REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

Sur ce rendu de la tour Banque Nationale, ils ont ajouté un graffiti sur le Bureau En Gros. Il n’y a pas de graffiti là-bas en réalité.


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Wow !! Tu as vraiment un bon oeil ! :face_with_monocle:

C’est digne de “Où est Charlie ?” :stuck_out_tongue_winking_eye:

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Très beau projet, mais le monde chiale pour chialer.

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Je peux pas croire qu’on a finalement créé un PPU pour réunir les deux moitié du centre-sud et qu’on va juste venir recréer une fracture… On a rien appris en 60 ans faut croire…

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Valérie Plante souhaite d’autres améliorations au REM de l’Est

Naomie Gelper

La mairesse de Montréal, Valérie Plante. Photo: Josie Desmarais/Métro

Alors que la vision architecturale du REM de l’Est a été dévoilée mercredi matin, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, se range derrière le comité d’expert mandaté pour assurer la bonne intégration architecturale. Elle souhaite continuer de travailler pour l’amélioration du projet de 10 G$.

Mme Plante a réagi au dépôt du rapport du comité d’experts lors d’un point de presse mercredi après-midi, juste après être allée déposer une boîte contenant des médicaments et du matériel de soin d’urgence à l’église Ukranian Catholic Parish-Hall, dans Rosemont.

Le rapport correspond à ce que souhaite la Ville de Montréal, c’est à dire «le meilleur projet possible», a affirmé la mairesse. «Est-ce que le projet est parfait? Non, il ne l’est pas et c’est ce que le comité dit d’ailleurs, a-t-elle ajouté. […] Ce rapport me motive encore plus à continuer à trouver des solutions et à peaufiner des tronçons. […] Tout le travail qui a été fait dans la dernière année pour améliorer le projet pour moi c’est porteur d’espoir qu’on peut encore l’améliorer, mais encore faut-il réunir toutes les conditions et il en reste à remplir. Alors donnons-nous le temps et les moyens pour réussir.»

Par ailleurs, la Ville de Montréal préfèrerait que les stations du REM de l’Est soit enfouies. «Ça diminue la complexité d’aménagement au sol», indique Valérie Plante.

Or, pour le moment, la proposition aérienne est celle privilégiée par CDPQ Infra, la filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec en charge du projet. Comme le disent les 15 experts du comité, Valérie Plante souhaite toutefois que les aménagements se fassent en même temps que la construction du REM de l’Est.

La raison pourquoi on veut être autour de la table, c’est pour participer plus activement à l’évaluation des coûts et à la capacité de réalisation du projet.

Valérie Plante

Accueil favorable de la Chambre de commerce

Dans un communiqué publié mercredi midi, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain accueille favorablement la proposition architecturale pour le REM de l’Est.

Le président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc, estime que cette proposition est meilleure que celle du REM de l’Ouest.

«Nous reconnaissons les efforts pour mieux intégrer les infrastructures dans le paysage urbain. Nous saluons notamment les nombreux éléments novateurs qui se retrouvent dans la nouvelle vision : promenade de l’Est, nouveau design plus épuré ou encore utilisation de matériaux mieux adaptés. Le projet est maintenant en solide posture pour aller de l’avant», a-t-il affirmé.

Si le rapport du comité d’experts identifie certains éléments qui nécessiteront des précisions au cours des prochains mois, M. Leblanc considère que ces prochaines étapes ne devraient pas compromettre significativement l’échéancier envisagé. De plus, il mentionne que l’impact du projet sur la fluidité des déplacements dans le centre-ville devra être documenté.

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Comment affectera ce dessin l’effet du temps sur l’espace pédestre?

Tous les autres exemples je connais du train élévé (Vancouver, Chicago) met le train au centre du voirie. Comme ça, la pluie ou la glace fondant ne tombe sur personne. Étant une structure très élévé, avec une forme ronde qui peut facilement accumuler de glace, j’ai mes doutes à propos ce dessin.

