Québec - Projets d'infrastructure

Legault dit que les gens de Montréal qui s’opposent au trosième lien regardent les gens de Québec et de Lévis de haut

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But real talk, I’m really rooting for Quebec and Levis to get more funding and transit infrastructure. It’s unfortunate that the CAQ uses such divisive rhetoric to push such a backward and harmful project for the capital.

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Il ne faut pas lire les commentaires :wink:

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Le communiqué : Communiqué

La Vision de mobilité active 2023-2027

Ce ne sera pas un Réseau express vélo, mais des Corridors Vélo cité

Corridors Vélo cité

Les corridors Vélo cité, c’est un réseau qui mise sur des voies :

  • Sécurisées;
  • Réservées entièrement aux cyclistes;
  • Qui assurent un meilleur partage de la voie publique afin de limiter les conflits entre les modes de transports.

Inspiré des meilleures pratiques, il permet d’accueillir un nombre élevé de cyclistes dans des conditions attrayantes pour tous les usagers, peu importe leur âge et leurs aptitudes, en offrant :

  • Une largeur suffisante pour permettre des dépassements;
  • Une identité visuelle forte et distincte;
  • Une piste généralement séparée de la circulation automobile;
  • Une conception permettant un entretien hivernal;
  • Des aménagements assurant le confort des cyclistes;
  • Un accès efficace et rapide aux principaux lieux d’activités;
  • Une programmation des feux de circulation adaptée aux besoins des transports actifs.

Dans Le Devoir

Texte complet

La Ville de Québec aspire à devenir un paradis cycliste


Guillaume Levasseur Archives Le Devoir
À l’horizon 2027, la Capitale Nationale déploiera un réseau cyclable totalisant 500 km sur son territoire, dont 165 km seront accessibles même en hiver.

Sébastien Tanguay
16 h 49

La Ville de Québec ambitionne de devenir une ville cycliste quatre saisons à l’égale de Malmö, en Suède, ou de Montréal, à l’autre bout de la 20. Dans sa vision de la mobilité active présentée mardi, la capitale nationale se rêve en paradis cyclable où le vélo et la marche deviendront aussi naturels que la voiture pour se déplacer.

Au cours des cinq prochaines années, Québec veut ajouter 120 km à son réseau cyclable. Dès 2024, un premier corridor Vélo cité, inspiré par le Réseau Express Vélo (REV) mis en place à Montréal, verra le jour entre Charlesbourg et le centre-ville. Deux autres suivront en 2025 et en 2026, d’abord dans l’axe Vanier-Lebourgneuf-Saint-Émile, puis à Beauport.

L’emplacement des corridors demeure indéterminé et fera l’objet de consultations auprès de la population. La Ville sait d’ores et déjà qu’ils seront déneigés en hiver, éclairés la nuit, suffisamment larges pour que la pratique du vélo y soit sécuritaire et séparée des voies de circulation automobile.

Dès 2024, l’administration du maire Bruno Marchand veut investir 36 $ par habitant dans la mobilité active – soit le double des sommes consentis cette année. À l’horizon 2027, Québec déploiera un réseau cyclable totalisant 500 km sur son territoire, dont 165 km seront accessibles même en hiver.

La mise en oeuvre de cette vision coûtera 95 millions de dollars. Dans la planification financière de la Ville, le gouvernement du Québec doit en acquitter 50 millions, soit plus de la moitié. Pour le maire Marchand, il s’agit d’abord et avant tout d’un effort de santé publique qu’aucun gouvernement peut contester.

« Est-ce qu’on peut refuser une ville où les gens sont plus en santé ? […] Dire non à ça, c’est se condamner à gérer la maladie. Nous, on veut gérer la santé », affirme le maire.

Présentement, plus de 90 % des déplacements de moins de 5 km se font en véhicule motorisés à Québec. Quelque 183 000 déplacements, en semaine, s’effectuent en transport actif. La Ville voit le potentiel d’augmenter ce nombre à 268 000.

L’administration Marchand assure que « le but, ce n’est pas de retirer des voies aux autos ». Le maire maintient qu’il est encore trop tôt pour déterminer si le réseau cyclable à venir grugera celui présentement dédié aux automobilistes. Il ajoute que « partout où ç’a été fait dans le monde », personne n’exprime de regrets.

« Nous n’avons pas besoin de regarder très loin : regardez Montréal, illustre Bruno Marchand. Il n’y a plus personne sur Saint-Denis qui reviendrait en arrière. [Le REV] a démontré que l’utilisation d’un espace vélo dédié au centre-ville permet d’augmenter l’achalandage dans les commerces. »

Son administration promet aussi d’améliorer les infrastructures pour stationner les vélos. L’idée, comme le souligne Pierre-Luc Lachance, vice-président du comité exécutif responsable de la mobilité active, c’est « que les cyclistes, une fois arrivés à destination, n’aient pas juste un petit rack avec deux bolts mal tapés sur le bord. »

La Ville évoque enfin la réalisation d’escaliers mécaniques pour pallier au relief escarpé de la capitale et une signalisation qui laisse davantage de temps aux piétons pour traverser les rues.

La mobilité de Québec s’apprête à subir une transformation majeure au cours des prochaines années. Le tramway doit se mettre en branle en 2028 tandis que le réseau cyclable Vélo Cité doit être complété d’ici 2027. La donnée inconnue demeure le troisième lien, qui pourrait ajouter quatre voies routières entre le centre-ville de Québec et Lévis. Ce dernier projet, selon le gouvernement de François Legault, doit permettre de désengorger les ponts de Québec et Pierre-Laporte, en plus de favoriser l’usage du transport en commun entre les deux rives.

