Refonte du réseau bus

Je ne connais pas toutes les exigences du ministère ou d’EXO concernant la construction de nouvelles gares, mais il est fort probable que ça doive être construit avec des objectifs d’accessibilité en tête oui… Quoique sur cette ligne on a quand même construit pas mal de quais “temporaires” avec des escaliers en bois (même la récente gare Du Canal par exemple).

Là où il faudra investir encore plus, c’est au niveau de la voie et de la signalisation pour augmenter significativement la vitesse des trains de passagers pour rendre ça attractif un maximum et concurrentiel à l’auto. La voie est déjà droite, pas de courbes, il y a le potentiel d’amener ça à 90-100 mph. D’autant plus qu’on a le matériel roulant qui permet de telles vitesses.

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Je suis pour un nouvelle loi provinciale qui obligerait toute personne élue qui évoque le prolongement de systèmes de métro bien au delà de la zone C de démissionner immédiatement. Même la zone C c’est limite…

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Fin de la voie réservée du pont S.-De Champlain Saint-Jean-sur-Richelieu aurait aimé plus de transparence


Henri Ouellette-Vézina La Presse

Publié à 16h08

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

La mairesse de Saint-Jean-sur-Richelieu maintient néanmoins son choix de ne pas connecter la ligne 96 au REM et de conserver son lien direct avec le centre-ville

Saint-Jean-sur-Richelieu digère mal l’annonce de la fin de la voie réservée sur le pont Samuel-De Champlain, dès le 25 août. La mairesse Andrée Bouchard compte tout de même maintenir sa décision de ne pas connecter la ligne 96 au Réseau express métropolitain (REM), en promettant néanmoins une « révision » cet automne.

« Je l’ai appris dans La Presse. J’étais vraiment fâchée », a dénoncé mardi Mme Bouchard, en référence à notre article ayant révélé que la voie réservée aux autobus sur le pont Samuel-De Champlain disparaîtra le 25 août, soit plusieurs mois plus tôt que ce qu’il avait été prévu initialement.

La mairesse maintient néanmoins que la ligne 96 actuelle est l’option qui « demeure malgré tout la plus rapide et la moins chère ». Son administration fait d’ailleurs le calcul que sans la voie réservée, le trajet en autobus ne sera rallongé que « d’environ cinq minutes ».

Lundi, La Presse avait rapporté que certains citoyens s’opposent à ce manque de connexion avec le REM. D’autres soutiennent toutefois massivement la décision de préserver le tracé actuel de la ligne 96, rappelle la mairesse Bouchard.

« Nos intentions sont toujours de continuer à observer le comportement de nos citoyens qui vont au REM, probablement pendant tout le mois de septembre, quitte à réévaluer au besoin. Mais la pire décision aujourd’hui, ça serait de se connecter au REM sans connaître tous les tenants et aboutissants », dit-elle.

Pour la suite, l’élue appelle surtout l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) à offrir plus de transparence. « Leur finalité à eux, c’est qu’on se connecte. Alors, je veux bien négocier avec l’ARTM, mais il faudrait à tout le moins qu’ils répondent à nos questions. On apprend plein de choses, mais je ne suis pas capable d’avancer réellement tant que je n’aurai pas les bonnes données financières. »

« C’est nous qui avons l’odieux de prendre une décision alors qu’en ce moment, je sais que quand j’irai me connecter au REM, mes citoyens vont perdre une qualité de services », insiste encore la mairesse.

Plus tôt sur les ondes du 98,5 FM, Mme Bouchard avait soutenu que sa population est en quelque sorte « prise en otage » pour « rentabiliser le REM le plus tôt possible ». « Il y a une pression. […] On veut me contraindre à modifier mon transport en commun », avait-elle martelé.

Au final, la « plus grande déception », a aussi soutenu Andrée Bouchard, est de ne pas avoir eu droit « à la station promise par le gouvernement au coin de la 10 et de la 35 ». « Il y avait un terrain réservé par le ministère des Transports, des ententes avec toutes les municipalités. C’est une grande déception, et même une colère », a-t-elle évoqué.


My comment is that a SJSR ticket to Panama, then REM is faster and cheaper than the bus into the city, and they knew the lane closure was going to happen, they’ve add several years to prepare.

Euh non.

  • Un billet SJSR pour Brossard c’est 7,25$ + tous modes AB 4,50$ = 11,75$ VS un billet SJSR vers centre-ville c’est 11,50$. Donc 25 cennes moins cher avec le service direct.

  • C’est environ 45 minutes du terminus de bus de SJSR vers la gare centrale, vs environ 1h07 via le REM et Panama. Donc environ 20 minutes plus vite avec le service direct. En tenant compte que La gare centrale n’est pas la destination finale de bien des gens, c’est clair que le bus de SJSR est plus compétitif globalement.

SJSR fait parti des perdants du REM, très clairement. Mais ils font pas parti de la l’ARTM donc :upside_down_face:

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Et de tout façon, personne ne parle de: comment économiser les consommations de diesel des autobus de Villes par kilomètres ?

