Québec - Projets d'infrastructure

Module de jeux, blocs d’escalade, espace de parkour, balançoires pour adultes, zone d’entraînement, jeux d’eau, aire de barbecue, tables pour pique-niquer : les résidents de tous les âges trouveront leur compte dans les nouvelles installations du parc de la Pointe-aux-Lièvres, qui ont officiellement été inaugurées mardi matin.

Résumé

Un nouveau lieu de rencontre multigénérationnel au parc de la Pointe-aux-Lièvres

Une femme au sommet d'un bloc d'escalade.

Un module d’escalade est mis à la disposition du public.

Photo : Radio-Canada / Vincent Archambault Cantin

Publié hier à 14 h 41 HAE

Module de jeux, blocs d’escalade, espace de parkour, balançoires pour adultes, zone d’entraînement, jeux d’eau, aire de barbecue, tables pour pique-niquer : les résidents de tous les âges trouveront leur compte dans les nouvelles installations du parc de la Pointe-aux-Lièvres, qui ont officiellement été inaugurées mardi matin.

Des bambins éclatent de rire en sautant à pieds joints dans les jeux d’eau. Un garçon s’amuse à grimper au sommet des blocs d’escalade. Un aîné profite du soleil en se balançant doucement sur un banc suspendu. C’est exactement ce genre de scène que la Ville de Québec souhaite créer avec cet espace multigénérationnel.

Des blocs de béton colorés et de différentes formes sont posés au sol.

Ce module extérieur, inspiré du parkour, est le premier du genre à Québec.

Photo : Radio-Canada / Vincent Archambault Cantin

On a tous les usages possibles d’un parc rassemblés au même endroit, se réjouit le vice-président du comité exécutif à la Ville de Québec, Pierre-Luc Lachance.

Fort populaire l’hiver, avec le sentier glacé et la butte pour la glissade, le parc de la Pointe-aux-Lièvres devient ainsi un lieu de rencontre quatre saisons, explique-t-il.

Un module d'entraînement urbain dans un parc.

Ce module offre plusieurs possibilités aux résidents qui souhaitent s’entraîner gratuitement.

Photo : Radio-Canada / Mariane Bergeron-Courteau

Pierre-Luc Lachance observe que plusieurs résidents ont déjà commencé à s’approprier les lieux. Le conseiller municipal a d’ailleurs lui-même l’habitude d’intégrer les modules d’entraînement à sa course matinale.

Le matin, vers 6 h 30, il y a plusieurs personnes qui viennent faire ce type d’entraînement. De jour, les enfants s’approprient les lieux et la fin de semaine, ce sont les rassemblements. C’est un endroit très utilisé qu’on adore, a-t-il témoigné.

Des jeux d'eau dans un parc.

Les enfants peuvent se rafraîchir dans les jeux d’eau du parc de la Pointe-aux-Lièvres.

Photo : Radio-Canada / Vincent Archambault Cantin

Ces installations s’inscrivent dans une volonté de la Ville de Québec de créer des parcs multigénérationnels, favorables à la santé durable.

Les nouveaux aménagements ont été réalisés au coût de 4,5 M$. Depuis une dizaine d’années, la Ville de Québec a injecté près de 20 M$ dans le parc de la Pointe-aux-Lièvres, avec la construction notamment de la passerelle de la Tortue, qui relie le secteur au Vieux-Limoilou, et du pavillon d’accueil.

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Le parc Chauveau, le plus grand parc urbain de la ville de Québec, aura droit à une dose d’amour supplémentaire. La Ville s’apprête à lancer des travaux de 11 millions de dollars pour l’aménagement d’un nouveau sentier multifonctionnel et pour la création d’une aire d’accueil principale.

Résumé

11 M $ pour réaménager le plus grand parc urbain de Québec

Une maquette de la nouvelle passerelle courbée.

Une nouvelle passerelle sera construite pour franchir la rivière Saint-Charles sur le nouveau sentier multifonctionnel du parc Chauveau.

Photo : Ville de Québec

Publié hier à 13 h 23 HAE

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Fonctionnalité à l’essai

La synthèse vocale, basée sur l’intelligence artificielle, permet de générer un texte parlé à partir d’un texte écrit.

Nouveau!

La synthèse vocale, basée sur l’intelligence artificielle, permet de générer un texte parlé à partir d’un texte écrit.

Le parc Chauveau, le plus grand parc urbain de la ville de Québec, aura droit à une dose d’amour supplémentaire. La Ville s’apprête à lancer des travaux de 11 millions de dollars pour l’aménagement d’un nouveau sentier multifonctionnel et pour la création d’une aire d’accueil principale.

Le nouveau sentier quatre saisons s’étirera sur près de 2 km, ce qui permettra aux marcheurs, aux cyclistes et aux skieurs de fond de traverser le parc d’est en ouest et offrant un lien de transport actif supplémentaire aux quartiers riverains. Une nouvelle passerelle sera construite pour franchir la rivière Saint-Charles.

La Ville dit avoir pris en considération les commentaires de citoyens au terme des activités de participation publique organisées en 2018. L’aménagement dévoilé par la Ville vendredi constituait la proposition la plus populaire.

Deux petites places publiques seront aménagées aux entrées du parc et trois haltes de repos seront créées le long du parcours.

À eux seuls, les travaux pour ce sentier représentent un investissement d’environ 9 millions de dollars et se poursuivront jusqu’à l’automne 2025. C’est un joyau au cœur de la ville. Ces nouveaux aménagements viendront rendre l’expérience d’immersion avec la nature encore plus intéressante pour les usagers tout en favorisant le transport actif , s’est réjouie la conseillère municipale Marie-Josée Asselin dans un communiqué.

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Accueil principal

Une nouvelle aire d’accueil principale sera construite d’ici la fin de l’automne au coin de l’avenue Chauveau et du boulevard Saint-Jacques.

Une modélisation 3 D détaille une nouvelle aire d'accueil qui verra le jour au coin de l’avenue Chauveau et du boulevard Saint-Jacques. (Photo d'archives)

Des axes de transport actif seront réaménagés à l’intersection de l’avenue Chauveau et du boulevard Saint-Jacques. (Photo d’archives)

Photo : Ville de Québec

Ces travaux d’un coût estimé à deux millions de dollars incluent la reconfiguration de la piste cyclable et la construction d’une section de trottoir sur l’avenue Chauveau.

Dans une deuxième phase, entre 2025 et 2027, un pavillon de services, une aire de jeux, un stationnement écologique, une œuvre d’art et des sentiers de randonnée seront ajoutés.

Avant et après la réalisation du projet.

L’emplacement actuel du parc Chauveau au coin de l’avenue Chauveau et du boulevard Saint-Jacques et le projet d’aménagement de l’accueil principal du parc.