À Radio-Canada

Texte complet

Trois nouveaux corridors pour le vélo à Québec d’ici 2027


La Ville de Québec veut créer des corridors cyclables sécurisés comme il en existe à Montréal, notamment sur la rue Saint-Denis.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / PAUL CHIASSON

Jonathan Lavoie
Publié à 17 h 48

La Ville de Québec a présenté sa Vision de la mobilité active 2023-2027 dont la pierre angulaire sera trois corridors entièrement dédiés aux déplacements à vélo. À partir de 2024, l’administration Marchand veut en construire un par année en commençant dans Charlesbourg. Suivront les secteurs Lebourgneuf et Beauport.

Partout dans le monde où on a mis ça en place, l’utilisation du vélo augmente parce que les gens se sentent en sécurité. Ils sont confortables et peuvent utiliser le vélo, avance Bruno Marchand au sujet des corridors baptisés Vélo cité.

Le maire de Québec s’attend néanmoins à une certaine opposition des résidents des secteurs touchés, surtout s’il faut retirer de l’espace aux voitures. Ce scénario est encore incertain puisque l’endroit précis où les corridors seront aménagés n’a pas encore été déterminé. Il pourrait y avoir de la construction. Il pourrait y avoir l’utilisation des emprises d’Hydro-Québec ou, comme sur Pierre Bertrand, un terre-plein entre deux voies. Tout est sur la table, assure le maire.

« Peut-être qu’il faudra faire de l’espace, mais peut-être que l’espace existe déjà. Laissez-nous le temps de soigner l’analyse et de la préciser. »

— Une citation de Bruno Marchand, maire de Québec

Dans l’éventualité où il faudrait retirer des voies de circulation ou des stationnements pour faire de la place pour les cyclistes, Bruno Marchand est convaincu que l’opposition sera de courte durée. Il cite en exemple la rue Saint-Denis à Montréal, où la construction du Réseau express vélo a suscité le mécontentement de nombreux commerçants.

Il n’y a plus personne sur Saint-Denis qui reviendrait en arrière. C’est ça qui est fascinant. Les gens avaient des craintes, ils les ont exprimées très fortement et il faut les entendre ces craintes-là. […] Mais quand on regarde, l’effet est extraordinaire, analyse le maire.

Les quartiers de Charlesbourg, Lebourgneuf et Beauport ont été sélectionnés pour l’aménagement des premiers corridors cyclables sécurisés sur la base de l’Enquête origine-destination réalisée par le ministère des Transports du Québec en 2017. Les données récoltées dans cette étude démontrent que ces trois secteurs présentent le plus grand potentiel de croissance pour le déplacement à vélo.

La Ville de Québec analyse d’ailleurs que le potentiel en matière de déplacement actif reste largement sous-exploité alors qu’à peine 58 % des déplacements de mois de 1 km sont faits à pied ou à vélo. Lorsque la distance passe de 1 à 5 km, c’est moins de 10 % des gens qui se déplacent sans leur voiture.

95 M$ sur 4 ans

En incluant les corridors Vélo cité, la Ville de Québec souhaite ajouter un total de 100 km d’aménagement pour le vélo et la marche d’ici 2027 pour un total de 500 km de réseau sur le territoire.

Dans la Vision de la mobilité active 2023-2027, il est aussi question de remettre en état 50 km de piste cyclable existante, d’ajouter 65 km de réseau praticable pendant l’hiver, de créer des aménagements pour favoriser les transferts modaux et d’améliorer l’éclairage sur les tronçons les plus fréquentés.

L’administration Marchand compte sur un budget de 95 millions de dollars pour y arriver, dont 50 millions proviendraient du gouvernement provincial. Il s’agit d’ailleurs d’une des demandes du maire dans le cadre de la campagne électorale.

Selon Bruno Marchand, favoriser les déplacements actifs est l’une des meilleures choses qu’une ville peut faire en matière de santé publique. On a plus de chance d’avoir une population en santé et d’augmenter l’espérance de vie. […] Le gouvernement va être fortement invité à collaborer. Je pense que la tendance actuellement va tellement être forte que le gouvernement ne pourra pas refuser, avance le maire de Québec.

Si la Ville obtient le financement désiré, les investissements en mobilité active passeraient à 36 dollars par habitant à partir de 2024, soit le double des investissements de cette année. La Vision de la mobilité active 2023-2027 est en développement depuis plus de deux ans. Une dernière ronde de consultations en ligne se poursuit jusqu’au 25 octobre.

Avec la collaboration de Louise Boisvert et d’Olivier Lemieux

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Un accord signé de justesse pour le pont de Québec

PHOTO ERICK LABBÉ, LE SOLEIL

Selon les termes du nouveau contrat, le ministère des Transports devrait payer environ 10 millions par an au CN pour continuer d’utiliser l’infrastructure.

À la dernière minute, Ottawa et Québec sont parvenus à s’entendre au sujet de la location du pont de Québec, qui s’en trouve renouvelée pour les dix prochaines années.

Publié à 12h22

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Le Soleil

À quelques heures de la fin des négociations, le Canadien National (CN) et Québec se sont entendus pour renouveler l’accord de location du pont de Québec, selon des informations recueillies par le Journal de Québec.

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Le chantier de la phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain entre dans sa phase finale

Portail Constructo | 5 octobre 2022

Le chantier de la phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain entre dans sa phase finale. Crédit : SQI

Plusieurs éléments de ce projet d’envergure, dont la Commission de la capitale nationale du Québec assure la maitrise d’œuvre, ont été livrés ou ont progressé de manière significative au cours de la dernière année de travaux.

