Quartier Vieux-Montréal

WOW! Je m’attendais à 2 ans pour terminer!

Mais c’est bien indiqué ici pour la partie jusqu’à la rue Saint-Sulpice.
Alors en 2 temps pour ;le projet au complet.

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Je crois c’est deux ans… ils doivent aller jusqu’a st-Sulpice je crois.

C’est la phase 3 de la rue St-Paul. Ils doivent refaire tout jusqu’à McGill. La phase 3 a été subdivisée en 2 phases (Saint-Laurent à Saint-François-Xavier et Saint-François-Xavier à McGill). La phase 1 a elle-même été subdivisée en 2 phases, soit Saint-Laurent à Saint-Sulpice et Saint-Sulpice à Saint-François-Xavier.

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Réaménagement de la rue Saint-Paul

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On est 10 000 s’a rue St-Paul avoir le blues de la métropole :wink:

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La tendance européenne fait la joie des instagrammeurs, mais suscite aussi son lot d’inquiétudes

Publié à 1h33 Mis à jour à 5h42


Valérie Simard
Valérie Simard La Presse

Proliférant depuis quelques années dans les grandes villes européennes, les fleurs artificielles gagnent le Vieux-Montréal. Cette tendance, poussée par les réseaux sociaux, soulève des préoccupations, notamment dans la capitale française, où les élus songent à les interdire.

Résumé

Un Vieux-Montréal en fleurs… artificielles

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

La devanture de la boutique Maison Margan, dans le Vieux-Montréal, ornée de fleurs artificielles

La tendance européenne fait la joie des instagrammeurs, mais suscite aussi son lot d’inquiétudes

Publié à 1h33 Mis à jour à 5h42

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Valérie Simard
Valérie Simard La Presse

Proliférant depuis quelques années dans les grandes villes européennes, les fleurs artificielles gagnent le Vieux-Montréal. Cette tendance, poussée par les réseaux sociaux, soulève des préoccupations, notamment dans la capitale française, où les élus songent à les interdire.

Ce qu’il faut savoir

Depuis quelques années, les fleurs artificielles se multiplient dans les restaurants, cafés, salons de coiffure et fleuristes des grandes villes européennes.

Devant la prolifération des décorations florales en façade, le Conseil de Paris souhaite encadrer cette pratique, critiquée pour son impact environnemental.

Avec l’arrivée du printemps, cette tendance se transporte dans le Vieux-Montréal, où des arrangements de fleurs artificielles ont fait leur apparition à l’extérieur de plusieurs commerces.

Dans la rue Saint-Paul, au cœur du Vieux-Montréal, les arches de fleurs qui ornent une dizaine de commerces attirent les visiteurs qui s’y arrêtent pour prendre la pose. Plusieurs de ces clichés se retrouveront sur Instagram, au grand bonheur des commerçants qui ont investi plusieurs centaines, voire quelques milliers de dollars, pour égayer la devanture de leur café, restaurant ou boutique.

« Le nombre de gens qui viennent se faire photographier devant ma porte, c’est assez intense », constate Ann-Marie Hamel, propriétaire de Maison Margan, une boutique de produits pour le corps et la maison, située sur la place Royale.

Il y a des photographes, des mariés qui prennent leurs photos ici. Ça suscite un grand intérêt.

Ann-Marie Hamel, propriétaire de Maison Margan

Comme le rappelait The Guardian dans un article paru en 2021, les fleurs artificielles ne sont plus l’objet de mépris. Adoptées d’abord par des restaurants londoniens branchés, qui ont fait du mur de fleurs et de faux feuillages une toile de fond prisée pour les autoportraits, ces décorations se sont répandues dans les commerces à travers le Royaume-Uni et dans plusieurs grandes villes européennes, suscitant des critiques quant à leur impact environnemental. Car bien que certaines fleurs soient faites de soie, comme celles choisies par Maison Margan, la majorité sont en plastique.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Le Pangea, rue Saint-Paul Est, a aussi opté pour des fleurs artificielles.

À Marseille, l’installation de fleurs artificielles dans de vrais arbres a soulevé récemment l’indignation de l’organisme Clean my Calanques en raison du risque qu’elles se retrouvent en mer.

Trouver des solutions de rechange

En février dernier, devant la prolifération des façades décorées de fausses fleurs – l’Atelier parisien d’urbanisme en dénombrait 325 en avril 2023 –, le Conseil de Paris a adopté un vœu demandant la rédaction d’une charte sur ces installations. « L’idée n’est pas d’interdire ces décors pour les commerçants, mais plutôt de trouver des alternatives », a déclaré au Figaro le conseiller Boris Jamet-Fournier. Pour justifier cette mesure, il évoque des raisons de sécurité incendie et d’hygiène et une préoccupation écologique, la Ville de Paris s’étant engagée dans une démarche zéro plastique.

