REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

Je me suis posé la question. Honnêtement, ça me parait un peu ridicule. On ferme également plusieurs possibilités de passages dans les zones de transitions.

Jaune = Au sol
Rouge = aérien

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Je pense que cette option a été présentée principalement parce que c’est ce que plusieurs personnes du quartier ont demandé après qu’ait été annoncé le changement d’emprise. Pour plusieurs riverains, l’option en hauteur est la pire de toute à leurs yeux et ils préfèreraient un train au sol. Quand on y pense un peu toutefois, l’option au sol pour ce genre de métro est probablement la pire vu les rues à bloquer. Côté sonore et vibrations, je doute aussi que ce soit moins pire avec le train au sol.

Une sortie d’une cinquantaine d’organismes et de résidents de Mercier-Est

« Non au REM de l’Est » clament des organismes et des résidents de l’Est de Montréal


Trajectoire Québec plaide pour une meilleure intégration du REM avec le réseau de transport en commun existant à Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-CLAUDE TALIANA

Radio-Canada
14 h 40 | Mis à jour à 14 h 53

Des représentants de divers organismes et de résidents des quartiers visés par le REM de l’Est ont uni leurs voix lundi dans une déclaration commune contre le projet mené par la filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) responsable du projet.

Le projet actuel doit être définitivement arrêté. CDPQ Infra doit être écarté de tout projet de transport collectif dans l’est de Montréal , ont soutenu les signataires de la déclaration commune en conférence de presse.

Ils demandent que ces projets soient menés par un organisme responsable, comme l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), que soient réalisées de véritables études des besoins et des modes de transports collectifs et réclament une véritable consultation publique au sujet des options possibles afin de permettre un véritable débat sur cet enjeu majeur.

« Nous estimons que le projet du REM de l’Est porté par CDPQ Infra n’est pas socialement, économiquement, écologiquement, éthiquement et démocratiquement acceptable. Il ne répond pas de manière optimale et équitable aux besoins réels en transport collectif de l’ensemble des résidents et des travailleurs et travailleuses de l’Est montréalais. »

— Une citation de Les signataires de la déclaration commune des organismes et résidents de l’Est de Montréal

Ils se disent en accord avec les observations et les conclusions du rapport de l’ARTM, rendu public le 8 février dernier. CDPQ Infra a remis en question les conclusions de ce rapport.

Nous considérons que le REM de l’Est est un projet pour lequel des milieux de vie densément peuplés seront sacrifiés et nous refusons de faire partie des dommages collatéraux, a conclu l’un des représentants des signataires, Claude Champagne.

Les membres des organismes présents ont affirmé qu’ils prévoyaient d’autres manifestations et sorties publiques.

“On veut que ce soit l’ARTM”, qui a rien foutu depuis presque 30 ans.

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Autrement dit « on veut rien ».

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l’ARTM existe depuis 2017…

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L’AMT existait depuis 1996. Rien ne s’est perdu, rien ne s’est créé.

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l’AMT a été dissoute en 2017 pour créer le RTM (connu sous la marque exo) qui a pour mandat d’exploitant et l’ARTM qui a pour mandat de planifier les transports.

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l’ARTM a été créée justement pour outrepasser les problématiques liées à l’AMT, notamment le flou dans la gouvernance des projets. C’est beaucoup trop simpliste de dire que rien n’a changé, créé ou whatever…

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Pour y avoir travaillé, je peux dire que c’est faux… 95% des gens qui sont à l’ARTM n’étaient pas à l’AMT auparavant.

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J’espeèe vraiment qu’ils annulent ce projet et investi les 10milliards sur la rive sud.

C’est quand même encourageant de voir qu’il y a eu un renouvellement au sein de l’organisme. À voir le type de service que Exo s’entête à vouloir offrir, et les pressions de l’ARTM pour forcer la STM à couper dans les services, je me demandais si on ne risquait pas une banlieusardisation de la planification du transport sur l’île.