La transformation de l’axe routier en boulevard urbain, le déplacement des voies de circulation ainsi que l’aménagement de la piste cyclable et des voies piétonnes ont constitué une part importante de ce chantier majeur. Ces étapes seront réalisées au cours des prochaines semaines.

Les pavillons de services, dont celui des Baigneurs, le plus imposant, situé au cœur de la nouvelle portion de la promenade, sont en voie d’être achevés. La construction et la mise en service du bassin de baignade et des miroirs d’eau, tout comme l’aménagement de la plage de sable, seront finalisés au début de l’été 2023.

À CONSULTER

Grand chantier : Promenade Samuel-De Champlain – Phase 3

Cet important chantier avait commencé par la démolition du viaduc ferroviaire, qui traversait auparavant le boulevard Champlain, à la faveur d’un relief aplani. À cet endroit, le boulevard urbain et la piste cyclable sont dorénavant abaissés et rapprochés du fleuve, ce qui permet une meilleure continuité avec l’ensemble des composantes de la promenade ainsi qu’une perspective renouvelée sur le fleuve. Le réaménagement de la voie ferrée au pied de la falaise est en cours de réalisation et sera terminé dans le courant de l’année 2023.

L’inauguration de la phase 3 et de l’ensemble de ses pavillons de services est prévue pour l’été 2023.

Le projet

Le projet de la promenade Samuel-De Champlain – phase 3, consiste en le réaménagement complet de l’espace situé entre le fleuve Saint-Laurent et la falaise, laquelle s’étend de la côte de Sillery à la côte Gilmour, soit sur un peu plus de 2,5 km. Le budget consacré à sa réalisation est de 193 M$. Pomerleau agit à titre de gérant de construction et le consortium Daoust Lestage – Williams Asselin Ackaoui – Option aménagement a la charge de l’architecture.

Source : SQI

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Si Geneviève Guilbault est nommée ministre des Transports… comme certains analystes politiques le prédisent… ça va être Guilbault contre Guilbeault!

Troisième lien Québec-Lévis |« Incompatible » avec la lutte contre les changements climatiques, dit Guilbeault


PHOTO SEAN KILPATRICK, LA PRESSE CANADIENNE
Steven Guilbeault a rappelé que le gouvernement fédéral a toujours l’intention de mener une étude d’impact environnemental lorsque le projet lui sera présenté.

(Montréal) Alors qu’il invite le prochain ministre québécois de l’Environnement à accélérer ses efforts au sujet de la crise climatique, Steven Guilbeault juge le projet de troisième lien Québec-Lévis « incompatible » avec la lutte contre les changements climatiques.

Publié à 11h44
Frédéric Lacroix-Couture
La Presse Canadienne

« On ne peut pas penser qu’on peut lutter contre les changements climatiques en augmentant le réseau routier », a affirmé jeudi matin le ministre fédéral de l’Environnement, quelques heures avant que François Legault procède au dévoilement de la composition de son nouveau conseil des ministres.

Tout porte à croire que Benoit Charette conserverait le portefeuille de l’Environnement, selon des informations de La Presse.

Interrogé sur ses attentes à propos du prochain mandat de son homologue québécois, M. Guilbeault a évoqué que la priorité doit être donnée aux transports collectifs et à la protection du territoire.

À ses yeux, le projet de tunnel autoroutier défendu par la Coalition avenir Québec ne fait ainsi « aucun sens ».

« Clairement, pour moi, c’est un projet qui est incompatible avec la lutte aux changements climatiques, qui va mener à une augmentation de l’étalement urbain. Oui, on se dirige de plus en plus vers une augmentation de véhicules électriques, mais ça ne justifie pas en soi qu’on invite à l’étalement urbain », a-t-il déclaré à La Presse Canadienne.

Il a rappelé que le gouvernement fédéral a toujours l’intention de mener une étude d’impact environnemental lorsque le projet lui sera présenté.

L’élu libéral a fait ces commentaires en marge d’une annonce à Montréal concernant Sentier Transcanadien. Ottawa s’engage à verser 55 millions sur cinq ans pour entretenir, améliorer et développer les 28 000 km qui composent ce réseau de sentiers récréatifs traversant le pays.

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Si le fédéral maintien sa politique de participation aux infrastructures, conditionnelle aux transports en commun public, ce sera la fin du 3è lien tel que préconisé par la CAQ, car cette dernière ne pourra pas demander aux québécois de financer seuls un ouvrage aussi couteux dont la nécessité est loin d’être prouvé.

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Marchand « pense » pouvoir travailler avec Guilbault


PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE
Le maire de Québec a félicité jeudi le nouveau ministre responsable de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien.

(Québec) Le maire de Québec a salué jeudi le nouveau conseil des ministres et estime qu’il pourra travailler avec la nouvelle ministre des Transports sur les projets cruciaux de tramway et de troisième lien.

Publié à 17h43
Gabriel Béland
LA PRESSE

« Je pense qu’on est capables de travailler ensemble Mme Guilbault et moi », a lancé Bruno Marchand, présent au Salon rouge de l’Assemblée nationale.

Le maire n’a pas voulu s’étendre sur ses relations avec l’ancienne ministre responsable de la Capitale-Nationale, qui a souvent fait des commentaires ambiguës sur le projet et tramway et a elle-même réclamé de ne plus être ministre responsable de Québec.

« Ce sont deux individus qui doivent travailler à l’intérêt supérieur, ne pas penser à leur job, à leur intérêt personnel », a dit le maire de Québec, en citant l’enjeu supérieur des changements climatiques.

Reste que Bruno Marchand n’a pas été convaincu d’appuyer le troisième lien durant la campagne électorale. Ce dossier sera désormais défendu par Mme Guilbault.

