Quartier Namur-Hippodrome

Le territoire du futur quartier Namur-Hippodrome est composé des abords de la station de métro Namur et du site de l’ancien hippodrome, propriété de la Ville de Montréal depuis 2017. Cet ensemble de 75 hectares est bordé à l’est par l’avenue Mountain Sights, au sud et à l’ouest par les emprises des voies ferrées du CP, et au nord par la limite de la Ville de Mont-Royal.

La Ville de Montréal désire transformer ce site en un milieu de vie carboneutre axé sur le transport actif et collectif.

Liens :

C’est une bonne nouvelle. Il est certain que chaque élu pousse un peu chacun dans leur direction, mais ils s’entendent au moins de créer un seul plan, tous ensemble.

Réaménagement du secteur Namur-De La Savane - Les Villes s’unissent autour des solutions de mobilité collective et active pour le secteur Namur-De la Savane et pour l’axe Cavendish

Logo de la Ville de Montréal (Groupe CNW/Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif)

NOUVELLES FOURNIES PAR | Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif | Déc 17, 2020, 14:58 ET

MONTRÉAL, le 17 déc. 2020 /CNW Telbec/ - Les Villes de Montréal, Côte-Saint-Luc, Ville Mont-Royal ainsi que les arrondissements de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce et de Saint-Laurent, situés aux abords du boulevard Décarie, se mobilisent pour créer un plan axé sur le transport collectif et actif pour le secteur Namur-De la Savane.


Secteur Namur-De la Savane - Source : Rapport du Groupe de Travail NDLS (Groupe CNW/Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif)

Le secteur Namur-De La Savane est situé entre l’autoroute Métropolitaine, la rue Jean-Talon Ouest, le boulevard Cavendish, la gare de triage du CP et le corridor Décarie. Il chevauche deux villes (Côte Saint-Luc et Mont-Royal) et deux arrondissements de Montréal (Saint-Laurent et Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce).

Une résolution conjointe sera déposée au conseil d’agglomération jeudi afin que l’agglomération de Montréal demande d’une même voix à l’ARTM la mise en place d’une desserte appropriée en transport collectif électrique dans le secteur élargi de Namur-De la Savane, incluant l’axe du boulevard Cavendish. Plus spécifiquement, l’agglomération demandera à l’ARTM de proposer un mode de transport approprié ainsi qu’un tracé optimal pour cette desserte dans le but d’obtenir un service convenable et efficace aux citoyennes et citoyens du secteur et de l’agglomération.

Cette déclaration fait suite au rapport Junca-Adenot, commandé par la ministre Chantal Rouleau et la mairesse Valérie Plante et publié en mai 2019, qui montre clairement que des solutions innovantes sont essentielles pour réduire la congestion routière et la nécessité d’inclure le secteur Namur-De la Savane dans les grands projets de transport collectif de l’ARTM.

Les élus conviennent que les promoteurs et tous les paliers de gouvernement doivent contribuer à la mise en œuvre du plan pour en assurer le succès et le bon développement du secteur Namur-De La Savane.

Transformation rapide

Ce secteur, qui est l’un des plus congestionnés de Montréal, fera l’objet de transformations rapides au cours des prochaines décennies, alors que des milliers de nouveaux logements et de nombreux commerces sont prévus sur le site de l’ancien hippodrome, le Carré Décarie, le Royalmount, les condos Westbury, et plusieurs autres grands projets immobiliers en cours ou à l’étape de la planification. Actuellement, 360 000 véhicules traversent quotidiennement le secteur, sur les autoroutes 40 et 15.

Les Villes approuvent également les nombreuses recommandations du rapport Junca-Adenot, dont une recommandation-clé est le raccordement du boulevard Cavendish, dédié prioritairement au transport collectif et actif. Afin que ces actions se concrétisent, ils participent au Groupe de travail Namur-De la Savane pour veiller à ce que les différentes instances, incluant le MTQ, l’ARTM et la STM, assurent le suivi des actions et recommandations.

Le rapport Junca-Adenot peut être consulté à cette adresse : cotesaintluc.org/fr/MobiliteAvantTout.

Citations

« Le prolongement de Cavendish est une priorité. Celui-ci permettra notamment un développement résidentiel mixte, inclusif et vert dans le secteur de l’hippodrome. Plus largement, ce prolongement aura un impact positif sur l’ensemble du secteur stratégique Namur-De La Savane, qui est lourdement affecté par une congestion chronique. Ce secteur doit être développé dans une perspective de transition écologique, en axant les investissements sur la mobilité durable, en particulier les transports collectif et actif. » - Éric Alan Caldwell, responsable de l’urbanisme et de la mobilité au comité exécutif de la Ville de Montréal

« C’est un moment historique puisque Montréal a l’occasion de mettre en valeur le développement axé sur le transport en commun. Il est devenu très clair que, si nous voulons tous la réussite de nos projets, nous devons nous entendre sur les moyens à mettre en œuvre pour que les gens puissent se déplacer plus facilement et plus librement dans l’avenir. » - Mitchell Brownstein, maire de Côte Saint-Luc

