Refonte du réseau bus

Je pense me souvenir que Catherine Fournier parlait d’un réseau de bus nuit il n’y a pas si longtemps. Il faudrait au moins une ligne que suit le REM entre le dernier et premier départ.

9 « J'aime »

Je me demande de quelle ligne il est question.

Ces usagers veulent ravoir les lignes express (100, 130, 321, 323) vers Montréal et les express vers Longueuil. (Voir la fin du message)

Je trouve bien comique ce commentaire :

Une autre usagère estime que «les gens de la Rive-Sud ne vont pas nécessairement toujours à Montréal. Ils se déplacent sur la Rive-Sud aussi. Il y a plusieurs écoles, magasins et industries à ne pas négliger au profit du centre-ville de Montréal».

La desserte de la rive-sud est la plus grande amélioration de cette refonte ! Les usagers souhaitent des lignes express, donc directes, sans desserte des autres secteurs mais aussi une dessert des secteurs? Ça ne fait pas de sens !

Certaines modifications devront quand même être apportées. Il faudrait qu’il y ait quelques départs de plus des bus express de l’heure de pointe, qui se termine trop tôt ainsi qu’une fréquence accrue de la ligne 651 qui fait la liaison entre le Roussillon / Richelain et Longueuil / cegep.

Néanmoins, bien que plusieurs trajets se sont allongés, je n’ai pas mesuré des différences trop importantes pour le moment. Au contraire, j’ai été étonné par la rapidité de plusieurs trajets.

Pour comprendre un peu mieux les demandes de certaines personnes (sur le groupe Spotted Roussillon) :

1 « J'aime »

Aucune chance que ça se produise malheureusement pour eux, ça contreviendrait à la clause de non-concurrence du REM.

En fait, à moins que je ne me trompe, le bassin de non-concurrence s’arrête à l’Ouest à Candiac, donc rien n’empêcherait des autobus directs vers Montréal depuis Delson par exemple. Cela étant dit, il n’y a aucune logique à faire ça et je me demande vraiment c’est quoi leur cas particulier pour que le changement au réseau leur occasionne un si gros délai…

1 « J'aime »

Réalistement, quelqu’un qui part de Georges-Gagné pour aller au Cégep Édouard-Montpetit peut pas perdre 2h par jour de plus qu’avant. En supposant qu’il prend la 651 (qui est la façon le plus lente d’y aller), ça fait un peu moins d’une heure par direction, donc moins de 2h par jour. Avec l’express 555 c’est la moitié moins.

Je regarde ça rapidement et la fréquence de la 555 est trop basse là où sa compte, donc l’arrivée avant 8h AM pour le premier cours.Il y a juste un départ à 7h15 qui peu arrivé à temps. Il faudrait vraiment un départ de plus pour cette période du jour, du genre 5 minutes avant ou après ce premier départ.

tl;dr Le problème c’est pas le réseau comme tel mais la fréquence à des moments spécifiques.

Le cas de l’étudiant qui perd 2h de plus par jour, je n’y crois tout simplement pas. Je suis étudiant moi aussi et par rapport aux sessions précédentes, je n’ai aucune ou presque aucune perte de temps, y compris en dehors des heures de pointes.

Avec la fréquence aux heure de la 130 vers le TCV, il fallait se planifier et bien souvent, je devais arriver avec 45min d’avance puisque le départ suivant me faisait arriver 15 minutes en retard. De plus, il n’y a avait qu’un seul bus local (qui passait une fois aux deux heures par direction) pour se rendre au terminus et prendre la 130. La situation actuelle prend peut-être plus de temps entre Delson et Gare Centrale, mais la fréquence permet d’annuler cette perte de temps.

Le combo vélo + train + vélo est ce qui fonctionne le mieux présentement dans un scénario d’horaire typique, je ne comprends pas qu’il ne soit pas plus populaire. L’ensemble du territoire de Saint-Constant, Sainte-Catherine, Delson et Candiac se trouve à 15 minutes ou moins en vélo d’une gare.