On est à la même place qu’on était. On a besoin de données on a besoin de faits. C’est ce que le premier ministre a dit qu’il ferait. Ils feront les études et nous présenterons les données.

Bruno Marchand, maire de Québec

Dans le dossier du tramway, qu’a défendu la CAQ durant la campagne électorale, le maire dit n’avoir aucune raison de croire que Mme Guilbault ne sera pas une alliée.

« On doit trouver des solutions sobres en carbone comme le tramway. Si un ministre des Transports est contre le tramway, on a un ministre des transports des années 80. »

Jonatan Julien à la Capitale-Nationale

Le maire s’est par ailleurs réjoui de la nomination de Jonatan Julien comme ministre responsable de la Capitale-Nationale. L’ancien bras droit du maire Régis Labeaume a une fine connaissance des affaires municipales.

« C’est un allié du tramway dont on avait besoin comme ministre de la Capitale-Nationale et c’est ce qu’il m’a dit qu’il serait », a lancé M. Marchand, qui voit d’un bon œil le passé de M. Julien à la Ville de Québec.

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Aéroport international Jean-Lesage 21 millions pour rajeunir une piste à Québec


PHOTO D’ARCHIVES FOURNIE PAR L’AÉROPORT INTERNATIONAL JEAN-LESAGE DE QUÉBEC | C’est la piste 29 qui fera l’objet d’une réfection. D’une superficie de 1737 mètres (5700 pieds), elle a été aménagée dans les années 1960.

L’Aéroport international Jean-Lesage de Québec consacrera environ 21 millions pour offrir une cure de rajeunissement à l’une de ses deux pistes principales ainsi que pour améliorer la circulation avec son terminal.

19 novembre 2022 | Publié à 12h00 | JULIEN ARSENAULT | LA PRESSE

Le gouvernement Trudeau finance environ la moitié du projet. La contribution fédérale de 10 millions provient du Programme des infrastructures essentielles des aéroports de Transports Canada.

« Alors que les Canadiens […] sont de plus en plus nombreux à s’envoler de l’aéroport [de Québec], il est primordial que nous puissions leur offrir des infrastructures et des services de qualité, efficaces et sécuritaires », souligne Stéphane Poirier, président et chef de la direction de l’aéroport Jean-Lesage.

C’est la piste 29 qui fera l’objet d’une réfection. D’une superficie de 1737 mètres (5700 pieds), elle a été aménagée dans les années 1960. Les travaux s’échelonneront pendant les étés 2023 et 2024.

Un projet immobilier sur Laurier qui suscite l’intérêt

L’emplacement du tramway pourrait y jouer un rôle


ILLUSTRATION FOURNIE PAR LE GROUPE ACERO | Sur ce rendu du projet immobilier du groupe ACERO, on remarque la piscine sur le toît de l’immeuble de 23 étages, édifice situé sur le boulevard Laurier.

Journal de Québec | Jean-François Racine | Dimanche, 4 décembre 2022 00:00

Deux ans avant la livraison finale, le groupe ACERO affirme avoir déjà vendu plus de la moitié des unités haut de gamme de son projet immobilier de 23 étages et 90 M$ sur le boulevard Laurier.

La construction n’est même pas commencée, mais les futurs résidents semblent plutôt confiants envers la transformation de cette artère importante de Québec.

Est-ce l’emplacement stratégique du futur tramway ou la revitalisation complète du boulevard qui attirera les propriétaires en zone urbaine ? Peu importe puisque la vente sur plan va bon train, selon le promoteur.

Un intérêt élevé

« On fait du marketing pour créer un engouement et on a eu près de 500 inscriptions. À notre soirée privée de lancement, on a vendu près de 70 unités. C’est un produit d’habitation qu’on ne retrouve pas à Québec », a confié Benoît Raymond, président d’ACERO Groupe Immobilier. Depuis ce jour, quelques unités supplémentaires ont été vendues, ce qui totalise 50 % des unités de la tour à construire.

Reprenant les initiales de Sir Wilfrid Laurier, le SWL sera situé à l’intersection de l’avenue de Germain-des-Prés et du boulevard Laurier.

Dès janvier 2023, date prévue pour le début des travaux, l’édifice du SWL pourrait devenir la plus haute tour exclusivement résidentielle à Québec avec 156 unités haut de gamme. Plus réaliste que le défunt projet Le Phare, il faudra excaver pendant quelques semaines avant d’élever la tour.

La confiance perdure

« Nous avons des unités à 300 000 $ et d’autres jusqu’à 2 M$. Il y a de tout », ajoute M. Raymond.

Malgré la hausse des taux d’intérêt, l’immobilier se porte toujours relativement bien, même si un ralentissement économique est annoncé. Il faut préciser que les unités ne seront pas habitées avant 2025, ce qui pourrait modifier le portrait hypothécaire. De plus, selon Statistique Canada, le taux de chômage s’est établi à un nouveau creux record de 3,8 % en novembre au Québec.

« Actuellement, à Québec, des condos neufs à vendre sur le marché, il n’y en a pas. On a un super projet exclusif et pour les résidents, ça va être exceptionnel », conclut M. Raymond.

Le promoteur ACERO Groupe Immobilier planche sur deux autres projets à Sainte-Foy.

https://www.journaldequebec.com/2022/12/04/un-projet-sur-laurier-qui-suscite-linteret

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Perspectives 2023: les grands chantiers à surveiller dans la région de Québec

Paul-Robert Raymond

Le Soleil

Le Soleil a relevé six chantiers majeurs à surveiller en 2023 dans la région de Québec.

Nouveau complexe hospitalier CHU de Québec–Université Laval

Annoncé en 2013 et amorcé en 2017, le chantier du Nouveau complexe hospitalier CHU de Québec–Université Laval est sans contredit l’un des plus grands chantiers de la région de la capitale.

