Yaccarini est un de ceux qui serait le plus à même d’être un défenseur de la première heure du projet. Il tombe entièrement dans la catégorie des gens qui gagnent le plus avec le REM de l’Est.

Les critiques qu’il amène sont d’autant plus inquiétantes qu’il confirme ce que d’autres émettaient comme réserves ou comme craintes, mais que certains ont accusé (à tort) d’être partial.

Il soulève la possibilité de l’abandon du projet par CDPQi et suggère une réflexion en supposant un Après-CDPQi : pour moi, cette posture, ce changement de ton de la part d’un défendeur et d’un promoteur, c’est un message très clair : cet après-CDPQi est imminent. Il commence à mettre la table mais l’abandon du projet par CDPQi est une chose que Yaccarini doit considérer comme extrêmement plausible pour ainsi l’aborder sans réserve.

Chose notable : il avance l’importance d’investir davantage du côté de Québec et Ottawa pour pouvoir avancer avec un projet acceptable. On sait que Québec avait ouvert la porte à une implication accrue. Mais il n’y a jamais eu de suite claire à ça.

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Bon point. Advenant que le scénario se concrétise, quelle sera la réaction de la proposition Rive-Sud? Nous non-plus on n’en veut pas, ou ok, je vais mettre (beacoup) d’eau dans mon vin?

ils ont expliquer que pour creuser un tunnel ils doivent aller sous les tunnels du métro. Cela présente des risque technique qui peuvent exploser les couts. les stations aussi serai très profondes ce qui les rend moins attrayant pour les futures usages

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Si CDPQi se retire et annule le REM de l’Est, le défi sera de taille lorsqu’ils iront cogner à la porte d’une autre ville pour un autre projet. La population locale attendra avec les boucliers levés et beaucoup de méfiance, alors que la population délaissée (Montréal et l’est) critiqueront l’entêtement et l’attitude de CDPQ infra, qui sera dépeinte comme une organisation sans écoute, qui prouverait que la mobilité du Grand Montréal n’est pas leur priorité.

S’ils se retirent, je suis persuadé qu’il n’y aura qu’un REM, et que CDPQ infra sera mandatée pour d’autres types d’infrastructures que des systèmes de transport en commun.

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Merci Barbes, t’as tout compris…

Votez Barbes!!

J’apprécie grandement ce scénario, je n’y avais pas pensé. Très intéressant.

Ceci-dit je ne crois pas que ce soit si néfaste: l’alternative est de ne rien avoir. C’est une perte d’opportunité pour un gouvernement ça…

Hâte de voir comment les cartes vont se jouer. C’est aussi intéressant que la problématique du retour au bureau pour les centres-villes.

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