Ceci dit, pour les étudiants d’Édouard-Montpetit, la perte de temps est considérable. La 651 ne passe qu’une fois par heure (comme l’ancienne 210), mais elle prend une heure à faire le trajet, contrairement à au plus 35 minutes avec l’ancienne 210. Ils ont donc une augmentation du temps de déplacement, sans avoir une augmentation de la fréquence (et en plus, même les autobus style autocar se remplissent au beau milieu de la journée, alors que c’était plus confortable dans la 210).

Je me suis amusé à suivre un bus de Saint-Jean-sur-Richelieu depuis son départ du TCV jusqu’à ce qu’il atteigne les environs de la station Brossard du REM, question de voir si les passagers sauvent du temps en ayant un trajet en restant dans le même bus, comparativement à prendre le REM.

Départ du bus du TCV : 15h50
Croisement de l’autoroute 30 (à proximité de la station Brossard du REM) : 16h18
Durée du trajet : 28 minutes

Dans le REM, le même trajet prend 18 minutes.

Donc idéalement, SJSR aurait avantage à utiliser la station Brossard comme terminus, et à utiliser les bus qui n’iraient plus au centre-ville pour fournir un service à plus haute fréquence entre la station Brossard et SJSR. Nonobstant les questions d’intégration tarifaire avec l’ARTM, bien sûr…

Ajout : ce bus est arrivé au premier arrêt situé dans SJSR à 16h40, donc 50 minutes de trajet au total.

J’ai utilisé le site Transit Tracker

6 « J'aime »

Si de façon générale, oui il y a un gain en terme de temps pour l’usager, le tableau n’est pas aussi net à d’autres égards.

En premier, il faut dire que les temps de parcours à 16h un vendredi c’est souvent les pires (surtout sans mesures préférentielles). Dans un temps global de déplacement, faudrait inclure le temps d’accès. Ici le TCV est beaucoup mieux connecté au métro tout de même. Donc je ne généraliserait pas le temps de parcours supplémentaire à 20 minutes. Le REM est probablement plus vite dans la majorité des cas, mais pas autant que ça tout de même.

Le problème dans le cas de SJSR est un de coût. La passe mensuelle actuelle est de 178,50$ pour aller à Montréal. Avec un transfert au REM, on suppose que le titre serait celui pour la rive-sud donc 117$ plus tout-mode AB de 155$, soit 272$. Presque 100$ de plus!! En supposant que SJSR soit dans la zone D de l’ARTM (ce qui est fort peu probable), on ramène ça à 263$, soit tout de même 85$ de plus qu’actuellement. C’est beaucoup d’argent au final.

C’est toutefois à l’heure de pointe que la très vaste majorité des utilisateurs utilisent le transport en commun entre SJSR et le centre-ville. Ça doit facilement être 80% de la clientèle.

Du métro Bonaventure, ça ne prend que 2-3 minutes de plus pour atteindre la station du REM par rapport au TCV. C’est 4-5 marches, un virage à gauche, un court escalier mobile et le couloir menant à la gare centrale.

Il faut aussi ajouter le temps de faire la correspondance à la station Brossard. Mais cet inconvénient serait beaucoup moins important si la fréquence des bus était plus élevée.

1 « J'aime »

Autobus de la STM Une refonte qui déçoit à L’Île-des-Sœurs

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Autobus de la ligne 168 circulant près de la station du REM à L’Île-des-Sœurs

Après ceux de la Rive-Sud, les usagers des transports en commun de L’Île-des-Sœurs dénoncent à leur tour que les nouveaux circuits d’autobus se connectant au Réseau express métropolitain (REM) allongent les temps de parcours. Face à la grogne, la Société de transport de Montréal (STM) promet de s’ajuster.

Publié à 1h14 Mis à jour à 6h00

Partager


Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

« On nous avait vendu cette refonte comme une façon de revoir complètement le transport collectif, comme quoi on pourrait prendre le bus tout le temps, même en dehors de la pointe, pour faire nos courses, pour voir nos amis. Bref, on nous avait vendu une révolution qui ne se matérialise pas », dénonce Sébastien Daoust, qui réside près du lac Lacoursière et du chemin du Golf.

