Quartier Namur-Hippodrome

Ca se passe pour de vrai là? Ah… non, 2024.

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C’est incroyable le temps que ca prend pour construire quelque chose. Je n’en reviens tout simplement pas. Et après on se plaint du manque de logement en ville. Quel manque de leadership dans ce dossier !

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Normalement ils avaient une date limite pour commencer les travaux. En 2022, ou début 2023, je ne me souviens plus exactement. Sinon Québec reprend les terrains. Visiblement ça ne sera pas respecté.

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C’est l’argent qui manque dans ce dossier avec les tergiversations d’Ottawa et de Québec. On l’a d’ailleurs lu dans les journaux, la CAQ se traine les pieds dans plusieurs projets, qui n’aboutissent tout simplement pas et cela depuis le début de son mandat actuel. Ainsi plusieurs chantiers à travers la ville sont inactifs ou retardés faute de budget, ce qui fait que plusieurs promoteurs désespèrent et se concentrent ailleurs.

Face à cette déplorable situation comment aller plus vite pour le développement Namur-Hyppodrome si l’argent est retenu pour les projets déjà acceptés dans les autres quartiers? Ici l’administration municipale a les mains liées et n’a pas les moyens d’avancer l’argent sans garanti que les projets seront appuyés financièrement par Québec.

J’en conclue que c’est déjà assez compliqué avec la bureaucratie municipale, alors quand on ajoute celle du fédéral et du provincial on croule tout simplement dans la totale inaction, comme on le voit clairement aujourd’hui. :-1:

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Qu’est-ce que la ville attend des gouvernements supérieurs? Elle ne peut pas juste planifier le secteur puis vendre les terrains a des promoteurs?

Non dans la politique 20-20-20 la plupart des projets doivent inclure un pourcentage de logements abordables et aussi dans certains cas des logements sociaux. C’est cet aspect qui pose problème car une partie du financement vient des gouvernements supérieurs.

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Je crois que l’on sous-estime ici la quantité d’argent nécessaire d’un seul coup pour seulement LOTIR et DESSERVIR une partie de ces terrains en infrastructures de base (aqueduc, égout, infrastructures routières de part et d’autre pour ne pas créer un cul-de-sac), dans un contexte où les municipalités n’ont pas le droit de s’endetter même si l’opération était viable à long-terme.

Sans compter que, pour ne pas reproduire les erreurs du passé, la Ville doit conserver les terrains nécessaires aux parcs, écoles, équipements communautaires, logements sociaux et définir en amont une vue d’ensemble qui évitera le développement à la pièce.

Le leadership de la Ville de Montréal pour identifier un modèle d’affaires fonctionnel et viable pour le développement de nouveaux écoquartiers sur des terrains non desservis en infrastructures servira à toutes les municipalités du Québec. La Ville innove, mais les autres paliers doivent suivre aussi.

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Je crois que l’entente concerne la vente des terrains, selon les documents plus hauts. Après tout la ville ne construit pas, donc ça ferait du sens.

De ce que je comprends ils enclanchent la vente d’un premier terrain pour l’automne 2022, ce qui respecte l’entente, mais ça prend un an par la suite pour conclure la vente, donc automne 2023.

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Une autre de bonne raison de faire de ce secteur un quartier hyper dense, pas un Plateau 2.0 (oui le plateau est dense, mais on a besoin de plus de densité en ce moment). La ville aura un retour rapide de son argent en taxe.

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Mais étant donné l’urgence de la situation, la ville ne pourrait-elle pas en financer, à même son budget, une petite partie de ces logements ? En réorientant des sommes dédiées aux travaux d’infrastructures par exemple.

Oui je sais, nous sommes en retard dans la réfection des infrastructures mais, encore une fois, étant donné le criant manque de logement abordable à Montréal, la ville pourrait, je dis bien pourrait, réduire des montants alloués aux infrastructures pendant quelques temps et réorienter ces sommes à la construction de logements abordables, ce qui aurait comme résultat de soulager un peu le problème en attendant les grosses sommes du fédéral et du provincial. C’est une question de choix, non ?