Devant une tendance qui, à Montréal, n’en est qu’à ses balbutiements, la Ville dit ne pas avoir encore pris position sur cette question. « Cependant, nous sommes conscients des préoccupations environnementales soulevées par cette pratique, notamment en ce qui concerne les déchets plastiques », a déclaré par courriel Béatrice Saulnier-Yelle, attachée de presse au cabinet de la mairesse.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Des fleurs artificielles ornent la terrasse du Vieux-Port Steakhouse, dans le Vieux-Montréal.

Quant aux risques d’incendie soulevés à Paris, le Service de sécurité incendie de Montréal indique que même si les fleurs artificielles sont plus inflammables, elles ne sont pas considérées comme un risque d’incendie en tant que tel.

Dans l’arrondissement de Ville-Marie, le règlement d’urbanisme n’interdit pas spécifiquement l’installation de fleurs artificielles en façade. Mais si une plainte était formulée à cet égard, elle serait évaluée en fonction des dispositions de ce règlement, précise la relationniste à la Ville de Montréal, Camille Bégin.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Le Tommy Café de la rue Saint-Paul Ouest a opté pour des plantes artificielles vertes et jaunes.

« C’est sûr que la mentalité doit évoluer et on doit s’en imprégner, mais on est au début de tout ça [à Montréal] », fait valoir la copropriétaire de Florilège Jardinerie Urbaine, Rosanna Sanfilippo, dont l’entreprise est derrière l’installation de trois arrangements floraux dans le Vieux-Montréal, en plus de celui qui orne la devanture de sa boutique, dans le quartier Saint-Henri. « Les décors qui ont été faits à Paris, c’est énorme. Ça n’a rien à voir. »

On veut ramener le tourisme, on veut que les gens sortent magasiner pour ne pas tuer le commerce local, je pense que toutes les stratégies sont bonnes. Ce qu’on peut faire pour l’environnement, c’est de les réutiliser jusqu’à ce qu’elles soient désuètes.

Rosanna Sanfilippo, copropriétaire de Florilège Jardinerie Urbaine

La fleuriste dit espérer que ses décorations florales, qui sont entreposées en hiver, puissent durer quatre ans, quitte à remplacer quelques éléments endommagés.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

La crèmerie Saint Paul a aussi suivi la tendance d’ornement artificiel.

« On veut un Vieux-Montréal authentique »

Opter pour des fleurs naturelles pour ce type d’installation nécessiterait beaucoup plus d’entretien et serait plus onéreux pour les commerçants, argue-t-elle. Et l’effet est moins percutant.

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« Si on veut du vrai, c’est sûr qu’on ne peut pas avoir des couleurs éclatantes, à moins de faire de la teinture », confirme Chantal Royer, une artiste botanique qui est derrière la création de plusieurs arrangements naturels dans le quartier. « C’est mon cheval de bataille de prouver qu’on peut avoir du vrai dehors. » L’une de ses premières installations est d’ailleurs toujours en place après quatre ans.

Croyant qu’une certaine esthétique doit être respectée dans un secteur patrimonial comme le Vieux-Montréal, elle estime néanmoins que des insertions artificielles devraient être possibles, « à juste dose ».

« Quand on recouvre un bâtiment entièrement de feuillage en plastique, ça devient problématique », observe Dinu Bumbaru, directeur des politiques chez Héritage Montréal. « On ne veut pas un Vieux-Montréal maquillé, on veut un Vieux-Montréal authentique. »

Bannies au cimetière

La réflexion sur l’impact environnemental des fleurs artificielles gagne par ailleurs les cimetières de la province. Un article publié le 8 mai dernier dans les quotidiens des Coops de l’information indiquait que certains cimetières déconseillent, voire interdisent les fleurs artificielles sur leur terrain. C’est le cas des Cimetières catholiques de Granby, qui ont adopté un règlement en ce sens l’automne dernier.

« On vient d’interdire les fleurs artificielles parce qu’elles ne sont pas compostables et pas recyclables, explique Élyse Champagne, directrice des Cimetières catholiques de Granby. Avec le vent, la pluie, ça se retrouve par terre et il y en a beaucoup. Toutes les semaines, il faut faire le tour pour ramasser ces fleurs-là qui se retrouveraient chez les voisins, notamment le Zoo de Granby. »

Les risques que comportent pour la machinerie les tiges de métal présentes dans ces arrangements expliquent également cette décision.

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Je serais bien ravi que les fausses fleurs de plastique soient bannis en devanture du Vieux-Montréal. Ça ne fait que témoigner d’une incroyable paresse et superficialité. On a tellement de belles fleurs, il serait entièrement possible d’avoir de très jolies plantations naturelles.

Pour le mur recouvert de fausse plantes vertes sur la crèmerie, chaque fois que je passe devant, je me demande comment il est possible que ce ne soit pas interdit. C’est d’une horreur, en plus de cacher la belle pierre.

