Québec - Projets d'infrastructure

On pourrait s’inspirer du Skybridge de Vancouver

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Des remontées mécaniques pour vélo comme en Scandinavie! J’ai bien hâte de voir

À Québec, le vélo a le vent dans le dos, mais une falaise droit devant

Sébastien Tanguay
à Québec
12 avril 2023
Transports / Urbanisme

Québec, ville d’automobiles, lève le pied de l’accélérateur pour mieux le poser sur le pédalier. L’administration de Bruno Marchand ambitionne de « développer de manière très ambitieuse » la place du vélo dans la capitale — sans donner d’échéancier précis pour surmonter un des obstacles majeurs à l’essor de la « petite reine » dans la capitale, soit la falaise qui sépare la basse-ville de la haute.

La Ville promet d’offrir deux remontées mécaniques aux cyclistes qui veulent atteindre le promontoire sans forcer. Une mesure « essentielle », selon Marie-Soleil Gagné, directrice générale d’Accès transports viables, pour des raisons de sécurité d’abord, mais aussi pour assurer l’attractivité du vélo pour les aînés et les enfants.

À l’origine, le chantier du tramway devait donner naissance à deux liens mécaniques. L’administration de Régis Labeaume les avait jetés aux oubliettes pour respecter le carcan budgétaire imposé par le gouvernement. À l’époque, le coût de la construction de ces deux remontées se chiffrait à 15 millions de dollars.

Pour l’instant, les côtes qui permettent de gravir et de descendre la falaise dans un espace réservé aux vélos se comptent sur les doigts d’une main. La plus achalandée, celle de la Pente-Douce, n’était pas déneigée mardi, obligeant cyclistes et automobilistes à partager la route. L’ascenseur du Faubourg permet de rejoindre le quartier Saint-Jean-Baptiste, mais laisse encore plusieurs des coups de pédale éreintants à donner avant d’atteindre les principaux lieux d’intérêt de Québec.

La Ville a présenté mardi la programmation du 10e Mois du vélo sans offrir d’échéancier pour la mise en place des remontées mécaniques attendues de longue date par les cyclistes de la capitale. « C’est un projet sur lequel on va travailler au cours des prochaines années », a indiqué Pierre-Luc Lachance, l’élu responsable de la mobilité active à Québec, sans plus de précisions.

Partir de loin

La capitale a un retard à rattraper sur la métropole en matière de vélo. Montréal compte 901 km de voies cyclables, dont 717 km accessibles toute l’année. Du total, 287 km offrent aux cyclistes une voie séparée de la circulation automobile. D’ici 2027, la métropole ambitionne d’ajouter 200 km de nouvelles voies cyclables sécurisées — une augmentation de 22 % en cinq ans. La Vision vélo 2023-2027 de Montréal projette entre autres la réalisation de trois nouveaux REV, sur les boulevards Jean-Talon, Henri-Bourassa et Lacordaire, en plus d’aménager une voie cyclable sur Hochelaga pour relier le quartier du même nom à Ville-Marie.

À l’horizon 2027, la Ville de Montréal voit grand : elle veut que 15 % des déplacements utilitaires se fassent à vélo dans la métropole. En 2020, la part modale du vélo dans les habitudes de transport des Montréalais et des Montréalaises se chiffrait à 3,3 %, selon l’état des lieux réalisé en 2020 par Vélo Québec. Dans la métropole, plus de 600 000 adultes considèrent la bicyclette comme un mode de transport quotidien et plusieurs axes cyclables comptabilisent plus d’un million de passages par année.

À Québec, le portrait est tout autre. Neuf déplacements de moins de cinq kilomètres sur dix s’effectuent encore en automobile. Seulement 1,5 % des habitants et habitantes de la capitale réalisaient leurs déplacements quotidiens à vélo, selon la plus récente enquête origine-destination qui y a été menée, datée de 2017. Enfin, conclut Mme Gagné, d’Accès transports viables, 90 % des enfants se rendent encore à l’école par un moyen motorisé. « Le réseau cyclable n’est pas toujours conçu en fonction de leurs besoins », explique-t-elle.

Changement de mœurs

Québec accélère la cadence pour entrer dans la « mobilité moderne », comme la désigne le maire Bruno Marchand. Dès cet été, un corridor cyclable verra le jour sur le chemin Sainte-Foy, une artère achalandée reliant l’Université Laval au centre-ville de la capitale. À terme, Québec projette de voir quelque 5000 cyclistes emprunter chaque jour ce tronçon.

