Quartier Chinois - Discussion générale

Le refuge pour sans-abri qui dérangeait près du Palais des congrès va fermer

La Ville de Montréal l’a discrètement annoncé aux résidents du quartier Chinois, après de nombreuses plaintes.

Amoncellement, à côté d'une fontaine, à proximité du Palais des congrès.
Le refuge ouvert durant la pandémie est situé dans l’ancien YMCA du complexe Guy-Favreau.
PHOTO : RADIO-CANADA / THOMAS GERBET

Thomas Gerbet
Publié à 4 h 00 HAE

Des voisins du Palais des congrès poussent un soupir de soulagement après avoir appris que le refuge pour sans-abri du quartier chinois va fermer ses portes le 31 octobre. Le mois dernier, dans un reportage de Radio-Canada des résidents, des commerçants et des sans-abri habitués des lieux dénonçaient les nuisances et le manque de sécurité dans le secteur.

Le refuge de 65 lits avait ouvert durant la pandémie dans l’ancien YMCA du Complexe Guy-Favreau. Depuis, les plaintes se sont multipliées. Certains itinérants et toxicomanes devenus habitués des abords du refuge criaient sous les fenêtres, de jour comme de nuit; il y avait de la vente de drogue, des vols, des bagarres…

Les itinérants qui n'ont pas trouvé une place en refuge passent la nuit dans le jardin, du côté nord du Palais des congrès.
Les itinérants qui n’ont pas trouvé une place en refuge ont l’habitude de passer la nuit sur l’esplanade du Palais des congrès. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

Fin juillet, l’Association chinoise de Montréal et des commerçants avaient convoqué les médias pour partager leurs préoccupations.

Selon la coordinatrice de la Table ronde du quartier chinois, May Chiu, interrogée par CBC, les habitants sont soulagés de la fermeture du refuge et comptent les minutes jusqu’au 31 octobre.

L’annonce de la fermeture prochaine s’est faite la semaine dernière, lors d’une réunion avec des résidents et des commerçants qualifiée de tendue par May Chiu, ainsi que par Jimmy Khaled, un résident qui s’était confié à Radio-Canada.

Selon M. Khaled, la responsable des communications de la Ville a sorti de son sac cette nouvelle, à la fin de la rencontre. Il pense que la pression médiatique a sûrement servi.

Des locataires inquiets pour leur sécurité, même dans le hall de leur immeuble, au nord du Palais des congrès.
Jimmy Khaled et Marie-Josée Leblanc, des locataires inquiets pour leur sécurité, même dans le hall de leur immeuble, au nord du Palais des congrès. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

Le refuge sera déplacé

Dans une déclaration transmise à CBC, le bureau de la mairesse Valérie Plante a annoncé que le refuge sera déplacé en raison de travaux importants prévus par le propriétaire de l’immeuble.

La Ville s’engage à travailler avec ses partenaires pour trouver un site alternatif afin d’éviter toute perturbation des services aux personnes vulnérables dans la région.

Nous poursuivons les discussions avec chaque partenaire afin d’améliorer nos actions pour réduire le sentiment d’insécurité, aider les personnes les plus vulnérables et faire face aux crises.

— Une citation de Simon Charron, bureau de la mairesse Valérie Plante

Trois crises simultanées frappent Montréal, comme de nombreuses villes en Amérique du Nord : la crise du logement, la maladie mentale et la consommation de nouvelles drogues de mauvaise qualité qui génèrent beaucoup de surdoses.

Selon May Chiu, la fermeture du refuge ne résoudra rien si on ne s’attaque pas aux racines de tous ces problèmes.

Si vous voulez trouver une solution durable, à long terme, globale et efficace, nous devons comprendre les causes. Mais je pense qu’en général, les résidents en ont tellement marre et veulent un soulagement immédiat, ils veulent juste que le refuge soit fermé.

1 « J'aime »

Autre le fait que c’était désagréable pour les résidents et commerçants, à mon avis c’était tout simplement une terrible idée d’avoir un refuge à côté d’un hub touristique composé de notre palais des congrès et d’un petit quartier historique et unique (quartier chinois).

J’ai été à l’Otakuthon en fin de semaine dernière et dans le petit Jardin de Sakura c’est toujours un endroit prisé par les cosplayer pour faire des photoshoots, mais il y avait plusieurs sans-abris qui dormaient sous les arbres, qui se mêlaient à la foule, qui abordaient adolescent et adultes pour de l’argent.