Il est là le manque de leadership selon moi. On ne sent pas la priorité, par des gestes concrets, en provenance de la ville alors que nous savons tous qu’il y a un problème à ce niveau.

C’est une question de structure et de resources beaucoup plus que d’argent et de volonté.
À une époque, la ville avait beaucoup plus de leviers pour mettre en place de genre de projets, mais ils ont été éliminés par les administrations précédentes, et le rôle des villes dans la Loi sur les compétences municipales a bien changé.

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Malheureusement intervenir avec son propre budget municipal dans un dossier qui dépend des deux ordres de gouvernement serait envoyer un très mauvais message aux gouvernements supérieurs, comme si la Ville pouvait se passer des sommes attendues, en compassant le manque d’argent temporaire à partir d’autres budgets d’infrastructures déjà planifiés. Ici le principe des vases communicants rendrait la gestion des grands chantiers publics purement chaotique et risquerait de bousiller les contrats déjà accordés aux entreprises soumissionnaires avec toutes les conséquences négatives sur le plan légal.

En d’autres mots chaque service a un devoir de résultat avec des échéances contractuelles précises qui ne peuvent souffrir des délais décidés unilatéralement sous peine de poursuites judiciaires. Ce n’est donc pas une question de choix mais de responsabilité vis à vis des ententes déjà signées avec les sous-contractants, puisque ces derniers subiraient un préjudice réel et des retards injustes et inadmissibles financièrement parlé.

Quelle est la différence entre développer l’hyppodrome et l’aéroport cartierville (bois-franc)? Pourquoi ça avance très vite dans un cas et pas dans l’autre?

Le développement du Quartier Bois-Franc a été monté par Bombardier Immobilier, avec l’accord de la Ville sur l’aménagement. La ville n’a jamais été propriétaire des terrains.

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C’était en réponse à montreal67, mon erreur. Les coûts a la charge de la ville demeurent les mêmes dans les deux cas non?

Montreal67:
“Je crois que l’on sous-estime ici la quantité d’argent nécessaire d’un seul coup pour seulement LOTIR et DESSERVIR une partie de ces terrains en infrastructures de base (aqueduc, égout, infrastructures routières de part et d’autre pour ne pas créer un cul-de-sac), dans un contexte où les municipalités n’ont pas le droit de s’endetter même si l’opération était viable à long-terme.”

Je comprends très bien vos points et vos explications qui sont assez pertinentes. Mais je ne suis toujours pas convaincu que la ville ne peut rien faire. D’ailleurs, elle planifie certains projets, comme des pistes cyclables, l’achat de terrains pour des grands parcs, la construction de nombreuses places publiques etc… et tout cela se fait par la simple volonté de l’administration en place et aucunement reliée aux gouvernements supérieurs.

Mais j’ai surement tort de penser cela étant donné que la ville n’arrive pas à trouver les sommes nécessaires pour construire des logements abordables ou simplement pour développer des terrains tel que celui de l’hippodrome. Peut-être qu’il serait mieux, dans ce cas, de vendre les terrains au privé avec des conditions assez strictes, non ?

Le développement des terrains de l’hippodrome vu l’importance de son territoire et sa situation stratégique doit se faire dans un contexte favorable. C’est à dire à l’intérieur de la politique de mobilité de la Ville concernant le secteur incluant le Royalmount. Ici il y a encore beaucoup d’inconnus et des actions à suivre de la part de Montréal et de Québec face à la congestion causée par la saturation des rues et autoroutes dans le périmètre concerné (15/40).

Il faut aussi reconnaitre que vendre en amont les terrains au privé ne changera pas grand chose dans la situation actuelle, puisque la problématique de transport demeurera la même. Mieux vaut alors bien planifier ce quartier, c’est-à-dire autant au niveau du lotissement que des infrastructures nécessaires pour son développement et sa mobilité.

