REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

La conversation devient fort intéressante depuis les missives de l’ARTM / STM. La remise en question de la pertinence même du projet a fait recadrer le débat non seulement sur les lacunes du projet (parce qu’il en a, bien sûr), mais sur l’équilibre entre les besoins qu’il vient combler et les contraintes budgétaires/techniques d’un bord et sur les améliorations potentielles souhaitées de l’autre. L’essentiel pour moi est que le projet ne soit pas annulé. Malgré son imperfection, il est faux de prétendre que le projet est à ce point nocif qu’il faille faire table rase et espéré un développement urbanistiquement souhaitée. Le débat tourne surtout autour de quelques sections qui sont à améliorer (le secteur Souligny, le secteur Morgan et le secteur au C-V), et sur les considérations budgétaires/redevances. Je crois que des améliorations sont réalisables quant au tracé, mais le mode de financement/redevances ne sera pas modifié.

Réalistiquement, quel gouvernement croyez-vous qui va mettre en place le projet parfait dont vous souhaitez? Parce qu’il faut se rendre à l’évidence, ce sont les gouvernements qui planifient les TEC malgré la mise en place de l’ARTM. Aux dernières élections, chacun à partagé sa vision électoraliste du TEC à Montréal sans interpeller l’ARTM. Croyez-vous que la CAQ va changer d’idée et va proposer un réseau de tramway entièrement financé par l’État? Ou le PLQ? Ou croyez vous que l’ARTM a les moyens et les compétences pour réellement proposer des projets de TEC? J’aimerais vous entendre sur la sortie de cette impasse si le REM est abandonné.

Outre les conditions urbanistiques, quel sont les conditions politiques de la réalisation d’un tel projet. En politique, la gestion uniquement par la raison et le savoir n’est pas entièrement possible. Les projets de l’État ont plusieurs autres considérations. Je suis peut-être trop cynique.

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Or spend some of the excess nonsense money wasted on REM to install platform screen doors on the entire Métro system (an estimated cost of $10-25 million per station) and a tunnel separating wall or more emergency escape exits, and upgrade the Métro to moving-block signalling and full automation. A 1200-passenger Azur every 80 seconds (when needed) with shorter dwell times would allay any overcrowding concerns.

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En fait, tout ce qui s’est passé la semaine dernière permet de mettre en lumière la coupure entre l’organe décisionnel (le gouvernement et la CDPQi) et les autres parties prenantes (la Ville de Montréal, la STM, l’ARTM).

L’équilibre entre impératifs financiers et intégration urbaine se doit d’être respecté, et la CDPQi/le gouvernement ont bien montré une certaine ouverture (mise en tunnel au centre-ville, déplacement vers l’axe Souligny). Le problème, c’est que ce sont des ajustements faits à la pièce, qui ne viennent pas affronter le problème plus large de l’intégration et du maillage du réseau.

Dans un monde utopique, l’ARTM émettrait un plan d’investissement 5, 15 et 30 ans pour financer les projets capitaux, et le gouvernement approuverait ce plan, et chercherait des partenaires privés pour financer sa réalisation… En pratique, au Québec, ce n’est pas ce qui va arriver. Il faut donc conjuguer les besoins de la communauté de façon technique (ce que l’ARTM devrait faire) avec les impératifs politiques du gouvernement provincial.

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Y faut croire que François Legault a lancé une bombe :bomb: hier à Longueuil…, mais cela fait maintenant patate :potato:.

Il a probablement été mal cité… :upside_down_face:

Valérie Plante voudrait un REM de l’Est sans filage


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE | Sur l’autoroute 10, entre les stations du REM nommées Panama et Brossard, on peut maintenant voir le système de caténaires (fils au-dessus de la voie).

La mairesse de Montréal pourrait utiliser un éventuel comité mixte de gouvernance du REM de l’Est pour s’assurer que la ligne de transport n’inclut pas de filage disgracieux au-dessus des rails, a-t-elle dit mardi.

15 février 2022 | Publié à 14h11 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE

Valérie Plante illustrait ainsi l’importance pour la Ville de Montréal d’avoir voix au chapitre dans l’élaboration du projet, contrairement à ce qui prévaut en ce moment.

« On a besoin d’être assis autour de la table de décision. Par exemple, le premier ministre Legault dit qu’on est capables de faire un REM sans caténaires [le filage au-dessus des rails] », a-t-elle dit mardi, en marge d’une conférence de presse.