PHOTO FOURNIE PAR SÉBASTIEN DAOUST

Sébastien Daoust

Le soir et la fin de semaine, « le bus ne passe plus qu’aux 45 minutes dans mon coin, avec un arrêt à 10-15 minutes à pied », martèle ce vigneron de profession. « Je suis souvent obligé de prendre ma voiture pour compenser », regrette-t-il.

Son cas n’est pas unique. En ligne, une pétition s’opposant aux changements de la refonte de la STM a déjà recueilli tout près de 800 signatures. « Nos trajets directs et ultra-courts pour atteindre nos destinations de choix, soit Griffintown et le Vieux-Montréal, sont maintenant abolis. On nous impose dorénavant des trajets avec de multiples correspondances pour atteindre la même destination. Nos temps de trajet sont maintenant triplés dans les meilleurs scénarios », illustre la résidante Gabrielle Lantagne.

Nous ignorions que la venue du REM allait drastiquement changer notre mode de vie. Ça nous fait régresser en matière de mobilité. La centralisation de l’offre de transports en commun est une aberration sans précédent.

Gabrielle Lantagne, résidante de L’Île-des-Sœurs

Litige prédominant : la ligne 168 – le principal parcours à L’Île-des-Sœurs – est maintenant toutes les 30 minutes dans plusieurs secteurs, contre à peine cinq minutes avant la refonte. « Avant, je me pointais au coin de la rue et je n’attendais pas tellement. Maintenant, je marche plus loin et, quand il arrive, c’est bondé de monde, c’est difficile de monter dans l’autobus », déplore Lucie Therrien, qui travaille dans le Vieux-Montréal.

« On a oublié beaucoup de choses »

À l’Association des propriétaires et résidents de L’Île-des-Sœurs, le président Daniel Manseau s’explique mal les choix de la STM. « Ils ont coupé complètement le trajet la fin de semaine de la 168. Les gens n’ont plus un accès facile au Vieux-Port, au Vieux-Montréal et au métro McGill sur la ligne verte. C’est clair qu’on a oublié beaucoup de choses dans cette refonte », souffle-t-il.

« Il faut qu’ils augmentent la fréquence, ils n’ont pas le choix, surtout avec la rentrée scolaire. Sinon, je ne sais pas ce qui va se passer, mais ça ne sera certainement pas bon pour le futur du transport en commun », lance de son côté l’administratrice de l’Association, Geneviève Guay.

Selon Rachel Ferland, c’est surtout le quotidien de sa fille étudiant au cégep du Vieux Montréal qui a été chamboulé. Jusqu’à tout récemment, la cégépienne ne devait marcher que quatre minutes pour prendre la 168 sur le chemin du Golf, puis descendre une vingtaine de minutes plus tard.

« Elle a commencé l’école le 21 août. Elle a voulu prendre le chemin le plus efficace en marchant jusqu’à la rue Berlioz pour prendre la 168. Mais l’autobus était plein et elle n’a pas pu entrer. Le prochain était 30 minutes plus tard. Je suis donc allée la porter à l’école », déplore Mme Ferland, qui envisage aujourd’hui l’achat d’une voiture « pour que [sa] fille ne soit plus dépendante des mauvaises décisions de la STM ».

Déjà 300 plaintes

La STM affirme de son côté comprendre que « tous ces changements bousculent les habitudes de déplacement de [sa] clientèle ». « Pour la fréquence et les tracés, nous allons regarder le tout dans les prochaines semaines afin de voir si des ajustements sont nécessaires. Nous suivons de près les commentaires reçus, et des recommandations seront évaluées en conséquence », soutient sa porte-parole Isabelle Tremblay.

