Québec - Projets d'infrastructure

La preuve que l’on nage une fois de plus dans l’improvisation la plus abjecte, jamais l’argument économique n’a été évoqué avant cette semaine au cas où le pont Pierre-Laporte devrait fermé pour une question de sécurité. Décidément la CAQ est en panique et craint déjà de perdre le pouvoir aux prochaines élections, car sa base principale est à Québec et du côté de Lévis et la rive-sud.

Ce gouvernement est une honte, il serait prêt à dépenser des milliards inutilement juste pour s’assurer de sa réélection. Ce qui m’amène à questionner sévèrement le degré de jugement de Legault et son équipe ministérielle. D’ailleurs en agissant de la sorte il est en train de se battre lui-même en fournissant toutes les munitions nécessaires aux partis de l’opposition. Plutôt hallucinant quand on fait le bilan de cette incroyable saga qui dure déjà depuis tant d’années.

4 « J'aime »

Panel politique : François Legault défend encore le 3e lien

Nos panélistes Hélène Buzzetti, Jonathan Trudeau et Sébastien Bovet analysent l’actualité politique du jour.

Au menu :
François Legault défend encore le 3e lien
Un référendum sur l’immigration?
François Legault rejette un référendum sur la souveraineté
Bras de fer avec les médecins de famille

Voici le panel du 17 juin 2024

Même s’ils sont à des niveaux d’avancement bien différents, le tramway de Québec et le troisième lien doivent progresser à la même vitesse, selon le maire de Lévis.


À sa première prise de parole depuis que le gouvernement Legault a renoué avec sa promesse de troisième lien, Gilles Lehouillier a assuré avoir «entièrement confiance» en la capacité de Québec de livrer le projet autoroutier.

Texte Vincent Brousseau-Pouliot qui résume les contradictions de la CAQ au sujet du 3e lien

1 « J'aime »

Le premier ministre du Québec affirme qu’il ne s’agit pas d’un choix électoraliste. On a un dossier où ce n’est pas tout noir ou tout blanc, souligne-t-il.

Ce n’est pas tout blanc ou tout noir… Comme tous, absolument tous les projets ! Et pourtant, ça ne l’a pas empêché d’arrêter le tramway sous prétexte d’acceptabilité sociale, fait sur la base d’un sondage !

Il maintient l’argument de la sécurité économique et réitère qu’il est important d’avoir une autre option que le pont Pierre-Laporte pour la circulation des camions. Ce n’est pas sérieux, pour une ville de la grosseur de Québec, de dire qu’il n’y a pas de pont alternatif, répète-t-il.

Est-ce à dire que Trois-Rivières va avoir droit à un second pont, au cas où ?!
Pourquoi pas Rimouski ?? Il va ressortir les statistiques de ponts/habitant ??

C’est un risque énorme de dire que si le pont Pierre-Laporte ferme, tous les camions vont devoir aller passer par Trois-Rivières. Ce n’est pas raisonnable.

Ce n’est pas raisonnable, mais pas impossible ! Ça, ou transférer les marchandises sur un train, qui peut traverser par le pont de Québec, comme lorsque le pont Charles-de-Gaulle a été rénové et qu’un train de banlieue temporaire a été établie depuis Charlemagne.
Mais j’y pense, ça prend plus de ponts ferroviaires, si celui de Québec ferme, le train doit monter jusqu’à Montréal ! C’est fou le détour !!

4 « J'aime »

Texte de la Presse canadienne dans le Devoir

Les 5 personnes consultées :

  1. Catherine Morency, Département des génies civil, géologique et des mines à Polytechnique Montréal
  2. Jean Dubé, École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional de l’Université Laval
  3. Jérôme Laviolette, doctorant en génie des transports au sein de la Chaire Mobilité à Polytechnique Montréal
  4. Martin Trépanier, Département de mathématiques et génie industriel de Polytechnique Montréal
  5. Marie-Hélène Vandersmissen, Département de géographie de l’Université Laval

La nécessité de construire, à coups de milliards de dollars, un troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis est loin d’avoir été démontrée, selon cinq experts consultés lundi par La Presse canadienne.