« Si je suis à la table décisionnelle et qu’on me dit pour le REM de Montréal on doit avoir des caténaires, mais le REM de la Rive-Sud [on n’en a pas besoin], c’est sûr que je vais poser des questions, a-t-elle ajouté. Je vais dire : ben voyons donc. »

L’installation des caténaires sur la ligne du REM de l’Ouest, à l’approche du pont Samuel-De Champlain, a surpris plusieurs observateurs l’automne dernier. Mme Plante dit avoir noté les commentaires du public à cet effet.

Lundi, en conférence de presse à Longueuil, le premier ministre Legault a laissé entendre que les caténaires n’étaient pas indispensables dans un éventuel projet de REM sur la Rive-Sud de Montréal.

« Il y a des solutions aussi pour ce qui est du filage, a-t-il affirmé, selon Le Devoir. Je ne veux pas devancer une présentation de la Caisse de dépôt qui, on l’espère, viendra bientôt, mais pour moi le REM de la Rive-Sud, il va être très beau et très bien intégré à l’architecture des différents endroits où ça va passer. »

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Il y avait une rencontre citoyenne ce matin dans Mercier-Est (la vidéo dure 90 minutes)

Enregistrement ici
https://www.icastpro.ca/events/caisse-de-depot-et-placement-du-quebec/jda1h8/2022/02/15/rem-de-l-est-rencontres-citoyennes/play/30205

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Durant la période de question la CDPQ affirme qu’elle est encore en discution pour optimiser les connections du REM avec les réseaux existant. Le représentant dit que la solution préfèrée jusqu’à présent est celle d’une navette autobus sur honoré beaugrand entre souligny et honoré beaugrand. Leur habitude de faire le moins possible pour répondre aux problèmes commence à miner leur crédibilité. N’importe quel spécialiste du transport en commun verrait que c’est pas une bonne solution. Ils semblent encore incertain à ce propos par contre alors esperons qu’ils apportent une vrai solution.

Autre chose, ils affirment qu’ils vont publier les rendus des structures d’ici quelques semaines. Ils semblent très confiant de l’esthétique. Bien hate de voir, ils donnent des hautes attentes.

C’est vraiment une oeuvre de PR sinon. Ça se voit qu’ils sont en mode damage control. Ils lisent même parfois des réponses sur des feuilles.

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La réaction de Chantal Rouleau et du gouvernement leur a vraiment fait mal. On en parlerait pas autant si la CAQ ne s’était pas mise à tirer à boulets rouges sur tout le monde.

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Ça donne effectivement l’impression que c’est conçu en vase clos par des gens qui ne pensent pas à ceux qui se rendent ailleurs que sur leur ligne. Une réponse acceptable aurait plutôt été que le réseau d’autobus serait repensé pour que les circuits d’autobus d’H-B continuent jusqu’au REM et facilitent les correspondances. Si la CDPQ pense que c’est acceptable qu’un personne arrivant de l’Est descende sur Souligny pour prendre une navette jusqu’à H-B avant de pouvoir correspondre avec la 18 ou la 141 (ou la 44 à Radisson après 1 station de métro), c’est qu’elle ne comprend définitivement rien.

C’est évident que la STM repenserait son réseau. C’est évident qu’H-B ne serait plus un passage obligé en arrivant de l’Est si le REM se fait. C’est vraiment bizarre, cette réponse de la Caisse.

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Une autre lettre d’opinions dans La Presse

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Déniché sur Twitter.

Proposition plutôt intéressante d’Hussam afin d’intégrer le REM de l’Est sur René-Lévesque…, mais je doute (malheureusement :cry:) qu’elle soit réalisable compte tenu de l’ensemble des infrastructures souterraines dans ce secteur. :thinking:

Cette suggestion rejoint celle imaginée par Marco Chitti et qui a été partagée par @Barbes_Rochechouart il y a quelques jours… :wink:

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I like that he drew the trains as tiny as they are proposed to be, not even ⅔ the length of a Sydney Light Rail Citadis 305 (67m).

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Tout comme l’ARTM dernièrement, exo laisse savoir publiquement qu’elle n’est vraiment pas emballée par le REM de l’Est. :roll_eyes:

Plus de 700 millions d’investissements publics menacés de désuétude


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE | Le train de Mascouche à la gare de Pointe-aux-Trembles, direction Mascouche

Les projets du futur Réseau express métropolitain (REM) annoncés sans concertation avec les réseaux de transport existants sont en train de réduire à néant des centaines de millions de dollars d’investissements publics, sans parler des années d’efforts qu’il a fallu pour conquérir des usagers du transport collectif dans un bastion de l’automobile solo : la banlieue nord-est de Montréal.

