Quartier Chinois - Discussion générale

Lol yeah. I was going there anyway. Merci!

à propos du terrain vague au coin de Saint-Laurent/René-Lévesque

Terrain au cœur du Quartier chinois | Accurso veut faire annuler une « pseudo-dette » à un ex-partenaire


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Terrain de la Société en commandite 1111 Saint-Laurent, contrôlée par Tony Accurso, à l’entrée nord du Quartier chinois, à l’angle des boulevards Saint-Laurent et René-Lévesque

En plein Quartier chinois, l’un des derniers joyaux de l’empire Accurso se retrouve au cœur d’une bataille entre l’ex-magnat de la construction et un ancien partenaire qui lui a servi de prête-nom. L’entrepreneur déchu lui reproche aujourd’hui de faire de fausses allégations pour lui extorquer plus de 2 millions.

Publié à 7h00
Hugo Joncas
LA PRESSE

Le terrain reste désaffecté depuis des années en plein centre-ville, à l’angle des boulevards Saint-Laurent et René-Lévesque. Depuis que Tony Accurso en a hérité du Fonds de solidarité FTQ en 2010, il est resté invendable en raison de ses graves problèmes légaux et d’une série d’hypothèques, dont une de 62 millions en faveur de Revenu Canada.

Aujourd’hui, les deux lots adjacents à l’emplacement rêvé, au pied de la tour d’Hydro-Québec, font partie des restes de l’empire Accurso. Comme son groupe Simard-Beaudry Construction inc., ils sont depuis 2020 sous le contrôle de la firme Raymond Chabot, sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC).

Le responsable du dossier, Jean Gagnon, assure qu’un règlement pourrait intervenir « dès la première semaine de février ». Il devrait permettre à Accurso de conserver son terrain du Quartier chinois, à travers la Société en commandite (SEC) 1111 Saint-Laurent.

« Dette fictive » et « prête-nom »

Mais l’ex-magnat de la construction a un caillou dans la chaussure : le courtier immobilier Amit Gupta, qui a travaillé avec lui pendant des années. Il réclame 2,1 millions en vertu d’une hypothèque et d’un préavis de vente sous contrôle de la justice enregistrés sur la propriété de 40 000 pi⁠2.

Rien d’autre que de fausses allégations, rétorquent Simard-Beaudry et Accurso, dans une requête déposée lundi au palais de justice de Montréal.

Selon leurs représentants, Amit Gupta a fait inscrire son hypothèque « sans droit, sur la foi de considérations fictives et inexistantes ». Le recours qu’il a ensuite fait inscrire pour obtenir 2,1 millions n’aurait « aucun fondement légal » et constituerait « une procédure abusive ».

Accurso contrôle depuis plus de 12 ans la SEC 1111 Saint-Laurent, qui possède le terrain. Mais à partir de 2015, il a fait appel à un prête-nom pour détenir le terrain du Quartier chinois, mentionne sa requête, sans toutefois expliquer dans quel but.

Sur papier, une entreprise sans aucun lien apparent avec Accurso, la Société minière Alta de l’homme d’affaires Georges Bodnar, a alors pris le contrôle de la SEC.

Selon une source bien au fait du dossier qui n’a pas l’autorisation d’en parler, Accurso s’est caché derrière un prête-nom pour que le développement du terrain ne soit pas « stigmatisé » par sa situation légale, alors qu’il croulait sous les poursuites criminelles et civiles.

Il pensait ainsi faciliter ses démarches de financement et d’obtention de permis auprès de la Ville de Montréal.

En 2014, Accurso et Gupta cherchaient un acheteur pour le terrain. La maquette d’un projet de 14 étages circulait parmi les courtiers immobiliers du centre-ville, révélait Le Journal de Montréal.


IMAGE TIRÉE D’UNE ANNONCE D’AMIT GUPTA
En 2014, le courtier Amit Gupta faisait circuler cette maquette d’un immeuble de 14 étages sur le terrain d’Accurso. La Ville de Montréal a depuis limité les hauteurs permises dans le Quartier chinois.

Gupta avait alors déclaré que les banques avaient « peur de se faire maganer » en finançant le projet et que la Ville pourrait permettre une plus grande construction si le promoteur n’était pas lié à Accurso.

Fausses hypothèques

En 2017, Amit Gupta est devenu administrateur d’Alta avec Georges Bodnar, selon le registre des entreprises.

Puis, en novembre 2019, la situation semble avoir échappé au contrôle d’Accurso, selon sa requête. Devenus patrons sur papier de la SEC à travers Alta, Georges Bodnar et Amit Gupta ont alors eux-mêmes enregistré deux garanties hypothécaires sur le terrain du Quartier chinois le même jour.