« En tant que territoire municipal durable, il est essentiel de faciliter la mobilité et de soutenir des solutions de transport écologique, comme le transport électrique ou le tramway sur la rue Jean-Talon jusqu’au boulevard Cavendish et relié à Côte-de-Liesse. Cela contribuera en outre à attirer les futurs résidants vers des occasions d’emplois dans notre arrondissement. » - Alan DeSousa, maire de l’arrondissement de Saint-Laurent

« Les solutions au transport en commun sont essentielles pour que le développement de l’hippodrome puisse devenir le quartier vert et inclusif dont veulent les résidants de Côte-des-Neiges. » - Sue Montgomery, mairesse de l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce

« Nous examinons déjà des solutions de transport en commun appropriées pour optimiser la proximité du métro et réduire la dépendance aux véhicules privés. Nous recherchons tous les solutions de mobilité verte qui contribueront à résoudre le problème du réseau routier très congestionné autour du secteur Namur-De la Savane. » - Philippe Roy, maire de Ville de Mont-Royal

SOURCE Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif

Ancien hippodrome: Montréal acquiert un terrain près de la station de métro Namur

Ancien hippodrome: Montréal acquiert un terrain près de la station de métro Namur

Photo: Josie Desmarais/MétroLe secteur Namur, où était situé l’hippodrome de Montréal.

La Ville de Montréal entend débourser 1 M$ pour acquérir un terrain vacant situé à proximité de la station de métro Namur, une démarche qui s’inscrit dans le vaste réaménagement du site de l’ancien hippodrome que compte réaliser l’administration municipale.

Le comité exécutif a approuvé mercredi matin l’autorisation pour la Ville d’exercer son droit de préemption afin d’acquérir, au coût de 1 M$, un terrain vacant de 389 m2. Celui-ci se trouve du côté est du boulevard Décarie, près de la station de métro Namur, dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce.

Un «pôle de mobilité»

La Ville entend ainsi transformer ce terrain vacant en «un pôle de mobilité». Ce projet vise à réduire la dépendance à l’automobile dans ce secteur enclavé tout en augmentant l’utilisation de moyens transports alternatifs et de la station de métro Namur, qui est actuellement sous-utilisée par rapport au reste du réseau. Le terrain en question pourrait ainsi accueillir dans les prochaines années des bornes du service de vélos en libre-service BIXI, des stationnements pour vélos ou encore des espaces dédiés aux véhicules en libre-service, a énuméré mercredi le responsable de la mobilité au comité exécutif, Éric Alan Caldwell.

«Notre vision pour améliorer le développement du secteur à échelle humaine, c’est d’axer l’ensemble des déplacements pour les résidents autour de la mobilité durable. C’est une option qu’on veut offrir aux Montréalais qui habitent dans le secteur, qui habitent dans le Triangle et à ceux qui vont habiter [sur] le site de l’hippodrome», a ajouté l’élu de Projet Montréal.

La somme prévue pour faire l’achat de ce terrain est environ 20% supérieure à sa valeur marchande. La facture de 1 M$ exclut d’ailleurs les travaux de décontamination qui devront avoir lieu sur ce terrain. Ceux-ci devraient s’élever à 145 000$, peut-on lire.

Un secteur en transformation

L’acquisition de ce terrain se veut stratégique pour la Ville. Il se trouve en effet dans un secteur qui fera l’objet d’un vaste réaménagement au cours des prochaines années.

Dans son Programme décennal d’immobilisations (PDI), présenté le 12 novembre, la Ville a prévu dépenser 44,8 M$ pour développer le secteur Namur-De la Savane d’ici 2030. Elle entend notamment créer un quartier écologique sur le site de l’ancien hippodrome Blue Bonnets, où environ 6000 logements devraient voir le jour à terme, dont une part «importante» de logements sociaux et familiaux.

Il faudra toutefois patienter de nombreuses années avant de voir cette métamorphose se concrétiser. Le 1er octobre, un rapport de l’Office de consultation publique de Montréal soulevait des lacunes dans la planification de ce projet, qui devra faire l’objet de plusieurs études additionnelles avant d’avoir de réelles chances de «réussite».

Par ailleurs, la Ville ne prévoit dépenser aucune somme prévue au PDI pour ce projet avant 2023. La part la plus importante des dépenses devrait venir après 2025, indiquent les fiches détaillées de ce programme.
https://journalmetro.com/cdn-ndg-westmount/2582981/ancien-hippodrome-montreal-acquiert-un-terrain-pres-de-la-station-de-metro-namur/

Quelqu’un sait de quel lot il s’agit? J’essaie de le trouver.