Le CHU de Québec le présente comme «le plus important projet clinique et immobilier présentement en cours de réalisation au Québec». L’établissement qui regroupe L’Hôtel-Dieu de Québec et l’Hôpital de L’Enfant-Jésus compte sur un budget global de 2,24 milliards $, répartis de 2017 à 2026.

Bien qu’il soit difficile de chiffrer le budget qui sera attribué en 2023, l’année marquera notamment la livraison d’un cyclotron à l’automne. Celui-ci permettra au CHU d’être autonome dans la production et l’approvisionnement en radioisotopes utilisés dans ses installations.

En septembre dernier, le nouveau centre de recherche en cancérologie a été livré. Le CHU procède à son aménagement pour une ouverture au printemps. Parmi les prochains développements, la pièce centrale du Nouveau complexe hospitalier, le bâtiment des soins critiques sera livré en 2026. La nouvelle aile D qui reliera l’Hôpital de L’Enfant-Jésus aux nouveaux édifices sera quant à elle livrée en juin 2024.

Modernisation du chantier de la Davie

Selon les informations ayant déjà été rendues publiques, l’annonce officielle du fédéral de l’inclusion de la Davie dans la Stratégie nationale de construction navale entraînera un investissement de 500 millions $ pour l’amélioration et la modernisation du chantier maritime. Ce chantier débuterait immédiatement après l’annonce.

PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, PATRICE LAROCHE

S’il y a un chantier qui peut retenir l’attention en 2023, c’est celui de la modernisation du chantier de la Davie, à Lévis.

Le 9 novembre dernier, le ministre fédéral de la Santé et député de Québec, Jean-Yves Duclos, avait annoncé que la Davie serait le troisième partenaire d’Ottawa dans la Stratégie nationale de construction navale (SNCN) «avant Noël». Or, l’annonce officielle de la part du gouvernement fédéral se fait toujours attendre. M. Duclos s’exprimait alors durant le premier Rendez-vous annuel de la chaîne d’approvisionnement de la construction navale du Québec.

Les deux autres partenaires d’Ottawa dans la SNCN sont Irving, à Halifax, et Seaspan, à Vancouver.

Si la Davie fait partie de la SNCN, elle devra entre autres produire un brise-glace polaire et six autres de programme pour la Garde côtière canadienne, ainsi que deux traversiers pour Transports Canada qui seront utilisés dans l’est du pays.

Selon les informations ayant déjà été rendues publiques, l’annonce officielle du fédéral de l’inclusion de la Davie dans la SNCN entraînera un investissement de 500 millions $ pour l’amélioration et la modernisation du chantier maritime. Ces travaux débuteraient immédiatement après l’annonce.

Travaux sur le tramway

En 2023, le projet de tramway de la Ville de Québec se verra attribuer un budget de 439,1 millions $, compris dans l’enveloppe de 3,491 milliards $, prévue dans le Plan décennal des immobilisations. Sur la photo, une projection de ce qu’aura l’air le projet sur le boulevard Laurier.

FOURNIE PAR LA VILLE DE QUÉBEC

En 2023, le projet de tramway de la Ville de Québec se verra attribuer un budget de 439,1 millions $, compris dans l’enveloppe de 3,491 milliards $, prévue dans le Plan décennal des immobilisations (PDI).

Le projet, évalué à 3,965 milliards $ en janvier 2022, amorcera cette année certains travaux de réalisation. Les travaux préparatoires, ainsi que le processus d’approvisionnement devaient se conclure en 2023, selon l’échéancier prévu.

Nouvelle centrale de police

Estimée à environ 114,3 millions $, la nouvelle centrale de police est censée être livrée en novembre à la Ville. Sur la photo, le chantier en mai 2022.

PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, ERICK LABBÉ

La nouvelle centrale de police, sise à l’angle de l’autoroute Laurentienne et du boulevard Louis-XIV, se voit attribuer un peu plus de 35 millions $ pour 2023.

Estimé à environ 114,3 millions $, le bâtiment est censé être livré en novembre à la Ville. Le projet de réorganisation des services policiers, qui inclut le réaménagement de l’édifice F.-X.-Drolet, en poste de police de quartier et en cour municipale, coûtera en tout 143,3 millions $.

La Ville souhaitait ainsi optimiser son service de police en le plaçant dans une position géographique stratégique. Le futur quartier général de la police de Québec doit être livré en novembre 2023. Il mettra un point final à la longue réorganisation des services policiers, qui impliquait aussi le réaménagement de l’édifice F.-X.-Drolet, en poste de police de quartier et en cour municipale, dans Saint-Roch.

Réaménagement du boulevard Guillaume-Couture

En plus du projet de réaménagement du boulevard Guillaume-Couture à Lévis, celui de la transformation des routes 116 et 132 en boulevard urbain entre le chemin Olivier et le pont de Québec devrait connaître un nouveau développement cette année.

PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL

Encore du côté de Lévis, le réaménagement du boulevard Guillaume-Couture sur une distance de 2,9 kilomètres devrait commencer cette année. La Ville de Lévis compte lancer les appels d’offres dans le courant de l’hiver.

D’une valeur totale de 112,4 millions $, le projet inclut la reconfiguration de l’artère entre les intersections de la rue Mercure et du chemin du Sault, ainsi qu’entre la route du Président-Kennedy et la rue Saint-Omer.

De plus, l’année marquera aussi les développements dans le projet de réaménagement des routes 116 et 132 en boulevard urbain entre le chemin Olivier et le pont de Québec. Le printemps dernier, François Bonnardel, alors ministre des Transports, avait annoncé que le MTQ commanderait une étude environnementale qui devrait être livrée au plus tard à l’automne 2023.