L’une est allée à sa propre Société minière Alta, pour protéger un paiement de 1,8 million en vertu d’une « entente commerciale ».

L’autre, en faveur de Gupta, devait quant à elle sécuriser un paiement de la même somme « suite à la réalisation de son mandat de coordination de l’administration, de gestion des partenaires et d’optimisation de la valeur » du terrain.

Or, cette « entente commerciale » et ce « mandat » n’ont « jamais existé », assurent les avocats d’Accurso. Ces dettes sont donc « fictives ».

Selon la requête, Georges Bodnar a reconnu qu’il n’avait aucun droit sur le terrain et a donné « quittance complète » à la SEC en décembre dernier. Mais pas Amit Gupta.

Accurso insiste pourtant : « Le défendeur Gupta n’a pas rendu de services de quelque nature que ce soit à SEC pour lesquels SEC pourrait devoir quelque somme que ce soit au défendeur Gupta », allègue sa requête.

Avant d’entrer en conflit avec lui, Amit Gupta a longtemps travaillé avec Tony Accurso. La Presse rapportait en 2011 que l’entrepreneur lui avait confié le mandat de vendre le centre commercial Galeries Laval au Fonds de solidarité FTQ.

« Je n’ai pas de commentaires », a dit le courtier, joint par La Presse. Son avocat Marc-André Landry fait valoir que « les allégations sont contestées et le tribunal aura à trancher ».

Plan d’arrangement imminent

Le contrôleur responsable du dossier de Simard-Beaudry chez Raymond Chabot, Jean Gagnon, pense pouvoir présenter un plan d’arrangement dans « la première semaine de février ». Il doit régler tous les dossiers d’insolvabilité liés à l’ancien entrepreneur.

Après avoir mis Simard-Beaudry sous la protection de la LACC en 2020, Tony Accurso s’est placé personnellement sous la protection de la loi sur la faillite en juin 2022.

Une vaste propriété à Terrebonne et le terrain du Quartier chinois sont les plus importants actifs au bilan de ses sociétés.

Les créanciers de l’ancien empire de la construction lui réclament 160 millions au total, selon les documents publics sur les procédures de Simard-Beaudry.

Ottawa, Québec, l’Alberta, Montréal et Laval ont formulé l’énorme majorité des réclamations.

« La totalité de ce qui est réclamé par les autorités publiques était contestée, mais c’est en voie d’être réglé dans le cadre du plan d’arrangement qui va être proposé prochainement », a dit Paul Ryan, l’un des avocats chargés du dossier pour Accurso et ses entreprises.

Me Ryan n’a pas voulu commenter les démarches de son cabinet pour faire annuler l’hypothèque et le préavis de vente sous contrôle de la justice de Gupta.

Le processus d’insolvabilité dans lequel se sont engagés Accurso et ses entreprises ne prévoit pas la liquidation de ses actifs. Selon des sources proches du dossier qui n’ont pas l’autorisation d’en parler, l’ancien magnat de la construction compte se servir de ses terrains pour trouver du financement, qui servira à payer ses créanciers.

Quatre ans de prison

L’entrepreneur déchu est condamné à quatre ans de prison pour son rôle dans un vaste système de corruption à Laval. Il en appelle de la décision en Cour suprême et un juge a autorisé sa libération, estimant qu’il n’est pas un danger pour la société.

Les menaces contre la famille d’Accurso s’accumulent depuis l’été dernier. Une succession d’incendies criminels et des tirs ont visé les propriétés de son fils, de sa fille et de son gendre à Deux-Montagnes, à Laval et à Saint-Jean-sur-Richelieu.

En novembre, la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes a appréhendé quatre mineurs près de la maison d’Accurso dans la même rue, en possession de matériel incendiaire.

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Le quartier chinois sera-t-il vraiment protégé?


Photo: Valérian Mazataud Le Devoir L’ancienne manufacture S. Davis and Sons, au cœur du site patrimonial du noyau institutionnel du Quartier chinois, est en attente de classement depuis plus d’un an.

Jean-François Nadeau
4 mars 2023
Société

La pérennité du Quartier chinois de Montréal sera-t-elle finalement assurée, à l’heure où plusieurs de ses bâtiments et terrains ont été rachetés par des promoteurs immobiliers ? Il y a un peu plus d’un an, devant le flux de transactions immobilières, la Ville de Montréal et le ministère de la Culture et des Communications (MCC) avaient constaté les risques que courait le quartier. Ils avaient fait l’annonce, conjointement, de leur volonté de le préserver. Depuis, rien n’a bougé, constatent à regret plusieurs de ses défenseurs.