Je ne dis pas qu’il faut cacher nos sans-abris, c’est une réalité triste dont on doit être conscient, mais du moins ne pas créer une concentration dans les lieux touristiques.
Là on créait une fausse vision empirée de la situation à Montréal pour plusieurs touristes qui n’iront parfois pas très loin du palais des congrès lors de leurs séjours.

8 « J'aime »

Montreal Chinatown residents calling for more action to keep area safe

“This just cannot continue on,” says Byrant Chang, Vice President of the Chinese Association of Montreal, one of the many calling on the city to do more, to help combat the increase in crime and drug use in Chinatown. Felisha Adam reports.


Quartier chinois de Montréal | Des résidants dénoncent la criminalité croissante


PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Selon les résidants et les commerçants mécontents, le refuge de sans-abri a attiré dans le quartier chinois des petits trafiquants de drogue et a fait augmenter la criminalité

(Montréal) Des résidants du quartier chinois de Montréal soutiennent qu’ils se sentent vulnérables et craintifs en raison de l’augmentation de la criminalité et de la consommation de drogue dans leur secteur, et ils exhortent la Ville à déployer davantage de policiers pour s’attaquer au problème.

Publié à 18h16
MORGAN LOWRIE
LA PRESSE CANADIENNE

Des résidants et des commerçants ont déclaré en conférence de presse jeudi qu’ils étaient exposés à des actes croissants de vandalisme, de harcèlement et de violence, liés au trafic de drogues et à l’itinérance.

John Liu, prêtre catholique du quartier chinois, soutient qu’il a été frappé à coups de pied par une femme devant son église le mois dernier. Les portes du temple ont été vandalisées et les paroissiens ont vu leurs rétroviseurs brisés, a-t-il ajouté.

« Même nos paroissiens ont peur d’aller à l’église », a déclaré le père Liu, qui dirige aussi un organisme qui aide les personnes âgées.

Plusieurs résidants et commerçants lors de la conférence de presse ont blâmé le refuge pour sans-abri qui a ouvert au Complexe fédéral Guy-Favreau pendant la pandémie de COVID-19. Selon les résidants et les commerçants mécontents, ce refuge a attiré dans le quartier chinois des petits trafiquants de drogue et a fait augmenter la criminalité, le désordre et les conditions insalubres, telles que des rues jonchées d’excréments et d’ordures.

Bryant Chang, de l’Association chinoise de Montréal, affirme que la population de sans-abri a « explosé » et il estime que le quartier chinois est devenu un « dépotoir » pour les problèmes sociaux qui proviennent d’autres secteurs à Montréal.

Le quartier chinois ne devrait pas être le dépotoir des sans-abri, et la cohabitation n’est pas le bon concept, ni une solution à long terme à un problème social aussi complexe.

Bryant Chang, Association chinoise de Montréal

Lors de la conférence de presse, certains ont suggéré que le quartier chinois accueille maintenant des sans-abri provenant du « Village » — autrefois appelé « village gai » —, qui connaît lui aussi des enjeux d’itinérance, de toxicomanie et de criminalité.

Alors que doit fermer cet automne le refuge pour sans-abri du Complexe Guy-Favreau, administré par la Société de développement social, le groupe de résidants s’inquiète que la mairesse de Montréal ait laissé entendre qu’un autre refuge pourrait ouvrir ses portes dans le quartier.

Ils demandent également à la police d’augmenter ses patrouilles à pied et de faire appliquer toutes les lois et tous les règlements. Ils invitent par ailleurs les autorités municipales à tenir des consultations publiques plus larges avec les résidants sur la sécurité et la qualité de vie dans le quartier chinois.

Ils veulent par ailleurs empêcher l’ouverture de tout nouveau refuge pour personnes en situation d’itinérance dans le quartier chinois.

Dans une déclaration écrite, la Ville de Montréal a indiqué que le quartier chinois, comme d’autres secteurs de la métropole et du pays, est confronté à une augmentation des problèmes sociaux complexes liés à la santé mentale, à la toxicomanie et à la pénurie de logements.

Le comité exécutif explique qu’il augmente la présence policière, ainsi que son équipe de médiation sociale sur le terrain, tout en travaillant sur des enjeux plus fondamentaux comme le logement et les services spécialisés.