Logements sociaux

La Ville de Québec prévoit en 2023 une enveloppe budgétaire de 50,43 millions $ pour l’ajout de 2600 unités de logements abordables d’ici 2025, prévus dans sa Vision de l’habitation 2020-2030. Ce montant représente la moitié des sommes qui seront investies d’ici 2025.

En vertu de la Loi 170, la Ville se doit de cotiser à un fonds afin de favoriser le développement du logement social sur son territoire. Et depuis 2020, les montants investis par la municipalité sont bonifiés par Société d’habitation du Québec (SHQ). Cette dernière injecte 3 $ pour chaque dollar avancé par la Ville.

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Au delà de 80% des gens se déplacent en automobile entre les deux rives, alors ça c’est sur que cette tendance là ne se modifiera pas tant que ça au cours des prochaines années.
-Gilles Lehouillier, maire de Lévis.

C’est presque comme si l’absence d’offre de transport alternatifs efficaces entre les deux rives pourrait être à blâmer.

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Sommes-nous surpris que le 6,5 milliards prévus par le gouvernement Legault pour son 3e lien ne tient pas la route… :thinking: :roll_eyes: :money_mouth_face: :unamused:

Projet de tunnel Québec-Lévis Julien fait planer une hausse de la facture


PHOTO ÉRICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL | Jonatan Julien

(Québec) Le ministre des Infrastructures, Jonatan Julien, laisse entendre que le coût du projet de tunnel Québec-Lévis serait revu à la hausse.

22 février 2023 | Publié à 13h05 | TOMMY CHOUINARD | LA PRESSE

La Presse a révélé mercredi que la reconstruction du pont de l’Île-aux-Tourtes, dans l’ouest de la métropole, est en voie de coûter beaucoup plus cher que prévu. La facture avoisinerait maintenant les 2 milliards de dollars, en hausse d’environ 45 %.

Questionné sur le sujet mercredi, Jonatan Julien a répondu que le coût de tous les projets majeurs d’infrastructures est en augmentation.

Lorsqu’on lui a demandé s’il y a fort à parier que le projet de tunnel Québec-Lévis coûtera lui aussi plus cher comme on le voit avec le pont de l’Île-aux-Tourtes, il a répondu : « Les infrastructures majeures, il y a de la surchauffe dans les coûts. Dans tous les projets majeurs, dont les deux que vous mentionnez ». Il a aussitôt tourné les talons pour se rendre à la réunion hebdomadaire du conseil des ministres. Il n’a pas voulu donner de précisions.

Le gouvernement Legault a chiffré à 6,5 milliards son projet de tunnel Québec-Lévis, dont la nouvelle mouture a été présentée en avril 2022. Cette estimation est un « maximum », disait le premier ministre en campagne électorale.

Les études commandées par le gouvernement sur son projet devaient être dévoilées en début d’année, mais elles se font toujours attendre.

Je vois ce projet et le PSE inter-reliés: aucun budget fortement défini et les dates de tombées qui glissent.

Au moindre hoquet économique, ils vont passer par la fenêtre, ou être réalisés ultérieurement.

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Tramway Québec et Alstom à un cheveu d’une entente

PHOTO PHILIPPE LOPEZ, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Un tramway Citadis XO5 de la compagnie Alstom lors d’un essai en France.

(Québec) La Ville de Québec et l’entreprise française Alstom sont à un cheveu de signer une entente pour les voitures du futur tramway.

Publié à 11h58

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Gabriel Béland
Gabriel Béland La Presse

Le choix d’Alstom n’est pas une surprise, puisque l’entreprise était la seule intéressée à fournir le matériel roulant du tramway de Québec. L’allemande Siemens s’était retirée de la course à la fin de 2022.

« Les parties ont substantiellement convenu d’une entente et peuvent procéder aux adaptations mineures au contrat et finaliser la documentation juridique menant à sa signature », indique la Ville de Québec dans un communiqué envoyé jeudi.

La conclusion d’une entente pour les voitures du tramway sera une étape importante. Mais le matériel roulant ne représente que 20 % du projet estimé à quelque 4 milliards de dollars.

Les travaux d’ingénierie civile représentent la part du lion. Rappelons que le tramway doit emprunter un tunnel de 1,8 km pour relier St-Roch, en Basse-Ville, et le quartier Montcalm, en Haute-Ville. La Ville n’a pas encore dévoilé l’entreprise qui aura ce contrat.

« Le partenaire privé responsable du matériel roulant devra concevoir et fournir les rames de tramway qui seront utilisées dans le cadre du projet du tramway de Québec. Il devra également procéder à leur entretien pendant une période de 30 ans, sous l’encadrement du RTC », précise la Ville.

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Il n’existe pas de fil “Inusité” pour la Ville de Québec sur Agora, mais cet article en ferait certainement partie. :joy:

J’adore cette réplique: :rofl:

L’usager Caribou-nordique-710 a bien résumé le tout avec la phrase suivante: «Une excellente mauvaise idée de gars chaud depuis 1972!»

UNE PUB DE BIÈRE DE 1972 RÉCLAME UN TUNNEL QUÉBEC-LÉVIS

Le Sac de Chips | PHILIPPE MELBOURNE DUFOUR | 27 février 2023 15H42

Si vous trouvez que le débat du troisième lien occupe trop de place dernièrement, vous serez surpris d’apprendre qu’il ne date pas d’hier…

Sur Reddit, l’usager EAK47 a partagé une trouvaille cocasse. Il s’agit d’une publicité imprimée de la bière Laurentide, datant de 1972.