Un « avis d’intention de classement » a été dûment enregistré pour l’ancienne manufacture de cigares Davis and Sons, situé au coeur du « site patrimonial du noyau institutionnel du Quartier chinois », lui aussi en attente de classement. Tout est ainsi en attente depuis plus d’un an.

En vertu de la loi québécoise, l’avis d’intention de classement est d’une durée maximale d’un an. Il peut être renouvelé, mais cela doit être annoncé publiquement. Le registre foncier doit comporter une mention de prolongement. Les vérifications faites par Le Devoir indiquent qu’un tel avis de prolongation n’était pas dûment inscrit au registre foncier au moment où ces mots étaient écrits, soit plus d’un mois après l’expiration du délai légal.

En attente

« Nous avons fait des demandes auprès du ministère pour savoir ce qui se passe », explique Dinu Bumbaru, d’Héritage Montréal. « Aucune indication ne nous a été donnée sur ce que sera la portée finale de cette mesure de protection, ni de quelle façon exactement seront protégés les artefacts et les anciens équipements qu’a recensés patiemment Jean-Philippe Riopel. »

Guide touristique et habitant du Quartier chinois depuis des années, Jean-Philippe Riopel a documenté l’histoire du quartier. « Mon père travaillait déjà dans le Quartier chinois quand j’étais petit. Je connais tout le monde ici. Ce sont mes amis », explique-t-il.

Dans un vieil immeuble occupé par la famille Wing, visé par le projet de protection, il a trouvé quantité d’objets qui retracent l’histoire de la communauté chinoise. « Les Wing gardaient un peu tout. Comme ils avaient de l’espace, ils entreposaient aussi les malles des nouveaux venus. Certaines n’ont jamais été ouvertes ! » La plus vieille, scellée depuis 1939, constitue un trésor en soi. D’autres sont entassées là, intactes, depuis les années 1950. Elles racontent, à leur manière, une histoire de l’immigration.

Le fondateur de la compagnie Wing, Hee Chong Lee, était un immigrant débarqué à Montréal en 1897, à l’heure où la Ville mettait en place de dures mesures vexatoires à l’encontre de cette communauté.

À compter de 1946, l’entreprise Wing fabrique désormais des nouilles chinoises fraîches, des rouleaux impériaux, des pâtes à won ton. Les témoins de cette activité industrielle et culturelle ont été en bonne partie préservés. « Les Wing ont conservé beaucoup d’objets. Nous avons passé des centaines d’heures à organiser ça. Nous avons créé une collection. Cela raconte plus, bien plus que l’histoire de la communauté chinoise », explique Jean-Philippe Riopel, dans la mesure où ce quartier sera traversé par toutes sortes d’influences culturelles.

Qu’arrivera-t-il de ces objets ? Aucune mesure de protection des intérieurs de ces bâtiments n’a été prévue. L’ancienne British and Canadian School (1826) et l’ancienne Free Presbyterian Church (1848), transformée en manufacture de cigares (1884), constituent un défi en matière de préservation. D’autant plus que nombre de bâtiments du quartier ont été rachetés par les mêmes promoteurs immobiliers : Investissements 1000 St-Urbain Ltée. Cette entreprise, pilotée par Brandon Shiller et Jeremy Kornbluth, est une branche de Hillpark Capital. Le groupe compterait aujourd’hui plus de 1000 adresses civiques différentes à son actif. Il fait régulièrement parler de lui.

Un quartier complexe

Selon Jean-Philippe Riopel, ses concitoyens montréalais ne comprennent pas à quel point le Quartier chinois est important. « C’est un quartier extrêmement riche où tout se croise. Ce fut un des premiers lieux d’implantation de la communauté juive. Il y avait des synagogues, ici. » Les bâtiments ont été construits par des Canadiens français. Un patriote des révolutions de 1837-1838 y a même eu sa résidence.

« L’ancienneté des bâtiments devrait déjà susciter l’attention. Dans la cigarerie, ce sont des francophones qui travaillaient là. C’est un quartier complexe, particulièrement intéressant », expose Jean-Philippe Riopel.