Peur de sortir de chez elle

Christiane Jansen, qui vit dans le quartier depuis plus de 30 ans, a raconté jeudi que les cris, les bagarres et la consommation de drogue dont elle a été témoin l’ont rendue nerveuse à l’idée de sortir de chez elle le soir.

« Ils se battent pour la drogue, ils crient, ce n’est pas tolérable », a-t-elle dit. Elle explique que comme le refuge à Guy-Favreau ferme tôt le matin, les itinérants passent la journée à errer sur la place publique, en consommant ouvertement de la drogue et de l’alcool et en attirant les petits trafiquants.

Mme Jansen, comme beaucoup d’autres lors de la conférence de presse, a reconnu que les personnes aux prises avec la toxicomanie et l’itinérance ont besoin d’un endroit où aller. Elle croit par contre que la solution ne réside pas dans ces refuges, mais plutôt dans des initiatives qui s’attaquent à la racine du problème, comme des logements permanents et des centres de traitement de la toxicomanie.

On a demandé à Fo Niemi, fondateur du Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR), une organisation de défense des droits civiques qui défend souvent les victimes de policiers, si davantage de maintien de l’ordre était le meilleur moyen de lutter contre l’itinérance et la toxicomanie.


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
Fo Niemi, fondateur du Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR)

Il a répondu que son organisme souhaitait une répression des comportements criminels tels que les crimes liés à la drogue et les agressions, et non contre l’itinérance elle-même. Il a déclaré que le quartier chinois avait toujours accueilli des sans-abri et que de nombreux résidants et commerces leur offraient même de la nourriture.

Mais selon M. Niemi, de nouveaux itinérants se conduisent d’une façon « très menaçante » à l’égard de la population du quartier chinois, composée de nombreuses personnes âgées immigrées, qui vivent leurs propres vulnérabilités et dont la voix n’est pas entendue.

Sam Watts, PDG de la Mission bon accueil, affirme que la centaine de personnes qui utilisent le refuge du quartier chinois sont des « cas plus complexes », donc plus difficiles à résoudre.

Il admet qu’une partie du problème de cohabitation découle de la nature « sous-optimale » du refuge, avec qui son organisme a refusé de collaborer, car ce centre dispose selon lui d’installations médiocres et n’est ouvert que la nuit.

Or, M. Watts estime que pour être efficaces, les refuges doivent fonctionner 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et offrir une gamme de services qui répondent aux besoins de leurs clients et les aident éventuellement à occuper un logement.

M. Watts a estimé par ailleurs que la plus grande solution aux enjeux complexes de l’itinérance n’est pas la police — qui ne fait que déplacer le problème — ou d’essayer de plaire aux résidents mécontents.

« La réponse est en fait de trouver des solutions pour les personnes dans le besoin elles-mêmes. Et ce qui est intéressant, c’est que si nous le faisons, nous finissons par résoudre les deux problèmes à la fois. »

Les terrains d’Accurso sauvés par un ex-associé

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Grâce à son ex-partenaire Walter Martinello, Tony Accurso a pu conserver ses terrains, dont sa propriété à l’entrée du Quartier chinois.

C’est grâce à un ancien partenaire d’affaires que Tony Accurso a pu éviter la faillite et garder les précieux terrains que son entreprise détient à Montréal et à Terrebonne, même s’il a dû prendre le chemin du pénitencier. À travers une fiducie anonyme, son ex-associé albertain a accepté de lui prêter 50 millions pour payer ses créanciers : Québec, Ottawa, ainsi que les villes de Montréal et de Laval.

Publié à 0h58 Mis à jour à 6h00

Partager


Hugo Joncas
Hugo Joncas Équipe d’enquête, La Presse

L’entrepreneur déchu purge une peine de quatre ans de prison pour son rôle dans un vaste système de corruption à Laval. Il conserve toutefois ses joyaux : un ancien stationnement désaffecté à l’entrée du Quartier chinois et un vaste terrain à Terrebonne. Évaluations municipales totales : près de 40 millions.

Le prêt salvateur

Les registres publics ne contiennent aucune information sur la fiducie qui a sauvé les propriétés d’Accurso. Mais selon une source au fait du dossier qui demande l’anonymat parce qu’elle n’est pas autorisée à le commenter, le financier qui se cache derrière WJM Trust est Walter Martinello, l’ex-partenaire d’affaires d’Accurso, ancien président de son entreprise de construction d’oléoducs, Louisbourg Pipelines.

