Réaménagement de la rue Saint-Hubert (2021)

Elle est effectivement à l’image du quartier et modeste comme la moyenne de la clientèle qui la fréquente. Ce qui ne veut pas dire qu’elle est sans mérite, puisque sa rénovation l’a remise au goût du jour et que selon l’analyse de @vincemtl elle se porte mieux qu’avant et poursuit son embellissement.

Personnellement je crois que c’est un véritable succès qui ne se dément pas après autant de décennies d’existence. Elle aura en effet su se moderniser sans nier sa vocation de rue commerciale de proximité, en suivant les modes tout en répondant adéquatement aux attentes changeantes des consommateurs.

Je pense que la principale utilité est pour les services de micro mobilité dans les secteurs les moins denses de l’agglomération.

Un reportage vidéo d’Urbania sur le restaurant Le Roi du smoke meat, installé sur la Plaza depuis 50 ans, plus précisément sur Francine qui y travaille depuis 48 ans!

8 « J'aime »

Très sympathique comme vidéo :+1:t2:

1 « J'aime »

Bonjour à tous,

J’ai été merveilleusement surpris de trouver au sein de ce groupe un tel intérêt pour la Plaza. Il est rafraichissant de trouver une belle communauté qui prend le temps de partager l’actualité et discuter les lieux de valeur de Montréal.

En tant qu’étudiant à l’Université de Montréal, en cours d’élaboration d’un petit travail sensé évaluer le potentiel patrimonial et mettre en valeur un lieu historique à Montréal, j’espère trouver parmi les membres du forum des personnes qui seraient d’accord d’avoir une discussion afin de contribuer à l’image qui sera dressée du lieu lors de ce travail.

Si ça vous intéresse et que vous voulez plus d’information, on pourrait on discuter. Laissez-moi un message en privé pour ne pas flooder le forum.

Salutations !

PS: la discussion devrait être réalisée idéalement avant le 06 décembre, si vous êtes disponibles. Merci !

7 « J'aime »

L’Aubainerie reprend le local du Lozeau sur la Plaza

Commerce de détail | Aubainerie s’installe chez Lozeau


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Aubainerie a acheté l’édifice de Lozeau sur la Plaza Saint-Hubert et y installera un nouveau concept de magasin.

Lozeau cède sa place à Aubainerie. Le détaillant de vêtements québécois s’installera sur la Plaza St-Hubert, dans l’ancien édifice du magasin de photo qui a fermé boutique il y a plus de six mois.

Publié à 7h00
Nathaëlle Morissette
LA PRESSE

Situé à l’angle des rues Saint-Hubert et de Bellechasse, l’emplacement fréquenté jusqu’à tout récemment par des adeptes de la photographie ne demeurera pas vacant très longtemps. Aubainerie, devenu propriétaire de l’édifice, occupera les trois étages de l’endroit avec un tout nouveau concept de magasin urbain de 20 000 pieds carrés qui devrait accueillir ses premiers clients l’automne prochain. Le détaillant en fera officiellement l’annonce ce mardi. Il a été impossible de connaître le montant de la transaction.

Ça fait partie de notre plan d’expansion d’augmenter notre présence sur le marché montréalais. Ça va nous permettre de rehausser tous nos produits de spécialités : le plein air, le sport, le yoga.

Ginette Harnois, vice-présidente expérience client chez Aubainerie

Les activités du magasin situé sur l’avenue du Mont-Royal ne seront pas touchées par l’ouverture du nouveau concept, assure-t-on. Le Mega Pop, boutique éphémère installée récemment dans les anciens locaux de Sears aux Galeries d’Anjou, demeure aussi ouvert. L’entreprise souhaite d’ailleurs s’y établir de façon permanente.

Nouvelle offre

Impossible de prédire la réaction des consommateurs à la suite de l’arrivée du magasin de vêtements familial sur l’artère commerciale située dans le quartier Rosemont–La Petite-Patrie. Pour le moment, ce créneau n’est occupé par aucun autre détaillant sur la Plaza. Ainsi, Aubainerie atterrira dans un secteur de la rue (entre de Bellechasse et Beaubien) où l’on retrouve essentiellement des librairies, des restaurants et des salons de manucure. Un peu plus au nord, quelques petits commerces de proximité comme des boutiques de décoration et de produits locaux y ont élu domicile au cours des dernières années, se partageant l’espace avec des chaînes de restauration rapide comme A & W et McDonald’s ainsi qu’avec des détaillants de robes de mariée.

