Redéveloppement de Bridge-Bonaventure – Projet global

Dans la série des balades « La vie, la ville » de la journaliste Émilie Côté de La Presse

Texte complet : La vie, la ville | Comment rêver le secteur Bridge-Bonaventure?

La vie, la ville | Comment rêver le secteur Bridge-Bonaventure ?


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Le Bassin Wellington : un site plein de potentiel

Notre journaliste se balade dans le Grand Montréal pour parler de gens, d’évènements ou de lieux qui font battre le cœur de leur quartier.

Publié hier à 1h38
Émilie Côté, La Presse

« L’histoire est partout ici », s’émeut l’historien Nicolas Hugo Chebin, devant le Bassin Wellington où de nombreux canards se font entendre près de l’écluse no 2. Devant nous, un train du REM en croise un autre d’Amtrak, arrivé de New York. Derrière, il y a l’emblématique enseigne Five Roses.

« C’est une sorte de no man’s land, mais c’est un lieu extraordinaire. Nous sommes au cœur de l’action et de l’histoire de Montréal. »


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Nicolas Hugo Chebin est professeur au cégep Gérald-Godin et membre de la Société d’histoire de Pointe-Saint-Charles. « Mon chapeau d’historien n’est jamais loin de celui de citoyen », dit-il.

Le secteur Bridge-Bonaventure, Nicolas Hugo Chebin le connaît comme le fond de sa poche. Il a multiplié les visites guidées dans le cadre des consultations publiques pour le redévelopper. Après le dépôt de 113 mémoires, la Ville de Montréal a dévoilé un plan directeur duquel a découlé en novembre dernier un rapport de l’OPCM (Office de consultation publique de Montréal).

Action-Gardien, qui regroupe 25 organismes communautaires, attend impatiemment la suite. À notre demande, la Corporation de développement communautaire de Pointe-Saint-Charles a ressorti sa maquette représentant sa vision rêvée du quartier enclavé par des chemins de fer, le pont Victoria et l’autoroute Bonaventure où était jadis Goose Village[1] et où on retrouve aujourd’hui un Costco.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Margot Silvestro, organisatrice communautaire à la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles, et Karine Triollet, coordonnatrice à Action-Gardien

Dans le plan d’Action-Gardien, on retrouve une école secondaire, du logement 100 % abordable et hors marché sur les terrains publics. Un quartier des artisans. Le prolongement de la rue Centre. Un éco-parc d’entreprises. Un accès aux berges avec une passerelle à partir du parc Marguerite-Bourgeoys. Même une réutilisation du pont tournant sur le Bassin Wellington pour les piétons et les cyclistes.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Le secteur Bridge-Bonaventure a une superficie de 2,3 km2, ce qui inclut la Cité du Havre et la pointe des Moulins dans l’arrondissement de Ville-Marie. Action-Gardien s’en tient pour sa part au territoire du code postal débutant par H3K dans l’arrondissement du Sud-Ouest.

Ce n’est pas un rêve « déconnecté de la réalité », mais plutôt le fruit de plusieurs années de consultations, fait valoir Karine Triollet, coordonnatrice chez Action-Gardien.

Une importante Opération populaire d’aménagement (OPA) s’est déroulée sur plusieurs années avec un week-end de propositions citoyennes, et même du porte-à-porte qui a mené à une pétition appuyée par 3000 résidants de Pointe-Saint-Charles. L’expertise de l’architecte Mark Poddubiuk et de l’urbaniste Michel Rochefort a été mise à contribution. « C’est de la mobilisation des citoyens validée par l’aide d’experts », souligne Margot Silvestro, organisatrice communautaire à la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles – l’ancêtre des CLSC.

Résultat ?

Les gens veulent une vie de quartier, de la basse densité, des parcs, un quartier qui se marche. Les gens regardent de l’autre bord du canal et ils ne veulent pas un autre Griffintown.

Margot Silvestro, organisatrice communautaire à la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles

Une occasion à ne pas rater


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Lors des heures de pointe, il y a congestion dans les rues Bridge et Mill entre le pont Victoria et le centre-ville.

Action-Gardien milite pour une revitalisation du secteur Bridge-Bonaventure depuis 2005. Elle connaît bien le dossier pour s’être battue contre le projet de casino de Loto-Québec avec le Cirque du Soleil, puis contre le projet de stade de baseball. « C’est un des derniers coins près du centre-ville où il y a de la friche et de l’espace », mentionne Margot Silvestro.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
L’historien Nicolas Hugo Chebin regrette que les silos de la P&H Milling (qui étaient loués par la SIC) aient cessé leurs activités l’an dernier.

