REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

La Ville a très clairement émis ses conditions:

  1. REM en tunnel dans les zones sensibles
  2. La ville doit être impliquée dans les discussions.

Si on lit entre les lignes, on comprend que CDPQ infra n’a pas les moyens financiers de répondre à ces conditions, alors elle met le projet sur pause en mettant de manière détournée la faute sur la Ville de Montréal (dire que la ville n’est pas claire c’est plus vendeur que dire «on a pas l’argent de faire un bon projet»)

Possiblement que CDPQ infra espère qu’en cette année électorale, la CAQ annonce qu’elle assumera la différence de coût pour rendre le projet acceptable. Mettre le projet sur pause lui donne un certain levier de négociation.

Reste à voir si la CAQ cédera, Montréal n’étant vraiment pas dans les priorités et intérêts de ce parti.

10 « J'aime »

Je suis content de cette décision (c’est ce que j’espérais dans une autre intervention dans ce fil) parce que cela donnera du temps à tout le monde d’aller au fond des choses. Surtout que depuis le début il était clair qu’il n’y avait pas de consensus de la part de l’ensemble des intervenants. Notamment la Ville de Montréal qui se voyait imposer un projet sans pouvoir s’assurer qu’il convenait véritablement à ses besoins et à son budget. Alors avant d’investir une somme colossale on doit d’abord s’assurer de son acceptabilité sociale. Aussi éviter de faire des choix dans l’urgence et sous pression. Ensuite que tout les partenaires soient satisfaits des décisions, particulièrement la Ville de Montréal, puisque c’est elle qui aura au final à vivre longtemps avec les choix qui auront été décidés.

5 « J'aime »

Faut faire attention quand même… le REM sera automatisé, c’est quand même un avantage non-négligeable.

Aussi, fait à noter, la plupart des services Exo sont sous-traités au privé.

3 « J'aime »

À dans 40ans quoi ! Yay :smiley:

2 « J'aime »

Euh, non.
image

1 « J'aime »

oui et quand le projet va couter 40milliards… comme la ligne bleu

2 « J'aime »

“Le 9 mars, la mairesse Valérie Plante a déclaré qu’il y avait « encore du travail à faire » et des « améliorations à apporter », sans donner de précisions. Elle a qualifié de « rapport d’étape » la nouvelle mouture du projet et a réitéré sa préférence pour un train qui circulerait sous terre au centre-ville”

Effectivement qu’avec cette position de la mairesse Plante, ça ne donnerait rien de continuer à travailler sur ce projet - si les coûts deviennent prohibitifs.

La table est maintenant mise pour offrir à Montréal exactement la même formule de financement qui était offert à la CDPQ.

Que Montréal assume seule tout les risques du projet ainsi que tout dépassements de coûts au-delà des 72(?) cents/pass-km.

Anyways on est pas pressé; on en est pas à une décennie près à attendre. :wink:

(À mon avis, tout nouveaux projets de TC devraient être financés à la performance, ie $$/pass-km. Ça nous éviterait de construire des éléphants blanc - tel le train Mtl-Mascouche @$750M)

J’ai plus l’impression qu’il est question de discussion avec la ville et Québec pour sécuriser le financement dont aurait besoin le ville pour s’adapter au REM que d’un simple arrêt du projet. Québec a déjà indiqué vouloir payer pour les travaux et aménagements que la ville aura besoin de faire, et donc il faut prendre le temps d’évaluer ces coût et faire un montage financier.

2 « J'aime »

Bon, le Gouvernement est d’accord avec le report du BAPE

1 « J'aime »

Pas rapport, mais report des audiences du BAPE
Dans l’article de La Presse ce matin

1 « J'aime »

You did it guys! Projet pas parfait? Ben on en aura pas! Tout le monde est content right? Bref, on s’en reparle dans 50 ans.

5 « J'aime »

Oh non, :pleading_face: nous devons sauver René-Lévesque !!


5 « J'aime »

Quand même drôle de voir du monde grimper aux rideaux pour un report. Respirez les pressés, le projet n’est pas mort.

C’est intelligent de la part de CDPQi de reporter le BAPE et de demander l’adhésion de la Ville. En faisant ça, elle met le problème dans les mains du gouvernement provincial et de la Ville de Montréal

La CAQ a vraiment intérêt à faire la réalisation du projet, et Projet Montréal a vraiment intérêt à faire bonifier le projet et obtenir une place à table. La Ville a le beau jeu présentement, et c’est le gouvernement qui va devoir décider jusqu’où ils sont prêts à aller pour répondre à ses demandes.