Après plusieurs tergiversations, le premier ministre François Legault a annoncé, jeudi dernier, qu’il relançait son projet de troisième lien autoroutier, même si la Caisse de dépôt et placement du Québec le déconseille.

Il a évoqué la « sécurité économique » ; selon lui, la région de Québec a besoin d’un autre pont à l’est, près de l’île d’Orléans, pour assurer le transport de marchandises par camion au cas où le pont Pierre-Laporte fermerait.

:woman_shrugging:t2:

Contrairement à ce que ne cesse de répéter la vice-première ministre et ministre des Transports, Geneviève Guilbault, ce n’est pas une « grande majorité » des parties prenantes consultées par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) dans le cadre de son analyse de la mobilité à Québec qui ont parlé de « sécurité économique ».

En fait, ce ne sont qu’environ 70 des 172 parties prenantes consultées (un peu plus de 40 %) qui ont « émis des préoccupations quant à la sécurité des liens commerciaux, du transport de marchandises ou de la redondance des ponts existants », a confirmé mercredi la CDPQ à La Presse Canadienne.

3 « J'aime »

Au sujet du troisième lien, la CAQ avait l’étude parfaite de la Caisse comme porte de sortie pour sauver la face (un peu) de cette promesse électorale et fermer le dossier mais à choisie de s’enfoncer encore plus creux.

Puisqu’on est encore plus dans le pur calcul électoral sans aucune logique, j’imagine que ce nouveau lien sera gratuit contrairement aux péages sur les nouveaux liens de Montréal (ponts de la 25 et 30)… une chance que les Conservateurs fédéraux seront là pour en payer la moitié /s.

6 « J'aime »

De toute façon, cela faisait déjà des mois qu’ils en discutaient sérieusement avec leur garde rapprochée. La débâcle du parti à l’élection partielle n’aura été que le point culminant dans ce processus.

Bref, un aveu que tous les autres promesses et plans auparavant étaient réellement que du vent, dessiné sur une serviette de table !??! Legault s’aide pas chaque fois qu’il ouvre la bouche !

5 « J'aime »

Canam craint que le nouveau pont de l’île d’Orléans soit construit à l’étranger

Le groupe Canam, dont la filiale Canam Ponts est basée à Québec, craint d’être exclu de la construction du nouveau pont de l’île d’Orléans. Selon l’entreprise, le concept retenu par le ministère des Transports et de la Mobilité durable prévoit que les pièces du pont doivent être soudées avant l’assemblage final, alors que Canam Ponts propose une technologie par boulonnage, qui a fait ses preuves.


Place aux piétons dans le Vieux-Québec

C’est mercredi qu’entraient en vigueur les zones piétonnes des secteurs résidentiels du Vieux-Québec. Après une année test l’été dernier, la Ville a doublé les secteurs sans voiture cette saison, ce qui a suscité un peu de confusion. Les avis sur les rues piétonnes sont par ailleurs mitigés chez les résidents.

On dirait que c’est magnifique rues piétonnes qui améliorent nos villes et nos milieux de vies sont toujours critiquées et présentées avec dédains… malheureusement, les gens chialent tout le temps ici…

1 « J'aime »

En 54 ans d’existence, le pont Pierre-Laporte n’a jamais été fermé complètement en raison de travaux majeurs sur la structure du pont. Cette éventualité pousse néanmoins le gouvernement Legault à aller de l’avant avec un projet de troisième lien entre Québec et Lévis.

Les données historiques du ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec révèlent que «le pont Pierre-Laporte n’a jamais fermé en raison d’un problème structurel».

Dans une réponse au Soleil obtenue vendredi, le ministère inventorie quand même que «le pont a fait l’objet d’une vingtaine de fermetures complètes à la circulation depuis son ouverture, en raison d’opérations de déglaçage ou de personnes désespérées juchées sur la structure».

4 « J'aime »

L’UNESCO, un œil sur le troisième lien ?

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Le futur pont envisagé par le gouvernement Legault sera situé en face du Vieux-Québec.

(Québec) La construction d’un pont juste en face du site du patrimoine mondial du Vieux-Québec va-t-elle attirer l’attention de l’UNESCO ? C’est une possibilité pour plusieurs observateurs, qui rappellent qu’un pont a justement coûté à une ville allemande sa place sur la prestigieuse liste.

