Redéveloppement de Bridge-Bonaventure – Projet global

Ne peut-on pas avoir une approche pragmatique? On a plusieurs sites à développer sur l’île (Bridge-Bonaventure, Blue Bonnets, Lasalle, l’Est de l’île, etc.), on n’a pas besoin d’être restreint à n’avoir qu’un seul patron/design de quartier, ce qui semble être la convergence des discussions.

Ce serait bien d’avoir un patron maître de développement et varier selon le contexte, mais il semble évident que la Ville n’a pas ce patron. Ne peut-on pas expérimenter avec diverses conditions pour chacun des sites? On connait les extrêmes, notamment Griffintown dans l’extrême du laissez-faire pro-promotteur qu’il ne faut pas répéter.

Pour Brige-Bonaventure, je suis dans le camp qu’il faudrait une certaine densité élevé avec des tours assez hautes qui laisserait de la place à plus d’espace vert au niveau du sol. Il faudrait notamment ne pas commencer l’édifice à la limite du trottoir et imposer un retrait.

Dans tous les cas, je vois mal des unifamiliales ou maisons de ville. Il faudrait que le duplex/triplex soit un minimum.

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Effectivement, pour réussir à construire 9500 logements tel qu’indiqué dans leur communiqué de presse, ils demande de monter la limite de hauteur à 80 mètres (20 étages environs) sur l’ensemble du territoire, ainsi qu’à 120 mètres à des points stratégiques…

La ville propose de construire 7600 logements avec une limite de 30 mètre de hauteur (7 étages) et 60 mètres à des points stratégiques.

Je ne comprends pas. En juin 2022, ce groupe (réunissant des dizaines d’experts) demandait plus de hauteur pour réussir à concrétiser leur vision de 7500 logements (qu’ils appelaient échelle humaine) et maintenant que la ville a monté ça nouvelle vision à 7600 logements, ils crient encore qu’il faut plus de hauteur…

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considering, its age, i would say it’s aging quite well. as for the cantilever issue, I can guarantee that the cantilever forces are not exerted on the concrete, but on steel rebar. it looks very well engineered. I am saying that as a civil engineer myself.

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La ville a déposé une version de son PPU il y a de cela quelques semaines :

https://portail-m4s.s3.montreal.ca/pdf/pdmv_bridgebonaventure_final.pdf

Avec une limite de hauteur variant de 30 mètres (7 étages) à 40 mètres en générale, avec certains points stratégiques avec limites plus haute (50-60 mètres), il semble y avoir assez d’espaces vert et de végétation. Je ne crois pas que la ville joue dans la basse densité du tout. Ces limites de hauteurs sont généralement considérées comme de la densité à échelle humaine par excellence.

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C’est justement ce que je veux éviter: des bâtiments qui débutent dès que le trottoir termine! Ça contribue à l’effet d’écrasement pour le piéton, et justement éloigne de l’échelle humaine qui doit ensuite être compensé par la limitation de hauteur.

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Je ressens exactement le contraire en fait, et je suis sûr que beaucoup de gens conviendront que les bâtiments en retrait du trottoir créent des espaces morts et rompent la trame urbaine.

Cette idée a été réfléchi au 20e siècle, comme nous le savons tous, entraînant d’énormes développements de style “towers in the park”. Pour la plupart d’entre eux, le résultat est un espace sous-utilisé qui est essentiellement gaspillé et un quartier aussi excitant à parcourir qu’un quartier de Laval. Je préférerais de loin avoir des blocs de bâtiments ininterrompus, puis un espace vert dédié.

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Personnellement, je trouve un jeu de hauteur beaucoup plus intéressant qu’une série de bâtiments dont la hauteur est invariablement la même. À Montréal, on ne semble pas encore avoir comprit comment densifier tout en gardant un certain équilibre. D’un coté, on a ces quartiers de 3-4 étages à perte de vue, et de l’autre, on a les piquets de René-Lévesque.

Pour des raisons similaire, je n’aime pas vraiment Griffintown. Les tours de ce quartiers sont toute de hauteur similaire, utilisent le même language architectural et sont beaucoup trop rapproché les unes des autres. Le paysage est beaucoup plus intéressant quand il y a de la variété.

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Le West End vancouvérois est couvert de “towers in the park” et c’est ce qui ce quartier très dense en un lieu absolument charmant. C’est aéré et vert avec une foule de végétation très variée.

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Je considère les tours qui ont une mauvaise interaction avec la rue comme des opportunités perdues, pas quelque chose à recréer. Il y en a beaucoup dans le West End des années 70 et 80. Je crois honnêtement que ce serait mieux si chacun de ces bâtiments avait une sorte de base lol.

Presque tous les tours là bas depuis les années 2000 ont une base de quelques étages qui a une interaction décente avec la rue.

**peut-être presque tout était une exagération, mais c’est clairement une tendance dominante dans le “vancouverisme”

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Les arbres et la végétation fait le charme de ce quartier de Vancouver. L’architecture de ces hautes tours n’ajoute aucun charme. Au contraire.