« Pour nous, c’est une très bonne nouvelle », affirme Mike Parente, directeur général de la Société de développement commercial (SDC) de la Plaza St-Hubert.

C’est une entreprise québécoise. On a perdu Lozeau qui, après avoir été vendu à Henry’s, n’a pas su s’adapter au marché québécois.

Mike Parente, directeur général de la SDC de la Plaza St-Hubert

Fondée en 1927, l’iconique boutique de photographie est passée aux mains d’Henry’s, une entreprise ontarienne, en 2019. Un an après la transaction, celle-ci s’est placée à l’abri de ses créanciers. Lozeau a finalement fermé ses portes en juin.

Ouvertures et fermetures

L’espoir de revoir des clients affluer vers l’édifice renaît donc avec l’arrivée d’Aubainerie, selon M. Parente.

« Ça va être un bon coup non seulement pour la Plaza, mais pour l’ensemble du quartier. » Actuellement, la SCD compte quelque 400 membres (détaillants et bureaux). En plus de la pandémie, l’artère commerciale a été affectée par une longue période de travaux.

De son côté, Aubainerie devrait continuer à intensifier sa présence à Montréal, confirme Mme Harnois, qui a toutefois refusé de donner plus de détails sur les futurs emplacements. Néanmoins, le détaillant ne fait pas qu’annoncer des ouvertures, mais procède également à des fermetures. En janvier, il a mis fin aux activités de son magasin de Vaudreuil-Dorion, faute d’avoir pu s’entendre avec le propriétaire du local au moment de renouveler le bail, selon le site de nouvelles locales Néomédia. Aubainerie serait toutefois à la recherche d’un nouvel emplacement dans le secteur. Interrogée à ce sujet, Mme Harnois a refusé de commenter.

Puis, en 2021, l’entreprise a fermé son magasin Aubainerie Entrepôt de Matane. Actuellement, au Québec, le détaillant compte 45 magasins et 9 entrepôts.

9 « J'aime »

L’Aubainerie a gagné du galon depuis des années et son offre est diversifiée avec des prix fort intéressants. Je vois ce commerce devenir une sorte d’ancrage qui augmentera sûrement l’achalandage de cette rue commerciale qui ne cesse de se renouveler. :+1:t2:

1 « J'aime »

Ils tentent de faire compétition à Decathlon? J’espère toujours la venue d’un Uniqlo (hors centre-ville) et d’un Muji, le bâtiment aurait été convenable pour les deux bannières.

5 « J'aime »

I would kill for Muji to come to QC… Still waiting…

4 « J'aime »

De plus, je crois que c’est le genre de commerce qui va très bien avec La Plaza Saint-Hubert. Ca ne peut que faire augmenter l’achalandage dans la partie plus au sud de La Plaza et c’est tant mieux.

4 « J'aime »
1 « J'aime »

One ring to rule them all :wink:

Pour compléter son réaménagement majeur des dernières années, la Plaza St-Hubert installera un anneau semblable à celui du centre-ville à son entrée sud, coin Bellechasse.

#rosepatrie

Source : Facebook Les amis de la rue de Saint-Vallier (à Montréal)

5 « J'aime »

Plaza Saint-Hubert Montréal doit ajouter une barrière anti-neige à la marquise

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Selon ce qu’ont constaté des fonctionnaires de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie en 2021, la situation peut « causer des blessures importantes ou même la mort ».

À peine trois ans après sa construction, Montréal doit déjà modifier la marquise de la Plaza Saint-Hubert afin d’éviter que les chutes de neige et la glace ne fassent des blessés.

Publié à 11h16

Partager


Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

La Ville vient de lancer un appel d’offres afin de trouver un entrepreneur qui installera des « arrêts de neige » sur la structure d’acier. Elle évalue que les travaux coûteront 1,1 million.

« Contrairement à la prémisse de départ, la marquise ne retient pas la neige en place », constataient les fonctionnaires de Rosemont–La Petite-Patrie en 2021. La situation peut « causer des blessures importantes ou même la mort ».

Résultat : l’arrondissement a dû faire déneiger la marquise les deux derniers hivers.

Montréal veut maintenant une solution permanente, d’où son appel d’offres pour l’installation des barrières anti-neige. Le Journal de Montréal a rapporté la nouvelle en premier, mardi. Les entrepreneurs intéressés doivent soumissionner avant le 27 avril.

