REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

Ce n’est pas parce que le boulevard est déjà laid qu’on doit en rajouter.

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La CDPQ infra a publié sur YouTube, les deux enregistrements des séances d’info sur le tracé et la mobilité

Webinaire informatif sur le tracé du REM de l’Est, présenté en mai 2021.

Webinaire informatif sur la mobilité en lien avec le projet du REM de l’Est, présenté en juin 2021.

Dans la présentation architecturale ce soir, Christian Ducharme révèle que ce qui rend la largeur réduite du tablier possible, c’est que les passagers seront évacués par l’arrière/avant en cas d’urgence, contrairement au REM1 où les passagers sont évacués par le côté du train.

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A 2 wagons ce scénario est plus réaliste qu’avec 4 en effet.

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Pour le belvédère, la CDPQ est prête à remettre une connexion piétonne entre les deux bouts de Jeanne-Mance s’il y a une demande… La connexion a été enlevée du design… Coudonc, on dirait que les concepteurs n’ont aucune idée des trajets piétons du centre-ville… :roll_eyes:

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Dommage qu’on ait pas pensé à ça pour le REM 1. La CDPQ paye gros du fait qu’elle ait botché la première phase. L’opposition aurait été beaucoup moindre à présent.

On est mieux de pas botché encore parce que la résistance sera encore plus forte la prochaine fois.

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Très vrai. Le REM 1 est le seul projet de comparaison, et clairement on voit qu’ils ont fait ca très rapidement, en tournant les coins ronds sur plusieurs aspects d’intégration et de design. Ces lacunes paraissent encore plus avec les rendus du REM de l’Est sortis cette semaine. Et il n’y aura jamais de modification esthétique, en guise de mea culpa.

Mais au-delà de l’aspect esthétique, je trouve le ton de CDPQi un peu arrogant. Du genre “bon enfin ça va les faire taire sur X Y aspect”. Je les sens plus frustrés que fiers. Le fait qu’ils aient sorti ces images le sur-lendemain du rapport (officiellement déposé le 28 février, bien après l’élaboration des visuels), ça les fait paraitre comme s’ils leur coupaient la parole en disant “ouais mais je savais déjà ce que t’allais dire”. Ils le disent eux-même, 80% des préoccupations sont adressées (selon leurs dires). Il reste quand-même le dernier 20%, auquel on n’aura peut-être jamais vraiment de réponse avant la pelletée de terre.

S’il en venait à ce que le push-back soit trop persistant, et que CDPQi ne fasse rien pour être plus inclusive dans ces décisions (la Ville et l’ARTM à la table de décision et élaboration), je ne serais pas surpris qu’ils disent “bon ben on annule tout, tant pis pour vous”. Par contre, bonne chance après ça pour convaincre une autre population sur un autre projet (ahem, Taschereau).

Je souhaite que ce projet réussisse, mais pour se faire, CDPQi a besoin d’être beaucoup plus à l’écoute.


À propos du parc linéaire sur René-Lévesque, je comprends que ce projet est là pour 100+ ans. Par contre, entre Robert-Bourassa et le Pont Jacques-Cartier, il n’y a presque aucun attrait sur les rives! Pas de restaurants, pas de centres culturels, pas de musées… Je comprends que le but est de peut-être créer cette demande, mais les endroits non-construits se font très rares, et avec Sainte-Catherine au-dessus, avec ces nombreux commerces, l’UQÀM, la Place des Arts… Je ne vois pas comment ça pourrait co-habiter. Sur René-Lévesque il y a des hôtels, des institutions fédérales et provinciales, des bureaux et un hôpital (avec square Viger et Place des Montréalaises déjà de part et d’autres). Aussi, il se passe quoi à l’ouest de Robert-Bourassa? Beaucoup, beaucoup de questions sans réponses. On est loin d’avoir assez pour faire le BAPE. En plus, c’est comme s’ils disaient à la Ville, “voici notre projet; si tu mets pas l’argent pour le parc, auquel on ne t’aidera pas financièrement et en intégration, ce sera de ta faute si tout foire.”

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Tout a fait d’accord avec toi ! La vision réductrice du “c’est ça ou rien” n’aide pas du tout à l’acceptabilité sociale du projet. Je pense qu’une entité comme CDPQ dois servir de modèle en ce qui concerne la réalisation “d’infrastructure publique” par le secteur privé. En ce moment, ils se comportent comme n’importe quelle compagnie chassant les marges de profits et ignorant les organismes public. C’est un très mauvais coup de presse pour CDPQ et ils sont obligés de s’améliorer sur cette aspect s’ils souhaitent que le REM B se réalise.

