Quartier Namur-Hippodrome

Je crois me rappeler qu’à l’époque où l’administration Tremblay voulait implanter un tram sur René-Lévesque/Côte-des-Neiges, certaines cartes montraient que la ligne terminait son parcours à l’hippodrome.

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La différence c’est qu’ici on peut planifier en amont, pas après-coup avec les surcoûts que ça génère (ex: déplacements des utilités souterraines).

De plus, il s’agit d’un secteur enclavé qu’on souhaite vouer à un développement dense tout en limitant le plus possible la place de l’automobile; ça passe nécessairement par une offre adéquate de transport en commun. On veut éviter de répéter les erreurs de Griffintown, qui malgré sa relative proximité au métro ne dispose toujours pas d’une desserte en TeC à la hauteur du cadre bâtit.

Je peux comprendre qu’on se plaigne des longs délais pour aboutir à quoique ce soit (ou de l’absence d’ambition pour desservir en TeC certains quartiers existants!), mais pour une fois qu’on propose d’avoir un peu de vision et de développer de façon proactive, je ne me plaindrai certainement pas de ça!

Finalement, le système de TeC qu’on implantera dans ce nouveau quartier ne se limitera probablement pas au seul quartier! C’est donc une occasion de développer un système plus vaste, comme un tramway Hippodrome (Royalmount)/Jean-Talon/Côte-des-Neiges/Guy/René-Lévesque… Si on finit avec un tramway pour Lachine (pas forcément mon option préférée), ça vaudrait probablement la peine d’utiliser la même technologie et peut-être même de relier les réseaux pour les intégrer (ex: centres d’entretien…).

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Dans ce cas là c’est l’article qui est erroné puisqu’il mentionne un plan écarté. Merci pour les précisions !

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Je crois que le mot plus juste aurait été “vision”! Et toujours des concepts assez vagues: “on veut bâtir des milliers de logements”.

En fait, même Équippe Coderre a dévoilé une autre de ces “visions”, qui comprenait un concept de rendre les terrains disponibles par emphytéose… Pendant la dernière campagne électorale. Comme quoi il n’y avait pas grand chose de solide avant sur quoi s’appuyer. L’administration Plante a aussi changé leur propre vision entre leurs deux mandats.

Bref, on ne manque pas de visions.

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Alors si ce n’est que cela, moi j’embarque. Car en ville on doit rêver constamment à ce qui s’en vient et à ce qui est possible de faire. Bien sur il faut éventuellement de l’action et non seulement des rêves. Mais toute action commence par un rêve, une idée et éventuellement un projet. Alors si elle peut nous faire rêver. Moi je signe !

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Je me disais la même chose… La distance entre Namur et l’extrémité de l’hippodrome est à peine plus loin que le distance entre la station Mont-Royal et le parc La fontaine…

Faire rêver c’est ce que la ville fait depuis 2016 pour ce terrain. Faire rêver c’est justement ce que les fabricants d’études de toutes sortes génèrent: des rêves.

C’est la réalisation qui manque.

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Montréal dévoile le gagnant de l’appel de candidatures pour un premier projet à Namur-Hippodrome

Journal Métro | 18 mai 2023

Montréal dévoile le gagnant de l'appel de candidatures pour un premier projet à Namur-Hippodrome. Crédit : Ville de Montréal

À la suite d’un appel de candidatures pour le redéveloppement de l’un des terrains du futur écoquartier Namur-Hippodrome, la Ville de Montréal a annoncé que l’organisme gagnant est Espace La Traversée.

L’organisme procédera au développement d’un projet résidentiel abordable de 200 à 250 logements locatifs selon le concept de cohabitation intergénérationnelle. Il sera accompagné dans ses démarches par le groupe de ressources techniques Bâtir son quartier.

La Ville et l’organisme procéderont à l’établissement de l’échéancier pour la transaction et la réalisation du projet du candidat, qui mènera à la signature d’une promesse d’achat entre les parties d’ici janvier 2024.

En parallèle, la planification du quartier Namur-Hippodrome se poursuit et un plan directeur d’aménagement est en cours d’élaboration. Une part importante des logements seront sociaux et communautaires, abordables et familiaux. À terme, le nouveau développement proposera 20 hectares d’espaces verts, des commerces et des entreprises, des réseaux de transport collectif et actif accessibles et connectés aux réseaux actuels, des infrastructures vertes et un pôle civique ainsi qu’un parc d’envergure.

