Réaménagement de l'avenue des Pins

Pourtant, y’a tellement eu de monde qui ont chialé contre l’aménagement de la rue Prince-Arthur, je ne vois pas en quoi ce serait mieux alors !

Malheureusement, les ingénieurs en transport détiennent la majorité du pouvoir à Montréal en ce moment
(ça n’a pas toujours été le cas, et j’espère que ça ne durera pas).

Tous les projets sont donc pensés pour ne jamais ralentir la voiture, ne jamais l’offusquer.

Les trottoirs sont effectivement à peine plus grand que les anciens, quelques millimètres. Pourtant, il y aurait eu moyen de réduire la largeur des voies pour ralentir les voitures et en donner davantage aux piétons. Mais selon le cahier de normes très très généreux pour les voitures de la Ville de Montréal, ce n’était pas possible. Les piétons prennent donc ce qu’il reste.

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L’avenue des Pins sert de voie de contournement du centre-ville au Nord et est le premier axe continu Est-Ouest au Sud de la montagne. C’est un axe de transit assez important et où passe une ligne d’autobus fréquente et achalandée. On aurait certainement pu y réduire la place de la voiture et y augmenter l’espace aux piétons, mais ça reste que c’est la concentration du trafic automobile sur ces quelques axes traversants qui permet de réduire plus aisément celui sur d’autres rues comme Duluth ou Marie-Anne (qui sont des rues plus semblable à Prince-Arthur que Des Pins).

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Il n’y a cependant aucune raison pour maintenir les voies à 3.8m de large, même en contexte de circulation d’autobus et de camionnage.

C’est une lacune majeure de ce projet qui témoigne du conservatisme et du dogme de la fluidité chez les ingénieurs en transport en matière d’aménagement, et qui va à l’encontre des objectifs de durabilité et de sécurité pour les piétons et cyclistes.

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Aucune raison? Je peux en imaginer plusieurs.

  1. Contexte hivernal (on ne veut pas mettre le banc de neige dans la piste cyclable en attendant le ramassage)
  2. Supposons qu’il y a des travaux majeurs par exemple sur la façade d’un immeuble bordant la rue et qu’un empiètement sur le domaine public est inévitable, cette largeur permet de maintenir des corridors piétons et cyclables sécuritaires.
  3. Ça permet aux inévitables véhicules arrêtés (livraison, uber, etc.) d’être contournés

Des Pins, sans être une artère lourde, est essentielle à la perméabilité du quartier. Faut pas faire exprès pour tout gridlocker le quartier non plus.

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Beaucoup de ces largeurs sont dictés par le service incendie, et celui-ci est très conservateur. À cause d’eux on a manquer ne pas avoir les lumières en permanences sur St-Laurent et les fûts d’éclairage géants dans le Quartier des Spectacles.

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Je veux bien admettre que la 144 ait en certain achalandage, mais à un passage aux 30 min toute la journée, on ne peut certainement pas dire que la ligne est fréquente. Quand au trafic automobile, il n’a jamais été assez lourd pour justifier l’emprise des voies automobiles entre Saint-Denis et du Parc.

En ce qui a trait aux trottoirs, à la largeur qu’ils ont, j’espère que l’entièreté des équipements techniques de la ville (bancs, supports vélos, lampadaires, feux de circulation, poteaux électriques) seront exclusivement placés entre la piste cyclable et le reste de la rue.

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La ligne passe aux 10 minutes en pointe et était pleine à craquer à ce moment pré-pandémie. Ce n’est peut-être pas assez pour considérer ça comme fréquent, mais n’est reste pas moins que de déverser cette clientèle sur la 24 ou faire passer les bus sur Sherbrooke n’est pas une solution adéquate. Une certaine capacité routière doit demeurer.

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Une étude de la santé publique du Québec de 2014 démontre que les voies peuvent avoir un maximum de 3m. Certains exemples nord-américains élargissent à 3.2 ou 3.3m pour besoin de transport collectif ou camionnage.