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Sauf que si on pousse la même logique, va-t-on bannir les décorations de Noël artificielles ? Oui le vrai sera toujours plus beau mais quel commerçant peut se payer des fleurs fraîches à chaque 3-4 jours pour sa façade?

La fausses mousses vertes qui cache la pierre, ça c’est autre chose. Ici on change cache le revêtement existant et ça, ça n’aurait pas du être permis

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Prendre exemple sur la boutique Dragon Flowers de la rue Bernard

P-ê pas aussi extrême par contre :smiley:

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Pollution visuelle par la surcharge exagérée de matériel. Je me demande d’ailleurs si ces objets suspendus en hauteur ne sont pas vulnérables aux grandes rafales et aux orages, en devenant de potentiels projectiles sur les passants?

oh ben la c’est exagéré… du chialage pour rien. Je trouve ca tres beau meme les fleurs artificielles

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C’est littéralement le même type de guirlandes que ce qu’on installe pour le temps des fêtes, mais en hivers on a jamais eu cette réflexe car c’est “normal”. Ice c’est littéralement des guirlandes d’été, on a les mêmes risques qu’avec des boules ou des cocottes de partir au vent ou de prendre feux…

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Ce ne sont pas les guirlandes que je commentais mais la profusion de cages. Quant aux guirlandes c’est matière de goût, on aime ou pas, donc ici cela relève des préférences personnelles. Finalement il y a pire dans la vie :grin:

Les décorations pour le temps des fêtes me gênent moins, car elles y sont pour un temps limité et surtout, parce que c’est cohérent. Il n’y a pas que dans le vieux que ce genre de décorations sont installées, partout au Québec il y en a.

Les fleurs de plastiques me dérangent davantage parce qu’il est bien rare d’en voir dans d’autres quartiers présentées de la même façon, elles ne servent qu’à donné un faux charme au vieux Montréal, look qui est complètement raté.

On est capable d’avoir de très belles ornementations de fleurs et plantes naturelles, comme l’article l’a montré, alors si les commerçants en veulent vraiment, qu’ils ne le fassent pas qu’à moitié.

Puis bien souvent, les fausses fleurs sont laissées tard dans la saison, trahissant encore plus leur superficialité et clachant avec l’ambiance du quartier, capturé sur les photographies de Street View en novembre 2022 où des fleurs à l’apparence printanières ou estivales côtoient des décorations du temps des fêtes.

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lors de ma course à pied matinale. Ça avance.


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des gens pas contents des projets de construction dans le Vieux-Montréal…

Des citoyens du Vieux-Montréal dénoncent une «densification sauvage» dans ce quartier patrimonial, où plusieurs chantiers sont en cours, dont un imposant édifice blanc de plus de 225 logements qui détonne.

«Il se construit n’importe quoi, n’importe comment, et on a peur», résume Marie-Andrée Dubreuil, copropriétaire depuis près de 20 ans d’un immeuble de 33 logements de la rue Notre-Dame Ouest.

Ses craintes ont émergé il y a un an, quand elle a constaté que des fouilles archéologiques se tenaient sur le terrain de l’ancien Hôtel du Canada, construit en 1861 en face du Marché Bonsecours.
[…]
Un de ses voisins, Daniel Gaudreau a lancé cet hiver une pétition en ligne contre la «densification sauvage dans le Vieux-Montréal», signée par plus de 1300 personnes.

Il y dénonce un taux d’implantation de 100%, ce qui voudrait dire que les bâtiments seraient collés les uns aux autres.

https://www.journaldemontreal.com/2024/12/31/il-se-construit-nimporte-quoi--des-citoyens-craignent-pour-lavenir-du-site-patrimonial-du-vieux-montreal

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Ça me semble un peu exagéré.

Il semble y avoir une incompréhension de ce qu’est une ville qui évolue.
Les bâtiments construits et proposés ces dernières années sont harmonieux et sensibles à leur contexte.

C’est certain qu’on n’est plus dans l’immobilisme qui a frappé ce quartier pendant plusieurs années, mais on est loin d’une situation sauvage. Au contraire, il reste encore une multitude de stationnements qu’on aurait tout avantage à combler.

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Un taux d’implémentation de 100% me semble vraiment dans l’ADN du quartier, niveau historique. Est-ce qu’on est supposé transformer la trame urbaine du quartier? Ce serait la chose respectueuse, d’avoir des édifices avec une implémentation complètement différente du contexte historique?

Aussi, le Laurence n’est pas un édifice de béton, les cadres sont remplis de pierre calcaire. Ce ne sont que les cadres qui le sont, et l’agrégat fait en sorte qu’on n’associe pas particulièrement le matériel à du ciment gris. Je suis très à l’aise que certaines personnes n’aiment pas cette interprétation contemporaine de l’architecture du Vieux-Montréal, mais le geste à quand même un raisonnement.

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