La Presse a contacté l’avocat d’Edmonton qui représente la fiducie selon les documents fonciers, Gary I. Biasini. Il n’a toutefois fourni aucun commentaire, et Walter Martinello n’a pas répondu à nos appels.

Responsable des procédures d’insolvabilité d’Accurso et de ses entreprises chez Raymond Chabot, Jean Gagnon n’a pas souhaité s’étendre sur l’identité du financier. Il confirme toutefois que le chèque de 50 millions était la clé pour éviter la « vente de feu ». « C’est le financement qui était requis pour régler l’ensemble des procédures d’insolvabilité », dit-il.

L’avocat qui a négocié le financement d’Accurso, Guillaume Rochon, chez Ravinsky Ryan Lemoine, n’a pas voulu commenter l’entente.

48 millions pour redevenir solvable

En février, Accurso et son entreprise Simard-Beaudry se sont entendus avec leurs créanciers pour payer 48 millions en impôts et en remboursement des coûts de la corruption. Constructions Louisbourg ltée a fait faillite.

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Tony Accurso lors de son procès avorté pour fraude fiscale, en 2021

Selon nos informations, toutes les tentatives pour trouver les fonds nécessaires ont échoué avant de contacter Walter Martinello. Tant les banques que les prêteurs privés sourcillaient devant les terrains qu’Accurso offrait en garantie, lourdement grevés par une hypothèque de 62 millions en faveur de Revenu Canada.

Après le paiement des créanciers publics, Ottawa a radié son hypothèque, fin juin.

Accurso tâte le marché

À partir de sa cellule, Accurso tâte aujourd’hui le marché pour son joyau du Quartier chinois, à proximité de la tour d’Hydro-Québec et à un jet de pierre du Centre hospitalier de l’Université de Montréal. La firme de courtage Marcus & Millichap fait circuler depuis deux semaines un prospectus annonçant la mise en vente du terrain de 37 458 pieds carrés, à l’angle des boulevards Saint-Laurent et René-Lévesque.

PHOTO TIRÉE DU SITE DE MARCUS & MILLICHAP

Le terrain d’Accurso à vendre est entouré d’un trait orange sur cette image que les courtiers font circuler.

« La combinaison de sa taille substantielle, de son emplacement exceptionnel et de sa proximité des services rendent ces lots très attrayants et en font une occasion d’investissement prometteuse pour de potentiels promoteurs », selon la fiche, rédigée seulement en anglais.

Le terrain fait l’objet d’un « appel d’offres » : aucun prix n’est affiché. Dans ce type de mise en marché, le vendeur n’est généralement pas tenu de conclure une transaction si les offres ne lui conviennent pas.

Le terrain du Quartier chinois est l’un des derniers sites non développés du secteur. La Ville a d’ailleurs publié un droit de préemption dessus « aux fins de logement social » : avant d’accepter toute offre, l’ex-entrepreneur devra l’offrir à la municipalité, au même prix.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Le terrain au coin des boulevards René-Lévesque et Saint-Laurent

Montréal évalue le terrain à 15 millions, mais il pourrait se vendre deux fois plus cher en vertu des possibilités de construction permises, selon des courtiers consultés par La Presse.

Accurso aurait pu toucher encore plus s’il avait réussi à vendre la propriété dans les dernières années, alors que le marché était beaucoup plus dynamique.

En plus du droit de préemption de la Ville, le nouveau plan d’urbanisme du Quartier chinois a aussi de quoi refroidir les ardeurs des acheteurs potentiels : Montréal a diminué du tiers la densité de construction permise dans la partie sud du terrain.

Un projet présenté il y a 18 ans

IMAGE ISSUE DES ARCHIVES DE LA VILLE DE MONTRÉAL

Une maquette du projet qui avait été approuvé par la Ville pour le terrain

En 2005, alors qu’elle était contrôlée à la fois par le Fonds de solidarité FTQ et Accurso, la société qui détient le terrain avait déposé un projet particulier pour construire un immeuble commercial et résidentiel de 10 étages sur le site. Elle avait 10 ans pour réaliser le projet.

Après son divorce avec le Fonds FTQ en 2010, l’ancien stationnement à l’emplacement stratégique est resté à l’abandon, coincé dans les limbes du conflit entre l’homme d’affaires et les pouvoirs publics.

Qui est Antonio « Tony » Accurso ?

Né en 1951

Le Fonds de solidarité FTQ a investi 114 millions dans ses entreprises, avant de retirer ses billes en 2010.