Je réitère; aucune raison de mettre 3.8m. C’est contre-productif point de vue environnemental et sécuritaire. Ça encourage la vitesse et les virages larges, ça augmente l’emprise asphaltée pour rien. Les bancs de neige peuvent se retrouver sur des mails plantés.

Par ailleurs, j’exagère mais si les ingénieurs en transport le pouvaient, on élargirait toutes nos rues de 40m si il fallait prévoir maintenir tous types de circulation avec toutes les hypothèses possibles d’empiètement. C’est absurde. Les corridors piétons et cyclistes peuvent être amenés à priver une voie de circulation entière en cas de besoin ponctuel et temporaire, comme ça se passe sur plein d’autres artères de la ville en ce moment. Ça crée des détours temporaires, mais c’est bien préférable à mon sens comme situation que de pérenniser un aménagement accidentogène et non-durable, qui lui, est permanent.

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Tout à fait d’accord avec Archie, et j’avais déjà partagé de nombreux points et documents à ce sujet sur AgoraMTL. Je suis absolument pour le rétrécissement de la largeur des voies dans nos rues. Aucun véhicule, surtout en ligne droite, n’a besoin de plus de 3.2-3.3 m pour circuler librement.

Allez, un autre papier sur le cas d’Edmonton qui a changé il y a quelques années ses principes de design de largeur de voie suite à une étude de cas:

image

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La chaussée à 2 voies de 3,8m, c’est en gros tout juste assez pour laisser passer un véhicule d’urgence au centre si les voitures se collent sur les côtés. En considérant en plus que c’est un axe de camionnage désigné, en l’absence d’espace supplémentaire sur les voies les services d’urgence se verraient immobilisés, non?

Non, puisque ça impliquerait une congestion dans les deux directions et aucun véhicule capable de libérer la voie en tournant aux intersections (assez rapprochées d’ailleurs). Dans ces cas là, les véhicules d’urgence emprunteraient tout simplement un autre itinéraire, ce qu’ils font d’ailleurs en ce moment même avec la fermeture. Les véhicules d’urgence empruntent souvent les voies en direction contraire pour contourner un potentiel obstacle immobilisé sur une courte distance. Les situations où ils seraient bloqués de façon prolongée sont très rares. Trop rares pour devenir un argument d’aménagement.

Par ailleurs, la rue est fermée en ce moment, pour une période prolongée en raison des travaux, et les véhicules d’urgence sont tout à fait capable d’atteindre les endroits nécessaires à atteindre ou de contourner le secteur et aucune crise n’a été soulevée.

On ne doit jamais concevoir une ville en fonction de rares exceptions, parce qu’on se prive d’un aménagement permanent sécuritaire et plus intelligent en faisant ça, au détriment des quartiers traversés.

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Je ne savais ps qu’elle descendait à 10min en heure de pointe avant la pandémie. J’avais l’habitude de voir des fréquences de 30 min quand j’essayais de la prendre en début de soirée. C’est d’ailleurs la fréquence affichée sur l’application transit ces temps-ci, même en heure de pointe. J’espère qu’une fréquence adéquate sera offerte d’ici la fin des travaux.

J’aurai moi aussi préféré des voies réduites, mais j’aimerai savoir; le retrait de la médiane n’aurait pas déjà un effet majeur sur l’assagissement des automobilistes et la réduction des vitesses?

Pas si les voies restantes sont trop larges. La largeur excessive des voies permet les virages larges, donc rapides, peu importe le nombre voie disponible. Les virages rapides sont les virages accidentogènes par excellence, où les conducteurs n’ont pas le temps ni les réflexes appropriés pour arrêter efficacement en cas d’arrivée de piéton ou cycliste qu’ils n’auraient pas vus.

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L’autre côté

19h54-55

04-05-2022

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Je n’avais jamais réalisé que l’avenue des Pins faisait partie du réseau de camionnage
Ligne verte = camionnage en tout temps
Ligne orange = permis de 7h à 19h seulement

https://services.montreal.ca/camionnage/

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10 mai 2022:



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22 Mai 2022

13h48

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Ça avance!


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