Refonte du réseau bus

Des idées pour l’amélioration côté bus? Est-ce que c’est surtout la fréquence, le trajet, ou la couverture qui est le plus problématique? Je me dis que des mesures préférentielles pour bus seraient facile à ajouter sur Taschereau, mais ça ne changerait pas grand chose si c’est se rendre à l’arrêt ou de multiples transferts de bus qui augmente le temps de parcours à la station. Dans le centre et même l’est de l’île la plupart des gens sont à distance de marche d’une ligne fréquente qui se rend à une station alors les temps de parcours sont surtout affecté par la congestion plus que l’accessibilité.

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Yeah the 12 line still exists, it’s route was adjusted slightly I think:
https://storymaps.arcgis.com/stories/6f29d79bbf324bdd9a417d79f81fb5d0

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Furthermore, it will remain in service for the foreseeable future. Per STM’s own statement to the media, they might revise the services after the initial adjustment period (3-6 months).

There is a lot of pushback from Nuns’ Island residents because of service cuts towards the Southwest Borough, and Old Montréal. So that remains to be seen what happens there, because they have not been consulted on those changes. When we attended the Verdun ”workshop” in 2020, they said that they have already completed the work for the NI sector (as a resident between 2018-2021, I never received anything specific from the STM for Nuns’ Island, just the one for Verdun).

Lines that were to be abolished on Nuns’ Island have been last Monday.

Light blue line for the 12

https://www.stm.info/fr/presse/communiques/2023/nouvelle-desserte-de-bus-a-l-ile-des-soeurs-et-a-la-cite-du-havre

https://www.stm.info/sites/default/files/media/Affairespubliques/Communiques/2023/IDS/2023-04_presentation_refonte_conference_presse.pdf

https://refontebus.stm.info/ids

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Merci!

Saint-Jean-sur-Richelieu « On veut pouvoir se rendre au REM »

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Des personnes attendent de monter à bord de la ligne 96, qui relie Saint-Jean-sur-Richelieu à Montréal.

Des résidants de Saint-Jean-sur-Richelieu demandent que leur service de transport en commun soit branché au Réseau express métropolitain (REM). La décision de la Ville de ne pas connecter ses autobus au nouveau système de train léger est « injustifiée », plaident certains usagers, qui déplorent que ce choix ait été fait au creux de la pandémie de COVID-19.

Publié à 1h08 Mis à jour à 5h00

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

« Présentement, si je décide de prendre le REM, j’ai trois options : soit je prends plusieurs bus et ça coûte cher puisque rien n’est connecté, soit je passe par Chambly, où ça coûte moins cher et où leur réseau est connecté, soit je prends ma voiture et je stresse avec le stationnement », résume Julie Parent, qui demeure à Saint-Jean-sur-Richelieu, mais qui travaille dans la région de Montréal.

L’administration de la mairesse Andrée Bouchard avait annoncé dès juillet 2022 qu’elle maintiendrait son service actuel d’autobus à destination du centre-ville de Montréal, via le pont Samuel-De Champlain.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

La ligne 96 part du terminus de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Actuellement, la ligne 96 part du terminus de Saint-Jean-sur-Richelieu pour arriver à Montréal un peu plus d’une heure plus tard. Or, la ville de 100 000 habitants ne fait pas partie du territoire de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) et n’a donc pas été tenue de se brancher au REM. À court terme, conserver l’autobus sur son trajet normal a été jugé plus avantageux.

PHOTO FOURNIE PAR LE CABINET DE LA MAIRESSE ANDRÉE BOUCHARD

Andrée Bouchard, mairesse de Saint-Jean-sur-Richelieu

Nous, on calcule que la ligne 96, elle dessert très bien nos citoyens, surtout avec la voie réservée qui est toujours là pour le moment. Cela dit, le comportement des citoyens en septembre, à la rentrée, c’est certain que ça va être révélateur.

Andrée Bouchard, mairesse de Saint-Jean-sur-Richelieu

Elle soutient que son choix de ne pas connecter son réseau au REM est surtout basé sur une consultation publique tenue en 2021. À ce moment-là, dit l’élue, « trois éléments » avaient été jugés essentiels par les résidants : le temps, le coût et l’efficience. Et dans le contexte actuel, « les Johannais économisent en temps et en argent avec le maintien du service de la ligne 96 », affirme la Ville.