Pour ce qui en est de l’aspect architectural, je suis tout aussi sceptique par rapport à la relation entre les structures aérienne et le cadre bâti actuel. L’argument que “René-Lévesques est déjà une fracture urbaine” est valide mais ne supporte pas leur position. En construisant une structure aérienne, on rend la fracture, et bien, permanente. C’est comme passer un coup de fer à repasser sur un chandail taché !

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Qu’elle forme prendrait cette connection? Faudrait-il sacrifier le belvédaire? Messemble elle devrait être la par défaut, c’est vraiment curieux.

Moi aussi je serais frustré à leur place.

Ils se fendent le cul pour doubler la taille du métro de Montréal en 20 ans en coûtant presque rien aux contribuables. Et le monde se réveille plus de bonheur pour s’inventer des raisons de chialer. Tantôt sur le modèle financier, tantôt sur l’achalandage, tantôt sur le tracé, tantôt parce qu’il passe trop loin, tantôt parce qu’il passe trop proche… Non mais ça a pu de bon sens. Ça devient vraiment fatigant à entendre.

Tout le monde est supposé savoir que pour nos villes, notre économie et la planète, la seule solution est le transport collectif zéro émission. On a un déficit pas possible en transport sur rail au Québec et en Amérique. On a 50 ans de retard si c’est pas plus sur l’Europe et l’Asie. Et dès qu’on a un projet mener par des gens sérieux qui prennent pas 68 ans pour le réaliser, tout le monde (et même les environnementalistes?) lui crache à la gueule comme s’ils proposaient de faire une centrale au charbon dans la cour d’une garderie.

Ils sont vraiment dévoués à la CDPQi, parce que personnellement j’aurais retourné la politesse depuis déjà un moment.

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5 milliard c’est presque rien???

Moi je suis vraiment tanné d’entendre les pressés crier qu’on chiale trop parce qu’on veut juste que ce projet soit le mieux intégré possible a nos milieux de vie…

Si le gouvernement et la Caisse était arrivé avec un projet bien pensé, bien planifié en incluant toutes les parties prenantes et non en agissant en vase clos sans égard à ceux qui n’ont pas d’argent ou qui n’ont pas voté pour la CAQ, peut être qu’il y aurait moins d’opposition.

En attendant, désolé pour vous mais moi je vais continuer de critiquer jusqu’à ce qu’on obtienne le meilleur projet possible. Tant pis pour vous si vous voulez vous contenter de peu.

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La séance d’info de ce soir est disponible pour visonnement incluant la séquence vidéo de la « promenade René-Lévesque » et de la place publique du Quartier chinois

https://www.icastpro.ca/events/caisse-de-depot-et-placement-du-quebec/m0iicv/2022/03/10/vision-d-architecture-et-d-integration-urbaine-du-rem-de-l-est-reinventer-les-axes-de-transport/play/30769

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Je me demande si cela signifiera un design de voiture de train légèrement différent pour les portes à l’avant et à l’arrière… J’espère que les wagons garderont au moins les grandes fenêtres.

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C’est un peu weird. Je m’attendais à ce qu’ils reprennent le même matériel roulant que le REM A pour réaliser des économies d’échelle et pour rendre les trains interchangeables, mais si les trains du REM de l’Est one des sorties d’urgence arrière/avant alors c’est un différent design c’est sûr.

Edit: En même temps je pense que c’est positif (à la fois du point de vue cosmétique que de la gestion des coûts) que ce changement permette d’amincir la structure et les tunnels.

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Ça ressemblerait à ça :

Même modèle de voiture que le REM : Alstom Metropolis. On voit la grande issue de secours en avant de la première voiture. Je pense qu’elle se rabat vers l’avant et qu’un escalier dissimulé se déploie automatiquement.

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Sans compter les coûts du REM1:

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Oh non, je savais pas que l’infrastructure ça coûte cher:(

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Pas de REM surélevé au centre-ville svp !

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Le passage du REM de l’Est sur une structure surélevée prévue sur le boulevard René-Lévesque, en plein centre-ville, demeure une faille importante du projet, souligne notre éditorialiste.

Nathalie Collard

Nathalie Collard La Presse

La pression était forte sur CDPQ Infra pour qu’elle rende publiques les premières esquisses du projet du REM de l’Est. C’est chose faite depuis mardi. Comme tous les plans d’architectes, les images sont idylliques : un REM élancé, presque translucide, qui roulerait sur des pylônes qui « dansent » (c’est le terme employé par le promoteur), entourés de verdure, de vélos et de passants. On entend presque les oiseaux chanter.