Malgré le retrait d’une centaine de cases de stationnement et l’élimination de deux voies de circulation réservées aux voitures, la grogne appréhendée n’a pas eu lieu. L’époque où certaines radios encourageaient les automobilistes à bardasser les cyclistes pour quelques centimètres de chaussée semble de plus en plus révolue à Québec.

« C’est un changement sociétal », indique Pierre-Luc Lachance. Selon lui, la population de Québec s’interroge désormais sur les meilleures manières de se déplacer, et il observe que le vélo gagne lentement mais sûrement l’adhésion, même dans une ville qui a longtemps revendiqué son statut de « capitale du char ».

« Les mentalités ont vraiment évolué » depuis 15 ans, constate aussi Marie-Soleil Gagné. Le vélo bâtit tranquillement son royaume dans la capitale, fort de l’engouement pour le service de bicyclettes électriques partagées àVélo et d’une administration municipale qui se dit déterminée à « rééquilibrer les forces » sur la route.

Exemple en Norvège

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Le service de vélopartage àVélo fait son entrée à l’Université Laval


Des vélos du service d’autopartage àVélo de la Ville de Québec.
PHOTO : RADIO-CANADA / GUILLAUME CROTEAU-LANGEVIN

Marie-Pier Mercier
Publié le 12 avril 2023

Dès le 1er mai, le service de vélopartage à assistance électrique, àVélo, sera déployé à Québec pour une troisième saison. La Ville de Québec ajoute 34 nouvelles stations aux 40 existantes, dont quatre à l’Université Laval.

Pour rendre le service plus accessible et plus attrayant, les 74 stations àVélo seront situées à une distance d’environ 350 mètres, favorisant ainsi les courts déplacements utilitaires. La Ville ajoute donc des stations à celles qui existent déjà, mais élargit aussi le réseau dans Sainte-Foy, Limoilou, Beauport et Charlesbourg. Le nombre de vélos grimpera à 780. Il s’agit d’un déploiement plus rapide qu’anticipé.

L’engouement pour àVélo dépasse nos attentes. […] Pour répondre à l’enthousiasme des citoyens, nous allons même déployer quatre stations et 80 vélos supplémentaires à ce qui était initialement prévu pour cette troisième saison, souligne Maude Mercier Larouche, présidente du RTC.

À l’Université Laval, les stations sont déployées aux pavillons Alphonse-Desjardins, Charles-De Koninck, Ferdinand-Vandry et au PEPS. Des stations seront également installées sur les rues Myrand et Maguire. Le Cégep de Sainte-Foy, le Domaine Maizerets, a Place Jean-Béliveau et l’Hôpital de l’Enfant-Jésus auront aussi les leurs.

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Afin de mieux répondre à la demande dans les secteurs plus achalandés, des ancrages seront ajoutés à certaines stations.

Avec l’ajout de bicyclettes, l’administration Marchand s’attend à voir 350 000 déplacements en vélo partage cette année. Ce nombre atteignait 185 000 l’an dernier.

L’an prochain, 100 stations et 1000 vélos seront disponibles dans la ville de Québec.

Les tarifs

Les tarifs ont été ajustés afin de répondre à l’expansion du service. Cette année, il faudra débourser 31 $ par mois pour des trajets de 30 minutes et 36 $ par mois pour des trajets de 45 minutes.

Dans le cadre du mois du vélo, en mai, une promotion de lancement sera disponible. Pour les abonnements 30 jours, les clients pourront bénéficier de 5 $ de rabais sur le tarif régulier.

L’abonnement annuel, offert dès maintenant sur l’application mobile àVélo, coûtera 114 $ pour des trajets de 30 minutes et 134 $ pour des parcours de 45 minutes.

La saison se termine à la fin du mois d’octobre.

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http://www.tvanouvelles.ca/2023/04/18/3e-lien-le-gouvernement-legault-abandonne-les-voitures-1

3e lien: le gouvernement Legault abandonne les voitures

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Marc-André Gagnon et Rémi Nadeau | Bureau parlementaire

Publié le 18 avr. 2023 - Mis à jour à 17:16

La CAQ abandonne sa promesse d’un tunnel autoroutier entre Québec et Lévis. Le 3e lien sera finalement dédié entièrement au transport collectif, a appris notre Bureau parlementaire.

C’est ce qu’annoncera la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, jeudi après-midi.

Cette décision politique a été prise à la lumière des plus récentes données de circulation, qui comme mentionné pendant la campagne électorale, ont dû être actualisées afin de tenir compte des effets de la pandémie et du télétravail sur les habitudes de déplacements.