Photo: Nathalie St-Pierre
Une arme de poing appartenant à la collection d’objets archéologiques du Quartier chinois

À l’occasion de travaux dans le sol, les résidents du quartier ont mis au jour plus de 600 tessons, des médailles, une vieille arme de poing, des objets curieux de toutes sortes qui demandent à être analysés. « On s’est rendu compte qu’il y avait probablement des fouilles archéologiques à faire ici. Il faut être aveugle pour ne pas mesurer la richesse de ce quartier », insiste-t-il.

Un manque de transparence ?

La direction générale du patrimoine du MCC indique, dans une lettre que Le Devoir a pu consulter, que « des catégories » ont été ajoutées à l’avis de classement initial « afin de clarifier les exigences relativement à l’entretien et à la protection des immeubles », sans plus de précision.

Le MCC ajoute qu’« un délai additionnel de six mois est accordé par le législateur afin que le Ministère puisse transmettre la catégorisation aux propriétaires et permettre à ces derniers de soumettre leurs observations ». Le processus de protection s’en trouve du coup allongé. Le public ne saura pas, au mieux, avant le 26 juillet 2023, ce qui adviendra exactement du projet de protection du quartier.

L’animateur en histoire et en patrimoine, Bernard Vallée, constate à regret que seuls les propriétaires sont invités à soumettre leurs observations sur le bien protégé et les exigences qui y sont associées. « Cela s’ajoute à l’opacité du processus de consultation à la suite de l’avis d’intention de classement du 21 janvier 2022 : le propriétaire ou toute personne intéressée disposait de 60 jours pour faire connaître son point de vue auprès du Conseil du patrimoine culturel du Québec (CPCQ). Mais celui-ci n’a émis aucun communiqué et n’a mis aucune information sur son site pour annoncer qu’il recevrait des commentaires ou des mémoires sur les classements dans le Quartier chinois ! »

Bernard Vallée regrette en outre que les avis du CPCQ demeurent confidentiels, de même que les mémoires qui alimentent en principe sa réflexion.

Des craintes

Dinu Bumbaru tout comme Bernard Vallée craignent les conséquences des délais supplémentaires. Selon Bernard Vallée, des sinistres accidentels ou criminels pourraient affecter « des locaux vides et abandonnés ou en voie de l’être ». Il rappelle la perte d’un immeuble, l’édifice Robillard, qui constituait le premier site de diffusion d’un film en Amérique du Nord en 1896. Situé sur le boulevard Saint-Laurent, il a été complètement détruit par un incendie alors qu’il était laissé à l’abandon. Il est remplacé ces jours-ci par une construction aux lignes actuelles.

Que veulent faire les promoteurs immobiliers qui ont racheté ces espaces historiques ? L’ancienne fabrique de cigares, où était installée la famille Wing jusqu’en juillet 2022, a été vendue pour un peu plus de 6 millions de dollars. Cependant, les acheteurs se sont liés, auprès d’une institution financière, à une hypothèque de 15 millions de dollars. La différence entre le coût d’achat et ce financement sert d’ordinaire à couvrir des travaux importants. Aucun détail jusqu’ici n’a été rendu public, mais nombreux sont ceux qui se demandent, au rythme où vont les choses, de quoi aura bientôt l’air le Quartier chinois.

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Des représentants du Quartier Chinois de Montréal y étaient aussi

A Push to Save North America’s Chinatowns

Advocates from New York, San Francisco, Chicago and 15 other cities met in Vancouver for the first time to share their challenges with racism and gentrification in Asian communities.

Vancouver Chinatown, the largest in Canada, is fighting to survive blight and economic hardship intensified by the Covid-19 pandemic. Similar challenges are shared by Chinatowns across North America.
Vancouver Chinatown, the largest in Canada, is fighting to survive blight and economic hardship intensified by the Covid-19 pandemic. Similar challenges are shared by Chinatowns across North America.
Photographer: Amy Yee/Bloomberg CityLab

By
Amy Yee
20 June 2023 at 08:00 GMT-4

Across North America, Chinatowns from San Francisco to New York have been battered by challenges intensified by the Covid-19 pandemic and a surge in anti-Asian racism. Public safety, gentrification and the struggles of small businesses pose existential threats to historic neighborhoods.

Such problems prompted representatives from 18 US and Canadian Chinatowns to convene in Vancouver for the first intra-Chinatown conference last month. More than 50 attendees represented chambers of commerce, law enforcement, social service providers, museums, advocacy groups and others serving Asian American communities, as well as the US and Canadian governments.

“The pressures you face are not unique or imagined,” said David Cohen, US Ambassador to Canada, to the Chinatown Solidarity Conference in Vancouver Chinatown, which is battling blight and economic decline. He hoped lessons could be learned from each other to “chart a path forward.”