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17 février 2022 | Publié à 5h00 | BRUNO BISSON | LA PRESSE

Dans une lettre ouverte adressée à La Presse*, le directeur général de la société exo, responsable du réseau de trains de banlieue de la métropole, Sylvain Yelle, déplore que dans la réalisation de la première phase du REM, comme dans l’annonce du trajet du futur REM de l’Est, on a fait très peu de cas de l’avenir du train de banlieue de Mascouche. Et encore moins de sa clientèle, ajoute-t-il en entrevue.

« Nos inquiétudes ne concernent pas seulement l’infrastructure ou le matériel roulant qui pourraient devenir sous-utilisés, écrit M. Yelle. Elles sont réellement centrées sur les usagers de cette ligne qui l’ont adoptée depuis 2015 et sur la qualité des services de mobilité qui leur seront offerts. »

« Dans l’état actuel des choses, poursuit-il, la ligne [de train] exo5 Mascouche pourrait être largement abandonnée par les usagers bien avant l’arrivée du REM de l’Est, réduisant à néant une ligne dont l’investissement collectif représente 750 millions de dollars. »

Effondrement

La ligne de train de Mascouche, inaugurée en 2014, emprunte sur une bonne partie de son parcours une infrastructure ferroviaire flambant neuve, dont elle est la seule utilisatrice, et qui sera de moins en moins utilisée. Ce n’était déjà pas la ligne la plus fréquentée du réseau exo, mais elle n’a vécu que quatre ans sans entraves, note M. Yelle.

Dès 2019, les premiers travaux de construction du futur REM ont directement mené à une nette dégradation des services, qui a touché la clientèle. Sans ces travaux, la ligne exo5 aurait probablement dépassé le seuil des 2 millions de passagers cette année-là.

Avec la fermeture définitive du tunnel du mont Royal et son accès rapide vers le centre-ville, puis la pandémie, la fréquentation du train de Mascouche a chuté à moins de 400 000 déplacements en 2020. Et selon les plus récentes données d’exo, en 2021, la ligne a transporté environ 110 000 passagers. Des lignes d’autobus de la Société de transport de Montréal transportent plus de gens que cela en une semaine.

Et ce n’est pas fini

En entrevue, Sylvain Yelle affirme que les dommages aux services offerts par le train de Mascouche sont déjà évidents, peut-être irréparables, et qu’on « n’a pas encore le portrait final, mais on sait que la ligne va vraiment souffrir de la situation actuelle ». Et sa clientèle, encore plus. Un retour à l’affluence d’avant la pandémie serait surprenant.

En attendant l’ouverture de la branche ouest du REM, en 2024, les usagers du train de Mascouche doivent descendre pour une correspondance « peu attrayante » dans le nord de la ville, avec au moins une demi-heure de parcours additionnel à faire pour le centre-ville, en métro ou en autobus.

Or, une analyse dévastatrice du projet du REM de l’Est, révélée par La Presse il y a une semaine, laisse croire à exo que le pire est encore à venir. Le tracé du métro aérien de 10 milliards proposé par la Caisse de dépôt et placement du Québec ferait directement concurrence au train de Mascouche et à la ligne verte du métro de Montréal.

LISEZ « Le REM de l’Est déraille »

Selon l’analyse de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), pas moins de 94 % des usagers quotidiens de ce REM de l’Est… proviendraient des réseaux publics existants.

Les gares de l’Est se vident

En entrevue, le directeur général d’exo assure qu’il n’a pas lu cette étude, qui reste confidentielle malgré la fuite médiatique. Il affirme toutefois avoir pris connaissance de la conclusion la plus importante de l’ARTM du point de vue des opérateurs : le REM de l’Est produira peu de nouveaux usagers des transports collectifs, et ce, « alors qu’on est en train d’abandonner ceux que nous avons déjà ».

Selon exo, les gares du train de Mascouche située dans l’est de Montréal se videraient rapidement de ce qu’il leur reste d’usagers si on réalise le REM de l’Est. Pourquoi prendre un train jusqu’à la station A40 de correspondance du REM, si on peut avoir accès au réseau du REM directement, à quelques pas des gares de trains actuelles ?