Photo : Ville de Québec

Ces nouveaux aménagements sont compris dans le Plan directeur du parc Chauveau. Dans ce plan, la Ville souhaite également mettre en valeur la rivière Saint-Charles afin d’améliorer l’accès à ses plages naturelles. Elle compte aussi y créer un parcours d’art public.

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Continuer de mettre la rivière en valeur

En 2023, la Ville avait complété une piste à rouleaux à Québec, une aire de planche à roulettes et un sentier de biodiversité dans le secteur du centre communautaire Michel-Labadie ainsi qu’au bord de la rivière.

Ces améliorations s’inscrivaient dans le cadre du grand Plan de mise en valeur des rivières de Québec, pour lequel le gouvernement du Québec verse 17 millions de dollars.

2 « J'aime »

Le Port de Québec et l’opérateur QSL « auraient pu être plus clairs » sur leur volonté de ramener l’idée d’un terminal de conteneurs dans le secteur de la baie de Beauport, tranchent des organisations citoyennes et environnementales. À commencer lors d’une récente consultation sur l’aménagement des territoires portuaires, où le projet a carrément été omis.

Le 3 juin dernier, la Table citoyenne Littoral Est saluait une récente initiative de l’Administration portuaire de Québec (APQ). Le Port venait alors de compléter un processus de consultation publique, en mai, pour son prochain Plan d’utilisation des sols (PUS), ce qui constitue en quelque sorte son schéma d’aménagement.

Résumé

Les conteneurs, une vieille volonté qui refait surface à la baie de Beauport

Image d’idéation donnant un aperçu du réaménagement envisagé dans le secteur de Beauport.

Image d’idéation donnant un aperçu du réaménagement envisagé dans le secteur de Beauport.

Photo : QSL

Publié à 5 h 41 HAE

Le Port de Québec et l’opérateur QSL « auraient pu être plus clairs » sur leur volonté de ramener l’idée d’un terminal de conteneurs dans le secteur de la baie de Beauport, tranchent des organisations citoyennes et environnementales. À commencer lors d’une récente consultation sur l’aménagement des territoires portuaires, où le projet a carrément été omis.

Le 3 juin dernier, la Table citoyenne Littoral Est saluait une récente initiative de l’Administration portuaire de Québec (APQ). Le Port venait alors de compléter un processus de consultation publique, en mai, pour son prochain Plan d’utilisation des sols (PUS), ce qui constitue en quelque sorte son schéma d’aménagement.

Considérant qu’il n’y aura pas d’agrandissement portuaire dans le secteur Beauport selon la version préliminaire du PUS, nous pourrons naviguer et ramer ensemble en eaux calmes, dans les prochaines années, pour relever le beau défi d’un réaménagement du littoral est qui répondra aux attentes de la population, écrivait la présidente de la Table, Marie-Hélène Deshaies, dans une lettre acheminée à l’APQ.

Les valeurs portuaires exprimées, qui tournent autour de la durabilité, de la collaboration et de l’innovation, mettent la table à une cohabitation Ville, Port et citoyen.ne.s résolument plus harmonieuse, ajoutait la missive sur un ton résolument positif.

Les battures de Beauport.

La Table citoyenne Littoral Est accuse le Port de Québec d’avoir manqué de transparence.

Photo : Radio-Canada / David Remillard

AILLEURS SUR INFO : De la fatigue du pourboire, à sa… déflation

Omission et manque de transparence

Or la Table citoyenne Littoral Est accuse maintenant le Port de Québec d’avoir manqué de transparence et se dresse contre le projet de terminal de conteneurs présenté par l’opérateur QSL, le 5 juillet, à peine un mois plus tard.

Dans un délai aussi court que six mois à un an, le plus grand opérateur portuaire du Saint-Laurent et des Grands Lacs pourrait manutentionner des dizaines de milliers de conteneurs dans le secteur Beauport. Les citoyens craignent les impacts du camionnage, notamment, rappelant que le secteur est déjà saturé de projets industriels.

À terme, QSL croit pouvoir transborder jusqu’à 240 000 conteneurs par année. Le jour de l’annonce, l’entreprise avait aussi dévoilé qu’elle avait demandé, par l’entremise de l’APQ, des services de douanes au port de Québec afin de permettre la manutention de conteneurs internationaux.

Un terrain vague avec quelques montagnes de terre.

L’entreprise QSL propose de construire un terminal à conteneurs sur ce site.

Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault

Marie-Hélène Deshaies, de la Table citoyenne Littoral Est, s’est levée le 5 juillet sans avoir la moindre information sur le projet de QSL, et ce malgré avoir participé à la consultation publique sur le Plan d’utilisation des sols quelques semaines auparavant.

L’omission n’est pas acceptable, selon la Table.

Des intentions et un potentiel

Le document préliminaire mis en ligne par le Port de Québec ne contient en effet aucune mention du projet de QSL. Pas plus que l’aménagement d’un terminal de conteneurs n’est spécifiquement expliqué.

L’administration portuaire y exprime cependant ses visées.

Avec sa localisation avancée dans le continent, sa profondeur d’eau, sa desserte multimodale et la qualité des services maritimes qu’on y retrouve, Québec a tous les atouts pour proposer une offre compétitive aux entreprises du corridor Québec-Ontario et ainsi renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement dans l’est du pays pour les marchandises conteneurisées, constate le Port de Québec dans ses diagnostics.

N’ayant plus de propriétés foncières pour une expansion, le Port de Québec se résout à s’agrandir par l’intérieur en optimisant ses terrains actuels. Le secteur de Beauport compte un terrain actuellement sous-utilisé qui pourrait à terme accueillir de nouvelles activités portuaires, souligne le Port, en référence aux terrains que QSL compte utiliser pour stocker ses conteneurs.

Carte situant l'emplacement des conteneurs.

L’emplacement projeté des conteneurs

Photo : Radio-Canada / Google Earth

Dans son document préliminaire destiné à la consultation, le Port de Québec reprend les mêmes arguments que QSL pour justifier l’importance de Québec dans la chaîne d’approvisionnement des marchandises.

L’augmentation de la taille des navires constitue un avantage stratégique significatif, peut-on lire. Le 5 juillet, QSL vantait l’importance de Québec pour soulager les porte-conteneurs trop chargés pour compléter le trajet vers Montréal, faute d’une profondeur d’eau suffisante à l’ouest de la capitale.

Seule différence, QSL parle d’un projet à court et moyen terme, alors que le Port de Québec faisait référence à une volonté à long terme dans son document de consultation.

Pas le bon forum

Pourquoi ne pas avoir parlé de QSL dans sa consultation de mai dernier?

Le Port de Québec répond que le Plan d’utilisation des sols n’est pas le bon forum pour débattre de tels projets. Le PUS ne constitue pas une tribune pour présenter ou parler spécifiquement de projets précis et encore moins de projets qui ne sont pas définis, rétorque Frédéric Lagacé, directeur des communications de l’APQ.