Selon l’odj du comité exécutif de mtl du 25 nov:

Exercer le droit de préemption pour acquérir de 9365-3905
Québec inc., à des fins de réserve foncière, un terrain vacant
connu et désigné comme étant les lots 2 945 013 et 2 945 014
du cadastre du Québec, d’une superficie de 389 m², situé du côté
est du boulevard Décarie, au nord de la rue Jean-Talon ouest,
près de l’édicule de la station de métro Namur, dans
l’arrondissement de Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce

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Leur terrain pour un ‘‘pôle de mobilité’’ à 1M de dollars pour stationner des vélos et des voitures, ça fait cher payé pour un si petit terrain sans grand revenus fonciers. L’argument de la station de Bixi n’a pas vraiment de poids, car l’espace existe déjà sur le terrain de l’édicule.

Pour ce qui est d’un parking pour des voitures partages, le terrain est déjà un stationnement, donc on va le démolir, décontaminer et refaire le parking ? C’est pas un peu cher payé pour pas grand chose… si on incluait un ascenseur pour la station, d’accord, mais là pour des éléments qui pourraient être installés sans trop dépenser…

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On peut certainement se permettre d’émettre des doutes et poser des questions. Faudrait savoir qu’elles sont les intentions de la Ville à long terme. Savoir aussi si elle envisage d’acheter d’autres lots voisins quand ils deviendront disponibles, en utilisant le même droit de péremption. Qui sait si ces terrains pourraient peut-être éventuellement faire partie d’une réserve foncière pour du logement social?

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Concernant ces petits terrains-là, j’ai tendance à croire que les fins de l’acquisition s’alignent un peu à ce que disait Gérard Beaudet de l’UdeM lors des rencontres pour le PPU:

C’est beau planifier l’hippodrome, c’est beau planifier la portion de territoire entre l’hippodrome et la station de métro, mais il faut faire plus. Il y a des secteurs qui sont en suspens, il y a des secteurs dont on ne sait pas ce qu’ils vont devenir. Le boulevard comme tel, il va falloir y voir, il va falloir faire quelque chose. Parce qu’une partie de la vitrine, ce sont les abords du boulevard. C’est le cadre architectural qui encadre ce boulevard-là. Il va falloir qu’on trouve une solution pour ça. Il faudrait s’y mettre immédiatement. Il ne faudrait pas laisser les promoteurs décider pour la collectivité ce qu’on va faire avec ces terrains-là. Surtout qu’un des handicaps pour la transformation, c’est la surfragmentation des abords du boulevard Décarie. Il y a de très gros propriétaires fonciers, mais il y a de très, très petits propriétaires fonciers. Et un des problèmes auquel on pourrait être rapidement confronté, c’est que les très gros y trouvent leur compte très rapidement pour des projets fermés sur eux-mêmes, mais que les petits s’assoient sur leur terrain en disant : «J’attends mon prix. Moi je ne vends pas tant que ça n’atteint pas tel niveau.»

(Emphase ajoutée)

C’est sûr que de consolider les abords de Décarie c’est une bonne idée, mais la méthode à faire reste à voir. Reste que l’acquisition par la ville de très petits lots est probablement la méthode la plus facile pour venir mitigier la surfragmentation aux abords de Décarie.

Edit: Voici l’excellente présentation complète de Gérard Beaudet en webdiffusion ou la transcription.

Le Château vient de faire faillite alors ça se peut que le magasin à côté de la station serait disponible bientôt.

@vincemtl @nephersir7 est ce que vous pouvez déplacer ce fil vers celui ci

Plante promet de développer un «éco-quartier» dans le secteur de l’ancien hippodrome

Félix Lacerte-Gauthier | Agence QMI | Publié le 26 octobre 2021 à 11:54 - Mis à jour à 16:59


THIERRY LAFORCE/AGENCE QMI

Une administration Projet Montréal développerait, d’ici 2023, un «éco-quartier» carboneutre dans le secteur Namur-Hippodrome, promet la cheffe du parti, Valérie Plante.

«C’est un projet signature. Ça va être le premier véritable éco-quartier de Montréal. On a une chance unique», s’est enthousiasmée Mme Plante, mardi.

Dans la vision présentée, l’ancien hippodrome accueillerait 7500 logements, dont 2000 sociaux et 2000 abordables. La piste de course serait préservée et un parc serait érigé au centre.

«Les gens étaient très attachés à l’idée de conserver cette piste et qu’elle soit intégrée dans un aménagement vert. On veut aussi mettre des navettes autonomes à l’intérieur du site, parce que c’est très grand. Il va y avoir une trame de rue», a illustré Mme Plante.

Elle n’a toutefois pas voulu s’avancer sur une date à laquelle les futurs résidents pourraient y aménager.

Également dans l’idée de réaménager le secteur, une partie de l’autoroute 15 serait recouverte sur une quarantaine de mètres entre les rues des Jockeys et Jean-Talon, au coût approximatif de 95 millions $. Cela permettrait de créer une nouvelle place publique.