Il va être impératif que la Ville soit raisonnable par contre. On ne pourra pas tout avoir. Je ne crois pas que Valérie Plante réussira à faire mettre le tracé en souterrain, mais je crois que le réaménagement urbain sera payé par le gouvernement.

4 « J'aime »

Oh non, cette rue est moche et désagrable, et nous allons reporter le jour où elle sera encore pire!

Quand une rue est problématique, il ne faudrait surtout pas viser à l’améliorer, ça serait bête!

1 « J'aime »

Il ne faut pas oublier aussi que nous sommes entrés en période électorale, avec la partielle à Longueuil qui lance le bal en avril et puis la générale à l’automne. Plus on approche du BAPE, plus le projet devient un enjeu politique et la CAQ n’a donc pas intérêt à ce qu’on en parle trop si c’est pour être controversé.

Si j’étais Montréal, je m’arrangerais pour avoir toutes les garanties nécessaires avant les élections. En présumant que la CAQ serait réélue majoritaire, elle n’aurait plus aucune raison d’être conciliante après octobre. À l’inverse, la CAQ a tout avantage à signer une belle entente avec Montréal avant les élection pour montrer que le projet ira de l’avant avec un support généralisé. Donc soit on en entendra parler cet été pour annoncer que tout est “canné”, soit ça va être très discret jusqu’en octobre à mon avis.

1 « J'aime »

Il faut comprendre les inquiétudes de ceux qui ont vécues les 40 dernières années en matière de planification du TEC à Montréal. Il serait faux de dire que le jeu des apologistes du projet parfait est sans risque. Je me garderais une gène disont de cataloguer certaines réactions “d’épidermiques”.

On a aucune garantie que le projet va aller de l’avant dans un contexte économique qui semble de plus en plus incertain. Peut-être que le rapport qualité/prix/urbanisme était atteint sans qu’on ne le sache, et que le futur ne permettra plus ce projet tel que présentment prévu.

Ceci étant, dans le contexte actuel, c’est vrai qu’un hiatus serait bénéfique pour les différents acteurs : la CAQ se débarasse d’un dossier épineux (BAPE) en période électorale, la Ville peut négocier un meilleur “partenariat” dans le projet et CDPQi n’avance pas avec un projet qui résiste à l’acceptabilité sociale en raison de l’intervention musclée de certains acteurs (ARTM, STM).

Par contre, on ne peut pas savoir si le hiatus sera bénéfique au projet.

6 « J'aime »

Le sarcasme employé quelquefois ne sert les intérêts de personne dans ce forum et amène un ton acrimonieux aux échanges. Je pense qu’on est capable et qu’il est préférable de maintenir un niveau d’échange plus courtois et serein que ça. Ce projet est déjà source de bien trop de tensions.

6 « J'aime »

Mise à jour de l’article partagé ce matin par @acpn, avec les réactions des partis d’opposition à Québec.

CDPQ Infra a encore « des devoirs à faire », dit Valérie Plante

(Québec et Montréal) Insatisfaite de la nouvelle mouture du REM de l’Est, l’administration Plante appelle CDPQ Infra à refaire ses devoirs pour présenter un projet « exemplaire ». À Québec, le gouvernement Legault appuie le report de l’étude du BAPE, mais se dit convaincu que le projet va se réaliser malgré les turbulences.

17 mars 2022 | Publié à 10h50 Mis à jour à 14h31 | TOMMY CHOUINARD & HENRI OUELLETTE-VÉZINA | LA PRESSE

La Presse révélait jeudi que l’échéancier du prolongement du réseau de train électrique est repoussé. L’étude et les audiences publiques du BAPE n’auront pas lieu ce printemps. C’est que la Caisse de dépôt et placement du Québec refuse d’aller plus loin sans une position claire de la Ville de Montréal au sujet de la nouvelle mouture de son projet de 10 milliards présentée la semaine dernière. Il ne pourra y avoir de mise en chantier à la mi-2023 ni de mise en service en 2029.

« C’est un report du BAPE qui est raisonnable, a affirmé à La Presse la ministre déléguée aux Transports et responsable de la métropole, Chantal Rouleau. On se donne un peu de temps pour réaliser le meilleur projet possible, et je pense que c’est tout le monde qui le veut. »

La Ville de Montréal a toujours des « préoccupations » à l’égard de ce projet, et « on veut y répondre ». « Il faut s’assurer de la meilleure adhésion possible des partenaires », a-t-elle insisté.