Il rejette également l’idée selon laquelle le Port et QSL auraient manqué de transparence.

Quant à l’annonce de l’analyse menée par QSL, celle-ci se présente comme un geste de transparence en amont d’un projet potentiel. Dans la vaste majorité des situations, ce type de communication n’est pas chose commune. Régulièrement, les communications puis les consultations débutent alors qu’un projet est beaucoup plus avancé.

Une citation de Frédéric Lagacé, directeur des communications, Port de Québec

L’administration portuaire promet de donner la parole aux citoyens si un avis de projet est officiellement déposé par QSL et porté par le Port de Québec.

Dans la foulée de la démarche réalisée par QSL, des échanges auront lieu avec les groupes et citoyens entourant le Port. Lorsqu’un projet sera formellement déposé, un processus d’évaluation et de consultation se mettra en branle, poursuit M. Lagacé.

Des conteneurs empilés.

Le Port de Québec veut se positionner comme un partenaire majeur de la chaîne d’approvisionnement dans le corridor du Saint-Laurent et des Grands Lacs. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Une réflexion bien avancée

Le dernier projet concret de terminal de conteneurs de l’APQ est Laurentia. Enterré par l’Agence d’évaluation d’impacts du Canada à l’été 2021, le projet visait l’aménagement d’une ligne de quai en eau profonde sur 610 mètres, directement dans le fleuve, et prévoyait le remblai d’une longue portion de la baie de Beauport.

Quelques mois avant la mort de Laurentia, QSL a mis la main sur Arrimage Empire, une entreprise montréalaise œuvrant dans la manutention de conteneurs. Jusque-là spécialisée dans le transbordement de vrac solide et de vrac liquide, la compagnie d’arrimage faisait son entrée dans la chaîne d’approvisionnement des marchandises conteneurisées.

Et c’est là, admet QSL, que la réflexion pour un projet à la baie de Beauport a commencé. Notre intérêt pour le marché des conteneurs s’est concrétisé davantage à la suite de l’acquisition d’Arrimage Empire qui œuvre dans ce secteur depuis des décennies. Cette acquisition nous a permis d’approfondir notre expertise, explique Claudine Couture-Trudel, vice-présidente chez QSL.

Au fil du temps, nous avons débuté un processus d’analyse de ce qu’impliquait un tel projet à Québec.

Une citation de Claudine Couture-Trudel, vice-présidente Politique ESG et initiatives futures, QSL

La première étape du projet, nécessaire à sa réalisation, était de demander l’ajout de services douaniers à l’Agence des services frontaliers du Canada. Ce type de demande devant être déposée par l’Administration portuaire, et non par un opérateur, nous avons alors communiqué avec l’APQ afin de travailler conjointement au dépôt d’une demande de service. Ces travaux ont eu lieu au cours des mois précédant cette étape.

Le Port de Québec était donc au courant des intentions de QSL avant novembre 2023.

Mario Girard derrière un micro.

Mario Girard, PDG du Port de Québec (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada

Lors du dévoilement de la Vision 2035 de l’APQ, en janvier 2023, le président-directeur général, Mario Girard, avait d’ailleurs fait mention d’un projet de conteneurs pour Beauport.

Maintenant, la conteneurisation est une tendance mondiale. Et c’est encore plus vrai dans un contexte de rupture des chaînes d’approvisionnement. Tôt ou tard, il faudra engager un dialogue social sur les conditions à réunir pour que le Port de Québec puisse participer au rétablissement des chaînes d’approvisionnement, disait-il alors selon des propos rapportés par Le Journal de Québec.

Le Port de Québec assure aujourd’hui que les intentions de QSL n’étaient pas encore connues à ce moment.

Outre l’administration portuaire, QSL a déjà reçu les appuis de la Ville de Québec, de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec ainsi que du Port de Montréal.

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Résumé

Des options toujours limitées pour se rendre à la plage de la baie de Beauport

Des gens sur une plage.2:07

Le Téléjournal Québec

Pas d’autobus vers la Baie de Beauport

Le reportage de Louis-Philippe Arsenault

Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault

Publié hier à 18 h 16 HAEMis à jour aujourd’hui à 6 h 03 HAE

Le temps des vacances bat son plein, et plusieurs résidents de Québec profitent de l’occasion pour se rafraîchir à la plage de la baie de Beauport. Les usagers du transport en commun qui souhaitent se rendre sur le site doivent toutefois se tourner vers la voiture ou le vélo, puisqu’aucun autobus ne dessert le secteur.

C’est vrai qu’il n’y a aucun transport en commun pour venir ici, s’étonne un passant qui profite du soleil mardi à la plage de la baie de Beauport. Si l’endroit est plutôt bien desservi par le réseau cyclable, les arrêts d’autobus les plus près, eux, sont situés à quelque 45 minutes de marche de la plage.

La directrice générale de la Baie de Beauport, Emilie Darras, croit que l’ajout d’une desserte du Réseau de transport de la Capitale (RTC) serait avantageux pour de nombreux usagers.

Familles, sportifs, adolescents, notre clientèle est super variée, précise-t-elle. C’est certain que ce serait bénéfique d’avoir le transport en commun.

Emilie Darras devant la plage.

Emilie Darras, directrice générale de la Baie de Beauport

Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault

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Elle pense notamment à celles et ceux pour qui le transport en commun représente le seul moyen de se déplacer. Pour le moment, l’accès au site est, par la force des choses, limité aux personnes à vélo ou en voiture.

Un frein au recrutement

Si le transport constitue un défi pour les employés de la Baie de Beauport et des divers partenaires du site, Emilie Darras note, sourire en coin, que les parents sont mis à l’honneur.

Soit les gens utilisent la piste cyclable avec leurs propres moyens, signale-t-elle. Ou c’est papa et maman qui font les allers-retours pour les jeunes!

C’est certain que ça viendrait faciliter au niveau de l’embauche et de la rétention.

Une citation de Emilie Darras, directrice générale de la Baie de Beauport, Gestev

Ces deux dernières années, le nombre de personnes ayant foulé le sable de la Baie de Beauport oscillait entre 65 000 et 70 000, estime Emilie Darras.

Une tortue en sable sur laquelle il est inscrit : « vive l'été ».

Une sculpture de sable à la Baie de Beauport.

Photo : Radio-Canada

En complément :

Un achalandage qui ne justifie pas d’ajout au réseau, selon le RTC

Aux yeux du RTC, l’achalandage actuel ne justifie pas l’ajout de transport en commun dans le secteur de la Baie de Beauport, soutient par courriel Geneviève Clavet, conseillère en communication.

Nous analysons toujours les demandes d’ajout de service en fonction de nos ressources et des besoins, et ce, en continu.

