REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

Vidéo intéressante publiée par la Caisse:

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« Promenade » à payer et réaliser par la Ville de Montréal, et non la CDPQ Infra…

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La voie cyclable qui se termine à Saint Laurent!

Et au niveau de Berri? de Beaudry? de Papineau? du Pont?

Ça me sidère que le BAPE aurait pu commencer sans toutes ces informations. Aussi, c’est hypocrite de leur part de sortir cette vidéo pour créer un effet ‘wow’ avec cette promenade, alors que ça fait 0% partie de leur projet à eux. Les aménagements potentiels sont 100% à la discrétion de la Ville, qui n’est même pas autour de la table. À mes yeux, cette vidéo n’ajoute aucun positif.

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me suis dit exactement la même chose. Les vélos se feraient domper sur la rue?
Anyway tout ça c’est du vent. La CDPQ ne payera pas donc ne planifiera pas ni n’exécutera.
Ce n’est qu’un exercice de style pour montrer une vision de ce que ça pourrait être de reprendre la moité du boulevard. Si c’est la ville qui décide et fait elle proposera son propre projet sur l’emprise.

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Les aménagements aux abords du SRB Pie-IX ont également été payés par Montréal. Quelle honte!!! :wink:

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Je m’excuse, mais serait-ce possible de changer de ton?

Je comprends que vous ayez une opinion différente et vous y avez droit, mais il y a une façon de discuter avec les autres membres sans sonner condescendant. Je crois que @ScarletCoral mérite cela.

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Le “quelle honte” était effectivement de trop, alors effectivement - désolé. (Et ce n’étais vraiment pas à propos de Scarlet mais bien sur le commentaire)

Bon maintenant, n’est-ce pas trivial que les aménagements soient de responsabilités locales?

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Le SRB Pie-IX est un projet intégré où la Ville est un des donneurs d’ouvrage, ainsi qu’une des gestionnaires de projet avec la STM. Elle réalise des travaux auxquels elle a participé à l’élaboration.

Dans le cas du REM 2, une entité externe vient présenter un projet dont 50% du pitch pour être acceptable n’est même pas de son ressort. En plus elle s’en sert comme levier pour mettre de la pression sur la Ville (via un espoir de Wow citoyen) à se joindre à leur vision sans lui donner une vraie place à la table décisionnelle.

Elle est là la différence.

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exactement. Le SRB est un exemple où toutes les parties prenantes sont à la même table et s’engagent sur un même projet qui est complet.

Le REM… not so much.

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Si ca force la ville de MTL a financer un réaménagement de Renée-Levesque (seigneur que c’est dû depuis des décennies), ben tant mieux. La caisse à son rôle, la ville à le sien.

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Pensez-vous que Montreal n’a pas contribuer à élaborer ces aménagements qui furent présentés par la CDPQ?

J’aimerais bien voir les minutes de ces 115 (ou 117?) rencontres CPDQ / Ville de Montréal.

S’ils n’ont pas parler d’aménagement / intégration durant ces rencontres, de quoi ont-il donc parlé? (N’était-ce pas exactement l’objectif des ces rencontres?)

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La Ville a probablement émis ses souhaits, ses recommandations, ses inquiétudes. Par contre, elle n’était pas incluse dans le processus au quotidien, où les plans sont élaborés et les décisions sont prises.

Je me répète: Dans le cas du REM 2, une entité externe vient présenter un projet dont 50% du pitch pour être acceptable n’est même pas de son ressort.

Il y a une différence fondamentale (dans ce cas-ci entre le SRB Pie-IX et le REM de l’Est) et il semble que certaines personnes ne comprennent pas ça.

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Il n’a jamais été question que la CDPQ paye pour les aménagements qui sont du ressort de Montréal. Ni de près, ni de loin.

Ça ne s’est pas fait pour le REM A, et ça n’arrivera pas pour le REM B. Il n’y a jamais eu de questionnement à cet effet. (Seulement des demandes municipales de subventions auprès de Québec.)

Ces aménagements ont eu assurément l’accord préalable de la ville. (En fait, ils l’ont probablement conçu à 90 ou même 100% - car c’est leur expertise.)

En bonus, cette infrastructure linéaire présente une opportunité géniale pour construire une énième piste cyclable - tel que chérie la mairesse…

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Je sais pas si c’est trivial, mais à partir du moment où il y a quelqu’un qui se commet à payer les aménagements, que ce soit la Caisse, la ville, le gouvernement ou un peu des trois, je vois pas vraiment pourquoi il faudrait pas le mettre dans la vidéo.

Le financement de ces aménagements fait partie des conditions de la ville pour accepter le projet, je ne trouve donc pas farfelu de les mettre dans la vidéo. Le gouvernement a déjà dit qu’il allait financer ça, reste plus qu’à avoir une entente officielle j’imagine.

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N’oublions pas que Valérie Plante a annoncé 750M$ pour aménager les abords du REM de l’Est en campagne électorale.

N’oublions pas non plus que, financièrement, c’est la Ville de Montréal qui va chercher le plus grand gain dans ce projet avec toute la captation de la plus-value foncière.

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Est-ce qu’une cuvette de béton et ses trains qui passent à répétition devant un édifice résidentiel lui donne de la plus-value foncière ? Vraiment ?

Ça s’appelle un métro et la réponse est OUI. Big time.

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L’augmentation de la valeur des propriétés ne donnent pas plus d’argent à la ville, le taux des impôts fonciers est ajusté aux changements de la valeur foncière lors des nouveaux rôles. Bref, ça baisse les taxes des propriétés qui prennent moins de valeur en comparaison. Ça prend de nouvelles constructions, c’est là que la ville peut chercher des revenus.