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Il y a une séance d’information jeudi 10 mars à 18h sur la vision architecturale

Inscription ici
https://www.icastpro.ca/events/caisse-de-depot-et-placement-du-quebec/m0iicv/2022/03/10/vision-d-architecture-et-d-integration-urbaine-du-rem-de-l-est-reinventer-les-axes-de-transport

Pour le communiqué de la CCMM : La Chambre accueille favorablement la nouvelle proposition architecturale pour le REM de l’Est et le rapport du comité d’experts

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Les traitements architecturaux des stations sont plutôt séduisants et on se doit de reconnaître le travail qui leur a été consacré. De ce côté-là, ça me rassure. Concernant la structure, ouch. Même un rendu ultra léché n’arrive pas à soutenir le projet, même les arbres et la végétation n’y font rien… même le blanc immaculé arrive à paraître lourd et terne, et tout ça alors même qu’ils le font disparaître dans un nuage d’opacité.

Malheureusement, une structure aérienne (de nos jours) sera toujours essentiellement fonctionnaliste et peu importe son apparence, le seul fait de la répartition périodique et constante des soutiens lui donnera cette même impression de redondance, de préfabriqué à l’infini et sa coquille une barrière opaque et longiligne, profilée ronde ou carré, en U, en W ou même étoilée, ça restera un élément diviseur de l’espace – littéralement une barre et rarement un trait d’union.

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La fracture urbaine, je suis peut-être con mais je ne la vois pas du tout comme une certitude avec cet aménagement. Pourquoi on aurait nécessairement une fracture dans la ville, parce qu’on y installe un marqueur visuel massif? Oui, c’est un facteur, mais ce n’est définitivement pas suffisant pour venir dire que ce sera nécessairement un point de fracture urbaine, et certainement pas sur toute sa longueur.

Le boulevard René-Lévesque est déjà une frontière psychologique en ce moment et je trouve assez difficile de croire que le REM pourrait empirer la chose. Au centre-ville c’est un grand espace stérile bordé de complexes à bureau et avec presque aucun dialogue entre les quartiers de chaque côté du boulevard. Les seules rues où on sent une continuité entre le Nord et le Sud, c’est pas mal Beaver Hall et St-Laurent, toutes les autres ayant un côté où il n’y a soudainement plus rien (St-Urbain et le gros bloc Hydro/Desjardins) ou une discontinuité d’usage ou de forme marquée (St-Denis qui passe du commercial petite surface à l’UQAM à du logement sur le coin à un méga hôpital). Les gens qui traversent ou fréquentent le boulevard à pied sont donc déjà uniquement ceux qui n’en ont pas vraiment le choix.

Dans le Centre-Sud, c’est la limite du quartier en ce moment avec Radio-Canada et Molson au Sud qui ne sont d’aucun intérêt pour ceux qui n’y ont pas affaire. Même avec les objectifs du PPU, René-Lévesque restait un axe rébarbatif qu’on allait traverser uniquement pour se rendre aux commerces du pôle Radio-Canada ou se rendre sur Ste-Catherine. Considérant que le REM ne prévoit aucune station entre St-Hubert et Papineau et qu’on prévoit de ne conserver qu’un espace aux voitures qui s’apparente à la largeur d’une rue comme Ste-Catherine, je vois mal comment la simple présence de la structure aérienne viendrait nuire au lien à se créer entre les nouveaux quartiers au Sud plus que ne le ferait le boulevard dans son status quo.

Bref, à mon avis si fracture urbaine il y a, ce sera beaucoup plus dans la forme que prendra le réaménagement de la rue et dans l’offre qui se développerait autour des station. Je le vois plutôt comme une opportunité de remettre René-Lévesque en point focal en créant des centre d’intérêts aux stations et le long du parc linéaire.

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Je parlais spécifiquement du Centre-Sud. Le PPU permettra justement de réunir les deux moitiés du quartier. Avec Molson et Radio-Canada, le but est de rendre plus facile l’accès au sud du quartier, à la promenade riveraine et aux commerces qui seront dans la zone de Radio-Canada.