Publié à 1h52 Mis à jour à 5h00

Partager


Gabriel Béland
Gabriel Béland La Presse

Le Vieux-Québec a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1985, exemple remarquable d’une ville coloniale fortifiée et berceau de la civilisation française en Amérique. Québec est même hôte du siège de l’Organisation des villes du patrimoine mondial (OVPM), qui regroupe 250 villes dans le monde.

IMAGE TIRÉE DE L’ÉTUDE DE CDPQ INFRA

Le « corridor à l’Est » a été retenu par le gouvernement Legault pour un troisième lien.

Ce statut sur la prestigieuse liste semble aussi solide que les fortifications de la vieille ville. Mais depuis l’annonce par le gouvernement Legault du retour du projet de troisième lien, certains s’inquiètent de la manière dont l’UNESCO pourrait recevoir ce pont qui doit franchir le fleuve entre le Vieux-Québec et l’île d’Orléans, selon le peu qu’on en sait.

« L’exemple de Dresde, qui a perdu son statut en raison de la construction d’un pont, c’est un beau parallèle qu’on peut faire avec le Vieux-Québec », indique en entrevue le président du Comité des citoyens du Vieux-Québec, Michel Masse.

PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL

Michel Masse, président du Comité des citoyens du Vieux-Québec

C’est une préoccupation qui est là et qui doit être prise en compte au moment de réfléchir à ce pont, sur le patrimoine visuel. Québec est une belle ville parce qu’on a de beaux points de vue, il ne faudrait pas altérer cette beauté-là.

Michel Masse, président du Comité des citoyens du Vieux-Québec

Le cas allemand

Qu’est-il arrivé exactement à Dresde, petite ville de l’est de l’Allemagne ? Le 25 juin 2009, la vallée de l’Elbe a perdu son statut sur la liste du patrimoine mondial à cause de la construction d’un pont traversant le fleuve du même nom.

L’UNESCO a jugé que le pont risquait de dégrader le site. L’organisme a formellement prévenu les autorités allemandes. Dresde a même été mis sur la liste rouge, celle des sites en péril. Les citoyens ont voté en faveur du pont lors d’un référendum en 2005. Et l’UNESCO a donc retiré Dresde de sa liste du patrimoine mondial quatre ans plus tard.

Le Vieux-Québec pourrait-il connaître un sort similaire ? L’UNESCO n’a pas répondu à des questions de La Presse.

Fait important, à Dresde, le pont a été construit à l’intérieur du périmètre reconnu par l’UNESCO. À Québec, le site du patrimoine mondial n’inclut pas le fleuve, et se limite à l’arrondissement historique du Vieux-Québec. Mais des intervenants, et notamment le Comité des citoyens, font valoir que la vue sur le fleuve à partir des hauteurs de la vieille ville fait partie de l’identité du lieu.

« Si le projet va de l’avant, est-ce que ça pourrait nous amener une exclusion ? Honnêtement, je ne le sais pas. Mais ça se peut très bien que le Canada reçoive un avertissement de la part du patrimoine mondial », note le professeur agrégé en géographie à l’Université Laval Étienne Berthold. « Mais c’est tellement arrivé peu souvent, il faut que les astres soient mal alignés. »

Le professeur Berthold rappelle que seuls trois sites ont perdu leur statut. En plus de Dresde, il s’agit de Liverpool – notamment à cause de la construction d’un stade pour le club d’Everton – et du Sanctuaire de l’oryx arabe, à Oman.

Un autre scénario…

Il s’agit donc d’une décision rarissime. On en sait pour l’instant très peu à propos du pont que veut construire le gouvernement Legault. L’axe évoqué se situe entre le Vieux-Québec et l’île d’Orléans, deux secteurs très sensibles et à la symbolique forte, remarque M. Berthold.

« On ne connaît pas l’emplacement exact, mais on sait qu’il sera entre le port et l’île d’Orléans, en face de Québec », indique Michel Masse.

Ça va affecter le paysage, la vue sur l’horizon à partir de la terrasse Dufferin et du Vieux, et la même chose de Lévis vers le Vieux-Québec. On va avoir le pont qui nous saute en pleine face.