Le secteur Bridge-Bonaventure comprend de nombreux terrains vacants. Certains appartiennent au promoteur Devimco, d’autres à la Société immobilière du Canada (SIC) et Loto-Québec.

« Dans un contexte de crise de logement, on ne peut pas se permettre que des terrains publics ou parapublics soient privatisés et cédés à des promoteurs immobiliers, plaide Karine Triollet. Il y a vraiment une occasion à saisir pour répondre aux besoins de la population. »

La crise du logement, c’est une crise du logement abordable.

Karine Triollet, coordonnatrice à Action-Gardien

Action-Gardien a proposé dans son mémoire 100 % de logement abordable « hors marché » sur les terrains publics (que ce soit des coopératives, des OBNL ou des logements publics) et 40 % sur les terrains privés. C’est plus que ce que prévoit le Règlement pour une métropole mixte (RMM), communément appelé 20-20-20, pour lequel la Ville vient d’annoncer des allègements temporaires.

Action-Gardien propose, pour rester véritablement « à échelle humaine », quelque 2050 logements avec des édifices de trois à huit étages, et 12 sur des îlots le long de chemins de fer. Or, il faut savoir que sa proposition exclut les terrains de l’arrondissement Ville-Marie. De son côté, le Consortium Bridge-Bonaventure (incluant Devimco, Broccolini, Groupe Mach, Groupe Petra) souhaite construire rien de moins que 9500 logements et des tours de plus de 40 étages. Quant à la Ville, il est question dans son plan directeur de bâtiments de 20 étages (soit 7600 logements).

Bref, il y a d’importantes divergences de points de vue. Le consortium croit qu’une forte densité résidentielle est nécessaire, ce que conteste Action-Gardien. « Il faut préserver une vie de quartier au sol. Une haute densité ne favorise pas la sociabilité », argumente Margot Silvestro.

Nous, on ne veut pas construire des logements de luxe pour attirer du nouveau monde. On ne veut pas un nouveau quartier, mais une continuation de Pointe-Saint-Charles.

Margot Silvestro, organisatrice communautaire à la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles

Pour le Consortium Bridge-Bonaventure, il y a urgence de construire. Pas à tout prix pour Action-Gardien. « Il faut être flexible, mais donner le plein droit à des promoteurs, c’est dangereux », dit Karine Triollet.

Même si le temps presse, les travaux ne peuvent pas commencer de sitôt, signale Margot Silvestro. « Il faut décontaminer les terrains ». C’est sans compter les travaux de réaménagement de l’autoroute Bonaventure (pour rendre la rive accessible à la population) et l’ajout d’une station du REM, comme l’a demandé la Ville.

Action-Gardien se félicite que l’OPCM ait recommandé dans son rapport un encadrement réglementaire plus précis quant au plan directeur qui sera adopté par la Ville, avec le souhait de rendre impossible la privatisation des berges.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
L’immeuble abandonné d’une autre époque devant le Costco était celui du Montreal Stockyard, qui rappelle la présence de nombreux abattoirs dans l’ancien Village-aux-Oies⁠.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Les Forges de Montréal seront au cœur d’un futur Quartier des artisans.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
L’Espace Verre est situé rue Mill.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Le poste Viger d’Hydro-Québec est dans le secteur Bridge-Bonaventure, de même qu’un centre de Postes Canada et des bureaux de Loto-Québec.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Diverses infrastructures de transport enclavent le secteur.

En attendant de savoir quel plan final sera adopté par la Ville, Action-Gardien se réjouit de voir que le projet de Quartier des artisans avec des écoles des métiers d’art se concrétise. Les Forges de Montréal deviendront propriétaires de l’ancienne station de pompage Riverside.

Action-Gardien croit en la cohabitation résidentielle et industrielle de Bridge-Bonaventure, et la mise en valeur du patrimoine. « Les traces du passé donnent de la valeur au présent », philosophe Nicolas Hugo Chebin.


  1. Lisez notre article « Que reste-t-il de Goose Village ? » ↩︎

1 « J'aime »

I find when they say they don’t want another Griffintown, it should be noted that the taller buildings feel so much taller mainly because the streets are so much smaller here in Montréal than other cities. This includes the lanes for cars, and sidewalks, when you look at NYC for example, the streets are generally very very wide with very wide sidewalks, so tall buildings don’t actually feel that tall.

A high density does not promote sociability

(Translated)

I think this is simply not true. High density only doesn’t promote sociability when the streetscape below is not built for humans. People look at the dense areas of Montréal, like Quartier Concordia for example, these places don’t have any public space besides some small plazas. The streets are mostly for through traffic, and that’s the reason they don’t promote sociability, not simply the hight of the buildings.