«Y’a du nouveau dans l’air!» peut-on lire sur une image où on peut voir l’entrée d’un tunnel très moderne, avec la silhouette du Château Frontenac en arrière-plan.

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«Un tunnel sous le Saint-Laurent! Pour relier Québec et Lévis! Non? Et pourquoi pas! Fini les embouteillages! À Québec, on veut aller de l’avant! Et vite! Un projet? Bien sûr! Car c’est à partir du projet qu’on obtient une réalisation. À Québec, tout bouge! Tout change! Et à Québec, toujours, ya d’la Laurentide dans l’air!»

C’est étonnant. Ce bref paragraphe dans une publicité de bière remontant à plus de 50 ans est plus détaillé que les études de la CAQ sur le sujet.

L’usager Caribou-nordique-710 a bien résumé le tout avec la phrase suivante: «Une excellente mauvaise idée de gars chaud depuis 1972!»

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lesoleil.com

L’attente tire à sa fin pour la promenade Samuel-De Champlain

Le Soleil


La promenade Samuel-De Champlain sera livrée dans les délais et budgets révisés en 2020, mais avec quelques ajustements aux plans initiaux.

1 mars 2023 3h00 Mis à jour à 7h47

Olivier Bossé

Contrairement à plusieurs projets publics qui subissent les contrecoups d’un marché en surchauffe, la promenade Samuel-De Champlain, elle, s’en sort indemne. Ou presque. Elle sera livrée dans les délais et budgets révisés en 2020, mais avec quelques ajustements aux plans initiaux.

L’été 2023 marquera, comme prévu, la fin du chantier sur le boulevard Champlain, destiné à l’inauguration de la phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain, confirme la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) au Soleil.

D’ici là, il reste encore à finaliser les travaux de stabilisation de la falaise déjà entamés, tout comme la construction du bassin de baignade et du miroir d’eau, entre autres. Les équipes devront encore terminer «quelques travaux d’aménagement» à la fonte des neiges, tandis que le Canadien National (CN) vise le printemps pour terminer le déplacement de la voie ferrée dans le secteur.

Certaines portions de cette nouvelle section de la promenade urbaine, qui s’étire sur 2,5 km entre la côte de Sillery et la côte Gilmour, sont accessibles depuis l’an dernier. Toutes le seront pour la saison estivale à venir. Plage urbaine, bassin de baignade, miroir d’eau avec jets, trois stations thématiques et pavillons de services, accès au fleuve, piste cyclable, sentiers piétonniers et aires de détente : toutes les installations verront le jour, assure la CCNQ.

Besoins «revus»

Avec une contribution du gouvernement du Québec à la hauteur de 179,5 millions $ et les 13,8 millions $ restants assumés par la Ville, l’enveloppe budgétaire de 193,3 millions $ de la phase 3 sera respectée, jure la Commission de la capitale nationale.

Aucune composante prévue aux plans initiaux du projet n’a été abandonnée en cours de route, a d’abord expliqué par courriel le porte-parole Jean-Philippe Guay.

Questionné de nouveau par Le Soleil dans un second échange, ce dernier a finalement admis que certains éléments de la promenade Samuel-De Champlain ont dû être réduits pour respecter le budget alloué.

Si «aucun compromis n’a été fait sur la qualité des matériaux utilisés dans l’ensemble du projet», il reste que «certains besoins spécifiques ont été revus en cours de route», précise M. Guay.

La taille du pavillon de services au pied de la côte de Sillery a notamment été réduite, car l’ajout d’une salle multifonctionnelle à cet endroit «n’était plus justifié» en raison de deux autres à proximité. La superficie du miroir d’eau est également moindre, mais celle de la plage de sable est augmentée, «permettant d’accueillir une plus grande quantité de visiteurs», insiste M. Guay.

Le porte-parole explique le respect «à la lettre» du budget non par ces sacrifices, mais plutôt par la «stratégie» déployée dans les appels d’offres.

La qualité pas impactée, jure Julien

Ce respect strict du budget peut surprendre dans un contexte où le ministre responsable de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien, affirmait il y a quelques jours à peine que de manière générale, les coûts des projets «majeurs» d’infrastructures subissent la «surchauffe» du marché.

Invité à commenter du cas de la promenade Samuel-De Champlain, le ministre Julien a d’abord décliné toute demande d’entrevue, se contentant d’exprimer brièvement par écrit sa satisfaction à l’égard de l’avancée des travaux.

Attrapé en marge d’une présentation mardi, il a finalement assuré au Soleil qu’il «ne pense pas que les gens vont dire que c’est un projet qui est rapetissé».

Le ministre régional a obtenu un avant-goût du résultat final lors d’une récente visite privée des installations. Il estime que la qualité du projet n’a pas été affectée par le respect du budget.

«Ça va être un joyau pour la Capitale-Nationale, ça va être fantastique! a dit M. Julien. Pour ce qui est du respect des coûts, quand on mène des projets majeurs, on part avec des objectifs et des besoins. Puis, on optimise la réalisation des besoins avec une perspective budgétaire qui vient toujours nous contraindre. C’est ça la gestion de projets majeurs.»

«La phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain, ça a très bien été. Je ne sais même pas pourquoi on en parle dans cette perspective», a-t-il conclu.

Long chantier

Le chantier de la phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain est amorcé depuis juin 2019. Des travaux préparatoires avaient même débuté à l’automne précédent, en 2018.

Ensemble, le premier ministre François Legault et la vice-première ministre Geneviève Guilbault, alors ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, accompagnés du maire de Québec de l’époque, Régis Labeaume, avaient donné le coup d’envoi des travaux de ce qui devait représenter la phase la «plus ambitieuse» du projet.