Une citation de Geneviève Clavet, conseillère en communication au RTC

Elle ajoute que des navettes événementielles sont offertes pour des événements précis à la Baie de Beauport, comme Cigale, qui se déploie sur deux jours à la mi-août. Pour ce genre d’occasion, les conditions de succès pour offrir ces navettes sont réunies.

Une foule massée devant une scène extérieure.

Le festival de musique Cigale se déploie sur deux jours à la mi-août. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada

S’il n’est pas impossible que ce soit le cas ultérieurement, la porte-parole du RTC indique qu’il n’est pas prévu de modifier de parcours existant à court terme près de la Baie de Beauport.

Options limitées pour se rendre à la Baie de Beauport.ÉMISSION ICI PREMIÈRE.C’est encore mieux l’après-midi.

Options limitées pour se rendre à la Baie de Beauport

ÉMISSION ICI PREMIÈREC’est encore mieux l’après-midi

Durée de 4 minutes 43 secondes4:43

C'est encore mieux l'après-midi - Estival 24

La planification des parcours du RTC est revue quatre fois par an, note-t-elle.

Un peu un gaspillage

Le discours du RTC trouve écho chez Christian Savard, directeur général de l’organisme Vivre en Ville. Excentrée, la plage de la baie de Beauport est un peu victime de sa localisation, croit-il, ce qui la rend difficile à desservir en transport en commun.

Christian Savard.

Christian Savard, directeur général de l’organisme Vivre en Ville

Photo : Radio-Canada

Il n’y a pas d’autre arrêt sur la route vers la Baie de Beauport, donc, pour le RTC, ce serait difficile à rentabiliser au quotidien.

Une citation de Christian Savard, directeur général de l’organisme Vivre en Ville

Il faut avoir un minimum de demande […] pour que ce soit justifié, explique-t-il. Sinon c’est un peu un gaspillage.

Il dit comprendre pourquoi on concentre le service de bus lorsqu’il y a de grands événements.

La Baie de Beauport est plus faite pour le vélo, tranche-t-il. C’est relativement bien desservi avec des pistes cyclables pas loin. C’est relativement accessible.

Une piste cyclable.

L’accès en transport en commun et actif est loin d’être optimal.

Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault

Le lieu pourrait-il plutôt bénéficier de stations àVélo?

àVélo serait un peu plus facile à insérer parce qu’une station, lorsque tu l’installes […] elle ne te coûte pas grand-chose, mentionne M. Savard.

Des vélos de plus, une station de plus, ce sont des frais fixes initiaux, mais par la suite, [le coût pour] l’entretien n’est pas très élevé.

Une citation de Christian Savard, directeur général de l’organisme Vivre en Ville

Des vélos rangés sur le site de la Baie de Beauport.

«La Baie de Beauport est plus faite pour le vélo», croit Christian Savard, directeur général de l’organisme Vivre en Ville.

Photo : Radio-Canada

C’est un beau site, c’est un site intéressant, mais difficile pour le transport en commun, lance-t-il, avant de réitérer que c’est un peu plus facile pour le vélo.

Avec les informations de Louis-Philippe Arsenault

Marcheurs de Québec, soyez avertis que gravir les escaliers reliant la Basse-Ville à la Haute-Ville pourrait s’avérer plus complexe à compter de l’an prochain. Des travaux sur différentes structures du centre-ville sont planifiés jusqu’en 2027.


D’ici trois ans, la Ville de Québec a dans sa mire de réaliser des travaux de réfection sur cinq escaliers, tous situés dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou.

Les escaliers des Franciscains, du Faubourg, Frontenac, Lépine et de la Chapelle seront tous passés au peigne fin dans les mois à venir afin de déterminer les interventions nécessaires pour les garder en bon état. La construction de ces derniers remonte aux années 1880 à 1990.

Résumé

La Capitale

Bientôt plus compliqué de passer de la Basse à la Haute-Ville à pied

Par Émilie Pelletier, Le Soleil

24 juillet 2024 à 04h00

D’ici trois ans, la Ville de Québec a dans sa mire de réaliser des travaux de réfection sur cinq escaliers, tous situés dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou. |800x533.3333333333334

D’ici trois ans, la Ville de Québec a dans sa mire de réaliser des travaux de réfection sur cinq escaliers, tous situés dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

Marcheurs de Québec, soyez avertis que gravir les escaliers reliant la Basse-Ville à la Haute-Ville pourrait s’avérer plus complexe à compter de l’an prochain. Des travaux sur différentes structures du centre-ville sont planifiés jusqu’en 2027.


D’ici trois ans, la Ville de Québec a dans sa mire de réaliser des travaux de réfection sur cinq escaliers, tous situés dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou.

Les escaliers des Franciscains, du Faubourg, Frontenac, Lépine et de la Chapelle seront tous passés au peigne fin dans les mois à venir afin de déterminer les interventions nécessaires pour les garder en bon état. La construction de ces derniers remonte aux années 1880 à 1990.



Si elle effectue une maintenance en continu de ces structures, la Ville de Québec priorise la restauration de ses actifs en fonction de leur niveau de désuétude, explique la porte-parole Wendy Whittom.

Dans un récent appel d’offres publié en ligne, l’administration municipale annonce rechercher un fournisseur de services professionnels en ingénierie afin de réaliser l’avant-projet pour la réfection de divers escaliers sur son territoire.


Avant tout, la Ville dit vouloir «prolonger la durée de vie» des escaliers, «tout en conservant un niveau de sécurité adéquat pour les usagers».

Les services requis, précise-t-on dans le document, incluent «la collecte et l’analyse des données disponibles, la réalisation d’une inspection générale incluant la préparation d’un relevé de dommages et les plans préliminaires pour les options proposées ainsi que l’estimation des coûts et la durée des travaux».

Les escaliers des Franciscains, du Faubourg, Frontenac, Lépine et de la Chapelle seront tous passés au peigne fin dans les mois à venir. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

Interruptions «au minimum»

En étalant la complétion les travaux prévus sur les années 2025 à 2027, Québec fait le pari de pouvoir «atténuer l’impact pour les usagers», soutient la porte-parole municipale.

La Ville veut éviter autant que faire se peut la limitation des accès pour les piétons, indique-t-elle dans l’appel d’offres.

«Les activités nécessitant une fermeture partielle ou complète d’une structure doivent être clairement identifiées et des solutions doivent être proposées afin de réduire au strict minimum la durée d’interruption de service.»

— Ville de Québec

Tout comme les échéanciers précis, les coûts associés à la rénovation des escaliers ciblés demeurent pour l’instant inconnus, tant que la nature précise des travaux requis n’aura pas été établie.

Et l’ascenseur ?

Reste que la liaison entre la Basse-Ville et la Haute-Ville risque d’être entravé. Notamment, le chantier à l’escalier du Faubourg concordera, selon le calendrier planifié, avec la rénovation de l’ascenseur du Faubourg adjacent.