Beaucoup de questions de citoyens sur le REM de l’Est au conseil municipal ce soir
En direct ici : 2022-02-21 13 H 00 - Conseil municipal Montréal - YouTube

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REM de l’Est: des opposants se regroupent pour signer une déclaration contre le projet


Le REM de l’Est, un projet qui suscite les passions.

Journal Métro | 21 février 2022 à 17h12 | Coralie Hodgson

Une cinquantaine de représentants d’organismes et de résidents de l’Est ont signé une déclaration commune pour s’opposer au REM de l’Est et demander un nouveau projet qui répondrait aux besoins réels de la population.

Estimant que le REM de l’Est porté par CDPQ Infra n’est pas «socialement, économiquement, écologiquement, éthiquement et démocratiquement acceptable», les signataires demandent au gouvernement du Québec d’arrêter le projet et de retirer CDPQ Infra de tous les projets de transport collectif dans l’est de l’île de Montréal.

«Le projet présenté a été décortiqué par de nombreux experts et a été largement dénoncé. Il n’a plus aucune crédibilité», a affirmé Daniel Chartier, vice-président du Collectif en environnement Mercier-Est (CEM-E) , lors d’une conférence de presse que l’organisme a tenue le 21 février au centre Saint-Pierre Apôtre.

Les signataires approuvent d’ailleurs les extraits du rapport produit par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), rendu public récemment, qui dénonce notamment le fait que le projet aurait des impacts sur le réseau actuel de transport collectif et n’offrirait pas de gains importants de nouvelles clientèles. CDPQ Infra avait par la suite rencontré certains médias et présenté des pronostics plus favorables au projet.

Nouveau projet réclamé

La déclaration demande qu’un organisme imputable – comme l’ARTM – réalise de «véritables études des besoins» et des modes de transport collectif, et d’organiser une «véritable consultation publique».

«Le message important aujourd’hui, c’est de dire: le REM, on n’en veut pas parce qu’il ne répond pas aux besoins réels des populations de l’est de Montréal», a affirmé pour sa part Claude Champagne, animateur social et formateur en participation citoyenne et résident de l’Est.

Les signataires indiquent que le REM serait ainsi un projet «obnubilé par un déplacement rapide des personnes habitant en périphérie vers le centre-ville» alors que seuls 12% des déplacements dans les secteurs qui seront desservis par le projet se destinent au centre-ville, des chiffres avancés notamment par l’ARTM.

«L’opacité» de CDPQ Infra est également dénoncée, les signataires soulignant avoir demandé depuis des mois l’ensemble des études et données justifiant le projet à l’organisation, sans succès.

Mais quel projet pourrait remplacer le REM? Le prolongement de la ligne verte du métro et de la ligne bleue après Anjou, mais aussi des solutions comme le tramway, ont été évoqué en conférence de presse.

«Ce n’est pas à nous de décider […] la solution. Mais ça prend des experts pour le faire», a ajouté M. Chartier.

Des riverains mécontents

La «laideur» du tracé aérien est par ailleurs dénoncée par les signataires, échaudés par le REM de l’Ouest.

Patricia Clermont, porte-parole du Regroupement des riverains de la rue Notre-Dame, dans Hochelaga-Maisonneuve, affirme que le projet de CDPQ Infra va «défigurer et déchirer des quartiers» déjà en proie à plusieurs nuisances sonores et visuelles. Gaétan Auger, des Amis du Courant Sainte-Marie, ajoute que le REM aérien représente un obstacle de plus pour accéder au fleuve.

Stéphanie Gauthier, de la Coalition REM Rivière-des-Prairies, dénonce dans un entretien téléphonique que, dans «une promesse de revitaliser l’est de Montréal, RDP soit oublié, quand on est le quartier le moins bien desservi en transport en commun».