En mai, la STM avait également confirmé le rétablissement du terminus de la ligne 168 à la station McGill. Du service a aussi été ajouté sur la ligne 12, vers Verdun, qui est saturée, selon plusieurs. Depuis le lancement de la refonte, environ 300 plaintes ont été reçues. Celles-ci « concernent principalement » la modification du parcours, de l’horaire et de la fréquence de la 168.

D’autres ajustements sont déjà en cours, comme l’ajout d’un arrêt sur la ligne 168 et la ligne 12 près de leur ancien terminus à la pointe sud, « puisque la distance entre deux arrêts était trop grande », affirme Mme Tremblay.

« Nous ajoutons aussi la 172 en direction nord dans le terminus à la station du REM, offrant ainsi dans les deux directions la possibilité de correspondre avec le REM », indique Mme Tremblay.

« On suit ce qui se passe, mais oui, il y aura des ajustements. C’est normal, dans un exercice comme ça, que la réponse donnée au nouveau service ne soit pas toujours celle qui est attendue. On va revenir avec des changements au cours des prochains mois », promet le président de la STM, Éric Alan Caldwell.

1 « J'aime »

Mon amie n’est vraiment pas contente avec le changement de la ligne 168. Avant ça la menait de porte à porte chez une de ses bonnes amies qui habite l’IDS. Maintenant si elle veut y aller le week-end, il faut qu’elle marche jusqu’à la Gare centrale (15-20 minutes), prendre le REM, prendre un autobus à l’IDS et marcher un autre 10 minutes. Elle m’a dit que l’autobus qu’elle doit prendre n’est même pas près de la station. Elle a écrit pour se plaindre à la STM.

2 « J'aime »

J’ai visité l’Île-des-Soeurs cette semaine et il y a effectivement un problème au niveau de la fréquence des autobus sur la pointe sud. Les 3 lignes qui se rendent au sud se chevauchent, ce qui crée du bus bunching et oblige à attendre plus de 15 minutes avant le prochain bus.

J’ai même pris une photo de horaire affiché pour l’arrêt coin de la Pointe-sud / des Sommets. La dernier arrêt à chaque heure de la ligne 12 arrive souvent à un intervalle très rapproché du dernier arrêt à chaque heure de la ligne 176.

Par exemple, en semaine à 12h, l’autobus de la ligne 12 arrive à 12h46, 2 minutes avant celui de la ligne 176. Il faut attendre 20 minutes pour l’autobus suivant, à 13h08. Autre exemple, à 16h, l’autobus de la ligne 12 arrive à 16h44, 1 minute avant celui de la ligne 176. L’autobus suivant n’arrive qu’à 17h03, 18 minutes après.

En fin de semaine, les horaires sont généralement mieux coordonnés, mais on retrouve aussi certains long délais entre les passages. À 15h, les autobus des deux lignes arrivent en même temps, puis il faut attendre 20 minutes avant le prochain passage (ligne 176), qui survient 2 minutes avant le passage du bus suivant (ligne 12).

Pourtant les 4 lignes de l’île arrêtent à la station.

P-ê que l’appli qu’elle a utilisée pour vérifier le trajet lui faisait faire un détour pour rejoindre l’arrêt René-Lévesque/Jacques-Le-Ber

Cet arrêt (René-Lévesque / Jacques Le Ber) est littéralement à 50m des portes de la station :man_shrugging:

2 « J'aime »

At most it takes 2 minutes between that stop and the doors

On voit l’arrêt, il est juste en haut des marches

2 « J'aime »

C’est un problème qui date de depuis plusieurs décennies. Ils ne sont pas capable de mettre les passages des lignes qui se chevauche à intervalle régulier. Les bus sont toujours presque ou sinon en même temps. Il me semble que d’avoir un bus tout les 10 minutes fait plus de sens que d’avoir 3 bus qui passe en même temps et pas de service pour 20 minutes. Bref, il semble que c’est toujours trop complexe pour la planification du service de penser à ce genre de choses. Même choses pour les correspondances etc.

2 « J'aime »

J’avoue que c’est pas vraiment brillant