René-Lévesque était une fracture parce que c’est un large boulevard où les voitures roulent très vite et qui est trop minéralisé. Le REM sera une fracture parce qu’il est trop massif. Il crée une cicatrice visuelle qui empêchera d’unifier les deux côtés de René-Lévesque. Bref, à cause du REM, rien ne va changer. René-Lévesque restera un lieu peu fréquenté et peu invitant, un lieu de transit pour les voitures, les vélos et le REM. Ce ne sont pas les quelques arbres ajoutés ça et là qui vont rendre cet endroit là soudainement invitant, et ça restera une barrière psychologique entre le Village et le fleuve

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Ce matin Maud Cohen qui présidait le comité d’experts était en entrevue avec Patrick Masbourian

À écouter ici : Entrevue avec Maud Cohen : L’avis du comité d’experts du REM Rattrapage du mercredi 9 mars 2022 : Des Russes fuient leur pays, et une poutine change de nom en soutien à l’Ukraine

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Sans défendre les choix de CDPQ et la CAQ, il ne faudrait pas non plus surfaire l’enjeu de fracture. Justement la nature actuelle du boulevard n’est pas la même que ce qui est proposé, et les espaces sont voués à se transformer. Le problème est réel, c’est vrai, mais ce pire scénario est-il inévitable? Pas nécessairement.

Ça fait penser un peut à la caractérisation du REV comme une autoroute. Toutes autoroutes ne sont pas égales.

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C’est simplement là-dessus que je suis en désaccord en fait. Je pense que l’aspect “cicatrice visuelle” est exagéré et que pour le commun des mortels le fait de voir une structure massive n’est pas le principal obstacle au lien entre les deux quartiers. Le bruit, le sentiment de sécurité, la distance jusqu’au prochain point d’intérêt, c’est à mon avis beaucoup plus déterminant.

La division qu’on ressent sur Ste-Catherine quand on passe de St-Denis au Village, ce n’est pas que la large rue Berri qui la crée mais aussi l’UQAM qui fait dos à la rue et ajoute au tout. Même chose autour du métro Papineau avec le gros trou laissé par le théâtre et la station service abandonnés qui brisent la continuité. Et si on est pour parler de vraie fracture unanime, on peut comparer la traversée de Décarie à Queen-Mary et celle à Jean-Talon pour voir que le milieu bâti influence encore plus que l’autoroute sur le sentiment de coupure.

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REM de l’Est : Montréal réclame une place à la table de décision


La vision de CDPQ Infra inclut une promenade de 16 km pour piétons et cyclistes longeant le tracé du REM et remplaçant la moitié des voies actuelles sur le boulevard René-Lévesque.
PHOTO : CDPQ INFRA

Frédérik-Xavier Duhamel
à 16 h 27

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, demande encore une place décisionnelle pour la Ville dans le développement du projet de REM de l’Est. Elle exige également des garanties de financement de la part du gouvernement du Québec et accueille favorablement le rapport d’étape du comité d’experts sur l’intégration urbaine.

Il faut régler la gouvernance, la Ville de Montréal doit être autour de la table, et il faut régler le financement, a réitéré la mairesse en point de presse mercredi. J’invite CDPQ Infra et le gouvernement du Québec à nous faire la place que l’on souhaite, la Ville de Montréal, pour continuer à améliorer ce projet.

Ce n’est pas la première fois que Valérie Plante formule cette demande, à laquelle CDPQ Infra a répondu par le passé que l’appui de la Ville est nécessaire pour que le projet aille de l’avant. L’organisme a répété mardi que le soutien de toutes les parties prenantes est requis pour la réalisation du projet.

Mme Plante a toute de même encore soutenu qu’un projet de transport en commun structurant dans l’est de Montréal est essentiel et représente un outil de développement incroyable. Ce projet-là, on y croit énormément, a-t-elle assuré.

La mairesse a peu commenté la vision architecturale dévoilée mercredi matin par CDQP Infra, disant ne pas pouvoir faire abstraction des coûts dans son évaluation de la proposition.