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Ah you’re right, I did my math wrong, whoops

Not sure if i’ve ever mentioned it on this forum but i’m always careful of adding transfers to former one-seat rides. A one seat ride is generally more consistent and less stressful than adding a transfer in the middle.

That said, with the south shore REM, it’ll ideally have a 2.5-5 min frequency all day when the rest of the branches open, it’s perhaps less of a concern for SJSR people to get off at brossard and take the REM. I’m also curious about how “real” the time savings are for running the buses downtown, since the bus lanes don’t start until quite late, meaning the bus is still subject to traffic. Not to mention the red lights it might run into at the end of bonaventure expressway.

Et de tout façon, personne ne parle de: comment économiser les consommations de diesel des autobus de Villes par kilomètres ?

At some point we have to balance the savings by shortening bus routes against ride experience of having less transfers. The savings ofc are not just in diesel, but also having less man-hours to worry about with regards to the logistics of dispatching drivers. Shorter bus routes mean you can turnaround the buses faster (potentially more frequency, for example).

I don’t live in SJSR nor have I ever taken their buses, so i’m not gonna pretend like i know whether or not the switch to using the REM is the best move or not.

…but that doesn’t stop me from having an outsider’s opinion, either. IMHO, it seems like a no brainer to shorten the routes and deal with the transfer.

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Maintenant, à partir d’environ 8 h 10, il faut prendre obligatoirement deux autobus pour se rendre au REM, depuis le terminus de La Prairie.

Je ne comprends pas trop cette affirmation, elle est fausse. Depuis le terminus, pour se rendre au REM, il suffit de prendre un seul bus, peu importe l’heure.

Les arguments mentionnés dans l’article sont vraiment faibles et peu pensés, ça ne fait que montrer ces utilisateurs comme des personnes chialeuses. J’aurais aimé qu’on apporte des solutions possibles ou qu’au moins, on recueuille de vrais témoignages de grande perte de service. Les résidents de La Prairie n’ont pratiquement rien perdus et ils ont gagné de nombreuses choses à la fois en accessibilité et en fréquence.

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C’est seulement plus long si tu prend la 96A ou L vers panama. Si il y avait un bus qui se rendez à Brossard direct suivant la 35/10 (comme la 96S) ca serait 20 minutes du terminus SJSR à Brossard.


Puis 2-5 minutes pour un transfer et ensuite 19 minutes sur le REM, alors entre 41-46 minutes au total, ce qui est identique au plus rapide temps de trajet existant sans traffic.

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I hâte to say it but the complaints are very valid. There needs to be more of an emphasis on buses going to panama with local stops than local bus routes that just do low ridership loops. The bus routes should run throughout residential and commercial areas and the majority should terminate at a rem station and they should all have a frequency of 30 mins max.

Yeah exactly, it’s just an issue of better integrating it with the fares (lowering the SJSR-South Shore ticket a bit), but shortening the route may help with that.

I think 96A should end at Brossard Station. This route currently runs local along Boulevard St-Luc, then express in Brossard. This route can stay the same essentially, just ending at Brossard Station.

The 96L should end at Panama Station. Currently, it runs local along Boulevard St-Luc, then continues making stops in La Prairie and Brossard, it could keep doing that and end at Panama.

The 96E could just end at Brossard Station, maintaining the rest of its route between Brossard and Terminus SJSR.

The 96S could end at Brossard Station as well, making no stops between Brossard and Terminus SJSR.

Effectivement, si le bus venait se connecter à Brossard ce serait comparable voir légérement plus long (2-3 minutes disont pour les manœuvres de bus dans le terminus). Mais c’est quasiment certain que SJSR ne pourra jamais venir se connecter à Brossard. Il reste pas beaucoup de quais libres et le RTL (qui est le gestionnaire délégué du terminus) va jamais les laisser aller à un opérateur hors-cmm pour le plaisir.

C’est beaucoup plus probable qu’un quai soit libre à Panama et là ça devient plus difficile de justifier un raccordement au REM parce que le temps de parcours sera plus rapide en bus à partir de cet endroit.

À quoi correspondent ces coûts pour une gare à quais bas? J’imagine que ça doit tourner autour de 10-50M$, non?

J’ai eu la même réaction… La madame n’a pas compris le projet pantoute.

Chaque contexte est différent, mais la dernière gare d’exo (Mirabel) se chiffrait à $14M en 2021.

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Ca me semble plutôt raisonnable si je compare aux coûts de construction d’une station de metro, par exemple

14M$ c’est quand même cheap dans le domaine des stations de transport rapide.

Pour moderniser une voie de chemin de fer + ajouter des stations, ça devrait pouvoir se faire pour en dessous d’un milliard.