L’offre de transport collectif serait augmentée afin de désengorger le secteur. Mme Plante promet également de «maximiser» les liens entre la station de métro Namur à proximité et son nouveau quartier à venir.

Son parti propose également de raccorder les deux tronçons de Cavendish, qui deviendra un «boulevard urbain axé sur la mobilité durable». L’artère est actuellement coupée en deux, au sud de l’autoroute 40, par des voies ferrées. Un montant de 2,45 millions $ est prévu pour ce projet.

«L’autoroute Décarie est une cicatrice dans le quartier. Se déplacer à pied ou à vélo sur le boulevard est désagréable avec le bruit, la pollution et la vitesse des voitures qui nous côtoient», a exprimé Gracia Kasoki Katahwa, candidate à la mairie de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce pour Projet Montréal. Elle estime que le plan présenté par son parti permettra de corriger la situation.

Du côté d’Ensemble Montréal, le parti de Denis Coderre, on avait précédemment promis de recouvrir l’autoroute Décarie sur une distance de 800 mètres, entre les chemins de la Côte-Sainte-Catherine et Queen-Mary, contre un montant de près de 700 millions $. Le parti prévoit également développer 6000 logements sur le site de l’ancien hippodrome.

«Cette administration [de Projet Montréal] n’a aucune crédibilité lorsqu’on parle du redéveloppement du site. Ils ont eu quatre ans pour agir, et ils n’ont rien fait», a dénoncé de son côté Lionel Perez, candidat à la mairie de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce pour Ensemble Montréal.

Le maire approuve

En réaction à cette annonce, le maire de la ville de Côte Saint-Luc, Mitchell Brownstein, s’est montré favorable au projet dans un échange avec le journaliste de TVA Nouvelles Yves Poirier.

«Le projet du prolongement du boulevard Cavendish est appuyé par la Ville de Côte Saint-Luc. Nous sommes au courant du projet Hippodrome. Nous croyons qu’il est essentiel de ne pas considérer le projet de l’hippodrome de manière isolée sans tenir compte de l’impact des projets existants et futurs comme le Carré Décarie, Royalmount ou Le Triangle.

«C’est pourquoi Côte Saint-Luc travaille en partenariat avec les villes et les arrondissements environnants pour trouver des solutions de transport en commun, comme des gares de trains de banlieue supplémentaires et un tramway.
https://www.tvanouvelles.ca/2021/10/26/plante-promet-de-developper-un-eco-quartier-dans-le-secteur-de-lancien-hippodrome-1

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Montréal dans une course contre la montre pour conserver Blue Bonnets


Jacques Nadeau, Le Devoir
De l’administration de Gérald Tremblay à celle de Valérie Plante en passant par celle de Denis Coderre, les promesses de dévelop- pement du site de l’ancien hippodrome de Montréal, situé à proximité de la station de métro Namur, se sont enchaînées au fil des ans.

Zacharie Goudreault
27 novembre 2021

Le site de l’ancien hippodrome Blue Bonnets pourrait retomber dans les mains du gouvernement du Québec si la Ville ne réussit pas à vendre une première parcelle de terrain d’ici deux ans. Or, plusieurs étapes restent à franchir avant d’atteindre cette cible, d’autant plus que l’intérêt des promoteurs immobiliers pour ce secteur hautement congestionné n’est pas garanti.

De l’administration de Gérald Tremblay à celle de Valérie Plante en passant par celle de Denis Coderre, les promesses de développement du site de l’ancien hippodrome de Montréal, situé à proximité de la station de métro Namur, se sont enchaînées au fil des ans. Mme Plante promet maintenant de faire construire 7500 logements sur ce site de 43 hectares, dont 2000 abordables et autant de logements sociaux.

Or, le temps presse pour développer cet endroit, que le gouvernement du Québec a cédé à la Ville en vertu d’une entente d’une vingtaine de pages signée en octobre 2017. Celle-ci mentionne notamment que la Ville doit fournir à Québec « un échéancier de développement immobilier » pour ce site d’ici au 20 octobre 2022, a constaté Le Devoir.

La date butoir pour changer le zonage du site et entamer la vente de parcelles de terrain pour y permettre la construction de logements se situe exactement un an plus tard. Le ministère des Finances confirme d’ailleurs au Devoir que, si ces échéanciers ne sont pas respectés, le gouvernement du Québec se réserve le droit de reprendre possession de ce terrain de l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, dont l’évaluation foncière s’élevait en 2017 à plus de 52,83 millions de dollars.

Un ultimatum

La Ville de Montréal se veut toutefois rassurante. « Le projet avance rondement et nous sommes [certains] de respecter l’échéancier » imposé par Québec en ce qui a trait à la vente d’un premier terrain sur ce site, affirme Marikym Gaudreault, l’attachée de presse du cabinet de la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

La firme EY a notamment obtenu un contrat à la fin de septembre pour « explorer les différents modèles d’affaires permettant d’assurer la réalisation du projet Namur-Hippodrome », un mandat qui se poursuivra « jusqu’à la fin du premier trimestre de 2022 », précise un relationniste de la Ville par courriel. Des dépenses de 44,8 millions de dollars sur 10 ans sont d’ailleurs planifiées par la Ville pour développer ce secteur.