« La donne a changé »

Pour certains résidants, le raisonnement que fait l’administration municipale est toutefois très partiel et incomplet. « Pour commencer, ils ont fait leur sondage en pleine pandémie et durant l’été ! Depuis, nos employeurs veulent qu’on revienne au bureau, la vie a repris, bref, la donne a complètement changé. Qu’ils refassent un sondage s’ils veulent au moins avoir l’heure juste », plaide Julie Parent à ce sujet.

On veut pouvoir se rendre au REM, c’est aussi simple que ça. La Ville doit intensifier les discussions pour voir s’il y a une possibilité de garder les navettes et se rendre au REM, bref, de nous offrir de vraies solutions.

Julie Parent, résidante de Saint-Jean-sur-Richelieu

Depuis peu, le niveau de service a aussi baissé sur plusieurs trajets de la ligne 96. La mairesse affirme que la diminution d’environ 5 %, surtout attribuable aux trajets super express (SE) vers le centre-ville, est liée à la diminution de l’achalandage par rapport à la période prépandémique.

La fréquence des départs est passée de 10 à 15 minutes aux heures de pointe, plutôt que 5 minutes, pour les lignes 96E et 96S, permettant des économies d’environ 2 millions de dollars.

« Surtout à cause du mode de travail hybride, on n’a jamais réussi à retrouver les seuils d’avant. On a donc dû négocier avec notre transporteur pour optimiser le service », soutient Mme Bouchard, qui promet toutefois de nouveaux « ajustements » en septembre pour repartir à la hausse.

En ligne, la frustration est aussi palpable. « Avec la baisse significative de départs [super express] et le retrait éventuel de la voie réservée pour se rendre à Montréal, où sont les économies de temps et d’argent ? Je ne vois qu’un service réduit, plus lent, et pour le même prix », s’insurge notamment Raphaëlle Bessette.

« Tellement illogique. Saint-Jean-sur-Richelieu sera donc une – sinon la seule – ville de la région à ne pas rerouter ses autobus vers le plus grand projet d’infrastructure depuis les 60 dernières années ! Ça fait dur », évoque quant à lui Jean-François Landry.

« Le retrait de bus en pleine heure de pointe, ce n’était vraiment pas fort comme décision, déjà qu’on n’a pas beaucoup de bus la fin de semaine. […] Franchement, vous devriez fournir un service de navette gratuit jusqu’à la station la plus proche du REM », insiste encore Cynthia Riley.

Des discussions en cours

Andrée Bouchard le concède : une connexion éventuelle avec le REM n’est pas impossible. « On est en discussions avec l’ARTM et eux examinent aussi ce qu’il faudrait mettre en place quand le REM sera déployé différemment. Cela dit, notre déception que ce réseau ne se rende pas ici est claire, surtout quand on voit qu’il se déploie dans des secteurs comme Deux-Montagnes où il y a déjà le train de banlieue », dit-elle.

Ce que ça va prendre pour arriver à se connecter, c’est une bonne entente avec l’ARTM et aussi probablement de l’aide du gouvernement. On est en négociations avec eux.

Andrée Bouchard, mairesse de Saint-Jean-sur-Richelieu

Mme Bouchard affirme avoir interpellé la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, au sujet de la situation de Saint-Jean-sur-Richelieu. « Quand je l’ai rencontrée et interpellée sur notre déception, elle m’avait dit qu’elle avait d’autres projets pour le Haut-Richelieu. On est en attente nous aussi de tout ça, donc », conclut-elle.

« Le temps venu et selon nos obligations, nous réévaluerons le trajet optimal pour un équilibre coûts et bénéfices en matière de mobilité durable. Le déploiement total des antennes du REM sera un facteur important dans la décision tout comme les modalités financières », note de son côté la porte-parole de la Ville, Marie-Pier Gagnon.

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???

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I think it’s funny how ending at Brossard station is clearly the correct answer, but people before were annoyed at SJSR wanting to do that because it’s no direct bus connection to downtown. People already see how successful the REM is and want to take it!

The 96 bus could then also increase in frequency because it doesn’t travel as far

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La mairesse de Saint-Jean était en entrevue à l’émission radio Le 15-18

Elle mentionne que ça coûte moins cher aux citoyens se de rendre en autobus au centre-ville que par le REM… Que c’est aussi plus rapide, même quand il n’y aura plus de voie réservée sur le pont Samuel-De Champlain.