Ils prévoyaient alors un investissement de 171,1 millions $ sur trois ans, pour une fin en 2022.

C’est donc dire que le budget et l’échéancier que la CCNQ se targue aujourd’hui de respecter avaient déjà été mis à jour en 2020.

En novembre, cette année-là, Le Soleil révélait déjà que la construction en cours coûterait 22,2 millions $ plus cher qu’annoncé l’année précédente et que les ambitions avaient été réduites afin de contenir la croissance de la facture. C’est à ce moment qu’on apprenait aussi que la durée des travaux serait étirée jusqu’en 2023.

Vers une phase 4?

Discrète, la Commission de la capitale nationale renvoie au gouvernement du Québec pour discuter de la suite du projet, à savoir si la fin imminente de la phase 3 marquera le début des analyses pour la réalisation d’une phase 4.

Ce dernier ne s’est d’ailleurs jamais commis sur la forme qu’une future portion vers l’est pourrait prendre.

Tant sur la scène politique que dans la population civile, les voix qui souhaitent son prolongement linéaire — et pas seulement des percées visuelles — sont nombreuses.

À commencer par le maire de Québec, Bruno Marchand, qui réclame aussi un boulevard urbain pour remplacer l’autoroute Dufferin-Montmorency.

La phase 1 de la promenade Samuel-De Champlain, un legs du gouvernement québécois à sa capitale dans le cadre des célébrations du 400e anniversaire de la ville de Québec, avait été inaugurée en juin 2008, au terme de deux ans de travaux.

En 2019, on y calculait plus de 3,5 millions de visites annuellement.

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ici.radio-canada.ca

La Ville de Québec annonce ses chantiers sans évoquer celui du tramway

Louis-Philippe Arsenault

La Ville de Québec a présenté la liste de ses chantiers d’infrastructures pour 2023 sans aborder le chantier du tramway, qui doit normalement ouvrir cet été.

« Je n’ai pas d’information à cet effet de disponible », a martelé Pierre-Luc Lachance, vice-président du comité exécutif et responsable du transport à la Ville de Québec, lorsqu’il a été questionné à maintes reprises sur le chantier du tramway.

« Lorsqu’il y aura des annonces prêtes à faire, les gens du bureau de projet pourront vous revenir avec l’information », a-t-il ajouté. Le nom du partenaire privé chargé des travaux d’infrastructures n’est toujours pas connu.

La Ville annonce toutefois que 73 millions de dollars seront investis en 2023 dans des travaux préparatoires pour le tramway. Les travaux se concentreront dans Maizeret, le Vieux-Limoilou, Saint-Roch, Montcalm et Sainte-Foy sur le boulevard Laurier.

« Ça va bouger beaucoup sur [le boulevard] Laurier dans les prochaines années », a lancé Marc des Rivières, directeur du Service du transport et de la mobilité, qui a ajouté qu’il y en a pour cinq ans de travaux sur cette artère.

À la sortie des ponts, des travaux sur les réseaux d’aqueduc et d’égouts ainsi que sur les réseaux techniques urbains, sans oublier des travaux pour mettre en œuvre des mesures d’atténuation, doivent débuter en collaboration avec le ministère des Transports et de la Mobilité durable.

La Ville prévoit aussi planter des arbres cet été en prévision de ceux qui seront retirés pour la construction du tramway.

Investissement record

La Ville investit une somme record de 243 millions de dollars pour ses 284 chantiers d’infrastructures. Au total, la hausse des investissements municipaux est de 5,5 % supérieure à ceux de l’année dernière, mais cette augmentation risque d’être effacée par l’inflation, qui demeure élevée dans le secteur de la construction.

« Les variations budgétaires, on les a vues beaucoup sur les conduites de grand diamètre et sur des projets particuliers qui ont de la mécanique », indique Nathalie Jolicœur, directrice par intérim du Service de l’ingénierie de la Ville de Québec.

Mobilité active

Près de 12 millions de dollars sont investis en mobilité active, « une somme record », assure la Ville. Ce montant sera réparti dans 21 projets de divers quartiers de la Ville. Des travaux pour ajouter ou pour améliorer des liens cyclables et six kilomètres de liens piétonniers sont prévus cette année.

À cela s’ajoutent d’autres projets piétonniers dans le cadre de la Stratégie 2020-2024 en sécurité routière ainsi que l’aménagement de rues conviviales.

Avec la collaboration d’Olivier Lemieux

Je pense que c’est le meilleur thread pour cet article

Je note par ailleurs ce graphique pas mal intéressant, je me demande comment ça se fait que Trois-Rivières figure ainsi au sommet du classement.

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Ça démontre qu’il y a toujours eu un déficit d’autoroute dans la région de Montréal.

Il n’y a pas une tonne d’autoroute qui ont été construites dans les dernières années ou décennies et de ceux qui ont été ce sont surtout des tronçons dans la région de Montréal.

Mais nous sommes maintenant dans une ère ou la construction d’autoroute n’est plus envisageable.

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Ce “déficit” est assez relatif. Nous avons aussi le métro et un bon réseau de TEC, ce qui doit expliquer aussi en partie l’écart.

Il y a aussi le fait que plus une région est vaste, plus tu as besoin de routes pour relier les villes.

Il y a 10-12 ans, j’étais en camping avec un employé du MTQ dans le Bas-du-fleuve. Il me disait à quel point il trouvait ça extraordinaire que sa région ait le même budget que la région de l’île de Montréal… :slight_smile: Ça a très longtemps été comme ça: Proportionnellement, Montréal reçoit moins en budget du MTQ que les autres régions. Par éléctoralisme, mais aussi tout simplement parce que les besoins ne sont pas les mêmes.

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