Source : Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif

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Il y a une annonce ce matin à 9h30
ça semble important avec 2 ministres!

Le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal invitent les médias à une importante annonce concernant l’avenir du site de l’ancien hippodrome de Montréal.

L’activité se déroulera le lundi 29 mai, en présence de la ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, M. Pierre Fitzgibbon, de la mairesse de Montréal, Mme Valérie Plante, du responsable de l’Habitation et de la Stratégie immobilière au comité exécutif, M. Benoit Dorais, de la mairesse de l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, Gracia Kasoki Katahwa, de la présidente et cheffe de la direction du Fonds de solidarité FTQ, Mme Janie C. Béïque, du président et chef de la direction de Claridge inc., M. Pierre Boivin, du président-directeur général de Centraide du Grand Montréal, M. Claude Pinard, et de nombreux partenaires du milieu.

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Excitant! Quand allons nous avoir plus d’informations sur ce qui a été annoncé?

Communiqué de presse

GALOPH - La Ville de Montréal et le Gouvernement du Québec mettent en commun leurs efforts pour accélérer le développement du secteur Namur-Hippodrome

NOUVELLES FOURNIES PAR
Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif
29 mai, 2023, 10:27 ET

MONTRÉAL, le 29 mai 2023 /CNW/ - Déterminés à accélérer le développement du secteur Namur-Hippodrome, la Ville de Montréal et le Gouvernement du Québec annoncent la création du groupe de travail GALOPH : Groupe d’Accélération pour l’Optimisation du Projet de l’Hippodrome, composé de partenaires des milieux des affaires, communautaires, de l’immobilier résidentiel et du financement privé et institutionnel. La mise sur pied de ce groupe, présidé par Pierre Boivin, président et chef de la direction de Claridge inc., et Janie Béïque, présidente et cheffe de la direction du Fonds de solidarité FTQ, permettra d’accélérer la création du prochain grand quartier d’avenir de la métropole.

Ce faisant, la Ville et le gouvernement s’assurent d’amorcer la création, dès 2025, d’un écoquartier résilient au cœur de Montréal qui répondra à un besoin criant en matière d’offre de logements sociaux, abordables et privés. Ce projet générationnel permettra la construction d’au moins 6 000 logements sur le site de l’ancien hippodrome. Un corridor de mobilité durable avec une solution de transport collectif structurant sera développé au cœur du quartier et assurera une connexion avec la station de métro Namur.

Un plan d’affaires pour l’écoquartier de demain

Le GALOPH se donne le mandat d’identifier, pour toutes les étapes du projet, les éléments nécessaires à la réussite du redéveloppement du secteur Namur-Hippodrome et de susciter l’adhésion de toutes les instances aux solutions identifiées.

Ces étapes incluent, entre autres, la planification du déploiement des infrastructures, le développement d’un concept d’aménagement durable, viable et innovant, qui incorporera du transport collectif. La mise en place d’un groupe d’experts de différents horizons permettra la conception d’une approche équilibrée rendant possible l’atteinte d’objectifs sociaux, tout en demeurant pertinente pour des investisseurs. Un plan d’affaires sera déposé à cet effet d’ici huit mois.

Notons que le GALOPH est composé d’une quinzaine de personnes issues de milieux d’expertises diversifiés et complémentaires. Ils se sont portés volontaires pour créer, de concert avec des membres de la Ville, du gouvernement du Québec et du gouvernement du Canada, les conditions gagnantes permettant de développer ce site d’importance, axé sur le développement durable et l’innovation. Ces personnes sont :