Des discussions sont toujours en cours au sujet de la demande de la mairesse Valérie Plante de créer un comité mixte avec la Caisse, une « condition gagnante » pour que le projet reçoive son appui, selon elle. « On est en train de régler tout l’aspect gouvernance de ce grand projet. Je ne donnerai pas de nom à ce comité-là, on est en train de régler cette question-là », a dit la ministre. La députée de Pointe-aux-Trembles a martelé que, malgré les turbulences actuelles, « le REM de l’Est va se réaliser ».

Encore des « devoirs à faire »

Au cabinet de la mairesse de Montréal Valérie Plante, on soutient que CDPQ Infra doit « prendre le temps de bien faire les choses » et a encore « des devoirs à faire pour que le REM se fasse de façon exemplaire ». « Tous les experts endossent les conditions exigées par la Ville de Montréal depuis le début pour que ce projet soit un succès à la hauteur des attentes de la population », a indiqué son attachée de presse Catherine Cadotte, en disant « prendre acte » du report du BAPE.

Elle rappelle que le récent rapport du comité aviseur, qui redoutait notamment une « fracture urbaine » si le projet demeure inchangé, « a clairement exprimé les améliorations qui doivent être apportées au projet pour qu’il soit acceptable, notamment en ce qui a trait à la gouvernance et à l’intégration urbaine ».

« On s’attend à ce que CDPQ Infra fasse ses devoirs et réponde aux demandes exprimées dans le rapport du comité d’experts. Notre administration tient à ce que le projet qui sera soumis à la population respecte les ambitions des Montréalais et des générations futures », persiste Mme Cadotte.

À l’hôtel de ville, l’opposition officielle n’a pas manqué d’écorcher l’administration Plante. « En raison de son manque de leadership, la mairesse est en train de faire mourir le plus grand projet de transport collectif à Montréal », a fustigé le chef d’Ensemble Montréal, Aref Salem.

« Elle a eu plus d’un an pour préciser auprès des parties prenantes ce qu’elle considère comme une intégration exemplaire du REM de l’Est depuis son annonce en décembre 2020. Pourquoi l’administration de Projet Montréal n’a-t-elle pas défini ces critères auprès de la Caisse de dépôt lors de ces quelque 140 rencontres au cours des douze derniers mois ? », s’est-il aussi interrogé.

Des citoyens de l’est de Montréal ont quant à eux demandé à la mairesse Plante, jeudi, de refuser le projet du REM de l’Est, tout simplement. « Cessez de quémander une place à la table de négociation de CDPQ Infra. Rejetez le projet du REM de l’Est qui sera nocif pour la Ville de Montréal et le transport collectif », a indiqué le vice-président du Collectif en environnement Mercier-Est, Daniel Chartier, en parlant d’un projet « pharaonique et coûteux » qui est déjà rejeté « par la majorité des populations touchées » et qui n’a « aucune acceptabilité sociale ».

Les partis d’opposition à Québec réagissent

Je pense que ça témoigne de la gestion, de la gouvernance de la CAQ : ne pas impliquer les personnes en amont, les gens ne se parlent pas, la Ville n’est pas impliquée dans les décisions exécutives et décisionnelles. Le résultat des courses, c’est ce que l’on voit aujourd’hui.

Dominique Anglade, cheffe du Parti libéral du Québec

Ce projet-là est très discutable. La forme qui nous a été présentée ne répond pas aux besoins. Est-ce qu’on doit tirer la plogue ? On n’est pas loin de ça.

Manon Massé, co-porte-parole de Québec solidaire

François Legault doit prendre le leadership et s’assurer que le comité soit mis en place, que la Ville ait son mot à dire, l’ARTM aussi doit être incluse, pour qu’on trouve le meilleur projet pour desservir les citoyens et non pas pour augmenter les revenus de la CDPQ.