Michel Masse, président du Comité des citoyens du Vieux-Québec

Le Comité s’oppose formellement à la construction d’un pont à cet endroit. Il ne s’agit pas de la première bataille de ce groupe citoyen. Il s’était vivement opposé à la construction d’un cinéma IMAX dans le Vieux-Port de Québec au début des années 1990. Ce cinéma s’est finalement installé aux Galeries de la Capitale.

Un autre scénario est possible : l’UNESCO pourrait choisir de commenter l’allure du futur troisième lien pour s’assurer d’une meilleure intégration. C’est arrivé à Bordeaux avec le pont Chaban-Delmas inauguré en 2013.

Le patrimoine mondial s’intéresse aussi à un projet de télécabine au-dessus de la Garonne à Bordeaux. Le comité local UNESCO a rendu un avis défavorable. Selon nos informations, une mission de l’ICOMOS (Conseil international des monuments et des sites) s’est d’ailleurs rendue à Bordeaux cette semaine pour étudier le projet.

2 « J'aime »

Ici on serait en complémentarité avec le Port de Montréal et non plus en concurrence.


Trois ans après le naufrage du projet de terminal portuaire Laurentia, l’idée de la manutention de conteneurs refait surface au Port de Québec. QSL souhaite y manipuler des boîtes métalliques – un chantier qui serait bien différent de celui qui avait été bloqué par Ottawa.

Résumé

Port de Québec Le transport de conteneurs refait surface

IMAGE FOURNIE PAR QSL

QSL voudrait convertir une partie de ses installations dans la baie de Beauport pour y manutentionner des conteneurs.

Trois ans après le naufrage du projet de terminal portuaire Laurentia, l’idée de la manutention de conteneurs refait surface au Port de Québec. QSL souhaite y manipuler des boîtes métalliques – un chantier qui serait bien différent de celui qui avait été bloqué par Ottawa.

Publié à 1h37 Mis à jour à 6h00

Partager


Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

Sans empiétement sur le fleuve, l’entreprise maritime québécoise souhaite réaménager ses installations existantes dans la baie de Beauport. Il y a encore plusieurs étapes à franchir avant d’officialiser le chantier, qui devrait représenter un investissement de 60 millions.

Pour le président et chef de la direction de QSL, Robert Bellisle, ce terminal serait complémentaire aux activités du Port de Montréal, où le tirant d’eau est inférieur à celui – 15 m – des installations portuaires de la Vieille Capitale.

« Si l’on peut alléger les navires à Québec, ils pourront se rendre jusqu’à Montréal et faire la route depuis l’Europe au maximum de leur capacité, explique le gestionnaire, en entrevue. Ce n’est pas le cas pour les porte-conteneurs qui naviguent vers Montréal aujourd’hui. »

M. Bellisle croit que 200 000 conteneurs « équivalents vingt pieds » pourraient chaque année transiter sur ses quais de la baie de Beauport. On est loin du modèle d’affaires du projet Laurentia, qui était mené par le Port de Québec, et de son volume annuel maximal de 700 000 boîtes métalliques.

Plus grand opérateur de terminaux portuaires du Saint-Laurent et des Grands Lacs, QSL est surtout spécialisée dans la manutention de marchandises en vrac, comme le sel et le sucre, ainsi que les marchandises non transportées en conteneurs. Son acquisition de la compagnie montréalaise Arrimage Empire, en 2021, lui a ouvert les portes du marché des porte-conteneurs. Cette transaction a accéléré la réflexion chez QSL vis-à-vis de ses installations de Québec.

Le projet Laurentia visait un autre axe de marché. Ce que l’on vise, c’est de travailler avec les contraintes qui existent quand on va de Québec vers Montréal, et vice versa.

Robert Bellisle, président et chef de la direction de QSL

Oublier Laurentia

En juin 2021, le gouvernement Trudeau avait torpillé Laurentia, qui était dans les cartons du Port de Québec depuis 2015. Ce chantier de 775 millions prévoyait l’ajout d’une ligne de quai en eau profonde de 610 m. Elle aurait empiété sur le site de reproduction du bar rayé, un poisson dont la population a été mise en péril à plus d’une reprise. Les mesures d’atténuation proposées par les promoteurs à l’époque en matière de qualité de l’air et de bruit dans les quartiers résidentiels situés à proximité avaient été jugées insuffisantes par l’Agence d’évaluation d’impact du Canada.