« La solution retenue permettra de minimiser les risques de glissements de neige en période de redoux », a indiqué l’élue Sophie Mauzerolle, du comité exécutif, dans une réponse écrite déposée lundi au conseil municipal. « Par souci d’intégration architecturale, les éléments seront en léger recul et seront peints de la même couleur que la marquise. Les supports d’ancrages seront soudés ou vissés au-devant de la structure, mais ce détail sera caché par le solin existant. »

« Les travaux d’installation du système de rétention de neige se feront à l’automne 2023 et s’échelonneront sur 14 semaines », continue la réponse de Mme Mauzerolle. « L’entrepreneur devra maintenir la voie de circulation, les corridors piétons et les accès aux commerces. L’offre de stationnement devra être diminuée lors des travaux. »

La nouvelle marquise a coûté 22 millions aux contribuables. Elle a été conçue par Chevalier Morales Architectes, Régis Côté et Associés, Latéral et Stantec.

2 « J'aime »

C’est vraiment à ne rien comprendre, à quel point les architectes et ingénieurs ont pu autant rater le design de la marquise. N’ont-ils pas fait de tests? Genre un prototype de 10m pendant un hiver? C’est pas une petite erreur, et visiblement les conséquences et modifications seront majeures.

À mon avis y’a des gens qui ont des réponses à donner.

9 « J'aime »

Surtout c’est pas comme s’il y avait eu un problème similaire avec l’ancienne marquise…

La vie, la ville Comment va la Plaza ?

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

La boutique de mariage Oui je le vœux est une véritable institution qui a 30 ans.

Notre journaliste se balade dans le Grand Montréal pour parler de gens, d’évènements ou de lieux qui font battre le cœur de leur quartier.

Publié à 7h00

Partager


Émilie Côté
Émilie Côté La Presse

Où peut-on se procurer une perruche, une robe de mariée, un vinyle ou des extensions de cheveux tout en mangeant un bon smoked meat ? Sur la Plaza Saint-Hubert, bien entendu.

Si l’artiste Pony, née Gabrielle Laïla Tittley, a choisi en 2020 de s’installer au 6534, rue Saint-Hubert, c’est qu’elle adore la multiculturalité et l’éclectisme de la Plaza. « Elle reflète Montréal et le clash entre la tradition et l’avenir. »

Y cohabitent des commerces « qui existent depuis le temps des néons » et ceux de jeunes « qui veulent refaire vivre ce bout de rue ». « C’est touchant et c’est weird », dit Pony.

La Plaza, c’est un monde à part. Et une conférence sur l’histoire de la Plaza aura par ailleurs lieu ce dimanche à la Librairie Paulines.

Se succèdent sur 1,2 kilomètre des institutions, des locaux vacants qui affichent « ouverture bientôt », des magasins aux enseignes défraîchies, des bars branchés et des bureaux d’architectes dernier cri. Or, on méconnaît les histoires qui se cachent derrière les portes des quelque 400 commerces.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Stéphanie Pothier est à l’étape des dernières retouches avec la couturière Manon Tremblay.

Par un mercredi matin, dans le salon VIP de la boutique Oui je le vœux, Stéphanie Pothier est tout sourire dans la sublime robe de dentelle blanche sur laquelle la couturière Manon Tremblay fait les derniers ajustements. « Il y a des poches », se réjouit Stéphanie en levant le bas de sa robe pour dévoiler une paire de bottines Doc Martens aux motifs fleuris qui ajouteront une touche grunge à son look de mariage prévu dans un bois.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Line Grenier et Chantal Parizeau, de Oui je le vœux

Des femmes achètent des robes chez Oui je le vœux depuis trois générations. D’autres y reviennent pour une deuxième union. Il y a aussi une importante clientèle autochtone et du Grand Nord.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Tony Parente a travaillé pendant 15 ans chez Chaussures Cemy avant d’ouvrir Chaussures Tania en 1978.

Chaussures Tania

Mais pourquoi la Plaza Saint-Hubert est-elle devenue un repaire de futurs mariés et de finissants ? Pour avoir la réponse, nous avons jasé avec Tony Parente, propriétaire des Chaussures Tania.

De 1978 à 1980, Tony a pris part à des salons de mariées. À l’époque, il était président de l’association des marchands de la Plaza. La directrice de l’époque, Raymonde Cadieux, et lui ont invité d’autres commerçants à participer à des salons, ce qui a créé un effet boule de neige.