12 « J'aime »

On n’arrive même pas à faire lever de terre un terrain vide comme Blue Bonnets. J’imagine mal faire plus rapidement avec un lieu historique où les parties ont des visions contrastantes:

Action-Gardien propose, pour rester véritablement « à échelle humaine », quelque 2050 logements avec des édifices de trois à huit étages, et 12 sur des îlots le long de chemins de fer. Or, il faut savoir que sa proposition exclut les terrains de l’arrondissement Ville-Marie.

De son côté, le Consortium Bridge-Bonaventure (incluant Devimco, Broccolini, Groupe Mach, Groupe Petra) souhaite construire rien de moins que 9500 logements et des tours de plus de 40 étages.

Quant à la Ville, il est question dans son plan directeur de bâtiments de 20 étages (soit 7600 logements).

3 « J'aime »

J’ai hâte d’avoir des nouvelles de la potentielle station de REM

5 « J'aime »

Je suis un peu estomaqué de voir les propos du groupe Action-Gardien.

Les gens veulent une vie de quartier, de la basse densité, des parcs, un quartier qui se marche. Les gens regardent de l’autre bord du canal et ils ne veulent pas un autre Griffintown.

Un quartier de basse densité? Je trouve ça dommage que pour un secteur à quelques km du centre-ville cet organisme n’a pas une plus grande vision. Aussi, c’est vrai que Griffintown a plusieurs défauts, mais de dire que c’est un quartier sans vie, qui ne se marche pas, c’est un peu erroné.

La crise du logement, c’est une crise du logement abordable.

Je suis plus ou moins d’accord avec cela. C’est vrai que les gens les plus vulnérables sont les premiers impactés par la crise du logement mais ils ne sont pas les seuls. Je trouve que pour avoir un quartier vivant et dynamique il faut un peu de tout. Je crois pas que ce soit l’idéal s’il s’agit d’un secteur avec des 100% de logements subventionnés.

8 « J'aime »

J’y croierai lorsqu’elle sera en construction. De mon point de vue ça sonne comme de la patate chaude à saveur marketing (les gens annoncent cette station sachant qu’elles ne sont pas impliqués dans la décision et n’ont aucun pouvoir).

C’est comme les condos aux abords du marché Atwater qui ont comme avantage d’être À proximité du REM :roll_eyes:

1 « J'aime »

Un peu ? J’étais le premier pourfendeur de Griffintown ici mais vraiment gros méa culpa. Le quartier est vivant. L’énergie quand on le traverse est déjà incroyable alors qu’il n’est pas complété et que les rues sont encore en piteux état. C’est vrai que ça aurait pu être mieux architecturalement parlant mais overall c’est un super coin. Ces gens ont la tête dans le sable.

21 « J'aime »

Le fait que Blue Bonnets soit vide est le problème. Pratiquement un milliard en infrastructure que personne ne sait comment payer.

Bridge-Bonaventure n’a pas ce problème, des promoteurs sont déjà intéressés et actifs à la planification.

Tout ce qui compte, c’est le zonage de la ville et l’intérêt des développeurs. Ce quartier n’aura aucune difficulté à faire construire 7600 logements, que les quelques édifices atteignent 20 ou 40 étages (ce qui concerne seulement quelques édifices dans tout le quartier anyway). C’est une densité rentable pour les promoteurs, et autorisé par la ville. D’ailleurs, la plus grande différence entre les deux visions ne tient pas la hauteur de quelques édifices, mais la proportion pour des usages non-résidentiels. La ville en planifie un peu plus. La vision précédente des promoteurs était de 7500 logements.

Cette année, Devimco est activement en lobbyisme pour démarrer la construction. On est très loin de cela avec Blue Bonnets.

6 « J'aime »

De toute façon BB est enclavé et tout est à faire, surtout qu’il faudra penser le projet globalement avec un schéma précis des infrastructures à aménager. Pour l’instant le Royalmount à proximité et la circulation automobile qu’il devrait induire n’incite pas beaucoup à la demande ni à l’attrait du secteur de la part des montréalais.

Quant à la proposition du groupe Action-Gardien, bien qu’elle soit sympathique, dans le contexte actuel m’apparait peu réaliste. D’abord elle ne prévoit pas vraiment de mixité sociale, ensuite les grands projets de logements à caractère social n’est plus en accord avec la vision des gouvernements qui préfèrent des insertions dans la trame urbaine plutôt que du mur à mur.

D’ailleurs pour un milieu de vie dynamique il faut de tout incluant des infrastructures publiques autour desquelles on développe le logement et les services à la communauté. La proximité du centre-ville favorise aussi plus de densité et des axes de mobilité active couplés avec des transports en commun qui limiteraient le plus possible le besoin de l’automobile.