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1,4 million pour rénover l’ascenseur du Faubourg
Québec - Entrevue avec Darly Calderon, propriétaire de la Maison Padma. Le café occupe le bas de l'Ascenseur du Faubourg- 24//06/28 - le 28 juin 2024 - Photo Le Soleil, Frédéric Matte

Un «bris de service» du lien mécanique est déjà planifié, alors que les équipes municipales prévoyaient à la fin 2023 que les interventions forceraient l’interruption du service sur une période de dix mois.

«Des travaux sur l’escalier pourraient être réalisés au même moment que ceux sur l’ascenseur en 2025, mais ces derniers ne nécessiteront pas une fermeture complète de l’escalier, assure Wendy Whittom. Ainsi, si des travaux sont réalisés en simultané, l’usage de l’escalier sera maintenu».

Au besoin, «un plan de contingence» sera élaboré pour veiller à conserver le lien entre les quartiers Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste, indique-t-elle.



Tout comme les échéanciers précis, les coûts associés à la rénovation des escaliers ciblés demeurent pour l’instant inconnus. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

Par ailleurs, la Ville de Québec insiste sur la conservation de l’aspect architectural des escaliers, qui «revêt d’une importance certaine, d’autant plus que les structures sont situées dans ou à proximité des limites du site patrimonial du Vieux-Québec, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial» de l’UNESCO.

À lui seul, l’arrondissement de La Cité-Limoilou compte une quinzaine d’escaliers, d’après le site web municipal. En tout, presque une trentaine sont érigés sur le territoire de la ville de Québec.


ESCALIERS CIBLÉS POUR LES TRAVAUX À VENIR

  • Escalier des Franciscains (1944) : bois, 178 marches entre Montcalm et Saint-Sauveur. Travaux prévus en 2025
  • Escalier du Faubourg (1931) : fer, 99 marches entre Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste. Travaux prévus en 2025
  • Escalier Frontenac (1976) : béton, 115 marches dans le Vieux-Québec—Cap-Blanc—Colline parlementaire. Travaux prévus en 2027
  • Escalier Lépine (1883) : acier, 118 marches entre Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste. Travaux prévus en 2026
  • Escalier de la Chapelle (1993) : bois et béton, 80 marches entre Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste. Travaux prévus en 2026

Comme la majorité des gens de l’extérieur de la Ville de Québec je connaissais l’existence de certains escaliers en zone touristique. Toutefois maintenant en tant que résident permanent ma vision de la ville est tout autre et surtout comme marcheur régulier.

En effet j’habite dans le Quartier Moncalm dans la haute ville, mais beaucoup de services dans le secteur sont situés en bas de la falaise qui donne notamment accès aux quartiers St-Rock et Saint Sauveur. Dont la fameuse bibliothèque Gabrielle-Roy, l’Hôtel de ville de la Cité de Limoilou (arrondissement) et plusieurs magasins, restos et terrasses, etc.

Il y a aussi l’ascenseur du Faubourg Ascenseur du Faubourg considéré comme faisant partie du système de transport en commun et qui relie St-Rock à la partie haute du Vieux-Québec.

Tous ces escaliers et l’ascenseur sont indispensables pour passer de la partie basse à la partie haute et vice versa. Toutefois un bon réseau d’autobus dessert l’ensemble de la ville et permet de traverser aisément d’un niveau à l’autre. Autrement il y a bien sûr l’automobile et les différentes côtes qui relient elles- aussi la partie haute et basse de Québec.

Donc Québec n’est véritablement pas une ville comme les autres, elle se distingue grandement par sa topographie et sa grande densité en son centre, bien qu’elle soit à la fois largement étalée dans sa périphérie. C’est ce qui explique le besoin d’entretenir régulièrement ses nombreux escaliers, essentiels pour la mobilité active de sa population au quotidien.

A propos de la plage de Beauport

Excentrée, la plage de la baie de Beauport est un peu victime de sa localisation, croit-il, ce qui la rend difficile à desservir en transport en commun.

Il faut avoir un minimum de demande […] pour que ce soit justifié, explique-t-il. Sinon c’est un peu un gaspillage.

Valence en Espagne a de belle plage excentré de la ville dans des endroit tout a fait rural et dispose quand même d’une ligne de bus dédié qui passe au 20 min toute la journée a partir de la porte de la Mer. Et la ligne trouve facilement sa clientèle. C’est un peu réducteur de croire que le vélo est la réponse a tout. Le bus est une belle option pour plusieurs personnes et je suis sur que l’été une ligne de bus vers cette plage trouverais une clientèle.

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Je le crois aussi, en faisant la promotion ils pourraient au moins commencer les weekends. Il faut dire qu’avant l’énorme succès de la promenade Champlain il y avait plus de gens qui se rendaient à Beauport. J’ajouterais qu’il y a dans les cartons le projet de prolonger cette même promenade vers l’est qui l’amènerait à rejoindre cette même plage et même au-delà.

Pour avoir visité St John’s, NL, je confirme que Québec n’est pas seule dans la catégorie “c’est pas plate icitte”.

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Tu as tout à fait raison, j’ai eu de nombreuses escales à St-John’s dans les années 80 et ai aimé parcourir la ville dans tous les sens, notamment la fameuse Signal Hill et son sentier de la mer à partir de mon hôtel au centre-ville.

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Résumé

Un mégachantier de trois ans s’amorce sur l’avenue des Hôtels

Par Émilie Pelletier, Le Soleil

2 août 2024 à 14h06|

Mis à jour le2 août 2024 à 14h11

Un détour est mis en place sur les terrains de l'Aquarium pour accéder à pied ou à vélo au pont de Québec.|800x533.3333333333334

Un détour est mis en place sur les terrains de l’Aquarium pour accéder à pied ou à vélo au pont de Québec. (Émilie Pelletier/Archives Le Soleil)

La métamorphose de l’avenue des Hôtels s’enclenche. Avec des fermetures de longue durée prévues, le mégachantier promet de compliquer les déplacements des usagers pour les prochaines années.


Le ministère des Transports du Québec débute officiellement les travaux pour le réaménagement de l’avenue des Hôtels, dans secteur au nord des ponts Pierre-Laporte et de Québec.

À compter du 4 août, des fermetures de longue durée seront «requises» pour mener à bien le chantier à la tête des ponts, informe Québec par communiqué.

Les interventions devraient se poursuivre pour quelques années, jusqu’en 2027.



Dès cette année, les équipes du ministère des Transports planifient des modifications aux infrastructures routières de l’avenue des Hôtels, à proximité de l’Aquarium du Québec, de même que le réaménagement de l’un de ses stationnements, notamment.

Le chantier du ministère des Transports promet de compliquer la circulation à la tête des ponts au cours des prochaines semaines (Ministère des Transports et de la mobilité durable)

Jusqu’au 18 août, des entraves sont au menu pour les automobilistes, avec la fermeture de cette artère entre le chemin Saint-Louis et la voie ferrée du CN, de même qu’entre le boulevard Champlain et l’Aquarium du Québec.