Or, « penser qu’en 2023 on va avoir toutes les cartes et qu’on sera prêt à céder des terrains à des promoteurs, ce n’est pas souhaitable », rétorque l’urbaniste émérite et professeur à l’Université de Montréal Gérard Beaudet en entrevue au Devoir.

L’expert, qui a pris part aux démarches de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) sur ce site en amont du dépôt de son rapport de consultation préliminaire l’an dernier, estime plutôt que le développement de ce secteur devra se faire sur « quelques décennies » si l’on souhaite le planifier de manière à éviter de répéter les erreurs de Griffintown. Dans ce quartier du Sud-Ouest, les tours résidentielles ont poussé comme des champignons au terme d’un changement de zonage effectué sans planifier le développement du secteur en amont pour tenir compte des besoins en matière d’espaces verts, de garderies et de lieux sociocommunautaires, notamment.

« Griffintown, c’est un bel exemple où on s’est contenté de laisser aller des promoteurs. Donc, on a produit des projets immobiliers, mais on n’a pas produit un quartier […] Il ne faut surtout pas s’aligner sur cet exemple-là », affirme l’expert.

La Ville devra d’autre part trouver des moyens de désenclaver ce secteur, qui est aux prises avec des problèmes de congestion routière endémiques, ont souligné plusieurs experts au Devoir. Dans ce contexte, le raccordement du boulevard Cavendish — que la Ville souhaite à terme transformer en un boulevard urbain donnant la priorité à la mobilité active et au transport en commun — devient une condition sine qua non pour attirer les promoteurs immobiliers, estime le président-directeur général de l’Institut de développement urbain, Jean-Marc Fournier.

« Il faut marier la densité potentielle [du site] avec l’accès au transport en commun et avoir une trame de rue qui ne va pas créer plus de chaos que ce qui existe déjà », confirme l’architecte et ancien maire de Côte-Saint-Luc Robert Libman. Ce dernier estime ainsi que l’amélioration de la mobilité dans ce secteur représente le défi « fondamental » à surmonter pour permettre le développement du site de l’ancien hippodrome.

Un intérêt mitigé

Le Devoir a par ailleurs joint plusieurs grands promoteurs immobiliers pour sonder leur intérêt pour ce site, mais celui-ci semble mitigé à l’heure actuelle. « Sans savoir c’est quoi, comment puis-je avoir de l’intérêt ? » a lancé le président de Mondev, Michael Owen, qui estime que la vision de la Ville pour cet « emplacement stratégique » demeure floue.

Une autre consultation publique devra d’ailleurs avoir lieu concernant « le plan d’ensemble » que proposera la Ville pour ce secteur, indique le cabinet de Mme Plante. Le développement du site de l’hippodrome pourrait aussi être soumis au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement.

« Je pense que dans les prochains mois, on devrait avoir une vision beaucoup plus claire, à la fois des échéanciers et du type de développement qui va se faire là et des problèmes techniques qu’il pourrait y avoir ou ne pas y avoir », a assuré en entrevue au Devoir la semaine dernière la nouvelle présidente du comité exécutif et ancienne commissaire de l’OCPM, Dominique Ollivier.

Un des avantages principaux de ce site pour les promoteurs, « c’est qu’il est vierge », ce qui offre de nombreuses perspectives de développement, note pour sa part le professeur à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal Jean-Philippe Meloche. « Mais effectivement, à un moment donné, il faudra commencer à construire et arrêter de consulter », laisse-t-il tomber.

« Mais effectivement, à un moment donné, il faudra commencer à construire et arrêter de consulter », laisse-t-il tomber.

C’est la première chose qui me vient à l’esprit en pensant à ce vaste terrain vague. C’est désespérant. D’ailleurs, c’est souvent la première chose qui me vient à l’esprit concernant plusieurs projets piloté par la ville.

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Sans trop m’avancer, le dilemme de la Ville dans le cas de l’Hippodrome, ce n’est pas la sur-consultation, loin de là (la récente démarche de l’OCPM était d’ailleurs la première, à ma connaissance, où on abordait avec autant de détails le potentiel aménagement du futur quartier).

Le vrai dilemme pour la Ville, ce sont les moyens financiers absolument gigantesques dont il faut se prévaloir ne serait-ce que pour desservir le site par les plus élémentaires infrastructures (et on ne parle même pas d’écoles, de parcs ou de centres communautaires; seuls la banale tuyauterie et quelques rues représentent des investissements de centaines de millions pour un site de cette taille, sans compter Cavendish).

