Dans La Presse ce matin on mentionnait la pandémie quand même.
On est vraiment rendu dans un gros fouillis (j’aurais envie d’utiliser l’expression anglaise sh*t storm).
Difficile de croire que ce bal malheureux de tirage de couverte de son bord à tout vent par toutes nos sociétés de transport ait été initié par l’ARTM, qu’on aurait plutôt espéré voir être l’adulte dans la pièce.
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Le bal a été parti par un rapport fuité plutôt que par la volonté de l’ARTM. Reste que l’ARTM y a probablement trouvé son compte.
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bal malheureux??? Au contraire… ça met en lumière les lacunes dans la gouvernance de nos projets, et ça ne peut qu’aider à trouver de meilleures solutions.
Malheureux pour la caisse peut être, mais bénéfique pour la société.
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Je me demande aussi à quel point la décision d’exo d’arrêter de valider les passages joue sur leurs chiffres.
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Cette démonstration par l’ARTM aurait été réellement au bénéfice de la société si elle y était allez d’une analyse plus impartiale et, surtout, qui suggère des solutions.
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C’est un rapport interne qui a fuité… l’ARTM n’a eu aucun contrôle la dessus.
La conversation que ça génère par contre, c’est bénéfique.
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Désolé, mais les fuites opportunes arrivent rarement par hasard.
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Bof… je ne me rabaisserai pas aux théories du complot. On ne le saura jamais au final.
Reste que cette discussion est entamée, la CAQ a tenté de lancer une patate chaude sur Valérie Plante et celle-ci a réussi à s’en sortir notamment grâce au meltdown de la députée de Pointe-aux-Trembles.
Maintenant, assurons-nous que toutes les parties prenantes sont à la table décisionnelle et ne répétons pas les erreurs du REM de l’Est.
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Come on… deux rapports qui fuitent en même temps (ARTM et STM) tous les deux contre un même projet. Ce n’est même plus du cynisme. Ça a été coulé aux médias.
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L’avis de la STM date de beaucoup plus longtemps. Même si ce n’était probablement pas concerté (la STM n’es pas la plus grande fan de l’ARTM), ce n’est pas non plus par hasard.
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La fuite à la STM découle clairement de la fuite de l’ARTM. Ne sous-estimez pas la capacité de La Presse a trouver des informations non publiques…
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La CDPQ Infra avait une autre rencontre citoyenne hier soir. Encore pour le secteur Tétreaultville
REM de l’Est – Rencontres citoyennes
Mercier-Est : une nouvelle solution de tracé pour le quartier
Jeudi 17 février, de 18h à 19h30
91 minutes de vidéo :
https://www.icastpro.ca/events/caisse-de-depot-et-placement-du-quebec/fwyhv6/2022/02/17/rem-de-l-est-rencontres-citoyennes/play/30243
En naviguant sur le site de la CDPQ infra, je suis tombée sur l’analyse du rapport de l’ARTM dans la section documentation
Il serait bon de garder une copîe sur son ordinateur 
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Se rabaisser? Franchement, un peu de respect quand même. Il est de connaissance générale que les fuites font partie des stratégies des sociétés ou organismes. Quand ces fuites sont aux bénéfices de l’entité qui est à la “source” des informations fuitées, il y a une probance assez marquée à conclure que l’entité a aidé la fuite en question. Une fuite minimise la responsabilité de l’entité de laquelle l’information fuitée provient. C’est un peu comme écrire “sous toutes réserves” dans une mise en demeure. Ce n’est pas de l’information officielle, donc l’organisme n’est pas tenu à la même rigueur. Par contre, l’effet de la fuite elle, n’est pas amenuisée.
Est-ce qu’on a la preuve hors de tout doute raisonnable que l’ARTM et la STM ont fuités ces rapports? Non. Mais c’est assez bizarre que ces deux organismes qui ont des intérêts clairs à limiter la main-mise de CDPQi ont des rapports qui fuitent pratiquement en même temps. Et la sortie d’Exo après. On est bien loin de la théorie de complot pédo-sataniste à Qanon quand même.
Ceci dit, je comprend le contexte qui aurait forcé ces organismes à agir de la sorte. Ils sont confrontés à un fait accomplit qui leur est fort préjudiciable et n’ont pas les leviers pour se faire entendre par les canaux établis par le projet.
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Dans la documentation sur le site de la CDPQ Infra, il y a une carte avec le métro, les deux REM, le SRB Pie-IX et les trains d’exo
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REM de l’Est: Chantal Rouleau défend toujours le projet
Photo: Gracieuseté, CDPQ Infra
Journal Métro | 18 février 2022 - Mise à jour de 7h49 | Coralie Hodgson
Malgré les nombreuses critiques au sujet du REM de l’Est, Chantal Rouleau réitère l’importance du projet de transport structurant pour désenclaver les populations de l’Est. Un projet que la ministre déléguée aux Transports compte mener en parallèle avec le prolongement de la ligne bleue et la création d’un réseau de navettes fluviales.
Sans souhaiter «commenter à nouveau les chiffres» et les avis très critiques de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) et de la Société de transport de Montréal (STM) sur le projet du REM dévoilés la semaine dernière, Chantal Rouleau martèle encore une fois l’importance du projet de CDPQ Infra, dans le cadre d’une entrevue sur ses priorités pour la nouvelle session parlementaire.