Des détours et des accès revus à l’Aquarium ainsi qu’aux hôtels et aux commerces sont aussi planifiés.

Transformation «complète»

«À terme, le réaménagement en boulevard urbain comprendra notamment un corridor réservé au transport en commun et des aménagements pour les piétons et les cyclistes», projette-t-on.

Québec veut permettre une circulation plus fluide et prioritaire des autobus à la sortie du pont de Québec. (Capture d’écran/Ministère des Transports du Québec)

L’avenue des Hôtels, dont la transformation «complète» comprend l’interconnexion des réseaux de transport en commun de Québec et de Lévis, permettra d’assurer «l’efficacité du transport en commun interrives».

Cette première phase de travaux majeurs s’inscrit dans le cadre du projet de reconstruction des échangeurs au nord des ponts, un secteur promis à un changement de visage d’envergure dans les prochaines années.


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Un été encore plus difficile à la tête des ponts

Un chantier majeur pour le tramway sur le boulevard Laurier

D’autres chantiers connexes sont ainsi en cours de réalisation cette année, notamment par des interventions sur la chaussée et les bretelles de la route 175, le début de l’ajout d’un lien piétonnier vers la gare de Sainte-Foy et la construction d’infrastructures pour un futur tunnel, qui permettra le passage des autobus sous le boulevard Laurier.

Les usagers de la route, qui vivent déjà ce mégachantier depuis plusieurs mois en raison de travaux préparatoires à proximité, devront donc s’y faire.

Une seconde phase suivra notamment pour le réaménagement de la géométrie routière des échangeurs, plus communément appelé le «spaghetti» de la tête des ponts.

Toujours en phase de planification pour cette deuxième étape, le ministre des Transports demeure muet sur le coût et l’échéancier global de son grand projet.



Et le pont de Québec aussi

En plus, le ministère des Transports a aussi au calendrier des fermetures importantes du pont de Québec pendant le mois d’août, afin de lui permettre de compléter la réfection du muret qui longe la voie du CN et de réaliser d’autres travaux sur la voie routière.


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Le pont de Québec fermé toutes les fins de semaines d’août

«Des épisodes de congestion sont à prévoir», avise Québec.

Exceptionnellement, les entraves seront «condensées» sur trois fins de semaine et ne seront pas déployées dès ce vendredi, mais plutôt le suivant (9 au 13 août).

Des travaux de finition de nuit en semaine suivront également.

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Je déteste comment les journaux parle des gros chantiers. “Ça va compliqué les déplacements pour des années” sans aucun mention de ce que le chantier va accomplir

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Un choix de journalistes plus que du journal lui-même. Comme on sait que Québec est majoritairement pro-automobile, bien qu’on sente déjà moins d’opposition au tramway, on peut supposer que le journaliste avait choisi son camp.

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L’Aquarium du Québec plongera dès cet automne dans la construction de son nouveau stationnement étagé qui sortira de terre au coût de 20 millions, a appris Le Soleil.

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La Capitale

Un stationnement à 20 millions pour l’Aquarium

Par Émilie Pelletier, Le Soleil

7 août 2024 à 04h15

L'Aquarium du Québec verra pousser sur son stationnement principal une structure à deux étages destinée aux voitures des visiteurs.|800x477.0423375074538

L’Aquarium du Québec verra pousser sur son stationnement principal une structure à deux étages destinée aux voitures des visiteurs. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

L’Aquarium du Québec plongera dès cet automne dans la construction de son nouveau stationnement étagé qui sortira de terre au coût de 20 millions, a appris Le Soleil.


Alors que s’enclenche l’important chantier du gouvernement du Québec sur l’avenue des Hôtels, la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) se met elle aussi en marche pour doter le site de l’Aquarium d’un nouveau stationnement à étages.

Le réaménagement de tout le secteur de la tête des ponts l’amputera «de manière permanente» d’un de ses trois stationnements d’ici les prochaines années.



Pour compenser les cases perdues en raison du mégachantier du ministère des Transports, l’Aquarium verra pousser sur son stationnement principal une structure à deux étages destinée aux voitures des visiteurs.

Environ 3000 m³ de boisé devront être rasés pour permettre la construction du stationnement étagé. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

Le calendrier de la Sépaq prévoit un début des travaux à la fin septembre ou au début octobre prochain, détaille le porte-parole Simon Boivin. La livraison du projet est quant à elle prévue pour l’été 2025.


Le nouveau stationnement étagé comptera plus ou moins 500 cases sur deux étages.

Le nouveau stationnement étagé comptera plus ou moins 500 cases sur deux étages. (Sépaq)

La facture à Québec

Avec plus ou moins 500 cases, la construction neuve, rendue «nécessaire», selon la Sépaq, par la reconfiguration de l’avenue des Hôtels, est évaluée à 20 millions. La facture sera assumée par le ministère des Transports.

À terme, même avec son nouveau stationnement étagé, l’Aquarium du Québec comptera quelque 200 places de moins que le millier actuellement disponible pour sa clientèle. En haute saison, l’attraction touristique maintiendra donc un accès à 800 espaces de stationnement, une capacité 20 % moindre que le statu quo.

Le plan du ministère des Transports pour des travaux entamés sur l'avenue des Hôtels.

Le plan du ministère des Transports pour des travaux entamés sur l’avenue des Hôtels. (Ministère des Transports et de la mobilité durable)

Dans l’intervalle des travaux pour le construire, seuls les deux stationnements secondaires (P2 et P3), situés plus loin sur l’avenue des Hôtels, pourront être utilisés. Une fois le stationnement étagé terminé, l’espace désigné P3 disparaîtra et le P2 existant comptera environ 300 places.

Moins d’arbres coupés, budget bonifié

L’annonce du projet initial, en 2023, avait fait grand bruit.

L’intention de la Sépaq de raser la moitié du boisé adjacent pour en faire un stationnement asphalté n’est pas passée comme une lettre à la poste auprès de citoyens, de groupes de défense de l’environnement ou même du maire de Québec.

Bruno Marchand s’était dit «loin» d’être convaincu par le plan qui empiétait sur les arbres et demandait à la société d’État de soumettre des «alternatives qui limitent les impacts sur le boisé».

Le plan de réaménagement initial du stationnement de l'Aquarium du Québec impliquait la coupe de 11 000 m² de boisé.

Le plan de réaménagement initial du stationnement de l’Aquarium du Québec impliquait la coupe de 11 000 m² de boisé. (Hand-out/SÉPAQ)

Même si elle en parlait à l’époque comme de la «meilleure option» possible «dans les circonstances», la Sépaq s’est finalement ravisée pour en arriver, en début d’année 2024, à un «compromis».

Ce retour à la planche à dessin l’a menée à accoucher de son projet de stationnement étagé pour diminuer les conséquences sur le milieu naturel environnant.