En conséquence, la Ville doit trouver une façon, sans s’endetter (pas le droit) ni réserver au projet la totalité de son budget d’immobilisations aux dépens de toutes ses autres priorités, une manière de financer la subdivision du site et la réalisation d’infrastructures à l’intérieur d’un échéancier qui serait super difficile à respecter pour le gouvernement provincial (alors n’en parlons pas pour la Ville)!

Bref, le plus dur, ce n’est pas de dessiner le plan d’aménagement, c’est de trouver les ressources pour le faire à la vitesse grand V sans concéder la vue d’ensemble au secteur privé, qui sera un partenaire inévitable une fois les “bases” coulées! (infrastructures, chaussées, désenclavement)

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Ce sont effectivement des points importants que tu soulèves. Et il faut les prendre en compte, aucun doute. Mais dans ce cas là, pourquoi nous promettre tant de logement si les ressources financières ne sont pas disponibles?

Je crois que la Ville doit faire valoir une vision pour éventuellement obtenir le support dont elle a besoin des autres paliers gouvernementaux. Ne confondons pas ici promesses et engagements; malgré la maîtrise foncière du site, la Ville n’a pas les ressources pour agir seule, d’autant plus que le désenclavement du site nécessite l’expropriation et le remembrement d’immenses propriétés privées dont l’acquisition ou l’expropriation aurait pour effet de mobiliser la totalité du budget de la Ville en acquisitions foncières.

Elle a cependant le devoir de faire connaître ses engagements en matière d’habitation et d’aménagement sur le site, même si elle ne peut en promettre la réalisation immédiate, afin de justifier les considérables ressources à dédier au dossier. La distinction est cruciale, mais trop subtile pour être pleinement comprise par le public, ce qui mène inévitablement à des frustrations compréhensibles. J’ai confiance que le dossier avance comme jamais auparavant, mais est-ce que ce sera suffisant?

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Des nouvelles du projet à l’ODJ du CA de CDN-NDG. Point 40.07 (dossier 1226290003)

Donner un avis de motion et adopter, tel que soumis, le projet de règlement modifiant le Règlement d’urbanisme de l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce (01-276), afin d’ajuster la limite entre les zones 0003 et 0015 à celle de l’affectation du Plan d’urbanisme, d’autoriser de nouveaux usages et de modifier la densité et la hauteur permise dans la zone 0003 - Secteur de l’ancien site de l’hippodrome de Montréal puis mandater la secrétaire d’arrondissement pour tenir une séance publique de consultation.

CONTEXTE
Le site de l’hippodrome de Montréal a été cédé par le Gouvernement du Québec à la Ville de
Montréal afin que celle-ci puisse y développer un nouveau milieu de vie mixte. Dans le cadre
de la démarche de planification, en cours, du Quartier Namur-Hippodrome, l’Arrondissement
souhaite modifier certains paramètres de zonage en vue d’un appel à projets qui sera lancé
ultérieurement. Le présent dossier vise à autoriser ces paramètres de zonage conformément
au Plan d’urbanisme actuel.

DESCRIPTION
Dans son Plan d’urbanisme adopté en 2004, la Ville de Montréal identifie plusieurs secteurs
qui doivent faire l’objet d’une planification détaillée métropolitaine. Le secteur où se situe
l’hippodrome, Décarie-Cavendish-Jean-Talon Ouest, est un de ces secteurs qui doit être
revalorisé (secteur 4.13). Le Plan d’urbanisme proposait notamment comme balise
d’aménagement « D’envisager une nouvelle vocation du site de l’Hippodrome privilégiant une
intensification et une diversification des activités et, le cas échéant, revaloriser les activitéssur les terrains occupés par les commerces et le stationnement incitatif Namur ».

Le Plan d’urbanisme autorise, sur le site de l’hippodrome, une affectation « Secteur mixte »,
une densité maximale de 4, et permet des bâtiments pouvant aller jusqu’à 8 étages.
C’est dans ce contexte que la Ville de Montréal a vu une opportunité de se porter acquéreur
du site de l’ancien Hippodrome. L’Entente avec le Gouvernement du Québec a été entérinée
en octobre 2017. Cette entente était assortie de plusieurs conditions, notamment celle de
débuter la vente des terrains dans les six (6) années suivants la signature de l’entente.
Préalablement à cette vente, l’entente précise que le zonage doit être modifié.
Enfin, signalons que la Ville réfléchit à amorcer le processus de vente des terrains à
l’automne 2022. Elle estime avoir besoin de ce délai d’un an entre la mise en vente et leur
conclusion en 2023 pour régler toutes les questions légales et financières avec les futurs
acquéreurs.

Conséquemment, la Direction de l’urbanisme demande à l’Arrondissement, dont c’est la
prérogative, de mettre en place les paramètres de zonage, conformément au plan
d’urbanisme. Le tableau qui suit explique les changements qui seraient apportés à la zone
0003 du Règlement d’urbanisme de l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-deGrâce (01-276) :

image

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Des logements sociaux à l’hippodrome de Montréal?