« Il ne nous resterait que les trois gares dans la couronne nord de la banlieue à Mascouche, Terrebonne et Repentigny, desservies par un mode lourd de transport en commun de moins en moins performant. Quelle qualité de services on pourrait donner ? On ne peut pas faire de miracles. »

* LISEZ « Et si on parlait des usagers de la ligne Mascouche ? »

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Nombre de gares à l’origine prévues pour le train de Mascouche (train de l’Est). De ce nombre, il en reste 10, dont 3 en banlieue (Mascouche, Terrebonne, Repentigny).

745 MILLIONS

Budget original, en 2014, pour le train de Mascouche

53 KM

Longueur du tracé original du train de Mascouche


Et si on parlait des usagers de la ligne Mascouche ?


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE | « Les solutions sont limitées pour assurer l’avenir de la ligne exo5 Mascouche », écrit l’auteur.

L’actualité des derniers jours concernant le projet du REM de l’Est n’a pas manqué de rebondissements. Les questions soulevées sont fondamentales pour le bon développement du transport collectif. Or, cela soulève un enjeu encore bien plus grand : celui de l’arrimage nécessaire des différents réseaux pour assurer la fiabilité et l’efficacité des services sur l’ensemble du Grand Montréal.

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17 février 2022 | Publié à 12h00 | SYLVAIN YELLE, DIRECTEUR GÉNÉRAL, EXO

D’emblée, il est essentiel de rappeler que les usagers de la ligne exo5 Mascouche sont déjà affectés par l’arrivée du REM dans la grande région montréalaise. Ironiquement, la ligne Mascouche, également appelée le Train de l’Est, avait justement été créée pour mieux répondre aux besoins en transport collectif des citoyens de la couronne nord et de l’est de l’île de Montréal. C’était il y a huit ans, soit en 2014. ⁠1

La ligne Mascouche freinée

Jusqu’en 2019, les usagers de la couronne nord bénéficiaient d’une infrastructure structurante et d’un accès direct au centre-ville. La croissance que connaissait cette ligne année après année a d’abord été radicalement freinée par le début des travaux permettant la construction du REM, occasionnant alors d’importants retards sur cette ligne et sur celle de Deux-Montagnes.

En mai 2020, la fermeture complète du tunnel Mont-Royal a donné un second gros coup de frein en augmentant significativement le temps de parcours des usagers. L’attractivité de cette ligne en a pris pour son rhume. Et les données d’achalandage annuel en témoignent.

ACHALANDAGE ANNUEL DE LA LIGNE MASCOUCHE

  • 2014 : 104 000
  • 2015 : 1 319 000
  • 2016 : 1 650 300
  • 2017 : 1 822 500
  • 2018 : 1 852 300
  • 2019 : 1 763 800
  • 2020 : 390 000*
  • 2021 : environ 110 000* (*année de pandémie)

Jusqu’à la mise en service de la branche ouest du REM qui aura lieu au plus tôt en 2024, la clientèle de la ligne exo5 Mascouche doit opter pour une correspondance peu attrayante dans le nord de la ville ou un temps de parcours encore moins attrayant jusqu’au centre-ville de Montréal. Aucune amélioration de la desserte en transport collectif pour la clientèle de ces municipalités n’est prévue. Par conséquent, nul ne sera surpris de ne pas retrouver le taux d’achalandage prépandémique sur la ligne exo5 Mascouche, malgré la levée de l’obligation de télétravail.

Des solutions limitées

Avec l’ajout de deux nouvelles branches du REM vers l’est comme il est présenté dans la seconde phase du projet, il semble difficile d’envisager le maintien en parallèle d’un autre mode de transport structurant dans ce même axe.

Les solutions sont limitées pour assurer l’avenir de la ligne exo5 Mascouche. Les usagers de la couronne nord et ceux à proximité des gares existantes dans l’est de Montréal demeureront-ils des usagers du transport collectif ou seront-ils découragés par l’ajout de correspondances ?

Gagner de nouveaux usagers dans le transport collectif est essentiel à la mobilité durable… mais encore faut-il s’assurer de conserver les utilisateurs actuels.

Nos inquiétudes ne concernent pas seulement l’infrastructure ou le matériel roulant qui pourraient devenir sous-utilisés. Elles sont réellement centrées sur les usagers de cette ligne qui l’ont adoptée depuis 2015 et sur la qualité des services de mobilité qui leur seront offerts. Dans l’état actuel des choses, la ligne exo5 Mascouche pourrait être largement abandonnée par les usagers bien avant l’arrivée du REM de l’Est, réduisant à néant une ligne dont l’investissement collectif représente 750 millions de dollars.