Dans les nouveaux plans d’aménagement, la superficie d’arbres à abattre a été réduite de 11 000 m² à 3000 m².

On en parle désormais comme d’un projet «bien intégré» à l’environnement, «qui favorise les transports collectif et actif ainsi que la sécurité des visiteurs avec une signature visuelle digne d’une porte d’entrée de la capitale nationale». Il comprendra notamment 80 places pour vélos et une vingtaine de cases avec bornes de recharge pour véhicules électriques.

«La mairie de Québec et les voisins ont souligné le travail fait par la Sépaq lorsque le nouveau projet a été rendu public en mars 2024», rapporte le porte-parole Simon Boivin.

Or, il faudrait puiser plus d’argent public pour faire monter en hauteur le stationnement, n’avait pas non plus caché la Société.

Questionnée sur la différence entre le prix estimé pour la première mouture du projet et celui qu’elle devra finalement payer pour son stationnement étagé, la Sépaq se refuse à partager «les estimations pour éviter de donner des indications quant à notre appréciation des coûts aux entreprises intéressées à soumissionner».

«L’idée est de ne pas influencer les soumissions pour les projets du même type à venir, ou inciter un entrepreneur retenu à ajuster ses coûts sur la base de l’enveloppe prévue à l’origine», justifie M. Boivin.

Pas de navettes

Les stationnements P2 et P3 de l'Aquarium avant le début des travaux du ministère des Transports sur l'avenue des Hôtels.

Les stationnements P2 et P3 de l’Aquarium avant le début des travaux du ministère des Transports sur l’avenue des Hôtels. (Erick Labbé/Archives, Le Soleil)

Un système de navettes, proposé par certains comme une alternative à la construction d’un nouveau stationnement, n’aurait pas convenu aux besoins des clients de l’Aquarium du Québec, plaide la Sépaq.

«La répartition sur toute l’année des différentes journées où le besoin pour une navette se ferait sentir rend l’organisation d’un système de ce genre très complexe, et peu compatible avec une expérience de qualité pour la clientèle familiale (poussettes)», défend-on.

La Sépaq fait le calcul que ses 800 cases de stationnement seront au maximum de leur capacité «plus de trois mois par année».

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D’importants travaux s’amorcent à l’ascenseur du Faubourg

La tour où se situe l'ascenseur du Faubourg, vue à partir du quartier Saint-Roch.

L’ascenseur du Faubourg relie le quartier Saint-Roch au quartier Saint-Jean-Baptiste, entre la Basse-Ville et la Haute-Ville de Québec.

Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault

Publié à 16 h 08 HAE

Qu’on soit un fidèle usager, un piéton un peu essoufflé dans la côte d’Abraham ou encore un peu pressé, l’ascenseur du Faubourg, qui relie le quartier Saint-Roch au quartier Saint-Jean-Baptiste, s’avère bien pratique pour passer de la Basse-Ville à la Haute-Ville. Ce dernier se refait une beauté avec des travaux échelonnés au cours de la prochaine année.

Une première phase des travaux a débuté mardi et prendra fin au mois de décembre. L’imposante falaise adjacente sera nettoyée, le parement en brique et les fenêtres du bâtiment seront remis à neuf.

Durant cette première période de travaux, le café et l’ascenseur demeurent accessibles selon l’horaire habituel.

Une fermeture temporaire est toutefois prévue le mercredi 4 septembre, de 9 h à midi, pour permettre la prise de relevés, mentionne la Ville de Québec, dans un communiqué de presse.

L’ascenseur pourrait être fermé ponctuellement pour de courtes durées. La Ville préviendra les usagers, le cas échéant.

Une affiche de la Ville de Québec à l'entrée de l'Ascenseur du Faubourg

L’ascenseur du Faubourg, de style Art déco, est le seul lien mécanique gratuit qui relie la Haute-Ville et la Basse-Ville de Québec.

Photo : Radio-Canada / Bruno Giguère

AILLEURS SUR INFO : Le « superministre » Pierre Fitzgibbon démissionne

Fermeture pendant 10 semaines au printemps

Une deuxième phase de travaux est prévue pour le printemps 2025, mais cette fois-ci l’ascenseur ainsi que le café seront inaccessibles pendant une dizaine de semaines. Des mesures seront mises en place pour permettre aux citoyens de circuler de la Haute-Ville à la Basse-Ville, prévient la Ville.

L’ascenseur en chiffres :

  • 1942 : date de conception par l’architecte Wilfrid Lacroix
  • 1997 : dernières rénovations effectuées
  • 200 à 400 : nombre d’usagers au quotidien

Ces travaux permettront la réfection des entrées et l’installation d’un nouvel ascenseur. Le coût total frôle les 2 millions de dollars.

En procédant en deux phases, la Ville est en mesure de limiter le plus possible les impacts pour les citoyens, notamment en maintenant en fonction cet important lien mécanique en période hivernale, ajoute la Ville.

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13 septembre 2024 · Espace Riopelle au MNBAQ
Coffrages Synergy a annoncé qu’il travaillera sur le projet « au cours des prochains mois » et a partagé un nouveau rendu. Via Facebook.

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Plus de temps de traverse, trottoirs plus larges, changements sur les cycles piétons aux feux de circulation et radars photo, tout est sur la table en vue de la prochaine Stratégie de sécurité routière 2025-2029 de la Ville de Québec. En marge de l’annonce de l’ajout d’un feu de circulation avec une traverse piétonne en face d’une résidence pour aînés de Charlesbourg, les élus de la Ville de Québec ont voulu mettre l’accent sur leurs intentions de sécuriser davantage les piétons et les aînés sur le réseau routier.

L’annonce survient quelques semaines après que la Ville ait été critiquée par l’organisme Piétons Québec pour ses traverses piétonnes peu fluides.

La Ville de Québec se dit particulièrement préoccupée par la sécurité des aînés, comme ils sont surreprésentés dans les statistiques de collisions, en auto et comme piétons. « Entre 2019 et 2023, on a 15 personnes de 65 ans et plus qui sont décédées sur nos routes. Ça représente trois décès sur cinq, alors que le point démographique est d’un résident sur cinq », relate Pierre-Luc Lachance, conseiller municipal responsable de la mobilité et de la sécurité routière.

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Québec opte pour un pont d’étagement dans Lebourgneuf

Une rue avec des voitures.

Un pont d’étagement doit voir le jour à l’intersection des boulevards Robert-Bourassa et Lebourgneuf.

Photo : Autre banques d’images / Frédéric Vigeant

Publié à 6 h 04 HAE

Après avoir envisagé différents scénarios pour réduire la congestion routière à l’angle des boulevards Robert-Bourassa et Lebourgneuf, le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) a finalement arrêté son choix sur la construction d’un pont à étagement, a appris Radio-Canada.