Les constats au terme de cette analyse sont clairs : les temps de parcours entre Québec et Lévis ont diminué à un point tel où le besoin de construire un tunnel autoroutier n’est plus justifié, a confié une source bien au fait du dossier.

Le gouvernement a donc pris la décision d’éliminer complètement les véhicules de son projet de tunnel, pour laisser toute la place au transport en commun, possiblement au tramway, mais le mode (autobus, tramway, etc.) reste à préciser.

Le tracé restera à préciser

Avec un seul tube pour le transport collectif, le tracé – toujours de centre-ville à centre-ville – sera forcément plus court, puisque le tunnel n’aurait plus besoin de sortir de terre. Le tracé reste lui aussi à être défini. Différents scénarios seront considérés.

Un tel projet aurait aussi l’avantage d’être admissible à du financement fédéral, ce qui n’était pas le cas pour un projet autoroutier.

Outre l’inflation qui fait grimper en flèche les coûts des projets d’infrastructures, de nouveaux rapports publiés récemment concernant la pollution de l’air dans la Basse-Ville de Québec, ont aussi dû peser dans la balance.­

Plusieurs changements

Jusqu’à tout récemment, le bureau de projet du 3e lien tablait toujours sur un scénario proposant deux tubes, soit un pour le transport collectif et un autre pour les voitures, mais où les camions lourds ne pouvaient circuler, en raison de la pente trop accentuée.

Il s’agissait déjà d’un changement notable par rapport à la mouture dévoilée en avril 2022, qui proposait un tube à deux voies en direction de Québec et un autre en direction de Lévis, où pouvaient circuler voitures, autobus et camion lourds. Les coûts de ce « bitube » de diamètre standard étaient alors estimés à 6,5 milliards $ au maximum.

Cela représentait une réduction des coûts de 25 % par rapport à version du 3e lien présentée en mai 2021, qui prévoyait un gigantesque monotube à deux étages, comprenant six voies de 8,3 kilomètres, dont deux pour des autobus, pour une facture totale oscillant entre 7 et 10 milliards $. Il était aussi question d’une sortie vers l’autoroute Dufferin-Montmorency.

Politiquement, il s’agit d’un important revirement pour le gouvernement Legault. La CAQ promettait la construction d’un tunnel autoroutier depuis 10 ans entre Québec et Lévis.

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J’ai juste une chose à dire OMG

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Toute une nouvelle!! Je l’avais vue venir mais je suis très heureux de la lire!

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Confirmé par Sébastien Bovet de Radio-Canada. Annonce jeudi


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Donc quelque chose comme la proposition du PQ

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Abandon du « troisième lien » autoroutier Un tunnel réservé au transport collectif, tranche le gouvernement Legault

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Les ponts de Québec et Pierre-Laporte, qui relient Québec à Lévis.

(Québec) En raison d’une baisse de la circulation sur les ponts entre Québec et Lévis, mais aussi pour une question de coûts, le gouvernement Legault renonce à sa promesse de troisième lien autoroutier. Il préconise maintenant un tunnel réservé au transport collectif entre les deux rives.

Publié à 17h57

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Tommy Chouinard
TOMMY CHOUINARDLA PRESSE

La nouvelle d’abord rapportée par Le Journal de Québec a été confirmée par La Presse mardi après-midi. La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, en fera l’annonce jeudi.

Les études qui seront alors dévoilées sur le projet sont claires : avec la pandémie et l’essor du télétravail, la circulation a diminué aux heures de pointe et les habitudes de déplacement ont changé. Dans ce contexte, il n’est tout simplement plus justifié d’ajouter un « troisième lien » autoroutier, explique-t-on en substance.

Le gouvernement se retrouve à abandonner sa promesse qu’il défendait bec et ongles en campagne électorale. Bernard Drainville disait même que « l’attente est devenue infernale » sur les deux ponts. Le gouvernement Legault justifiait également son troisième lien en disant que ces deux infrastructures sont vieillissantes.

Le premier ministre François Legault soutenait que son projet allait entraîner une dépense « maximale » de 6,5 milliards de dollars, mais il y avait bien des doutes avec l’augmentation du coût des projets d’infrastructures. À Québec, on convient que la facture anticipée a contribué à l’abandon du tunnel autoroutier.

Le projet de la CAQ vise maintenant à construire un seul tube réservé au transport collectif. On ignore le mode retenu (autobus ou tramway) et le coût.