Organismes communautaires et militants se sont rendus devant la mairie d’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce pour manifester et déposer des cartons. | Photo: Métro/Alicia Casteras

Journal Métro | CÔTE-DES-NEIGES & NDG | 6 juillet 2022 à 16h53 | Alicia Casteras

La Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges (CDC-CDN) s’est rassemblée le mardi 5 juillet pour demander publiquement le développement de logements sociaux sur le site de l’ancien hippodrome de Montréal, aussi connu sous le nom de Blue Bonnets.

Quelques jours après le grand bal des traditionnels déménagements montréalais du 1er juillet, la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges (CDC-CDN), la Table habitation sociale (THS) de Côte-des-Neiges, l’organisme Femmes du monde à Côte-des-Neiges, l’Organisation d’éducation et d’information logement (OEIL) de Côte-des-Neiges et Projet Genèse se sont rassemblés le mardi 5 juillet pour dénoncer d’une seule voix le manque criant de logements sociaux dans le quartier de Côte-des-Neiges.

Des familles sont dans des situations épouvantables d’insalubrité ou de surpeuplement, à la merci de propriétaires abusifs.

Darby MacDonald, organisatrice communautaire à Projet Genèse


La réunion s’est tenue au CDC-CDN le mardi 5 juillet. | Crédits: Gracieuseté/CDC-CDN.

«Actuellement, il y a 4235 familles de l’arrondissement qui versent 80% de leurs revenus dans leur loyer et 2490 ménages sont sur une liste d’attente pour en obtenir un à loyer modique», affirme Darby MacDonald, organisatrice communautaire à Projet Genèse.

Les militants pressent la Ville de Montréal et le gouvernement Legault de prendre un engagement pour la réalisation d’au moins 2500 logements sociaux dans le développement du secteur de l’ancien hippodrome de Montréal Blue Bonnets, et de soutenir le financement des deux projets Bates et Westbury déjà amorcés. «Côte-des-Neiges est délaissée et n’est absolument pas dans les priorités d’aucun palier du gouvernement. On a besoin d’un soutien politique, financier», ajoute Mia Jeandonnet-Richard, organisatrice communautaire à la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges.

Sur les 6000 à 7000 unités d’habitation dont la construction est prévue sur le terrain de Blue Bonnets, les organismes demandent la création d’au moins 2500 logements sociaux dans un quartier pensé pour répondre aux besoins sociaux et communautaires de la population.

800 dollars de salaire et un loyer de 600 dollars

Parmi les résidents présents à la réunion jeudi, Inès, 62 ans, qui gagne un peu plus de 800 dollars par mois pour un loyer de 600 dollars. «Si on ajoute le téléphone et l’électricité, il ne reste pas beaucoup à la fin pour manger. Pour économiser, j’ai essayé d’arrêter de payer l’abonnement pour le bus, mais si j’arrête de sortir et que je reste seule chez moi, je déprime», explique celle qui vit actuellement dans un 3 1/2 du côté d’Anjou, et attend d’obtenir un logement social depuis quatre ans. «J’aimerais être plus proche du centre-ville, car je suis de plus en plus âgée et j’ai des difficultés à me déplacer, je tombe souvent. J’ai déjà eu trois fractures.»

Si je manifeste, ce n’est pas seulement pour moi, mais aussi pour les autres, car je sais qu’il y a des personnes qui sont dans des situations pires que la mienne.

Inès, 62 ans, résidente en attente d’un logement social.

Courriers et cartons à la mairie

Pour faire savoir que les organismes et habitants sont prêts à «faire leurs cartons» et à déménager dans des logements sociaux à Blue Bonnets, à l’issue de la réunion de mardi, une quinzaine de militants s’est ensuite rendue à la mairie d’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce pour y déposer des cartons sur lesquels on pouvait lire différents slogans, comme «nous avons besoin de maisons» ou encore «dignité pour tous».


Les militants se rendent à la mairie d’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. | Crédit: Métro/Alicia Casteras.

Les organismes espéraient rencontrer sur place la mairesse Gracia Kasoki Katahwa, et lui remettre en mains propres des messages écrits par des citoyens qui racontent leurs situations respectives et leur attente de logement social.

«La mairesse n’est pas notre ennemie; je vous demande de ne pas être violent ou impoli. On est là pour discuter et tenter de trouver une solution avec elle», a fait savoir au groupe Darby MacDonald, avant de pénétrer dans la mairie. Après plus d’une demi-heure d’attente dans le hall du bâtiment, Etienne Brunet, chef de division, communication et relation avec les citoyens, est descendu à la rencontre des militants, pour récupérer les lettres. «C’est sûr que la mairie va prendre le temps de regarder les courriers. Après, c’est à eux de décider ce qu’ils peuvent en faire, et il faut voir si l’enjeu se retrouve au municipal ou au palier du provincial», a commenté sans se mouiller le fonctionnaire.