Le MTMD a publié au cours des derniers jours un appel d’offres pour la préparation d’un avant-projet préliminaire de réaménagement de cette intersection encombrée, où circulent plus de 70 000 voitures par jour.

L’invitation à soumissionner inclut l’ajout de voies réservées au transport en commun sur les boulevards Robert-Bourassa et Lebourgneuf.

Si la construction d’un tunnel et le réaménagement du croisement routier sur un seul niveau ont été considérés par le passé, c’est l’option du pont à étagement qui a été retenue.

Une rue avec des voitures et des autobus.

Le MTMD projette d’ajouter des voies réservées aux autobus sur le boulevard Robert-Bourassa et de prolonger celles existantes sur le boulevard Lebourgneuf.

Photo : Autre banques d’images / Frédéric Vigeant

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Cette intersection sera étagée et des aménagements pour les transports actifs seront aussi prévus, peut-on lire dans le devis accompagnant l’appel d’offres.

La Ville tient aux transports actifs

L’idée de rendre l’infrastructure accessible aux cyclistes et aux piétons est une demande répétée de la Ville de Québec. Le MTMD assure toutefois que cette option aurait été considérée nonobstant la requête de la Municipalité.

Dans le cadre de ses projets, le Ministère demeure toujours sensible au transport actif, mais dans le cas de ce projet précis, la demande provient de la Ville de Québec qui gère déjà un réseau de transport actif (piste cyclable) dans le secteur, indique Nicolas Vigneault, porte-parole au MTMD.

Les enseignes de rues de l'autoroute Robert-Bourassa et du boulevard Lebourgneuf.

La Ville de Québec cherche depuis de nombreuses années à réduire la congestion à l’intersection de l’autoroute/boulevard Robert-Bourassa et du boulevard Lebourgneuf.

Photo : Autre banques d’images / Frédéric Vigeant

Il ajoute que la décision d’inclure ou non des aménagements pour les cyclistes et les piétons dépendra de leur compatibilité avec le reste du milieu urbain et des impératifs liés à la sécurité.

La reconfiguration du secteur prévoit toujours l’ajout de voies réservées aux autobus sur le boulevard Robert-Bourassa, entre les boulevards Lebourgneuf et Bastien.

Responsabilité partagée

Le tronçon allant du boulevard Lebourgneuf jusqu’à l’avenue Chauveau sera sous la responsabilité du MTMD, tandis que celui allant de Chauveau à Bastien relèvera de la Ville de Québec.

Le prolongement des voies réservées existantes sur le boulevard Lebourgneuf jusqu’à la rue Gertrude-Roy est aussi dans les cartons.

Des voitures attendent à un feu route à l'intersection des boulevards Robert-Bourassa et Lebourgneuf.

Plus de 70 000 véhicules empruntent quotidiennement l’intersection.

Photo : Autre banques d’images / Frédéric Vigeant

L’ajout de voies réservées sur les boulevards Robert-Bourassa et Lebourgneuf tel que l’envisage le MTMD implique l’élargissement des chaussées. Le retranchement de voies de circulation actuelles afin d’y aménager des voies réservées aux autobus ne fait pas partie des scénarios sur la table.

Les détails et la configuration des aménagements restent toutefois à définir à ce stade-ci du projet, précise Nicolas Vigneault. L’avant-projet préliminaire permettra d’ailleurs de raffiner certaines hypothèses, notamment sur leur faisabilité technique en tenant bien sûr compte des besoins de mobilité du secteur, tant pour les usagers de la route que le transport en commun.

Prolongement à l’étude

Le mandat visé par l’appel d’offres du MTMD inclut en outre d’évaluer la faisabilité de prolonger la voie réservée existante sur l’autoroute Robert-Bourassa, en direction nord, jusqu’à l’autoroute Félix-Leclerc.

À l’heure actuelle, la voie réservée prend fin environ à la hauteur du boulevard Père-Lelièvre.

Les échéanciers pour la construction de l’échangeur et l’ajout de voies réservées ne seront connus qu’une fois l’étape de la planification terminée. Afin de ne pas nuire au processus d’appel d’offres qui portera sur la réalisation des travaux, le Ministère ne dévoile pas ses estimations de coûts.

Le MTMD a confié le projet à la Direction des grands projets de la région métropolitaine de Québec, ce qui amène à penser que le coût estimé des travaux est supérieur à 100 millions de dollars.

Une demande de Labeaume

En 2018, l’ancien maire de Québec, Régis Labeaume, avait réclamé au MTMD la construction, à ses frais, d’un pont d’étagement au-dessus du boulevard Robert-Bourassa.

Le maire estimait qu’une telle infrastructure réglerait 80 % des problèmes de circulation dans le secteur.

Régis Labeaume prend la parole lors d'une séance du conseil municipal à l'hôtel de ville de Québec.

Régis Labeaume en 2018. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Marc-André Turgeon

Pour les gens qui circulent sur Lebourgneuf, ils vont couper l’attente de moitié, parce que la moitié des feux de circulation vont disparaître. Les voitures de Robert-Bourassa vont passer en dessous de Lebourgneuf. La circulation va être transformée drastiquement, prédisait-il.

Régis Labeaume évaluait les coûts de construction d’un pont étagé à entre 40 et 50 millions de dollars.

Desserte des banlieues

En 2021, le gouvernement Legault avait annoncé un plan de desserte des banlieues évalué à 844 millions de dollars.

Celui-ci prévoyait l’aménagement de 100 km de voies réservées sur les principales autoroutes de Québec et quelques artères du réseau municipal.

Carte des tronçons de voies réservées sur le réseau routier de Québec.

Le projet de desserte des banlieues annoncé par la CAQ en 2021 prévoyait l’ajout de voies réservées sur les autoroutes Henri-IV, Robert-Bourassa, Laurentienne et Félix-Leclerc. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada

Il incluait un tronçon situé sur l’autoroute/boulevard Robert-Bourassa, entre l’autoroute Félix-Leclerc et le boulevard Bastien.

La desserte des banlieues était l’une des composantes du Réseau express de la capitale, tout comme le projet de tramway et celui du troisième lien.

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Plus de 100 millions pour un viaduc bordel

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Après avoir envisagé différents scénarios pour réduire la congestion routière à l’angle des boulevards Robert-Bourassa et Lebourgneuf, le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) a finalement arrêté son choix sur la construction d’un pont à étagement, a appris Radio-Canada.

« Cette intersection sera étagée et des aménagements pour les transports actifs seront aussi prévus », peut-on lire dans le devis accompagnant l’appel d’offres.

Réduire la congestion ET des aménagements pour les transports actifs? :thinking:

À moins d’une réduction des voies de circulation, j’ai jamais vu d’aménagements qui ont réussi à réduire la congestion et inclure des aménagements performants pour les modes actifs en même temps.

Je m’attends à un aménagement terrible. Et terriblement dispendieux.

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