Il a été acquitté en 2018 dans un dossier de corruption à Mascouche.

Il a obtenu un arrêt du processus judiciaire dans un procès pour fraude fiscale en 2021.

En 2018, il a été reconnu coupable de fraude et de corruption à Laval et a écopé d’une peine de quatre ans de pénitencier. Après avoir tenté d’en appeler jusqu’en Cour suprême, il a finalement pris le chemin de la prison en juillet 2023.

2 « J'aime »

City of Montreal recognizing Chinatown as a historic site

Montreal’s Chinatown on July 25, 2023. (Martin Daigle/CityNews)

By News Staff
Posted October 13, 2023 10:29 am.
Last Updated October 13, 2023 10:32 am.

The City of Montreal is recognizing Chinatown as a historic site for its cultural and economic vitality.

This is happening 100 years after the historic event of national exclusion of Chinese immigrants from 1923 to 1947, recognized by the Commission Historic Sites and Monuments of Canada (CLMHC) in June 2003.

In spring 2021, a committee was formed at the request of the mayor of Montreal and the Minister of Culture and Communications, in response to the concerns of the community and heritage organizations regarding the impact of real estate pressure on the heritage character of Chinatown.

The goal was to figure out the tools to be deployed for the protection of the authenticity of heritage, identity, characteristics, specificity of the attractions and cultural practices of Chinatown.


Montreal’s Chinatown on July 25, 2023. (Martin Daigle/CityNews)

In December 2021, the committee made five recommendations, including adopting identification regulations to recognize Chinatown and the former Faubourg Saint-Laurent as a historical place.

“Montreal’s Chinatown is a unique, dynamic sector steeped in history which we are proud to recognize as a historic site,” said Robert Beaudry, responsible for town planning, citizen participation and democracy within the city’s executive committee.

“It testifies to Chinese immigration to Canada and in particular to Montreal, as well as the installation of Asian communities in this area of downtown. This is the only historical Chinese district significantly preserved in Quebec and Eastern Canada, and of the only district French-speaking Chinese in America.”

Beaudry added that the city is determined to keep it shining and to support the population who live there.

The adoption of the by-law identifying Montreal’s Chinatown as a location historic will be officially done in 2024, following a public session on the project which will take place in November.

Chinatown has demanded the city make the area safer

Since this summer, residents and merchants of Chinatown have been mobilizing, holding press conferences and launching a petition, to denounce problems of crime and violence in the neighbourhood.


Fo Niemi, executive director of CRARR, leads press conference about safety in Montreal’s Chinatown Sept. 6, 2023. (Alyssia Rubertucci, CityNews)

They have been calling on Montreal Mayor Valérie Plante and the Montreal police to address issues of crime and drug use in the neighbourhood.

Mayor Plante in September said solutions were being put in place like an added police presence. The local police station says they’ve stepped up in recent weeks, and will add two more foot patrol officers by mid-October.

6 « J'aime »

Nouveauté dans le quartier :

6 « J'aime »

Quasiment en face de La Capital Tacos!!

Pour le local de la Capital Tacos, les commerçants de la communauté chinoise ne veulent pas s’installer là en raison des histoires de fantômes… et qu’il y avait un mauvais chi, selon le feng chui, pour le commerce. C’est pour ça que Capital Tacos s’est installé là pour pas cher. Les Mexicains ont une autre relation avec la mort

Haunted Montréal en fait mention

15. La Capital, Chinatown.

Ouvert en 2015, La Capital est un resto-bar mexicain qui sert des tacos, de la bière et d’autres plats dans le quartier animé de Chinatown. Selon les membres du personnel, le bâtiment est hanté par un fantôme mystérieux. Des rumeurs circulent, selon lesquelles quelqu’un serait mort dans l’immeuble et hante maintenant l’endroit. L’activité paranormale la plus courante est que des objets tombent subitement des étagères et des comptoirs. Parfois, des assiettes tombent et se brisent sur le sol, des casseroles volent hors de leurs crochets et de lourdes boîtes de porc glissent des comptoirs vers le sol. Certains pensent que le bâtiment a déjà abrité une boucherie casher lorsque la région comptait une importante communauté juive et que l’ancien boucher revient pour essayer de venir enlever tout le porc de son ancien magasin. (1096 boulevard Saint-Laurent)

8 « J'aime »

Une des conséquences tristes de cette histoire

Les poursuivants ont cité en exemple, au cours d’une conférence de presse qui s’est déroulée avec tous les intervenants en français, le bâtiment du Service à la famille chinoise du Grand Montréal, qui est menacé de fermer ses portes. L’institution bancaire détenant l’hypothèque du bâtiment aurait annoncé son intention de ne pas renouveler le contrat hypothécaire, en mars prochain, afin de ne pas être associée à l’enquête criminelle de la GRC.