Aussi, elle mentionne que la municipalité doit payer pour avoir un quai d’autobus à Brossard…
Elle réclame aussi une station dans le croisement des autouroutes 10 et 35 pour désservir la population de Saint-Jean… et même Bromont et Granby. (Bonjour Étalement urbain!!)

Et c’est là qu’elle revient que Deux-Montagnes a bien un train de banlieue avec un population similaire à Saint-Jean (elle a oublié que le REM remplace la ligne Exo…)

Dossier REM : Entrevue avec Andrée Bouchard, mairesse de St-Jean-sur-Richelieu

Pont Samuel-De Champlain La voie réservée pour les autobus arrive à sa fin

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Autobus traversant le pont Samuel-De Champlain en octobre 2022

L’inauguration du REM provoque l’arrêt du service dès le 25 août

Publié à 1h43 Mis à jour à 5h00

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

À peine le Réseau express métropolitain (REM) inauguré, la voie réservée aux autobus sur le pont Samuel-De Champlain disparaîtra, le 25 août, soit beaucoup plus tôt que prévu. La situation inquiète certains en cas de panne majeure du train léger, mais le gestionnaire du pont assure qu’il pourra réagir rapidement.

Ce qu’il faut savoir

  • Le premier tronçon du REM a été officiellement mis en service le 31 juillet.
  • Il était prévu que la voie réservée soit retirée dans un avenir proche, mais une période de transition de plusieurs mois avait été prévue initialement.
  • Le gestionnaire du pont Samuel-De Champlain assure qu’il pourra rouvrir la voie réservée au besoin, notamment en cas de panne du REM.

On parlait initialement de plusieurs mois après l’arrivée du REM avant sa disparition, mais finalement, un jour a déjà été marqué au calendrier. Le vendredi 25 août, après l’heure de pointe, « la voie réservée va redevenir un accotement sur le pont », confirme à La Presse le porte-parole du Groupe Signature sur le Saint-Laurent, Martin Chamberland.

Il affirme que le choix de raccourcir le délai a été fait en juillet par les autorités pour des raisons internes qui n’ont pas été clairement définies. « On nous a demandé de ne pas avoir une période de six mois, mais seulement quatre semaines après la mise en service commerciale du REM », précise M. Chamberland.

Son groupe assure qu’il collaborera en cas de panne du train léger pour permettre aux autobus du Réseau de transport de Longueuil (RTL) et d’exo d’emprunter le pont comme ils le faisaient avant pour amener les usagers au centre-ville.

S’il y a une interruption après le 25 août, on va pouvoir rouvrir la voie réservée. Mais il n’y aura plus de patrouilleur désigné et de véhicule atténuateur d’impact comme on avait jusqu’ici. En fait, c’est surtout le niveau d’accompagnement et de services qui va diminuer.

Martin Chamberland, porte-parole du Groupe Signature sur le Saint-Laurent

À noter : dès 2024, des travaux seront d’ailleurs réalisés sur le pont pour élargir d’un mètre l’accotement de gauche au détriment de celui de droite, qui était jusqu’ici la voie réservée. Les autobus auront donc moins d’espace dans une éventuelle voie réservée temporaire à partir de ce moment. « Ça impliquera aussi de revoir plusieurs feux de voie. On parle de travaux importants », note M. Chamberland.

« Désavantage considérable »

Jointe par La Presse, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) a confirmé que la voie réservée prendrait bien fin le 25 août, mais n’a pas indiqué pour quelle raison ni commenté davantage. CDPQ Infra, de son côté, a redirigé nos questions vers l’ARTM.

Pour Trajectoire Québec, qui défend les droits et intérêts des usagers du transport collectif, la fin de la voie réservée arrive « beaucoup plus vite que prévu ». « On parlait d’une transition, mais quatre semaines, ce n’est pas une très grande période de transition. C’est très court », affirme sa directrice générale, Sarah Doyon.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

La directrice générale de Trajectoire Québec, Sarah Doyon

En temps de panne, cette voie réservée permet d’avoir un service beaucoup plus efficace. Et on sait qu’il y en aura d’autres, des pannes du REM.