Tony Parente connaît encore par cœur les adresses d’anciens et d’actuels commerces, qu’il récite à la vitesse de l’éclair. Son magasin est un voyage dans le temps. « Je suis le seul endroit qui reste au Québec qui fait des teintures de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel », se targue-t-il.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Ricom, sur la Plaza Saint-Hubert

Chez Ricom attire plutôt une importante clientèle de femmes noires – même des États-Unis – pour ses gammes de cosmétiques ou de produits pour les cheveux. « J’habite à Amos, en Abitibi, et je viens ici pour acheter mes produits, nous a dit Jessica. Ici, il y a des produits pour les femmes noires qu’il n’y a pas chez Jean Coutu. »

Si la Plaza Saint-Hubert a toujours eu une clientèle très multiethnique, beaucoup de commerçants latinos se sont installés récemment entre les rues Bélanger et Jean-Talon, souligne Mike Parente (le fils de Tony), directeur général de la Société de développement commercial (SDC) de la Plaza.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Vien Man Cao Tran et Michelle Vo

L’effet du Montréal Plaza

Vien Man Cao Tran et Michelle Vo s’apprêtent à ouvrir le bar à vin vietnamien Ăn Chơi. Cette dernière n’était pas convaincue de l’emplacement de la Plaza au départ. « Pour moi, la Plaza, c’était des magasins de tissus et de robes. Clairement, elle a changé », confesse-t-elle.

Son associé raconte qu’il venait y faire des emplettes avec ses parents quand il était enfant. « Dans les années 1980, c’était LA place, se remémore-t-il. Pour les immigrants, la Plaza était un endroit d’aubaines, mais c’était chic. Les loyers sont encore abordables. » Plus que dans la Petite-Bourgogne, où il a ouvert le Bar Otto.

Vien Man Cao Tran souligne à quel point l’ouverture du Montréal Plaza par Charles-Antoine Crête et Cheryl Johnson en 2015 a redoré l’image de la Plaza et favorisé l’arrivée d’autres restaurateurs, dont le bar à vin Brouillon, le restaurant Beaufort et Le Système, une buvette où on peut danser après avoir mangé. « Ce n’est que le début de la nouvelle Plaza », dit celui qui se réjouit néanmoins que la Plaza demeure… la Plaza.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Terry Westcott

La librairie Westcott

En apercevant Terry Westcott sortir de sa librairie d’occasion, nous avons le souvenir des médias anglophones qui ont annoncé son arrivée sur la Plaza en 2018 après qu’il eut été forcé de quitter le boulevard Saint-Laurent en raison des loyers trop élevés. Il aura 80 ans sous peu. Le choix est vaste dans sa librairie, mais Marie Kondo ferait une syncope.

« Les affaires vont bien ?

— Les gens lisent encore des livres », répond le personnage montréalais.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Vanessa St-Louis et Antonin Vézina, de l’Aquarium du Nord

L’Aquarium du Nord depuis 1947 !

Prochain arrêt incontournable : l’Aquarium du Nord. « Je suis la relève », nous dit derrière la caisse Vanessa, fille du propriétaire François St-Louis. « Aquarium du Nord existe depuis 1947 et occupe l’adresse ici depuis 1961. Mon grand-père a acheté la bâtisse. C’est la plus vieille institution animalière montréalaise encore ouverte. C’était un ancien restaurant chinois ici, et j’ai retrouvé récemment des photos de l’époque des néons qui ressemblent à ceux de Las Vegas. En avant, le St-Hubert avait un gros coq lumineux. »

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Mike Parente, directeur général de la SDC de la Plaza Saint-Hubert

En évolution constante

« Récemment, beaucoup de bureaux sont venus s’installer : TUX, Cardin Julien, La Firme », souligne Mike Parente, à qui nous avons fait une demande d’entrevue la veille des manchettes sur les marquises flambant neuves de la Plaza qui devront être modifiées pour mieux supporter la neige.

Une fois de plus, la Plaza saura se tirer d’affaire (cette fois-ci après un imbroglio d’ingénierie). La preuve : le Nickels est encore là, tout comme la confiserie Oscar, la boutique médiévale Dracolite et la librairie Raffin, ouverte en 1930 !

Alors, comment va la Plaza ?

« Mieux qu’elle n’a jamais été, mais elle a ses défis, répond Dave Lechasseur, président du conseil d’administration de la SDC. Il faut garder son cachet, mais la renouveler. »

Prochain grand chantier : un projet de piétonnisation prévu pour l’été prochain. Rien de moins !

À l’invitation de la Société d’histoire Rosemont–Petite-Patrie, Justin Bur animera une conférence intitulée La Plaza Saint-Hubert d’hier à aujourd’hui, ce dimanche, à 14 h, à la Librairie Paulines.