«On comprend les gens du CEM-E et Hochelaga d’être fâchés. C’est presque un dédoublement de la ligne verte. Pour eux, ce n’est pas tellement utile et ça va être laid. Pour les gens qui en ont vraiment besoin, on n’en aura pas.»

Virginie Cousineau, directrice des affaires publiques de CDPQ Infra et porte-parole pour le REM de l’Est, a réagi par courriel en affirmant reconnaître l’importance de maintenir un dialogue avec les citoyens et leurs inquiétudes «légitimes» et rappelle avoir tenu des présentations la semaine dernière sur le tracé dans Mercier.

«Nous constatons une certaine méconnaissance sur le mode de fonctionnement de CDPQ Infra et prendrons le temps de mieux l’expliquer à la population. Nous rappelons aussi que le projet du REM de l’Est n’est pas final et qu’il est toujours en phase de planification. D’importantes étapes restent à franchir, dont la présentation de la vision architecturale du projet et les audiences publiques du BAPE.»

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Oui, Cdpq a à coeur le confort de ses passagers, et seulement de ses passagers.
Ils se foutent bien du confort de ceux qui habitent sur leur chemin par contre.

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Même pas. Un train de banlieue - parce que c’est ce qu’est le REM - ne devrait pas avoir un intérieur de style métro, avec surtout de la place pour se tenir debout, et des sièges longitudinaux en plastique dur.

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I mean to be fair, for those calling for the metro to be extended all the way to PAT in place of the REM, the Metro is the same type of seating. It wouldn’t be any more comfortable, and it would be a substantially longer ride on those seats.

Having been a daily rider of the DM train at rush hour, the problem is not the seating, the problem is the crush loading. I would gladly trade some breathing room for having to stand for 23 minutes (let’s be honest, I was doing it already anyway because I had no choice). In the end, it all comes down to efficiency of moving people.

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But that brings us back to something that was said last week… Wouldn’t investments in the Mascouche line be better for both Pointe-aux-Trembles and Montréal-Nord? Along with a tram line that goes from CEGEP Marie-Victorin to Anjou to Radisson to Pointe-aux-Trembles?

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Tant d’attention portée sur l’intégration architecturale de la ligne B et presque rien au sujet des autres points faibles du projet… je tente de retrouver des informations récentes sur le tronçon ouest vers NDG-Lachine abandonné. Surtout sur la possibilité de la ligne B de poursuivre à l’ouest. Quelqu’un a des nouvelles, soit pour la ligne B ou le tramway?

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Personally, no arguments against the Mascouche Line being improved. I think the fact that it is the way it is, is unacceptable and is such a huge missed opportunity, but to get the same level of service to PAT, we would almost need REM levels of investment anyway based on what the $700m got us. Plus, the current path opens up huge amount of land that we can develop TOD with the transit infrastructure about to be in place. In my ideal world, we run a service on the Mascouche line like the Trillium line in Ottawa, or try somehow to integrate it to the REM A and B so we could run services like SADB to PAT or Deux-Montagnes to MHM in a one seat ride. If work from home remains a big deal, these services help us decentralize our transit.

My issue with trams is that they aren’t much faster than a bus so if we’re redeveloping old land in the east end, if we want to turn them into TOD where people can legitimately live car-free, the high order transit should exist first. Transit is competing with cars, and if we can’t offer the same point to point routes as a car, we need to beat it on speed and I have my doubts a Tram can compete.

I may have just rambled a bit (sorry) but to answer your questions directly:

Wouldn’t investments in the Mascouche line be better for both Pointe-aux-Trembles and Montréal-Nord?

Yes they would and I would like it somehow integrated into the REM. Failing that, the existing service should be hugely improved in my opinion.

Along with a tram line that goes from CEGEP Marie-Victorin to Anjou to Radisson to Pointe-aux-Trembles?

Based on the average/top speed of a tram, I’m skeptical that we can offer a compelling service to riders that would be better than an express bus.