«La réalité, c’est qu’il y a un manque flagrant d’offres en transport collectif dans l’Est. […] C’est ça qu’il faut corriger, revoir la desserte.»
La ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal assure que la Ville de Montréal, qui dénonçait récemment ne pas être à la table décisionnelle du projet, prend présentement part à des discussions «très rigoureuses» avec Québec et CDPQ Infra afin que le REM de l’Est «devienne un projet commun pour les trois parties».
Elle indique que le comité d’experts sur l’intégration urbaine et architecturale déposera «très prochainement» son rapport, un document qui permettra notamment de préciser les sommes promises récemment par Québec pour l’aménagement du projet.
Toujours du mécontentement
La députée de Pointe-aux-Trembles assure avoir reçu de multiples appuis concernant le REM dans la dernière semaine. Or, l’opposition au projet fait également beaucoup de bruit, par exemple dans le cas du changement de tracé proposé dans Mercier.
Mme Rouleau défend cette proposition en indiquant qu’il s’agit d’une «alternative présentée pour répondre aux préoccupations» de certains qui rejettent le tracé sur Sherbrooke, et rappelle que CDPQ Infra tient cette semaine deux rencontres virtuelles avec les citoyens pour discuter de l’intégration du REM dans le secteur de Mercier-Est.
En ce qui à trait à la perte d’une correspondance avec la station Honoré-Beaugrand, la ministre croit que «des discussions vont continuer à se faire pour assurer l’interconnectivité des réseaux», soulignant l’importance que le REM soit lié au métro.
Et Rivière-des-Prairies? Si elle croit «qu’à la fin, on va arriver avec un projet qui va répondre aux besoins de la population», Mme Rouleau ne peut s’avancer «plus que ça» sur une possible bonification du tracé dans le nord-est.
Navettes fluviales et ligne bleue
Insistant sur l’importance d’un réseau de transport collectif structurant complet et interconnecté pour l’ensemble de la métropole, Chantal Rouleau indique que le prolongement de la ligne bleue du métro «a été remis sur les rails», ajoutant toutefois ne «pas pouvoir entrer dans les détails pour l’instant».
Le réseau de transport structurant que la ministre souhaite voir se développer passe également par le réseau de navettes fluviales. «J’y crois beaucoup», souligne-t-elle, ajoutant qu’il s’agira d’une solution de transport dans le cadre du projet de réfection du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine.
Un appel d’offres a d’ailleurs été publié récemment par l’ARTM pour la saison 2022. L’Autorité sera maintenant responsable de six lignes de navettes, dont cinq qui étaient auparavant gérées par d’autres partenaires. Une occasion d’y intégrer plus facilement d’autres types de transport collectif, précise Simon Charbonneau, conseiller aux affaires publiques et aux relations médias à l’ARTM.
«Auparavant, l’ARTM était responsable d’un lien entre le Vieux-Port et Pointe-aux-Trembles. […] Donc, on élargit le projet pilote.»
Le service de navette entre le Vieux-Port et Boucherville, qui a fait l’objet d’un projet pilote de deux jours l’été dernier, devrait par ailleurs être offert pendant toute la saison 2022.
L’ARTM rappelle avoir reçu le mandat, de la part du ministère des Transports du Québec (MTQ), de déposer un dossier d’affaires pour les saisons 2023 et ultérieures, en vue du développement et de la pérennisation d’un réseau métropolitain.
J’ai vraiment hâte de voir une réelle intégration du réseau de navettes fluviales dans le transport collectif. Puisque qu’il est maintenant pris en charge par l’ARTM, j’espère qu’il sera inclus dans les titres tous modes de la grille tarifaire.
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Loin de moi l’idée de manquer de respect.
Vous montrez vous même les deux cas de figure que vous décrivez. Si la fuite de l’ARTM n’était pas voulue et n’était que le résultat d’un habile journaliste de La Presse, la fuite de la STM, elle, correspond exactement à ce que vous avancez.
Et non, je ne crois pas que tout ça soit lié à QAnon, mais peut être que la police secrète Gazpacho a quelque chose à y voir.
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Effectivement, il faut un brin de naïveté pour croire que la STM et l’ARTM n’ont pas essayé un petit coup fumant pour mettre en péril le projet du REM de l’Est (ça aurait pu marcher d’ailleurs). Le gouvernement est bien au courant et ne s’en fait pas d’illusion. J’ai hâte de voir la suite, mais je ne serais pas étonné d’assister à un certain remaniement dans ces agences lorsque l’on sera de l’autre côté de cette tempête.
Un « rapport interne » ça ne fuit pas comme ça par erreur. Surtout si la teneur est aussi polémique et stratégique. Ça prend une tête dirigeante qui prend une décision et cette décision doit être entérinée par les plus hauts échelons, sinon son poste est nécessairement en jeu. Si l’on avait eu à faire à une erreur ou à un piratage, l’ARTM se serait sans doute empressée de corriger le tir, faire son mea culpa, ou même annoncer la tenue d’une enquête interne.
On est ici plus dans une campagne de salissage en règle qu’un processus légitime administratif ou démocratique.
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Dans la présentation du 17 février, on fait mention de la station Des Ormeaux. Celle-ci n’apparait nul part sur les cartes disponibles sur le site de la CDPQ Infra. Est-ce qu’on sait si elle viendrait remplacer la station Contrecoeur ou si la CDPQ Infra propose de construire 3 stations dans Mercier-Est?
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