Publié à 5h00

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Derrière les changements proposés, reconnaissons qu’il y a eu beaucoup de travail. De la part de CDPQ Infra d’abord, qui a consulté puis bonifié le projet. De la part du comité d’experts également, qui a réussi à faire des propositions très enrichissantes malgré son mandat limité qui était de se pencher exclusivement sur l’aspect architectural ainsi que sur l’aménagement du projet, et ce, sans budget pour commander des expertises supplémentaires. Son apport a permis d’améliorer significativement le projet initial qui est fort différent de celui du REM de l’Ouest.

Le REM de l’Est est amélioré, donc, mais il comporte encore plusieurs failles. La plus grande demeure son passage sur une structure surélevée prévue sur le boulevard René-Lévesque, en plein centre-ville.

La Caisse répète ce qu’elle disait déjà en septembre dernier, qu’il est absolument impossible de creuser en souterrain à cet endroit : trop complexe, trop risqué, trop coûteux. Oubliez ça ! C’est dans ce contexte que le comité d’experts a donc proposé une promenade urbaine sur René-Lévesque et que les architectes, eux, ont imaginé un belvédère « verdoyant » qui surplomberait l’ouverture dans laquelle s’engouffrerait le train, à l’angle de René-Lévesque et Jeanne-Mance.

Disons-le, les équipes d’architectes de la firme Lemay ont fait un beau travail dans les circonstances et les délais qu’on leur a alloués. Ils ont fouillé, réfléchi et pensé « en dehors de la boîte ». Mais ils ont fait ce qu’ils ont pu avec ce qu’on leur a soumis.

Ce belvédère, c’est la démonstration par l’absurde qu’un trou béant n’a pas sa place au centre-ville. On a beau avoir imaginé de la verdure et des marcheurs qui y promènent leur chien, pourquoi y aurait-il un espace surélevé à cet endroit ? Pour admirer quoi ? Les immeubles de bureaux ? Les nids-de-poule en contrebas ?

ILLUSTRATION FOURNIE PAR CDPQ INFRA

Vue sur la structure du REM de l’Est, au dessus du boulevard René-Lévesque, au centre-ville

On ne peut pas tolérer cette fracture en plein centre-ville, une fracture qui va à l’encontre des gestes posés à Montréal depuis quelques années et qui visaient à nous débarrasser des structures des années 1960 en abaissant, entre autres, les échangeurs des Pins et Turcot.

On réfléchit également à réparer la cicatrice causée par la Métropolitaine. Et on viendrait ériger des pylônes de béton en plein centre-ville ? Ça n’a tout simplement pas de bon sens !

Il y a d’autres irritants dans le rapport d’étape présenté par CDPQ Infra, dont les murs antibruit qu’on appelle « voiles » et qui seront 2 mètres de haut sur toute la longueur du trajet, mais de 4 mètres à certains endroits. On les espère translucides, mais voilà une autre surface qui risque de titiller les graffiteurs qui s’en donneront à cœur joie et transformeront tout ce blanc étincelant en surface à nettoyer encore et encore.

Dernier irritant majeur : l’absence de connexion avec la station Honoré-Beaugrand, le terminus de la ligne verte. C’était le prix à payer pour répondre aux critiques des résidents et faire passer le REM sur Souligny plutôt que Sherbrooke Est, a expliqué le promoteur.

Mais il existe une autre solution qui permettrait de connecter le REM de l’Est à la ligne verte du métro tout en épargnant le centre-ville : arrêter le REM en provenance de Pointe-aux-Trembles à la station Radisson qui est déjà le point d’arrivée de 10 lignes d’autobus, et qui deviendrait ainsi une gare intermodale névralgique pour l’Est de la ville.

Cette solution aurait un impact sur le modèle d’affaires de la Caisse, c’est vrai. Mais elle éviterait de poser un geste regrettable au centre-ville.

À la fin, c’est au gouvernement Legault de trancher. C’est lui qui a choisi le REM de l’Est au départ. C’est lui qui a fait miroiter un développement économique pour l’Est de Montréal. Il doit d’abord modifier le modèle de gouvernance de ce projet afin que la Ville de Montréal – et sa mairesse – soit assise une fois pour toutes à la table où se prennent les décisions. Et il a le devoir moral de faire aboutir un projet de qualité qui ne défigurera pas le centre-ville de la métropole du Québec.
https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/2022-03-11/pas-de-rem-sureleve-au-centre-ville-svp.php

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Est-ce que quelqu’un a entendu parler de la façon dont ils allaient se débarrasser de la neige qui va s’accumuler rapidement dans leur interminable cuvette à ciel ouvert ?

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J’ai manqué quelque chose?