Quoi qu’il en soit ces structures modernes nous rappellent les murs d’enceinte de la ville ancienne et leur périmètre d’origine. Des témoins artistiques qui nous interpellent et qui ajoutent une dimension historique des lieux qui autrement demeureraient ignorés de tous. Une façon subtile et élégante d’exprimer l’histoire et la fondation de Montréal dans un contexte contemporain.
Sans faire de commentaire sur le résultat, à noter que la forme des fortifications variaient dans leur forme à ces emplacement, toujours dans le style fortification de Vauban. La forme des arches actuelles refléterait la forme d’antan à ces emplacements.
ressource: https://www.vieux.montreal.qc.ca/fortif/images/depl_a.pdf
My god what a mess. There is way too much going on here.
Can you elaborate more?
In my opinion, I find they used way too many patterns and it clashes. The central path through the park is fine, but because the trees don’t align they could’ve gone for more adaptive shapes (like the dark centre area follows where the trees are, in a wave pattern that could connect it to being beside the water).
The darker grey they use is a bit too much of a cool/blue tone compared to the other materials with are reds and yellows, I’d be okay with this if it was a different pattern like the waves, but as it’s straight lines it feels a bit just placed in the area.
Overall, I think it’s fine, not bad, but I wish they went for a little bit more
Je suis du même avis.
On est encore tombés dans le piège de la pizza all-dressed.
C’est le cas classique d’un aménagement avec de bonnes intentions, mais beaucoup de maladresse.
Les motifs de pavé sont mal maîtrisés, surchargés, mal calepinés.
Aussi, on a voulu conserver les arbres existant, c’est bien, mais il fallait faire l’aménagement en conséquence! Là on sent que c’était vu comme une simple contrainte, une roche dans la chaussure. On n’a pas du tout respecté leur implantation et on a fait comme s’ils existaient pas.
L’aménagement est confus, le nivellement n’est pas maîtrisé, le mobilier urbain est disparate et mal implanté.
Si on oublie l’aspect plagiat, l’idée de cette structure n’est pas mauvaise, mais elle est ultra mal exécutée, très maladroite, dans sa matérialité (la grosse soudure!) comme dans sa forme. Comme le dit @patrice670 , il existe plusieurs profiles de fortifications, mais il existe aussi plusieurs manière de les exprimer. Celle-ci n’était peut-être pas la bonne. En plus, venir colle une poubelle dessus, poubelle qui en plus a un terrible détail sur dalle de béton, c’est vraiment la démonstration que c’est encore une fois un aménagement jetable, sans réelle qualités ni pérennité.
Pourquoi on ne vise pas à faire nos espaces publics dans un objectif de durabilité?
@Gtmtl expressed perfectly how I feel about it. Altho maybe in a more elaborate fashion
C’est très minéral. Pourquoi avoir mis autant de béton? Si ce sont des allées, c’est assez étriqué comme espace de déambulation. Un pari d’ilôt de verdure aurait fait l’affaire, bien simplement, et aurait été beaucoup mieux maitrisé dans la forme.
J’ai remarqué la poubelle aussi!
Le pari lumière du 1 McGill a un peu de misère. Les bandes LED au coin arrondi sont dans un état assez dégradé. Auparavant des lignes lumineuses continues. L’entretien demeure un pari de tous les instants.
Oui tout à fait. C’est pour marquer le passage des fortifications.
Sur cette photo du milieu du XIXe siècle on a une vue vers l’ouest sur la rue de la Friponne, et du côté gauche on peut voir le vestige de ce mur. C’est là qu’on retrouve maintenant le parc Fleury-Mesplet.
Ce n’est pas un plagiat maladroit bien au contraire.
C’est plutôt que le mur de fortification n’avait pas la même configuration à ces deux endroits.
Je crois qu’il parlait de la réalisation du métal qui avec ses joints est beaucoup moins esthétique que ceux dans sur McGill
Peu importe à quoi le mur ressemblait, la résultante est maladroite et inélégante.
Sur McGill on a un objet bien proportionné, avec une certaine élégance, et une finition impeccable.
Dans ce parc on a un objet grossier, profondément disproportionné, avec une finition médiocre.
Il s’agit de plagiat, mais en plus d’un plagiat maladroit.
Il existe une infinité de manières d’exprimer les traces d’un ancien mur.
Sur McGill, il avait été choisi d’exprimer la silhouette dans le négatif de l’objet, parce que ça fonctionnait bien.
Ici, ça ne fonctionnait clairement pas (si vraiment on respecte la silhouette, parce que je ne vois pas trop à quoi le rectangle et le petit carré correspondent! J’ai l’impression qu’on a plutôt un truc aléatoire).
Il faut aussi garder en tête que Montréal est une des rares ville qui vole ouvertement les droits d’auteur de ses professionnels. Dans une vraie ville, on aurait fait appel aux concepteurs d’origine pour utiliser leur concept à nouveau, plutôt que de simplement plagier l’idée. Il y a quelque chose de tellement vulgaire dans cette façon de faire.