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Enfin…

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Reportage/Entrevue au Téléjournal 18h

Un 3e lien entièrement consacré au transport collectif

Le gouvernement du Québec annonce qu’il abandonne l’idée d’un tunnel autoroutier entre Québec et Lévis et se concentre sur le transport collectif.

Patrice Roy s’entretient à ce sujet avec Bruno Massicotte, ingénieur et professeur à Polytechnique Montréal.

Pour plus de détails : Un 3e lien entièrement consacré au transport collectif | Tout sur le 3e lien Québec-Lévis | Radio-Canada

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Maintenant on annonce un seul tunnel sous-fluvial réservé pour le transport collectif à Québec. La CAQ continue à improviser, comme si on pouvait sérieusement planifier un projet de cette envergure en seulement quelques semaines. D’ailleurs où sont les études O/D pour ce genre de projet qui a mon avis ne justifie absolument pas une telle infrastructure souterraine, qui à elle seule sans l’équipement coutera certainement plusieurs milliards.

Quand je pense qu’à Montréal on a attendu 40 ans pour le dernier prolongement de la ligne bleue sur 6 km, incluant 5 stations au cout estimé de 6.4G. Et ici sans avoir à creuser sous le lit du fleuve.

Décidément Legault délire, il ne sait plus comment sortir du coin dans lequel il s’est lui-même peinturé. Vite il sort un autre projet de son chapeau en comptant cette fois-ci convaincre Ottawa de partager la facture. Mais il y a bien d’autres priorités en transports en commun au Québec qui devraient être satisfaites bien avant de servir le petit marché sous-développé des centre-villes de Québec et Lévis.

D’ailleurs où est la nécessité d’un tunnel de 8km quand la majorité des grandes villes du monde dans la même situation, utilisent des traversiers modernes beaucoup plus rapides et économiques. Surtout qu’ici la distance à franchir n’est que de 750m, qui sépare les deux terminaux.

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Un tunnel centre ville a centre ville n’aura pas nécessairement a avoir une longeur de 8 km.

Dans d’autre grande ville du monde que ce soit Istanboul ou encore Hong Kong bien desservi par des ferry. On n’a pas hesiter a construire des tunnel ferroviaire.

Dernier exemple en date inauguré en mai 2022. Un tunnel ferroviaire qui relie Kowloon a l’ile de Hong Kong.

Malgré plusieurs problemes. Le projet a dépassé le budget initial d’environ 15%. C’est quand meme tres acceptable.

Ma prédiction?

“They know they don’t have the people’s trust anymore, and the risks are too high (financial, technical, political).

À cause de tout ca, ils vont demander à CDPQ infra de pondre la solution finale. Funding about 50%* of it, and the rest split with Ottawa and Québec. Comme ça, they remove themselves from a lot of responsibility and risk. It becomes another ‘projet de la Caisse’.”

Je mets le tout en “” parce qu’évidemment j’en sais rien, et je fais juste spéculer (en Franglais)

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CDPQ is already busy with other projects. I don’t think that they have time for another one in Québec. It definitely wouldn’t be within the timeline that the Legault government wants.

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i fully agree. I’m pretty sure Legault wants a REM for Quebec City and Levis so he can claim he cares about public transit while not angering its voting base in the region. After all, the mandated the group responsible for the PSE to study extensions towards the north shore, where the CAQ has made big gains since 2018.

This smells like “REM vers Chambly” 2.0. What the caisse gets from this, I really don’t know.

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Si c’est l’intention réelle, il semble être minuit moins une.
Réalistiquement, si un “REM” se fait à Québec, il devrait couvrir le corridor ayant le plus de déplacement soit l’axe entre la Colline Parlementaire et le pôle de l’Université Laval, en plus de faire le lien avec Lévis.
Cela implique des modifications importantes du projet de tramway

Minuit moins une? À Ottawa, c’est comme ça qu’ils se sont retrouvé avec un réseau sur voies dédié qui utilise des tramways plutôt que des trains de métro plus standard à plateforme haute. La fabrication n’est pas encore débuté, alors si c’est vers là que ça se dirige, il va falloir que les choses bougent vite.

Donne le contrat a l’une des nombreuse firme d’ingenieries espagnole. Que se soit ACS, Acciona ou Ferrovial. Ils vont se faire un plaisir de faire une soummisions pour le projet.

Déja aujourdhui on parlait du projet de l’ile aux tourtes dans les journaux espagnols.

A Vancouver pour une nouvelle ligne du skytrain deux firmes espagnole sont en competion pour executer le projet.