La Plaza en dates

  • 1922 : Ouverture d’un cinéma de 980 places qui est devenu le Théâtre Plaza.
  • 1951 : Ouverture de la première rôtisserie St-Hubert deux ans avant la création de l’Association du Centre d’achats de la rue Saint-Hubert.
  • 1984 : Malgré des critiques, installation des marquises colorées emblématiques de la Plaza.
  • 2022 : Fermeture du légendaire magasin de matériel photographique L. L. Lozeau, qui sera remplacé par une succursale d’Aubainerie.
7 « J'aime »

Cette rue, aussi kitsch puisse-t-elle être, est une aventure pour le nord de la ville. D’ailleurs, tout ce grand quartier populaire, incluant la Petite-Italie, Petite-Patrie, Marché Jean-Talon, Plaza Saint-Hubert et tout ce qui bourdonne autour, donne à Montréal ce coté éclectique, accessible, vivant mais surtout, et c’est l’essentiel je crois, unique. Moi je ne connais que quelques endroits dans le Queens de New York qui peut se comparer. Vivement une densité plus grande afin de pousser l’expérience encore plus loin, mais sauce montréalaise.

7 « J'aime »

Il faudra trouver sa glace ailleurs sur la Plaza

L’Armoire à glaces ne rouvrira pas cet été


L’Armoire à glaces avait ouvert ses portes en 2012 sur la Plaza Saint-Hubert.
Photo: Zoé Magalhaès / Gracieuseté L’Armoire à glaces

Zoé Magalhaès
10 mai 2023 à 12h15 - Mis à jour 10 mai 2023 à 13h22 2 minutes de lecture

Alors que les beaux jours s’installent et que la Plaza Saint-Hubert retrouve ses terrasses, un commerce chouchou de l’artère ne rouvrira pas ses portes cette année. En effet, la crèmerie artisanale L’Armoire à glaces a affiché sur sa devanture un message indiquant sa fermeture définitive.

«Chers clients, chers amoureux de glaces fraîches! C’est avec tristesse que nous fermons nos portes. Quelle aventure ç’aura été pour nous… 10 ans de crème glacée partis, mais vécus à fond. Merci du plus profond du coeur à tous nos clients fidèles. Longue vie», pouvait-on lire sur la porte du commerce saisonnier qui rouvrait d’habitude au cours du mois de mai.

Un autre papier, lui aussi affiché sur la porte, indiquait que le commerce avait fait faillite. Par la vitrine, on pouvait d’ailleurs voir que le local mauve et rose bien connu des fans de crème glacée pour ses saveurs originales – figues ricotta, banane caramel, chocolat blanc bleuet – avait manifestement été vidé.

Installée sur la Plaza depuis 2012, L’Armoire à glaces avait été rachetée en 2017 et métamorphosée par sa nouvelle propriétaire, Valérie Campeau, qui avait fait le choix de transformer le café-glacerie en crèmerie saisonnière, en misant sur des crèmes glacées entièrement artisanales.

1 « J'aime »

La Plaza Saint-Hubert sera piétonne durant l’été 2024


Des passants se promènent sur la Plaza Saint-Hubert. / Josie Desmarais/Métro
Photo: Gracieuseté, Ville de Montréal

Alexis Drapeau-Bordage
11 mai 2023 à 12h43 - Mis à jour 11 mai 2023 à 14h46 1 minute de lecture

La Plaza Saint-Hubert a pour ambition de devenir piétonne pour quelques semaines au cours de l’été 2024. La piétonnisation se fera sur la totalité de la Plaza, entre les rues de Bellechasse et Jean-Talon.

Les commerçants ont voté en faveur de cette proposition lors de la dernière assemblée générale de la SDC de la Plaza Saint-Hubert Saint-Hubert, qui s’est tenue à la fin du mois de mars. Les détails du projet demeurant à préciser, le président de la SDC, Mike Parente, communiquera davantage d’informations après avoir consulté plus amplement ses membres au cours de l’année.

Il se réjouit de voir déjà «de moins en moins de locaux disponibles» sur l’artère commerciale, ainsi que des investissements en infrastructures, signe que l’activité économique reprend.

La piétonnisation n’est pas le seul projet de la SDC. La marquise de la Plaza, installée il y a trois ans, sera bientôt modifiée en raison d’un problème d’accumulation de neige. M. Parente affirme qu’il «n’est pas question» que ces travaux bloquent l’accès aux commerces.

13 « J'aime »

plans pour la marquise dans l’appel d’offres 1708953

Installation d’arrêts de neige

image

Près de 1.5 M$

8 « J'aime »