Le président de QSL estime que la conversion d’installations existantes devrait rassurer les autorités fédérales sur la question du bar rayé.

Expert en transport et professeur de gestion des opérations et de la logistique à HEC Montréal, Jacques Roy voit le projet d’un bon œil. Il croit cependant que certains enjeux qui nuisaient à Laurentia risquent de s’inviter à nouveau dans le débat.

« Je comprends que l’ampleur n’est pas la même, mais le trafic de camions pourrait augmenter dans les environs, dit-il. Le bruit et la circulation, c’est là qu’il pourrait y avoir des enjeux. »

Professeur du département de l’administration des entreprises maritimes de l’Université Texas A&M, Jean-Paul Rodrigue estime que QSL vient de trouver une niche intéressante.

« Les compagnies maritimes qui traversent l’Atlantique auraient une plus grande marge d’erreur sur la quantité de conteneurs qu’elles peuvent mettre sur un navire, affirme l’expert. Il peut y avoir un effet de ruissellement local. Quand il y a de nouveaux arrêts offerts, cela peut intéresser des compagnies, par exemple, à songer à un centre de distribution dans les environs. »

Autorisation essentielle

Dans le milieu des affaires, la réflexion de QSL a été accueillie favorablement. Même le Port de Montréal, qui avait exprimé des inquiétudes à l’égard du projet Laurentia, a salué un projet qui « viendra optimiser la complémentarité et la résilience de la chaîne logistique ». L’organisation n’a pas évoqué de répercussions potentielles sur son volume actuel.

En attendant le dépôt d’un avis de projet en bonne et due forme, QSL souhaite voir le gouvernement Trudeau répondre favorablement à sa demande visant à élargir les activités douanières au Port de Québec afin de permettre l’importation et l’exportation de conteneurs.

« Il y a déjà des douaniers, alors on parle ici de rajouter un peu d’effectifs », affirme M. Bellisle, en ajoutant que son entreprise était prête à mettre la main à la pâte pour aménager l’espace nécessaire pour permettre à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) d’effectuer ce travail.

QSL, qui compte la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) parmi ses actionnaires, estime que les signaux en provenance d’Ottawa sont positifs. Vendredi, l’ASFC n’avait pas répondu aux questions de La Presse.

QSL en bref

Année de fondation : 1978

Siège social : Québec

Président et chef de la direction : Robert Bellisle

Secteurs d’activité : Arrimage, logistique, transport

Effectif : Plus de 2000 employés

Présence géographique : 66 terminaux portuaires au Canada et aux États-Unis

En savoir plus

  • 11,3 m
    Profondeur maximale des navires qui peuvent généralement être accueillis par le Port de Montréal

Source : administration portuaire de montréal

1,5 million
Conteneurs « équivalents vingt pieds » manutentionnés en 2023 à Montréal

Source : administration portuaire de montréal

1 « J'aime »

Un autre son de cloche:

Reportage vidéo

Terminal de conteneurs à la baie de Beauport : « inacceptable », tonnent des citoyens

Proposé par l’entreprise QSL, un projet de terminal de conteneurs à quelques pas de la plage de la baie de Beauport ne passe pas auprès des membres de la Table citoyenne Littoral Est.

1 « J'aime »

La baie de Beauport c’est pas là où on envisage faire un troisième lien?

1 « J'aime »


Le milieu en question

3 « J'aime »

Au tour de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) de dénoncer l’exclusion potentielle de Canam Ponts pour la construction du nouveau pont de l’île d’Orléans. La CSN et le syndicat des employés de l’entreprise déplorent le fait que les critères mis en place par le ministère des Transports (MTQ) excluent l’entreprise québécoise .

Il est prévu que le nouveau pont soit soudé sur place, alors que la technique utilisée par Canam Ponts est l’assemblage par boulonnage sur le chantier de construction.

Selon la CSN, ces exigences favorisent des fabricants européens. L’obtention du contrat permettrait de maintenir 150 emplois sur une période de deux ans.