En plus on parle d’un écoquartier qui demandera automatiquement une planification plus en profondeur respectant les principes du développement durable. S’ajoute à tout cela les incertitudes économiques qui rendent difficile la prévisibilité à court et moyen terme, dont l’importante inflation actuelle, les taux d’intérêt qui montent rapidement et la crise de la main-d’oeuvre qui touche durement l’industrie de la construction.

En tenant compte de tous ces facteurs, on réalise qu’il vaut mieux être prudent et concentrer ses efforts dans les projets déjà avancés ou imminents, qui n’attendent que le déblocage des budgets du côté des gouvernements supérieurs pour se concrétiser. Ici la pression est du côté d’Ottawa et de Québec, la Ville n’a donc aucun intérêt à l’alléger, puisque ce sera la seule façon de les forcer à s’entendre durablement dans le dossier des logements sociaux et abordables.

Encore une fois on se rend compte à quel point la politique est partout et qu’elle est ne nerf de la guerre entre les différentes juridictions. Il faut donc être patient car dans nos sociétés hyper complexifiées rien n’est plus simple et encore moins en période pré-électorale, où chaque gouvernement cherche à gagner des points sur ses adversaires.

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Faut noter que la ville va vendre ses terrains à des promoteurs privés. C’est supposé commencer en automne et finaliser le tout doit prendre un an. À savoir pourquoi c’est aussi long, là est la question. Obligations légales, complexité du financement ou de la planification, lenteur des étapes pour passer un règlement, manque de soutien politique… Finalement on a beaucoup d’hypothèses.

Ce serait intéressant de demander directement à un élu du secteur son avis sur la chose.

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Quartier Namur-Hippodrome Vivement une première pelletée de terre

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Le site de l’ancien hippodrome, en 2019

Nathalie Collard

Nathalie Collard La Presse

Cet été, l’équipe éditoriale de La Presse vous propose une série de textes sur la densification urbaine comme clé pour venir à bout de la crise du logement, un enjeu répandu dans l’ensemble du Québec qui sera certainement au cœur de la prochaine campagne électorale.

Publié à 5h00

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Il n’y a pas beaucoup de métropoles dans le monde où on trouve encore un immense territoire vierge à développer. À Montréal, si. Un grand terrain de 46 hectares au cœur de la ville, à proximité d’une station de métro. Ce site, c’est le terrain de l’ancien hippodrome Blue Bonnets.

À la Ville de Montréal, on parle du potentiel de ce secteur depuis… 30 ans.

Les derniers chevaux y ont couru en 2009. Les bâtiments de l’hippodrome ont été démolis en 2018. Au fil du temps, trois administrations municipales se sont succédé. Mais de Gérald Tremblay à Valérie Plante en passant par Denis Coderre, aucun maire (ni mairesse) n’a assisté à la première pelletée de terre.

La Ville de Montréal, à qui Québec a finalement cédé les terrains de l’ancien hippodrome en 2017, a dévoilé sa vision du grand secteur Namur-Hippodrome (95 hectares au total) en 2019. Valérie Plante et son équipe rêvent d’en faire un quartier carboneutre qui accueillerait plus de 12 000 unités d’habitation, dont 6000 seulement sur l’ancien site de Blue Bonnets. Les abords des stations de métro Namur et de la Savane représentent aussi de beaux potentiels de densification urbaine. On prévoit faire une belle place aux logements sociaux et abordables ainsi qu’aux espaces verts.

Trois autres années ont passé depuis que Montréal a présenté les contours de ce futur quartier. Or si vous vous promenez sur le terrain de l’ancien hippodrome, vous n’apercevrez pas l’ombre du début d’une tour de condos. Par contre, vous y trouverez des… melons. Ils sont cultivés par un organisme de Côte-des-Neiges, en attendant.