Sarah Doyon, directrice générale de Trajectoire Québec

Mme Doyon dit espérer que le service de navettes par bus ne sera pas réellement touché.

À ses dires, une « vraie transition » aurait permis « de passer à travers les premières semaines de la rentrée de septembre ». « Ce qu’il faut aussi comprendre, c’est que pour les autres services de bus qui ne se rattachent pas encore au REM et qui prennent le pont, ça va devenir un désavantage considérable », note la directrice.

Qualité du service en jeu ?

L’expert en planification des transports à l’Université de Montréal Pierre Barrieau est aussi de cet avis. « Pour Bromont, Sherbrooke, Saint-Jean-sur-Richelieu et d’autres secteurs, ça va dégrader massivement la qualité du service. On peut facilement s’attendre à une vingtaine de minutes de plus à l’aller et au retour, surtout en milieu de semaine, les mardis, mercredis et jeudis », prédit-il.

« Ce qui est certain, c’est qu’il va falloir qu’on s’assure d’une réactivation très rapide de la voie réservée pour les autobus si le REM tombe en panne. C’est critique pour préserver l’achalandage à long terme », ajoute M. Barrieau, qui invite à « avoir un vrai débat sur l’existence de cette voie réservée ».

Tout cela s’ajoute à une autre date butoir : celle du 21 août. En effet, La Presse rapportait vendredi que le Réseau de transport de Longueuil (RTL) espère voir le nombre de pannes diminuer dans le Réseau express métropolitain (REM), puisqu’à partir du 21 août, ses nouvelles lignes d’autobus seront mises en fonction. Dès ce moment, la société avoue qu’il ne lui sera pas aussi facile de dépanner CDPQ Infra.

Lisez « “Les gros bogues, il faut que ça soit réglé avant le 21 août” »

Jusqu’ici, trois pannes ont perturbé le service du REM depuis son lancement du 31 juillet, forçant le RTL à envoyer des autobus pour permettre aux usagers de se rendre à Montréal malgré tout. D’autres interruptions pourraient d’ailleurs survenir dans les prochaines semaines, a prévenu CDPQ Infra.

La logique implacable. Deux-Montagne est une banlieue de Montréal, justaxposée à la ville. Saint-Jean et Grandby sont carrément d’autres villes. C’est totalement overkill un REM pour ce secteur. C’est comme construire un REM vers Chambly ou un métro vers Joliette…

J’aimerais voir un train de banlieue vers saint jean, mais pas un rem

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La fin des voies réservées sur le pont le SDC le 25 août

Ça a déjà été étudié et écarté, faute de gains de temps.

Bien honnêtement, j’apprécie pas mal la refonte malgré la perte de temps. Cependant, il faudrait vraiment prolonger l’heure de pointe, car elle finit vraiment trop tôt. Cependant, je ne comprends pas pourquoi il faut payer pour se déplacer entre les anciennes zones. Le bus local est gratuit dans toutes les villes, mais utiliser la 650 comme bus local devrait être payant?

Oui parce qu’il etait question d’utiliser la voie dans son état actuel avec des limites de vitesses de 20 à 55 mph selon les secteurs. C’est certain que dans ce cas là un autocar est plus rapide

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Les études de l’AMT qui datent maintenant de bientôt 10 ans sont basés sur le temps de parcours pré-REM. Il serait intéressant de voir la possibilité de faire le prolongement de exo 4 si jamais les bus ne peuvent plus se rendre au Centre-Ville.

Et je ne crois pas que l’AMT a essayé d’améliorer quoi que ce soit avec la vitesse des rails. Il y a dix ans le corridor CP était propriété de MMA et la limite de vitesse était super bas.

Il n’y a pas de raisons pour laquelle les bus de SJSR ne pourraient plus se rendre au C-V.

Le problème avec les gares de train de banlieue c’est qu’elles coûtent très cher de nos jours avec les normes d’accessibilité et ce que ça implique comme infras. Donc si on en construit une, il faut s’assurer que ça vale la peine pour l’achalandage et les gains de temps (@Rotax pourrait confirmer).

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Pour le coût de la gare, c’est un problème qui pourrait se régler de lui-même si le projet de train régional vers Sherbrooke venait à se réaliser. Mais rendu-là, c’est possible que ce train régional soit un niveau de service suffisant pour St-Jean, en complémentarité de l’autobus.

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