Donc on ne vise pas un Griffintown version 02, mais quelque chose qui s’inspirera des meilleures pratiques urbanistiques, pour que ce quartier intégré ait sa propre personnalité et une qualité de vie à l’image des meilleurs exemples dans le monde.

1 « J'aime »

Sur le site Web de la SIC, il y a une journée Portes ouvertes le 9 avril pour le déveloilement du Plan directeur préliminaire du Bassin Wellington

PORTES OUVERTES - Dévoilement du plan directeur préliminaire du secteur du bassin Wellington par la Société immobilière du Canada

26 mars 2024

Rejoignez-nous pour une occasion importante alors que la Société immobilière du Canada présente son plan directeur préliminaire pour le secteur du bassin Wellington.

Suite à la publication du rapport de consultation de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) intitulé « Plan directeur Bridge-Bonaventure » et du processus d’engagement public approfondi de la Société immobilière du Canada, Pour un développement sain et inclusif du bassin Wellington, la Société a élaboré une vision préliminaire du plan directeur pour son site du bassin Wellington.

La Société immobilière du Canada vous invite à participer aux portes ouvertes au cours desquelles vous pourrez consulter le plan directeur préliminaire, poser des questions à l’équipe de projet et faire part de vos précieux commentaires. C’est votre chance de contribuer au développement d’une communauté dynamique qui comprendra de nouvelles options de logement, y compris des logements abordables, ainsi que des espaces verts, des accès aux berges et diverses activités communautaires, commerciales et artistiques.

Date : le 9 avril

Heure : Rendez-vous à votre convenance entre 15h00 et 20h00

Lieu : Centre des sciences de Montréal, 2 rue de la Commune Ouest (MÉTRO : Place d’armes STM : 14, 55, 129, 715)

Vos commentaires sont indispensables pour façonner l’avenir du bassin Wellington. Inscrivez cette date à votre agenda et participez avec nous à ce parcours transformateur.

Nous avons hâte de vous voir !

Cliquez ici pour accéder à l’invitation.

Un résumé des portes ouvertes sera publié par la suite sur le site web, accompagné d’un bref sondage pour explorer davantage certains aspects du projet.

Devimco a maintenant 3 terrains composés de 4 lots dans le secteur

5 « J'aime »

Dans le « Quoi surveiller aujourd’hui » du Devoir

La Société immobilière du Canada présente son plan directeur pour le bassin Wellington ce matin au Centre des sciences de Montréal. La société d’État possède la majorité des terrains du secteur, délimité par la rue Mill, la rue Bridge, le bassin Peel et la nouvelle ligne du Réseau express métropolitain. De son côté, la Ville de Montréal souhaite voir apparaître jusqu’à 7600 logements dans le secteur Bridge-Bonaventure, qui comprend le bassin. Les promoteurs immobiliers y voient plutôt un potentiel de 9500 logements.

4 « J'aime »

Je suis aussi excité que pour l’éclipse d’hier! :grin:

2 « J'aime »

De ce que j’en comprends, le plan directeur de la SIC ne concerne que les terrains qui lui appartiennent (le secteur rouge).

3 « J'aime »

C’est une grande superficie cependant!

La SIC a des projets de logements abordables ailleurs au pays.

La SIC commercialise et vend des propriétés aux promoteurs pour qu’ils réalisent des travaux de construction conformes au plan approuvé par la municipalité. La SIC peut également avoir des activités de location provisoires ou conserver et gérer des propriétés de grande valeur au nom du gouvernement du Canada.

Exemple :

à voir si c’est un modèle qu’elle veut répéter au Bassin Wellington au lieu de vendre le terrain au plus offrant.

1 « J'aime »

C’est désolant de voir comment ça traîne, ce truc.
Est-ce que quelqu’on s’y connaît et a un avis informé sur ce qui bloque et les délais auxquels on peut s’attendre?

Le dévoilement du plan d’ensemble est aujourd’hui par la Société immobilière du Canada. Il y aura certainement un échéancier.

Je suis surpris qu’il y aie encore un petit terrain qui est propriété privée. J’ai l’impression que cette petite parcelle peut avoir un gros impact sur comment le développement peut se faire dans le secteur

1156 Rue Mill – Google Maps

Je me demande ce qu’il ne couterait pour l’exproprier, car je ne crois pas qu’il va vouloir se débarrasser de ses enseignes, qui sont probablement très rentable. Sitenote, est-ce qu’on sait si l’arrondissement de Ville-Marie planifie faire comme le Plateau et interdire les panneaux publicitaires sur son territoire ?

6 « J'aime »

Wow! Je suis très agréablement surpris. Évidemment ce n’est qu’une ébauche d’un projet très préliminaire, mais les intentions sont bonnes.

Ça met la table pour un quartier qui serait vraiment d’une grande qualité!

39 « J'aime »