Juste une nuance :slight_smile:

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REM de l’Est Le parc Morgan n’est pas suffisamment protégé, dénoncent des citoyens


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE | Le REM de l’Est doit passer au sud du parc, près de la rue Notre-Dame, où on retrouve de nombreux arbres matures.

Des résidants de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve dénoncent le fait qu’une portion importante du parc Morgan, située tout près d’où le REM de l’Est pourrait être implanté, n’est pas classée patrimoniale malgré un récent avis gouvernemental dans le secteur. Ils craignent que la situation « laisse complètement le champ libre » à CDPQ Infra.

29 mars 2022 | Publié à 5h00 | HENRI OUELLETTE-VÉZINA | LA PRESSE

« On est vraiment déçus, mais en même temps, on n’est pas surpris », lâche la porte-parole du Regroupement des riverains de la rue Notre-Dame dans Hochelaga-Maisonneuve, Patricia Clermont.


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE | Patricia Clermont, porte-parole du Regroupement des riverains de la rue Notre-Dame dans Hochelaga-Maisonneuve

Son groupe de citoyens dénonce qu’une portion du parc Morgan, située au sud de la piste cyclable et collée à la rue Notre-Dame, n’a finalement pas été incluse dans le nouveau site patrimonial de l’Ancienne-Cité-de-Maisonneuve, annoncé samedi par la ministre de la Culture, Nathalie Roy. Le lot en question, qui appartient au ministère des Transports du Québec (MTQ), est situé dans le secteur où doit passer le Réseau express métropolitain (REM) de l’Est.

Il figurait dans l’avis d’intention déposé en mars 2021, que La Presse a pu consulter, mais il n’a finalement pas été classé patrimonial et ne bénéficie donc d’aucune protection pour la suite, déplore le Regroupement. « Plusieurs personnes ont actuellement l’impression de s’être fait avoir. On voulait tous que ce lieu soit classé patrimonial. Et là, ce ne l’est soudainement plus. On se demande tous ce qui s’est passé », glisse à ce sujet Mme Clermont, en réclamant des explications.

Série d’inquiétudes

Chez Héritage Montréal, le directeur des politiques, Dinu Bumbaru, confirme que cette réduction de périmètre « ne reflète pas la réalité historique du parc » tel qu’il avait été créé au siècle dernier. « Amputer la partie du parc que cible le projet du REM ne s’explique pas au plan patrimonial. Ça rappelle comment les gouvernements précédents ont agi, c’est-à-dire en mettant leurs intérêts politiques devant ceux du patrimoine, dit-il. De nouveau, on voit que le Québec a un urgent besoin d’un protecteur du patrimoine. »

Le maire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Pierre Lessard-Blais, se dit aussi « extrêmement préoccupé » par le dossier. « On présume fortement que le retrait de ce lot-là est en lien avec le REM. Je ne vois pas ce que ça pourrait être d’autre », martèle l’élu, qui dit comprendre et soutenir les inquiétudes des résidants.


PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE | Pierre Lessard-Blais

Il faut comprendre que tout ce secteur-là est déjà très pauvre en espaces verts. L’extension sud du parc, c’est aussi un mur antibruit avec la rue Notre-Dame et toutes les nuisances sonores qu’on y retrouve.

Pierre Lessard-Blais, maire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve

« Pendant ce temps, à l’arrondissement, on n’a toujours aucun plan de la Caisse concernant les impacts, les nuisances. On est encore dans le flou », soutient l’élu.

« Protéger la qualité de vie des citoyens, c’est aussi important que de protéger le patrimoine », ajoute-t-il, appelant Québec et la Caisse de dépôt à étudier « d’autres avenues » que l’aérien, dont une partie du tracé en souterrain ou au sud de Notre-Dame.

Structure éloignée « le plus possible »

Jointe par La Presse, la ministre déléguée aux Transports et responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, se dit « bien au fait que ce parc est d’une importance particulière pour les résidants ».

Mme Rouleau promet que la structure du REM sera placée de façon à être éloignée « le plus possible » des aménagements du parc Morgan.


PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE | Chantal Rouleau

On l’a vu avec les images dévoilées : la Caisse a un réel souci de bien intégrer les structures aériennes. Notre gouvernement, en partenariat avec la Ville, sera présent financièrement, pour avoir des aménagements réussis partout le long du tracé.

Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et responsable de la Métropole

En coulisses, Québec justifie sa décision par le fait qu’en 2015, le parc Morgan avait été réaménagé et agrandi par la Ville de Montréal et que, depuis, des aires de jeux se sont ajoutées et ont empiété sur une partie du lot appartenant au MTQ. Ce sont ces « empiétements » qui ne peuvent faire partie des aménagements historiques du parc Morgan, affirme une source gouvernementale.

Début mars, l’organisation avait dévoilé sa version « grandement améliorée » du REM de l’Est. Une image alors diffusée montre la structure en béton en bordure du parc Morgan, que l’organisation estime pouvoir préserver malgré tout. CDPQ Infra y voit une « opportunité de bonifier les aménagements du parc par l’ajout de gradins avec une vue vers le parc ». L’idée d’un écran, afin de diminuer le bruit provenant de Notre-Dame, a aussi été évoquée, tout comme une portée maximale entre les piliers, pour « mettre en valeur l’axe patrimonial du site », et la plantation d’arbres, « pour filtrer les vues vers la structure ».