La solution parfaite pour sauver cette ligne n’existe pas. Néanmoins, un nouveau tour de roue pour bonifier le projet du REM de l’Est en tenant compte de l’environnement de transport existant est nécessaire. Exo et ses experts répondraient présents pour participer à cette réflexion. Les citoyens et les usagers de la ligne Mascouche méritent qu’on s’attarde à eux de toute urgence.

1. Lisez un article de Radio-Canada

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Il faut dire les choses comme elles le sont: la ligne Mascouche est largement un sunk cost auquel on ne peut pas vraiment apporter une réelle utilité sans mettre plusieurs centaines de millions additionels (et avoir une collaboration du CN). C’était une ligne mal avisée avant même qu’elle quitte la table à dessin.

C’est peu surprenant de voir les instances décisonnelles ne pas la prendre en compte lors de la planification des transports. Je ne sais pas quel est la meilleure décision à prendre (abandon ou investissements + bonfication) mais il faut tenir pour acquis que l’argent dépensé a été gaspillé et ne pas considérer la ligne actuelle comme un service structurant.

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Bof… est-ce que la ligne aurait besoin de plusieurs centaines de millions de plus? Je ne crois pas. La ligne est très bien comme elle est. Ce qui lui manque, c’est de la fréquence. C’est une entente avec le CN qu’il faut, pas des investissements massifs. Lorsque le REM Ouest ouvrira, la ligne Mascouche redeviendra probablement populaire.

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Je ne pense pas non plus que la ligne devienne inutile, mais elle aurait définitivement une fonction secondaire à celle qu’elle a en ce moment. Elle ne serait plus un lien aussi important vers le centre-ville.

C’est encore la façon la plus rapide et la plus efficace de traverser le Nord de l’île. Autant le REM2 ferait le lien entre P-a-T et le centre-ville en 30 minutes, autant le train a la même durée de trajet pour se rendre au Marché Central. Avec sa correspondance avec le REM à cet endroit, P-a-T se trouve à 40-45 minute de l’aéroport, plus rapide que par le Sud. C’est aussi un lien avec le Cégep Marie-Victorin pour les gens de Repentigny, et un “feeder” pour les deux branches du REM-B.

C’est pour ça qu’on devrait prendre le temps d’améliorer sa fréquence, mais aussi les alentours de ses stations. Avoir su que le REM se ferait, on aurait probablement pas investi dans cette ligne-là, mais maintenant que c’est fait ça serait idiot de l’abandonner. Et on pourrait aussi envisager un prolongement vers l’Assomption/Joliette d’un côté et Du Collège de l’autre pour l’améliorer encore.

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Je me suis amusé avec une petite carte. Dans un monde ou CDPQi achète une grande partie de la ligne au CN, et ou l’argent pour un/des tunneliers est là, ça pourrait ressembler à ceci:

  • Le REM de l’Ouest obtient une nouvelle branche (et des stations/rames de 40m) vers le nord-est.
  • Le REM de l’Est se prolonge au nord, toujours sous-terre, jusqu’à la station RDP actuelle, et devient en surface pour rejoindre PAT. Ça éliminerait la station de train Anjou, mais c’est un demi-mal car c’est très industriel par rapport à l’axe Maurice-Duplessis.
  • La station Honoré-Beaugrand redevient intermodale, et un tunnel est utilisé pour passer sous Sherbrooke.

Le CN garderait le tracé de l’Est jusqu’à environ Lacordaire. Plusieurs industries y sont, et ça garde accès à l’entreprise Daubois, où par la suite la track double devient simple.

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That’s some Grade-A maillage right there!

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Radio-Canada a repris la nouvelle de la sortie du PDG d’exo au sujet de l’impact du REM de l’Est sur la ligne Mascouche…

« En mai 2020, la fermeture complète du tunnel Mont-Royal a donné un second gros coup de frein en augmentant significativement le temps de parcours des usagers. L’attractivité de cette ligne en a pris pour son rhume. Et les données d’achalandage annuel en témoignent », écrit-il.

De 2014 à 2019, l’achalandage de ce lien ferroviaire était en constante augmentation, passant de 104 000 déplacements la première année à 1 763 800, avant de chuter à 390 000 déplacements en 2020.

C’est vrai: la pandémie, qui a fait en sorte que toutes les tours à bureaux du centre-ville se sont vidées, n’a rien à voir avec la baisse d’achalandage. C’est tout de la faute du REM. /s

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Il faudrait voir si la baisse est la même qu’avec les autres réseaux… c’est dur de comparer sans enlever le facteur pandémie/télétravail

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