Le PPU ici exprime clairement que la ville a réservé amplement d’espace pour avoir de la végétation et arbres sur toutes les rues du quartier, et ce même si les immeubles se rapprochent de la rue pour éviter des tours de 14 étages partout.

Nous auront droit à la hauteur et densité célébrées de villes Européennes, mais avec des rues plus larges avec des arbres et de la végétation. Personnellement, ça me semble assez bien. :blush:

Oui, avoir pas de grand retrait de la rue, mais une rue à la montréalaise bourrée d’arbres avec un bâti continu me semble idéal, surtout s’il s’agit de rues apaisées plutôt que des parkings allongés

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@Nao1 et @trefle_incarnat

Je ne mentionne pas la qualité esthétique ou architecturale des bâtiments en soi; mais simplement l’intégration urbaine de ceux-ci. Les espaces en amont, aval et sur les côtés laissent de la place pour des jardins, de la végétation et des arbres abondants; avant même de s’intéresser à la flore municipale. C’est comme si de la même manière que dans les parcs et les jardins publics la végétation est considérée comme mobilier urbain; ces zones végétalisées font partie de l’aménagement architectural même des bâtiments. Cela se prête bien pour du résidentiel.
Et je trouve que pour le West End, qui a une densité de population presque deux fois double celle du Plateau, c’est très réussi: aéré et vert, varié et apaisé; et pas du tout étouffant.
Ces exemples sont légion dans la région de Vancouver; et on ne se retrouve pas, en général, avec des tours simplement entourées de stationnements, d’asphalte ou de gazon stériles.
A noter que les rues identifiées comme mixtes ou commerciales se développent ou redéveloppent en bâti contigü; justement pour créer une trame urbaine linéaire et relativement homogène.

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Pour moi, les arbres et la végétation peuvent être facilement ajoutés au paysage sur le trottoir… au détriment de l’espace dédié aux voitures bien sûr. Ce serait mon idéal. Mais vos arguments ont du sens, et si les développeurs font l’effort, cela pourrait être de bon goût. Ce genre de façade où les bâtiments se cachent de l’espace publique même un peu, même avec de la végétation bien fait, n’est cependant pas mon goût :thinking:

il y a aussi des raisons pratiques pour construire plus court mais jusqu’aux limites de la propriété. Les bâtiments plus courts nécessitent moins d’ingénierie et moins infrastructures communs, même si cet avantage est encore marginal avec les 5 à 15 étages

Il ne faut pas oublier qu’à Vancouver, il ne neige presque pas et ce genre d’aménagement/espaces entre la rue et les tours sont probablement plus mis en valeur. Ici, on a un hiver plus froid et donc il s’agirait d’un espace perdu pendant la moitié de l’année, en comptant une partie de l’automne et du printemps où ces arrangements végétaux ne seraient pas à leur meilleur disons…

De ce fait, je préfère personnellement que l’on construit plus près de la rue, avec moins d’étages, et un espace plus minime pour de la verdure.

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il y a aussi un aspect de peur dans ma réflexion, considérant que cette image est généralement ce qui se passe lorsque les bâtiments sont éloignés du trottoir ici au Québec. photo de Laval près de Montmorency lol

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Je déco de Nao1.

Cependant, il pourrait être intéressant de proposer, durant les consultations publique de OCPM, d’ajouter un règlement obligeant les promoteurs à créer des luxuriant jardins de vivaces sur 60% du territoire non occupé au sol lors des dérogations d’habituer. Ou des jardins bassins de rétentions d’eau comme il se fait maintenant sur les coins de rue Montréal par exemple. Bref, les empêcher de simplement mettre du gazon lorsque la ville leur donne une dérogation de hauteur…

En fait, je crois que la ville demande plutôt des basilaires (espérons commerciaux).

Effectivement ce serait vraiment intéressant dans les milieux résidentiels du PPU. Il y a un bel exemple qui est la ville de Rosemère, qui exige des aménagements paysagers pour toutes nouvelles constructions, même ses stations-services. Pour avoir visité West End l’an dernier, j’avoue avoir été charmé par le calme de la nature en pleine ville. Par contre, il est vrai que notre climat ne s’y prête pas autant et que ce sont plutôt des contre-exemples qui ont été faits par le passé à Montréal et environs, avec des espaces vraiment peu intéressants.

J’ai repensé à un article dans La Presse du 5 mai 2023 à propos d’une nouvelle construction dans le Nouvel Outremont qui aborde bien le sujet de la densité de 6-7 étages et la proximité à la rue.

La cohabitation repensée

La page du projet sur le forum :

Et d’autres projets dans ce quartier :
https://forum.agoramtl.com/tag/nouvel-outremont

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La 1re séance d’audition des opinions est diffusée en direct sur la chaîne Youtube de l’OCPM

Broccolini a été le 1er à passer

Les 3 prochains

Devimco parle de leur projet dans la Pointe-du-Moulin
Il y aurait un espace pour le musée Pointe-à-Callière

L’horaire complet de ce soir
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