  • Claude Pinard, président et directeur général de Centraide du Grand Montréal;
  • Jean-Yves Bourgeois, premier vice-président aux services aux entreprises chez Desjardins;
  • Édith Cyr, directrice générale du groupe de ressources techniques Bâtir son quartier, coprésidente du Chantier Montréal abordable de la Ville de Montréal et membre de la Cellule facilitatrice de la Ville de Montréal;
  • Clément Demers, architecte, urbaniste et consultant en montage et gestion de grands projets urbains;
  • Claude Foster, président et directeur général de la Société d’habitation du Québec (SHQ);
  • Isabelle Melançon, présidente et directrice générale de l’Institut de développement urbain du Québec (IDU), membre de la Cellule facilitatrice;
  • Philippe Krivicky, directeur général adjoint de la Ville de Montréal, Économie et Rayonnement de la métropole;
  • Catherine Pappas, directrice générale de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges;
  • Roger Plamondon, président du Groupe Broccolini, président du conseil d’administration de l’IDU, coprésident du Chantier Montréal abordable et membre de la Cellule facilitatrice de la Ville de Montréal;
  • Stéphane Plante, directeur de l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce;
  • Élise Proulx, cheffe du développement économique chez Ivanhoé-Cambridge;
  • Debbie Stewart, vice-présidente Innovation et partenariats à la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL);
  • Laurence Vincent, présidente de Prével et présidente du comité Affaires métropolitaines et urbaines de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain;
  • Nathalie Voland, présidente et directrice générale de Gestion immobilière Quo Vadis et membre de la Cellule facilitatrice de la Ville de Montréal.

Un projet immobilier au cœur du secteur stratégique Namur-Hippodrome

Le projet immobilier de l’hippodrome s’inscrit dans le développement du secteur stratégique Namur-Hippodrome, situé des deux côtés de l’autoroute Décarie, le long de l’axe de la rue Jean-Talon. En plus du potentiel d’au moins 12 500 logements, la mobilité active sera priorisée dans le redéveloppement de ce secteur, qui fera une place importante aux espaces verts. Le site sera d’ailleurs muni d’infrastructures vertes et résilientes qui assureront la gestion des eaux. Le quartier visera une mixité des usages afin d’en faire un milieu de vie complet, diversifié et inclusif, offrant un mode de vie propice aux familles de tous les horizons. L’endroit comptera ainsi sur de nombreux services de proximité, soit des équipements collectifs et des écoles, ainsi que des lieux d’emplois.

Cette nouvelle action est en phase avec les autres initiatives développées pour accélérer le développement immobilier et la construction de quartiers complets et inclusifs, tels que le Chantier Montréal abordable et la Cellule facilitatrice. Cela a notamment permis à la Ville d’annoncer, il y a deux semaines, un premier projet résidentiel 100 % abordable de 200 à 250 logements locatifs qui seront développés sur le site de l’ancien hippodrome par l’organisme à but non lucratif l’Espace La Traversée et qui seront intégrés au quartier.

Citations

« Ce qu’on met en place aujourd’hui, c’est une nouvelle façon de faire pour revitaliser Blue Bonnets, un secteur stratégique. C’est le genre de démarche qu’on pourrait reproduire ailleurs, par exemple dans l’Est de Montréal. C’est une excellente nouvelle que le secteur privé soit au rendez-vous, les promoteurs veulent et doivent faire partie de la solution. »

Pierre Fitzgibbon, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« Je me réjouis de la composition de ce groupe de travail qui compte des gens de grandes compétences, cumulant des expériences diversifiées dans le milieu de l’habitation et de la construction et qui contribueront de façon importante et innovante au développement de logements sociaux, abordables et privés. Nous vivons une crise du logement et les terrains sont là, disponibles, c’est donc une occasion incroyable que nous avons de construire rapidement et de manière durable un écoquartier qui répondra aux besoins des ménages montréalais. »

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation

« Le site de l’hippodrome a le potentiel exceptionnel de devenir un écoquartier qui fera rêver les futures générations et inspirera les autres grandes villes du monde. Nous avons l’avantage, comme administration, d’être à la fois propriétaire et promoteur de ces terrains. Une telle occasion n’arrive qu’une fois par génération. Et pour atteindre notre objectif, nous devons avoir un plan d’affaires solide. C’est pour cette raison que nous avons mis sur pied le groupe d’accélération GALOPH, qui regroupe des experts de différents milieux et dont le travail sera critique pour la suite des choses. D’ici huit mois, nous aurons un plan d’affaires qui nous permettra d’innover à même le modèle financier et les partenariats à mettre en place. C’est un moment charnière du développement du site et nous le saisissons pleinement. »

Valérie Plante, mairesse de Montréal

« Avec les défis qui sont à nos portes, il est essentiel de développer notre territoire de façon exemplaire. Concrètement, ceci veut dire le faire de façon écologique, durable, abordable, et en veillant à ce qu’il soit bien desservi par le transport collectif. C’est grâce à cette ferme ambition partagée que nous avons le bonheur d’annoncer la création du groupe d’accélération GALOPH, présidé par M Pierre Boivin et Janie Béïque. Leur mission : créer un plan d’affaires solide et réaliste pour qu’on amorce le développement du secteur Namur-Hippodrome dès 2025.»