Postes de police chinois clandestins : la GRC fait face à une poursuite de 2,5 millions

Une rue du quartier chinois de Montréal la nuit.
Le quartier chinois de Montréal perdra son seul centre communautaire, avec sa fermeture éventuelle, parce que l’institution bancaire qui détient l’hypothèque du bâtiment ne souhaiterait pas être associée à l’enquête de la GRC.
PHOTO : ISTOCK

Pascal Robidas
Publié à 12 h 04 HNE

Le Service familial chinois du Grand Montréal et le Centre Sino-Québec de la Rive-Sud annoncent le dépôt d’une poursuite civile à hauteur de 2,5 millions de dollars contre la Gendarmerie royale du Canada (GRC), pour avoir allégué qu’ils seraient des « postes de police » chinois clandestins.

Depuis qu’ils ont été publiquement désignés par la GRC comme sujets d’enquête le 9 mars dernier, ces deux seuls centres communautaires chinois au Québec disent avoir subi des réductions de financement, entraînant la suppression de services et de programmes essentiels.

Nous réclamons 2,5 millions de dollars en raison des propos diffamatoires tenus par la GRC. Propos qui ont complètement ruiné la réputation qu’ils avaient mis 50 ans et 30 ans à bâtir pour les services fournis à la communauté chinoise.

Une citation de Me Maryse Lapointe, avocate civile pour les deux centres communautaires chinois

Les poursuivants ont cité en exemple, au cours d’une conférence de presse qui s’est déroulée avec tous les intervenants en français, le bâtiment du Service à la famille chinoise du Grand Montréal, qui est menacé de fermer ses portes. L’institution bancaire détenant l’hypothèque du bâtiment aurait annoncé son intention de ne pas renouveler le contrat hypothécaire, en mars prochain, afin de ne pas être associée à l’enquête criminelle de la GRC.

Des représentants de la communauté chinoise du Grand Montréal assis derrière une table pour un point de presse.
Des représentants de la communauté chinoise du Grand Montréal ont annoncé lors d’un point de presse conjoint vendredi à Montréal que la GRC était poursuivie pour des propos diffamatoires.
PHOTO : RADIO-CANADA / IMAGE: CÉCILE ARCHER

On demande aussi à la GRC de se rétracter publiquement quant au fait que mes clients sont des postes de police chinois clandestins. Et de présenter des excuses formelles.

Une citation de Me Maryse Lapointe, avocate civile pour les deux centres communautaires chinois

Me Maryse Lapointe est avocate civile pour les deux centres communautaires chinois.
Me Maryse Lapointe est avocate civile pour les deux centres communautaires chinois.
PHOTO : RADIO-CANADA / IMAGE: CÉCILE ARCHER

Une vaste enquête nationale

Quelques mois après avoir identifié les deux centres communautaires chinois du Grand Montréal, la Gendarmerie royale du Canada revenait à la charge en annonçant avoir fermé au moins trois postes de police chinois qui opéraient clandestinement au Canada.

La police fédérale précisait alors que les postes ciblés se trouvaient au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique, sans préciser si elle avait procédé à des arrestations.

La façade de la Société d'amitié de Wenzhou, à Richmond, en banlieue de Vancouver, le 12 décembre 2022.
La Société d’amitié de Wenzhou, à Richmond, en banlieue de Vancouver, est visée par l’enquête de la GRC sur de présumés « postes de police » chinois.
PHOTO : RADIO-CANADA / BEN NELMS

Plusieurs communautés chinoises, dont celle du Québec, s’étaient dites victimes d’une campagne de persécution et de salissage.

Depuis que l’on a subi les allégations de la GRC, nous avons perdu plus de 60 % de notre subvention pour les services aux familles chinoises. Et pour Sino-Québec, c’est 25 % de leur financement. Donc, nous avons perdu notre cours de francisation qui comprenait 20 groupes pour 600 étudiants. Nous avons aussi perdu notre programme de l’emploi pour les nouveaux arrivants, affirme Xixi Li, directrice générale du Service à la famille chinoise du Grand Montréal et le Centre Sino-Québec de Rive-Sud.