Etienne Brunet, chef de division, communication et relation avec les citoyens, est descendu à la rencontre des militants. | Crédit: Métro/Alicia Casteras.

Les organismes ont finalement rendez-vous avec la mairesse Gracia Kasoki Katahwa le 11 juillet prochain.

Selon les derniers chiffres de l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM), l’arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce compte en ce moment 3645 demandes de HLM actives ​de la part des résidents, et le nombre moyen des jours pour se voir attribuer un logement HLM dans ce secteur est de 2144 jours.


Les militants ont déposé leurs cartons dans le hall de la mairie d’arrondissement d’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. | Crédit: Métro/Alicia Casteras.

Ils ont raison de demander des logements sociaux et éventuellement abordables. D’ailleurs je trouve qu’on devrait faire encore plus de bruit concernant ce problème. Mais à ce stade ci, tout ce que je demande pour le quartier de l’hippodrome c’est des logements tout court car il n’y a rien qui se passe depuis 10 ans alors que le terrain est vacant et qu’il n’attend qu’à être densifié.

À vrai dire, je commence à être un peu désillusionnée par rapport aux logements sociaux mais aussi des grands terrains vacants appartenant à la ville et ou à un gouvernement. Je ne comprends tout simplement pas l’immobilisme.

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Chronique sur l’urbanisme à l’émission Le 15-18 aujourd’hui :

Urbanisme avec Philippe Lupien : L’hippodrome de Montréal Rattrapage du lundi 18 juill. 2022 : Vague de chaleur, et mobilisation pour la réouverture d’un jardin communautaire

La Ville vient aussi de mettre à jour la page Web dédiée au projet

Quartier Namur-Hippodrome : un projet d’écoquartier

Mis à jour le 18 juillet 2022
Temps de lecture : 2 min

La Ville souhaite faire du futur quartier Namur-Hippodrome un milieu de vie carboneutre axé sur le transport actif et collectif, avec la présence de grands espaces verts. Dans les prochaines années, 12 500 logements y seront construits.

Situé dans l’arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, le site se distinguera en matière de mobilité et d’habitation à faible empreinte écologique.

Description du projet

Secteur

Le quartier Namur-Hippodrome se situe aux abords de la station de métro Namur et du site de l’ancien hippodrome (totalisant près de 95 ha). Le secteur est bordé à l’est par la rue de la Savane, au sud et à l’ouest par les emprises des voies ferrées du Canadien Pacifique (CP) et au nord par la limite municipale avec la Ville de Mont-Royal.

Bénéfices pour la collectivité

  • 12 500 logements, dont 6 000 sur le site de l’ancien hippodrome. Une part importante de ces logements seront sociaux et communautaires, abordables et familiaux;
  • 390 000 m2 en fonctions économiques (tel que des commerces et entreprises);
  • 20 ha d’espaces verts et publics dont un parc central d’envergure;
  • Des réseaux de transport collectif et actif accessibles et connectés aux réseaux actuels;
  • Des infrastructures vertes et de gestion des eaux (tel que noue, jardin de pluie et/ou water square);
  • Un pôle civique d’envergure (tel que écoles, centre communautaire, bibliothèque, plateau sportif).

Étapes du projet

Consultation citoyenne

À l’automne 2019, la Ville a mandaté l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) pour sonder la population sur la vision et les principes de mise en valeur du quartier. Cette consultation était une occasion d’échanger sur les différents enjeux et de nourrir la réflexion collective.

La vision suivante a été présentée à l’OCPM et la communauté :

  • Un quartier à faible empreinte écologique, carboneutre, innovant et ancré dans la communauté;
  • Un milieu de vie complet, diversifié et inclusif offrant un mode de vie propice aux familles;
  • Une mobilité active et collective, assise d’un quartier ouvert sur la ville;
  • Un réseau d’espaces verts et publics intégrés, à la base de l’organisation du quartier;
  • Une identité du lieu réinventée.

Prochaines étapes

La planification du quartier Namur-Hippodrome se poursuit et un plan directeur d’aménagement est en cours d’élaboration. En parallèle, la Ville doit vendre une première parcelle sur le site de l’ancien hippodrome en vertu de l’acte de cession avec le gouvernement du Québec.

La Ville procédera aux modifications réglementaires pour le site de l’ancien hippodrome au plus tard en 2023.

Principales étapes en lien avec les obligations de la Ville :

  • Modifications réglementaires spécifiques au site de l’ancien Hippodrome : 2023;
  • Vente d’un premier terrain : octobre 2023.

Principales étapes pour la planification du quartier Namur-Hippodrome :

  • Bonification du plan d’ensemble : 2022;
  • Adoption du Plan directeur d’aménagement et consultation publique : 2024;
  • Modifications réglementaires pour le quartier Namur-Hippodrome - 2024.
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