Les décorations pour le temps des fêtes me gênent moins, car elles y sont pour un temps limité et surtout, parce que c’est cohérent. Il n’y a pas que dans le vieux que ce genre de décorations sont installées, partout au Québec il y en a.
Les fleurs de plastiques me dérangent davantage parce qu’il est bien rare d’en voir dans d’autres quartiers présentées de la même façon, elles ne servent qu’à donné un faux charme au vieux Montréal, look qui est complètement raté.
On est capable d’avoir de très belles ornementations de fleurs et plantes naturelles, comme l’article l’a montré, alors si les commerçants en veulent vraiment, qu’ils ne le fassent pas qu’à moitié.
Puis bien souvent, les fausses fleurs sont laissées tard dans la saison, trahissant encore plus leur superficialité et clachant avec l’ambiance du quartier, capturé sur les photographies de Street View en novembre 2022 où des fleurs à l’apparence printanières ou estivales côtoient des décorations du temps des fêtes.
des gens pas contents des projets de construction dans le Vieux-Montréal…
Des citoyens du Vieux-Montréal dénoncent une «densification sauvage» dans ce quartier patrimonial, où plusieurs chantiers sont en cours, dont un imposant édifice blanc de plus de 225 logements qui détonne.
«Il se construit n’importe quoi, n’importe comment, et on a peur», résume Marie-Andrée Dubreuil, copropriétaire depuis près de 20 ans d’un immeuble de 33 logements de la rue Notre-Dame Ouest.
Ses craintes ont émergé il y a un an, quand elle a constaté que des fouilles archéologiques se tenaient sur le terrain de l’ancien Hôtel du Canada, construit en 1861 en face du Marché Bonsecours.
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Un de ses voisins, Daniel Gaudreau a lancé cet hiver une pétition en ligne contre la «densification sauvage dans le Vieux-Montréal», signée par plus de 1300 personnes.
Il y dénonce un taux d’implantation de 100%, ce qui voudrait dire que les bâtiments seraient collés les uns aux autres.
Il semble y avoir une incompréhension de ce qu’est une ville qui évolue.
Les bâtiments construits et proposés ces dernières années sont harmonieux et sensibles à leur contexte.
C’est certain qu’on n’est plus dans l’immobilisme qui a frappé ce quartier pendant plusieurs années, mais on est loin d’une situation sauvage. Au contraire, il reste encore une multitude de stationnements qu’on aurait tout avantage à combler.
Un taux d’implémentation de 100% me semble vraiment dans l’ADN du quartier, niveau historique. Est-ce qu’on est supposé transformer la trame urbaine du quartier? Ce serait la chose respectueuse, d’avoir des édifices avec une implémentation complètement différente du contexte historique?
Aussi, le Laurence n’est pas un édifice de béton, les cadres sont remplis de pierre calcaire. Ce ne sont que les cadres qui le sont, et l’agrégat fait en sorte qu’on n’associe pas particulièrement le matériel à du ciment gris. Je suis très à l’aise que certaines personnes n’aiment pas cette interprétation contemporaine de l’architecture du Vieux-Montréal, mais le geste à quand même un raisonnement.
Le charme des immeubles anciens du Vieux-Montréal me séduira toujours, une véritable richesse qu’il faut entretenir pour le présent et pour l’avenir. Réalisons notre chance de profiter d’un quartier historique authentique avec des édifices remarquables de tous styles et époques qui soulignent en même temps le caractère unique de la métropole.
D’ailleurs, dans certains projets de restauration, il y a souvent de grandes portions de façade reconstruites à neuf tel que l’existant.
Par contre, le règlement à Montréal oblige une architecture contemporaine. La définition de contemporain reste abstraite pour moi. Et c’est souvent utilisé comme prétexte pour faire de l’architecture insignifiante. Alors qu’il y a moyen de faire de l’architecture «contemporaine» qui exprime le même niveau de qualité et d’intérêt que les bâtiments anciens, mais sans les imiter.
Dans Westmount, la construction de faux vieux bâtiments est permise et même encouragée:
J’aime beaucoup ce nouvel hôtel à Londres, qui est selon moi un bon exemple de bâtiment contemporain mais avec un certain niveau d’ornementation et de détails, par Morris+Co:
Je suis restée à l’hôtel Yotel à dans le secteur New Town d’Édimbourg l’an dernier
J’ai trouvé intéressant son intégration aux bâtiments voisins
La construction du New Town a commencé au milieu du 18e siècle en s’étalant sur une centraine d’années… Les gens de la bourgeoisie voulaient une ville moderne avec de grandes rues. Il y avait bcp de problèmes de salubrité dans le Old Town.
En se promenant dans le secteur, on voit bcp d’insertions modernes entre les bâtiments plus vieux.
Cet exemple de bâtiment dans Westmount est très bon car on sait tous que c’est une construction récente et en même temps on reconnait l’inspiration de style classique du projet. D’ailleurs, j’aimerais bien reproduire cet immeuble à d’autres endroits en ville car je l’aime bien.
Le nouvel aménagement, dont la canopée sera préservée, offrira un pôle d’interprétation de l’histoire du secteur et deviendra une belle porte d’entrée dans l’est du Vieux-Montréal. Il améliorera également le confort, l’attractivité et le sentiment de sécurité des usagères et usagers, avec l’ajout de lampadaires et de mobilier urbain (bancs, tables, poubelles et supports à vélo).
Les travaux s’échelonneront sur une période de cinq mois, à compter de juillet 2024.
Ce lundi 10 juin la ville annoncera le repport à une date ultérieure le projet de zone à priorité piétonne au Vieux-Montréal. Il n’y aura pas de piétonnisation sur De La Commune entre Saint-Laurent et Bonsecours ni de continuation de la piste cyclable comme c’était prévu pour l’instant. Par contre il y aura présentation d’autres initiatives de piétonnisation au Vieux-Montréal. La ville se donne le temps pour éviter un déploiement en pleine période estivale et pour mieux discuter des préoccupations des résidents et commerces. Source: je travaille au vieux port