Benoit Dorais, responsable de l’Habitation et de la Stratégie immobilière au comité exécutif

« La création du groupe d’accélération GALOPH ainsi que l’annonce d’un premier projet résidentiel, il y a quelques semaines, démontrent une chose : nous sommes dans la phase active du développement de l’hippodrome. En tant que mairesse de CDN-NDG, je suis heureuse que l’expertise locale de notre arrondissement soit bien représentée sur ce comité. Je me réjouis de ces avancées qui permettront d’accélérer le développement de l’écoquartier Namur-Hippodrome et de répondre aux besoins en logement, qui sont énormes dans CDN-NDG. Je suis fière de dire que nous sommes l’administration qui a débloqué le développement de l’hippodrome. »

Gracia Kasoki Katahwa, mairesse de l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce

« La réalisation de logements abordables est un défi de taille et je salue la volonté de la Ville de Montréal et du gouvernement du Québec de rassembler des acteurs du milieu pour agir concrètement sur la situation. Le Fonds est engagé à s’investir dans des projets d’immobilier durable, incluant des logements sociaux et communautaires, tout en visant un rendement raisonnable grâce à un portefeuille de projets diversifiés. Je suis optimiste que les travaux des prochains mois permettront de mettre des bases solides pour le développement du secteur Namur-Hippodrome. Je me ferai un devoir d’encourager la création et la réussite de ce projet structurant pour la communauté, en tant que co-présidente du groupe d’accélération GALOPH. »

Janie Béïque, présidente et cheffe de la direction du Fonds de solidarité
FTQ, coprésidente du GALOPH

« Je remercie Claude Pinard de m’avoir sensibilisé à l’importance et à l’ampleur de l’enjeu du logement social et abordable. Je veux souligner l’engagement de tous les membres du groupe de travail GALOPH, qui ont accepté de contribuer bénévolement à la mise en œuvre des conditions qui permettront de concevoir et d’aménager ce nouveau milieu de vie qui assurera une mixité sociale, un écoquartier innovant, vert et durable, une mobilité active et des services de proximité de qualité pour des milliers de familles au cours de prochaines années. Je remercie madame Gracia Kasoki Katahwa, mairesse de l’arrondissement de Côtes-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, notre mairesse Valérie Plante, la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, le ministre responsable de la Métropole, Pierre Fitzgibbon, et la représentante de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), au nom du gouvernement fédéral, de s’être engagés à trouver conjointement les solutions qui permettront de réaliser ce projet. Je veux enfin remercier Janie Béïque qui a accepté de coprésider ce groupe de travail pour nous aider à livrer, tous ensemble, le plan de réalisation de ce projet inspirant et mobilisant. »

Pierre Boivin, président et chef de la direction de Claridge et coprésident du GALOPH

SOURCE Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif

Renseignements: Sources : Catherine Cadotte, Attachée de presse principale, Cabinet de la mairesse et du comité exécutif, 438 925-0884 ; Philippe Couture, Attaché de presse de la ministre responsable de l’Habitation, philippe.couture@habitation.gouv.qc.ca ; Renseignements : Direction des relations de presse, Ville de Montréal, relationsmedias@montreal.ca ; Relations auprès des médias, Société d’habitation du Québec, medias@shq.gouv.qc.ca

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J’espère que les futures générations ne rêveront pas d’y voir construit un écoquartier comme nous en rêvons actuellement!

Le plan d’affaires à venir d’ici 8 mois, c’est équivalent à un plan d’aménagement? Sinon, le plan d’aménagement qui est en développement devra-t-il tenir compte du plan d’affaires?

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Ils n’ont pas lésiné sur les gros noms en tout cas, ça donne espoir!

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Terrain de l’hippodrome | Les trois paliers de gouvernement participeront à sa mise en valeur


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Le site constitue l’un des plus vastes terrains vacants non contaminés de l’île de Montréal propice à la construction domiciliaire à un moment où la rareté de nouvelles habitations se traduit par un taux d’inoccupation des logements locatifs au plancher et des loyers en rapide progression.