Elle affirme que ces exemples sont les conséquences de l’annulation du financement du gouvernement du Québec à des programmes d’aides aux immigrants qui étaient octroyés avant les déclarations de la GRC en mars dernier.

Jusqu’à ce jour, aucune preuve criminelle n’a été présentée publiquement par la GRC. Aucune arrestation ou accusation n’est connue non plus.

Pour sa part, la Gendarmerie royale du Canada n’avait toujours pas réagi au dépôt de cette poursuite au civil au moment d’écrire ces lignes.

Cette affaire de poste de police chinois est bien frustrante, les accusations de la GRC n’ont rien amené de positif. Finalement, un groupe de la population encore souvent marginalisé perd des services essentiels, on alimente une sinophobie grandissante dans la population et on a même pas de preuve concrète que ces établissements étaient utilisés comme poste de police.

3 « J'aime »

Reportage à CityNews

Chinatown Youth demands more for Montreal’s downtown homeless

“Not in Verdun,” said Estelle Mi, co-coordinator of Chinatown Youth, when speaking about the need for more resources for Montreal’s homeless population after the closure of a downtown Chinatown homeless shelter. Gareth Madoc-Jones has more.

1 « J'aime »

Le documentaire Big Fight in Little Chinatown / Haute Tension à Chinatown est disponible sur le site de Radio-Canada, doublé en français

version de 52 minutes

Haute tension à Chinatown

Partout dans le monde, les quartiers chinois sont en voie d’extinction, menacés d’emporter avec eux leur histoire, soit celle d’une communauté marginalisée, qui s’est battue pour se faire une place.

Haute tension à Chinatown illustre la lutte collective menée pour sauver les quartiers chinois d’Amérique du Nord et comment celle-ci s’organise à une époque où la crise de la COVID-19 accélère partout leur dépérissement. Tandis que le tourisme s’effondre et que les magasins, restaurants et commerces des quartiers chinois ferment, comment ces derniers et leurs communautés pourront-ils faire face à la montée de l’embourgeoisement au lendemain de la pandémie? L’augmentation effrénée des prix perdurera-t-elle ou les communautés profiteront-elles de ce moment pour trouver de nouvelles façons de protéger leur foyer ainsi que leurs biens culturels, qu’ils soient matériels ou immatériels?

Et en version originale anglaise sur la chaîne YouTube de TV Ontario (1h28m)

Big Fight in Little Chinatown | Full Film | TVO Original Documentary

Across the globe, Chinatowns are under threat of disappearing and along with them, the rich history of communities who fought from the margins for a place to belong.

Set against the backdrop of the COVID pandemic and an unprecedented rise in anti-Asian racism, Big Fight in Little Chinatown takes us into the lives of residents, businesses and community organizers whose neighborhoods are facing active erasure, and the collective fight to save Chinatowns across North America.

5 « J'aime »

Le Quartier chinois désigné en tant que lieu historique

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Le Quartier chinois de Montréal

(Montréal) La Ville de Montréal a annoncé mercredi l’identification du Quartier chinois de Montréal à titre de lieu historique.

Publié à 10h40

Partager

La Presse Canadienne

Les autorités municipales ont expliqué les avantages liés à cette identification. En utilisant la Loi sur le patrimoine culturel pour définir ce lieu historique, la Ville s’assure de l’inscription de ces éléments au Registre du patrimoine culturel et de leur diffusion dans le Répertoire du patrimoine culturel du Québec.

Dans un communiqué, la Ville de Montréal relate que le Quartier chinois, un secteur chargé d’histoire, témoigne du Faubourg Saint-Laurent, le premier quartier à avoir accueilli des communautés diversifiées, de l’immigration chinoise au Canada et à Montréal, ainsi que de l’installation de communautés asiatiques dans ce secteur du centre-ville.

Il s’agit du seul Quartier chinois francophone en Amérique.

Au printemps 2021, un comité a été formé pour mesurer l’impact de la pression immobilière sur le caractère patrimonial du secteur. Le comité a formulé cinq recommandations, dont celle d’adopter un règlement pour reconnaître le Quartier chinois à titre de lieu historique.