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Si on le faisait sur les voies du CN ça pourrait permettre à l’Adirondack de reprendre le service hehe

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Ce citoyen de Chambly réclame le retour de son autobus

Faut être attentif pour identifier les minuscules logos du REM. Dans les scouts, on appelait ça un signe de piste

Je pense que ce sont les autocollants de @mashdash :wink:

Témoignage | Rendez-moi mon bus !


PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE
« Quand on donne l’exclusivité des parcours de transports en commun au privé, on prend le risque que beaucoup de choses soient faites au détriment de l’utilisateur », écrit Jacques Thériault.

Depuis quelque temps, je me fais souvent la réflexion suivante : « Coudonc, les penseurs du transport collectif au Québec en sont-ils des utilisateurs ? » Ma première expérience du REM porterait à croire que ce sont des théoriciens qui manquent de pratique.

Publié à 1h03 Mis à jour à 10h00
JACQUES THÉRIAULT
CHAMBLY

J’habite une ville de la Montérégie. Avec exo, nous avions un service de bus qui nous amenait au centre-ville de Montréal en 30 minutes ou moins. Je dois préciser qu’étant retraité, j’utilise le service surtout en dehors des heures de pointe.

Mardi le 16 août, j’avais affaire à Montréal. Je décide donc de tester le REM, une merveille selon de nombreux commentateurs dans les médias.

Je décide de calculer le temps que cela me prendra à partir du moment où le bus quitte le terminus de ma ville et celui où je valide mon titre de transport au métro Bonaventure.

Il y a d’abord le transfert à la station Brossard. Pas si mal : le bus arrête à la porte de la station. À partir de là, je me demande à quoi ont pensé les concepteurs. Il n’y a pas d’escalier mobile. J’imagine la congestion à l’ascenseur aux heures de pointe. Une seule borne de validation du titre de transport sur trois fonctionnait.

Le train quitte la gare et roule moins vite que les voitures sur l’autoroute 10. Le seul endroit où il dépasse les autos, c’est sur le pont Samuel-De Champlain, mais de la station Île-des-Sœurs à la gare Centrale, pas très rapide, je dirais même lent.

Arrivé à destination, gare Centrale, je cherche du regard une signalisation, une indication de direction pour le métro Bonaventure : rien. D’un coté c’est direction gare Centrale, de l’autre Place Bonaventure. Je choisis logiquement cette dernière. Nous nous engouffrons dans deux escaliers étroits. Encore là, pas d’escalier mobile. Les escaliers aboutissent dans le hall de l’ancienne salle d’exposition de la Place Bonaventure. Comme je connais l’endroit, je sais où me diriger.

À partir de là, c’est la longue marche vers l’entrée du métro. Au moins, on sera au chaud au mois de janvier. Avec le terminus d’autobus, j’arrivais au-dessus du métro, je descendais en un éclair et j’y étais.

Avec le REM, c’est donc 14 minutes de plus qu’avec le service d’autobus express jusqu’au 1000 De La Gauchetière. Et on n’était pas en heure de pointe

Au retour, je passe le tourniquet de sortie du métro et je cherche du regard un indication vers le REM. Sur le mur du petit dépanneur, il y a une feuille de papier scotchée avec une indication. Le reste est à l’avenant. Faut être attentif pour identifier les minuscules logos du REM. Dans les scouts, on appelait ça un signe de piste.

J’arrive enfin au REM après avoir parcouru quelques corridors. Finalement, je me retrouve dans un grand espace, tout neuf… pas d’indications. Un gentil sherpa m’indique la direction. Je n’ai jamais validé mon titre de transport, aucune idée où j’aurais dû le faire dans mon parcours.

Pas d’escalier mobile non plus, mais un ascenseur immobilisé « pour travaux d’entretien ». Ça vient d’ouvrir !

Arrivé au terminus Brossard, aucune indication sur le numéro de quai affecté à ma destination.

Quand on donne l’exclusivité des parcours de transports en commun au privé, on prend le risque que beaucoup de choses soient faites au détriment de l’utilisateur.

Il est certain que si exo avait pu continuer à desservir le centre-ville, j’aurais opté pour ça. Le transfert modal est avantageux quand l’utilisateur est bien servi et qu’on facilite ses déplacements. À mon avis, ce n’est actuellement pas le cas.

J’ai utilisé les transports collectifs à Paris, Tokyo, Kyoto, Hiroshima, Londres, Barcelone et bien d’autres villes : on est encore très loin du compte.

Peut-être que l’avenir me donnera tort, mais pour l’instant, je demeure sceptique.

Bref, rendez-moi mon bus !

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Encore des anecdotes de service lent hors pointe. Ce n’est pas la faute du rem, c’est exo qu’on devrait critiqué. Puis en plus, on mentionne jamais les temps de trajet qui ont actuellement améliorer, comme de Longueuil/Brossard au centre ville, ou depuis la prairie. C’est environ 400,000 résidents de la rive sud qui bénéficie d’un temps de parcours améliorer, j’aimerais bien savoir combien de gens habite dans la ville d’où elle vient.