La raison pour laquelle on veut être autour de la table, c’est pour participer encore plus activement à l’évaluation des coûts, à la capacité de réaliser [le projet], a-t-elle expliqué, soulignant toutefois le travail accompli depuis un an.

Elle a également salué le rapport d’étape du comité d’experts indépendants sur les questions d’intégration. Celui-ci fait état de nombreuses préoccupations qui reflètent celles de la population, selon la mairesse.

CDPQ Infra a toutefois indiqué avoir répondu à la vaste majorité de ces préoccupations, incluant l’intégration des caténaires, l’utilisation de béton préfabriqué et l’aménagement du boulevard René-Lévesque.

Lors d’une réunion du conseil exécutif de la Ville de Montréal mercredi matin, la mairesse Plante a déploré n’avoir toujours pas de garanties de financement de la part du gouvernement du Québec dans ce projet évalué à hauteur de 10 milliards $. La Ville, a-t-elle rappelé, s’est engagée à investir 500 millions $ dans l’aménagement urbain.

Invitée à réagir, la ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Chantal Rouleau, estime qu’il est trop tôt dans le projet pour que le gouvernement s’avance sur sa participation financière.

Il reste encore beaucoup trop d’éléments à clarifier pour pouvoir donner des précisions sur la contribution de Québec, a déclaré l’attachée de presse de la ministre, Catherine Boucher. Elle a cependant assuré que la Ville peut compter sur nous, au moins pour ce qui est de l’aménagement urbain, ce qui avait déjà été annoncé par le ministre des Transports en février.

Avec la collaboration de Benoît Chapdelaine

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Vraiment du gros n’importe quoi les évocations présentées ce matin.

Sur cette image, il y a des gens assis sur un banc avec les pieds qui se dandinent sur la piste cyclable (où des piétons marchent, par ailleurs). Le message est clair: l’infrastructure de transport est conçue en silo, et c’est la Ville qui devra rétroactivement l’intégrer, en concevant ses aménagements autour de ce que CDPQ a choisi de construire.

image

De l’autre angle, il n’y a aucune transition souterrain-aérien pour la voie du REM. Il est déjà aérien au niveau du perchoir. L’escalier mène directement dans la voie cyclable.

Et que dire du marquage routier qui flotte dans le vide! :face_with_raised_eyebrow:

Parlant de fracture urbaine, l’éradication de cette intersection qui mène à la Place des Festivals est un parfait exemple.

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La rue Jeanne-Mance est toujours mon lien entre le Palais des Congrès et la Place des Festivals… et même venant du Vieux-Montréal… je marche rarement sur Bleury entre Viger et René-Lévesque… Les automobilistes y roulent souvent trop vite :frowning:

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J’aime pas trop l’idée non plus de couper jeanne-mance en deux. Ça empêche tout possibilité future de prolonger les festivals vers le Sud, et de connecter le palais des congrès à la place des festivals.

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Je me demande comment ils envisagent que la rue Jeanne Mance pourra se transformer en cul de sac. (se sont-ils même posés la question?)

Il y a quand même des besoins véhiculaires importants, avec le stationnement du complexe Guy Favreau. Ils doivent imaginer qu’ils ont le droit d’imposer que tout ces véhicules circulent sur le passage privé de l’hôtel AC Marriott pour sortir?

C’est trop étroir pour faire revirer les véhicules

Et sans compter que c’est la seule voie qui monte vers le nord entre St-Laurent et St Alexandre.

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Est-ce que Jeanne-Mance entre Viger & René-Lévesque devra être dans les 2 sens sans parking, pour dévier les voitures de tous c’est stationnement vers Viger ?

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Dans le reportage diffusé au Téléjournal 18h, il y une vidéo de l’approche vers la station du Quartier chinois, et une vue autour du belvédère

https://twitter.com/PatriceRoyTJ/status/1501699165528678409

Aussi, le panel avec Anie Samson et Luc Ferrandez. La séquence vidéo est plus longue… (misère la piste cyclable qui coupe soudainement à Saint-Laurent aussi)

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