5 « J'aime »

Des centaines de personnes célèbrent le Nouvel An lunaire à Montréal

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

La nouvelle année lunaire a démarré sous le signe du dragon de bois, symbole de prospérité et de succès. « Le Nouvel An lunaire, c’est un temps de l’année où on se réunit, en famille. On pense à la dernière année, à la joie qu’elle nous a apportée et aux défis qu’on a dû surmonter. C’est un moment de l’année, aussi, où on pense à ceux qui nous ont précédés et à la lumière qu’ils nous ont apportée dans nos vies », a déclaré la ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, qui était présente à l’évènement.

Sous un ciel bleu et par température clémente, des centaines de personnes se sont rassemblées au cœur du Quartier chinois samedi à Montréal pour célébrer le Nouvel An lunaire.

Publié hier à 14h48

Partager


Texte : Alice Girard-Bossé
Texte : Alice Girard-Bossé La Presse


Photos : Josie Desmarais
Photos : Josie Desmarais La Presse

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Les festivités ont débuté à 11 h samedi avec la danse du lion à l’angle de la rue Clark et du boulevard René-Lévesque. « C’est le Nouvel An pour moi et c’est la première fois que j’assiste [au défilé] dans le Quartier chinois de Montréal. On vient pour l’ambiance, le quartier et les bons restaurants », lance Lucie Tran, accompagnée de Charles Loiselle et de leur fille de 16 mois.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

« C’est une magnifique journée. L’année du dragon représente l’humanité. Tout le monde recevra de bonnes bénédictions, le bonheur et la prospérité. Sortez et faites quelque chose de bien pour l’humanité », a déclaré l’organisateur du défilé, Jimmy Chan, avant que la danse du lion ne s’empare de la scène de la place Sun-Yat-Sen.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Un arbre à souhaits était installé au centre de la place Sun-Yat-Sen. Les visiteurs pouvaient écrire un vœu sur un ruban rouge et le suspendre à l’une des branches de l’arbre or, couleur symbolisant la fortune.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Les enfants étaient nombreux à assister au défilé. « On est tombés par hasard sur le défilé. On venait manger et les enfants étaient très intéressés par les dragons », s’exclame Dan Levan, accompagné de ses deux enfants.

10 « J'aime »

Quelques photos du quartier chinois en février 2005

18 « J'aime »

I was there for New Years 2024 (Chinese ) and there was a great vibe, but your pictures shows the soul that Chinatown once had. I walked on the North part of Clark and I don’t get it. But I believe in Chinatown for sure.

3 « J'aime »

One of the organizers told me that there were about 10 000 people Saturday for the parade.
A bit less when I went Sunday for the shows, but the line-ups at the restaurants were quite long when I left around 2pm.

I got caught by the lions while shopping for Chinese veggies at G&D :sweat_smile:

9 « J'aime »

Yes, I agree with you. I don’t know why, but I feel Chinatown has lost its soul. Now it feels more like an Asian cultural museam / theme park than a vibrant lively community.

1 « J'aime »

on dirait le quartier chinois de Manhattan. Honnêtement, tout a changé, c’est surtout à cause de l’Internet. Les gens sortent moins de chez eux et font moins de courses en public. Jadis les commerces étaient plus variés, plutôt que des restaurants mur a mur. En ce qui concerne les restaurants, je pense que St-Catherine ouest est plein plein de toute une nouvelle génération d’options d’Asie. Même si ce n’est pas explicitement “Chinatown”

4 « J'aime »

Is there a plan to spruce up Clark? I mean really, it’s nice architecture and something has to happen there.

Looking at my photos I was also surprised at how much busier it was back in 2005. Thinking back, Chinatown was still the main destination for people needing Chinese or Asian groceries. There were several supermarkets, and as you can see, there was almost a street market atmosphere on St-Laurent because there were people selling fruit and veg directly from delivery trucks.

Today, the Chinese population of Montreal is much larger, but it’s also much more spread out. Not just Brossard but Cartierville, Ville Saint-Laurent, the West Island… and with big supermarkets like T&T, Shang Tai/Lian Tai/Fu Tai, C&T and Kim Phat, no need to go to Chinatown anymore unless you happen to live nearby. Even people living downtown are probably more likely to go to the area around Concordia where you have Newon and a few other options. Back in 2005, the Asian character of that part of downtown was only just beginning to develop.

The same trend is happening in urban Chinatowns across North America. Spadina Chinatown and Chinatown East in Toronto are much quieter than they used to be. Vancouver’s Chinatown is on life support. So is Calgary’s, based on my last visit there in Feb 2020. At the very least, Montreal’s Chinatown is still busy, just not in the way it used to be.

3 « J'aime »