Joël Arseneau, chef parlementaire du Parti québécois

1 « J'aime »

La rencontre d’hier soir était organisée par le Collectif en environnement Mercier-Est et non la CDPQ Infra

Des citoyens rejettent le REM de l’Est, peu importe la mouture proposée


Selon les organisateurs, plus de 150 personnes étaient présentes lors de la rencontre d’information de mercredi.Photo: Jason Paré, Métro Média

Jason Paré
17 mars 2022 à 16h05 - Mis à jour 17 mars 2022 à 16h45 4 minutes de lecture

Alors que la mairesse Valérie Plante affirme que la balle est dans le camp de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) pour assurer le succès du REM de l’Est, des citoyens de l’est de Montréal demandent au premier ministre François Legault de mettre fin au projet et de retirer le dossier des mains de CDPQ Infra.

Le Collectif en environnement Mercier-Est (CEM-E) tenait mercredi sa troisième rencontre sur le REM de l’Est.

Réunis dans le sous-sol de l’église Saint-François-d’Assise, plus d’une centaine de citoyens ont pu s’informer des développements récents dans ce dossier et exprimer leur opposition au projet de train léger de CDPQ Infra.

Car c’est bien de cela dont il s’agit: peu importe l’option proposée et les bonifications apportées, le Collectif ainsi que plusieurs citoyens présents s’opposent carrément à la réalisation d’un REM dans l’Est et demandent à la mairesse de Montréal de refuser le projet.

«Cessez de quémander une place à la table de négociation de CDPQ Infra. Rejetez le projet du REM de l’Est qui sera nocif pour la Ville de Montréal et le transport collectif» a déclaré le Collectif par voie de communiqué.

Ce projet pharaonesque et coûteux est rejeté par la majorité des populations touchées. Il n’y a aucune acceptabilité sociale.

Daniel Chartier, vice-président du CEM-E

Afin de soutenir sa position, le CEM-E a présenté le témoignage d’une citoyenne de Pierrefonds qui a raconté les nombreux désagréments vécus en lien avec le REM 1.0 dans l’ouest de l’île.

Le président du CEM-E, Raymond Moquin, trouve également odieux «l’attitude du premier ministre Legault de laisser reposer sur les épaules de Mme Plante l’avenir du transport collectif dans l’est de Montréal, alors que c’est lui qui a donné les clés et les pouvoirs à CDPQ Infra».

«[François Legault] a toute l’information entre ses mains pour prendre la décision d’arrêter le projet», a ajouté Raymond Moquin.

Un tramway nommé Désir

«On dit oui à quoi maintenant?», a quant à lui demandé le citoyen Pierre Bélanger, lors de la période d’interventions du public.

«Il faut non seulement dire non au REM, il faut dire oui à quelque chose, a-t-il poursuivi. Parce qu’on a beau s’opposer toute notre vie, il faut aussi être constructifs.»

Le citoyen croit ainsi que le tramway serait la meilleure solution de remplacement au REM de l’Est, une option que privilégie également le CEM-E. Selon ce dernier, cette solution n’implique pas de «tout recommencer à zéro», puisque la Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti québécois (PQ) proposaient déjà de construire un tramway dans l’est de la métropole lors des élections de 2018.

Membre de l’équipe du Parti québécois dans Bourget, François Bérard considère lui aussi que d’autres solutions peuvent être proposées, comme un tramway allant de la Pointe-de-l’Île à la station de métro Honoré-Beaugrand. En revanche, il a dit comprendre la position difficile de la mairesse de Montréal.

Dans le projet actuel du REM, il y a deux branches. L’une d’elles va vers Montréal-Nord et celle-là, ça correspond grosso modo au projet de ligne rose [de Valérie Plante].

François Bérard, membre du Parti québécois

Quoique le tracé ne soit pas le même, les deux projets répondent selon lui à l’objectif de désenclaver Montréal-Nord. François Bérard propose donc que le REM relie l’arrondissement de Montréal-Nord au sud de la métropole, mais qu’il s’arrête à la station de métro Assomption. Cela permettrait d’éviter de défigurer Mercier–Hochelaga-Maisonneuve et le centre-ville, a-t-il ajouté.

Vincent Marchione, du Comité de Vigilance environnementale de l’Est de Montréal (CVEEM), a de son côté rappelé qu’avec les élections québécoises cet automne, les citoyens auront le gros bout du bâton. «Alors, il faut intensifier la lutte. On a des chances de gagner. Il faut réveiller tous ces politiciens qui vont se présenter aux élections et leur dire que l’Est, ce n’est pas une poubelle», a-t-il déclaré, entraînant les applaudissements des personnes présentes.

2 « J'aime »

Reportage au Téléjournal

1 « J'aime »