Québec, Ottawa et Montréal participeront à l’élaboration du plan d’affaires menant à la mise en valeur des terrains de l’ancien hippodrome de Montréal, propriété de la ville depuis 2017.

Publié à 11h58
André Dubuc
LA PRESSE

Ce site constitue l’un des plus vastes terrains vacants non contaminés de l’île de Montréal propice à la construction domiciliaire à un moment où la rareté de nouvelles habitations se traduit par un taux d’inoccupation des logements locatifs au plancher et des loyers en rapide progression.

Les ministres Pierre Fitzgibbon, responsable de la Métropole, et France-Élaine Duranceau, responsable de l’Habitation se sont déplacés au parc Saidye-Bronfman dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce pour annoncer, en compagnie de la mairesse Valérie Plante, la création de GALOPH : Groupe d’Accélération pour l’Optimisation du Projet de l’Hippodrome, composé d’une quinzaine de partenaires de tous les milieux, dont les trois paliers de gouvernements.


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Le comité GALOPH sera coprésidé par Pierre Boivin, président et chef de la direction de Claridge, et Janie Béïque, présidente et cheffe de la direction du Fonds de solidarité FTQ.

Il sera coprésidé par Pierre Boivin, président et chef de la direction de Claridge, et Janie Béïque, présidente et cheffe de la direction du Fonds de solidarité FTQ. Il doit décider du nombre de logements à être construit sur ce vaste terrain, leur hauteur, la place dédiée aux équipements civiques comme une école et à celle réservée aux espaces verts.

Le comité aura aussi à se pencher sur le financement des infrastructures d’aqueduc et d’égout actuellement absentes du site. Son rapport est attendu d’ici 6 à 9 mois.

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Vu les coûts extrêmement élevés impliqués dans le développement du secteur, avoir ce genre de coopération avec les autres paliers du gouvernement était une nécessité. La ville de Montréal ne peut pas s’endetter de pratiquement un milliard de dollars pour construire un quartier.

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Personne ne va se faire donner un logement c’est quoi cette histoire?

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Mais les permis de construction, revenus de la vente des terrains, taxes spéciales et autres ne permettent pas de couvrir ces coûts? Comment ont-ils fait pour bois-franc par exemple?

Je vois cela d’un autre oeil: celle où la grenouille se prenait pour un boeuf. Montréal aurait pu laisser le terrain retourner au provincial, et la ville a beaucoup d’autres terrains non-développés.

De mon point de vue: rien n’est encore fait, et ce en 2023.

Pour payer les infrastructures de Griffintown, la Ville a fait un emprunt de 300 M$
Ce montant équivaut à ce que la Ville pourra aller chercher en taxes de mutation et taxes foncières avec les nouvelles constructions privées sur 20-25 ans
Cependant, si tous les PPCMOI sont rejetés par une minorité de citoyens, la Ville va manquer de fonds pour rembourser le prêt.

Mario Girard l’a expliqué dans cette chronique

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Pas pour ce montant. Si on cible spécifiquement le secteur de l’hippodrome, ce serait 133 000 dollars par logement. Ni les futurs résidents ni les promoteurs ne peuvent payer cela.

Le TOD Bois-Franc représente 87 millions de dollars. C’est presque 10 fois moins.

Les coûts pour ce site sont juste très élevés, mais pour savoir pourquoi, j’aimerais bien voir la ville nous faire le détail de la chose! Sa taille et son éloignement de toutes les infrastructures le plus de base sont probablement la raison?

Ou plutôt, le terrain n’aurait pas dû être transféré à Montréal sans un semblant de plan pour développer le quartier. S’assurer à la base la réalisation des intentions. Je pense cela aussi d’autres projets importants de l’époque. Je crois que ton image est quand même appropriée!

Mais si Montréal ne faisait que perdre le terrain par son incapacité à respecter les modalités, ce serait un cuisant échec au niveau des perceptions, à mon avis. L’approche ici avec le provincial et le fédéral comme partenaire me semble quand même plus souhaitable. Si le terrain retournait à Québec, il ferait comme avant: rester un gros bac à sable, fort probablement. Québec a déjà plusieurs édifices patrimoniaux à requalifier à Montréal aussi!

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