Vrai, la liste des défis à relever pour développer ce secteur intelligemment est longue : enclavé entre Mont-Royal et les voies ferrées du CN, traversé par l’autoroute Décarie, il est bétonné, pollué et assez dégarni de verdure. C’est un beau casse-tête urbain ! Avant d’y accueillir les premiers locataires, il faudra raccorder les deux segments de Cavendish à l’ouest (la Ville rêve d’en faire un boulevard urbain) et régler le problème numéro un du secteur, celui de la mobilité.

En effet, dans son rapport de consultation publique sur le quartier Namur-Hippodrome, déposé en 2020, l’OCPM évalue à 200 000 (!) le nombre de déplacements quotidiens supplémentaires une fois ce secteur habité. Et c’est sans compter l’arrivée de Royalmount, à quelques mètres, qu’on ne peut ignorer quand on planifie le développement de ce secteur.

Bref, ce futur quartier pourrait vite devenir un enfer de circulation automobile si on ne planifie pas les transports collectifs et la mobilité.

C’est une des 41 recommandations de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) qui suggère aussi de déterminer à l’avance les espaces prévus aux activités commerciales et communautaires. On veut éviter un autre Griffintown, qui est devenu l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire lorsqu’on développe un nouveau quartier.

La planification est importante, soit. Mais on a traîné les pieds dans ce dossier. La planification et l’efficience ne sont pas incompatibles.

Il faudrait passer du pas au trot, pour ne pas dire au galop si on veut commencer à construire un jour !

La pression sur le logement est intenable dans les quartiers avoisinants. Dans Côte-des-Neiges, les organismes communautaires évaluent à 2490 le nombre de ménages qui attendent l’accès à un loyer modique. Pour sa part, l’Office municipal d’habitation de Montréal estime à 3645 le nombre de demandes pour un HLM dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. Le temps d’attente serait d’environ six ans…

Il est temps que les choses bougent.

Selon l’acte de cession avec le gouvernement provincial, la Ville a jusqu’au mois d’octobre pour présenter un échéancier, et jusqu’en 2023 pour vendre une première parcelle de terrain, sans quoi il redeviendra propriété de Québec.

Soyons réalistes, le gouvernement Legault n’aura pas le choix, il devra bonifier sa participation financière pour accompagner Montréal dans le développement de ce futur quartier. La Ville ne pourra pas assumer la facture seule.

Mais pour cela, il faut agir.

Les ménages montréalais n’ont plus le luxe d’attendre encore 30 ans.

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Une annonce lundi!

Avis aux médias - Annonce importante concernant le redéveloppement du site Namur-Hippodrome

NOUVELLES FOURNIES PAR
Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif
Aug 21, 2022, 15:00 ET


MONTRÉAL, le 21 août 2022 /CNW Telbec/ - Le vice-président du comité exécutif et responsable de l’habitation, Benoit Dorais, et la mairesse de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, Gracia Kasoki Katahwa, procéderont à une annonce importante concernant le redéveloppement du site de l’ancien hippodrome, dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. Ils seront accompagnés de Robert Beaudry, responsable de l’urbanisme, de la démocratie et de la participation citoyenne au sein du comité exécutif.

Lieu : 5 510, rue Jean-Talon Ouest, Montréal (voir carte). De la signalisation sera installée afin de guider les véhicules sur le site. (Groupe CNW/Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif)

Lieu : 5 510, rue Jean-Talon Ouest, Montréal (voir carte). De la signalisation sera installée afin de guider les véhicules sur le site. (Groupe CNW/Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif)

Date : Le lundi 22 août 2022|
Heure : 11 h
Lieu : 5 510, rue Jean-Talon Ouest, Montréal (voir carte).
De la signalisation sera installée afin de guider les véhicules sur le site.

Les représentants des médias sont invités à confirmer leur présence à l’adresse relationsmedias@montreal.ca.

SOURCE Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif

Renseignements: Source : Alicia Dufour, Attachée de presse, Cabinet de la mairesse et du comité exécutif, 438 354-8017; Renseignements : Relations médias, Ville de Montréal, relationsmedias@montreal.ca

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