Attendees from far-flung cities — Honolulu, Boston, Montreal, Los Angeles, Chicago and more — convened to discuss revitalization and cultural preservation. One goal of the conference was for people to share experiences and support as Chinatowns navigate complex challenges. Crime, condos and commerce were recurring themes.

“Our communities have been profoundly impacted, both economically and socially,” said Carol Lee, chair of Vancouver Chinatown Foundation, an organizer of the Chinatown Solidarity Conference. “So many of our problems are common ones. If we work together, we can solve some of them.” For example, Lee noted that cultural spaces like the Chinatown Storytelling Centre, launched by Vancouver Chinatown Foundation in 2021, could be replicated in other cities.

A report compiling learnings from the conference will be released in a few months by Deloitte Digital, a conference supporter.

relates to A Push to Save North America’s Chinatowns
Chinatown Solidarity Conference attendees toured the Chinatown Storytelling Centre, which opened in 2021 in Vancouver Chinatown.
Photographer: Vancouver Chinatown Foundation.

Surging Anti-Asian Racism

Since the start of the pandemic in 2020, people of Asian descent in North America were targets of racism and violence. In the US, more than 11,000 anti-Asian acts have been reported to advocacy group Stop AAPI Hate since March 2020. Hate crimes in Canada based on race or ethnicity jumped 83% in 2020, according to government statistics. In 2020, Vancouver experienced the highest number of anti-Asian hate crimes of any major city in North America.

Chinatown in Edmonton, the capital of Canada’s Alberta province, is plagued by crime and violence, including arson and two homicides last year, as reported by Canadian media. Metal security shutters over storefronts have become so common that it is becoming known as “shutter Chinatown,” said Lan Chan-Marples, secretary of Chinatown Collaborative Society of Edmonton.

Those broader public safety concerns hamper economic vitality. Before the pandemic, many businesses in Oakland Chinatown stayed open late, observed Carl Chan, president of the Oakland Chinatown Chamber of Commerce Foundation. Restaurants were usually open until 10 p.m. or later every day. Now largely because of fears about safety, shops close earlier. About 20% of 400 to 500 small businesses are entirely shuttered, Chan estimated.

High-profile robberies and attacks, especially of seniors, have happened in Oakland Chinatown. Chan was even attacked in 2021 while on his way to visit an assault victim one afternoon.

Displacement is another shared problem. Cohen pointed out that Philadelphia and Seattle Chinatowns are among 11 endangered US historic places on this year’s annual list from the National Trust for Historic Preservation.

In Philadelphia, Chinatown advocates oppose a proposal to build a $1.3 billion NBA arena for the 76ers basketball team they say will threaten nearby Chinatown. In Seattle, sports stadiums and a highway demolished parts of Chinatown, one of the West Coast’s oldest Asian American neighborhoods. Today the city is considering more infrastructure expansion in Seattle’s Chinatown-International District.

18 Cities at First US-Canada Chinatowns Conference

Other Chinatowns and big Asian enclaves exist in North America
image
Source: Vancouver Chinatown Foundation

Chinatowns are “examples of what makes cities special,” Cohen said. In spite of historical obstacles, their “triumphs remind us how important our task is today.”

Gathering in Vancouver Chinatown

The setting for the conference was significant since Vancouver Chinatown, established in the early 1880s, is the largest in Canada. The origins of Vancouver Chinatown and others such as those in San Francisco and Los Angeles are also rooted in anti-immigration laws and racial discrimination.

Vancouver mayor Ken Sim told participants: “We must not romanticize Chinatown’s history, for it is not a fairy tale of exotic curiosities. It is a narrative of sacrifice, exploitation and unwavering determination.” Sim added, “Our ancestors faced deplorable working conditions, endured racial violence, and battled systemic prejudice. Yet, from these ashes of adversity, they built a foundation that we stand upon today.”

Sim was elected as mayor of Vancouver in October 2022 and is the first Asian Canadian in that role. In the 1980s and 1990s, Vancouver Chinatown was still a bustling enclave of shops, restaurants and residences. But over the years, it has declined and the pandemic only accelerated vandalism, disorder and store closures.

A year ago, the neighborhood’s future seemed bleak. But a recent influx of funding has given advocates hope for revitalization. As the conference kicked off, Canada’s federal government announced C$5.18 million for the Chinese Canadian Museum in Vancouver Chinatown. That’s on top of C$48.5 million that British Columbia has committed since plans for the museum were announced in 2017.

relates to A Push to Save North America’s Chinatowns
Visitors at the temporary site of the Chinese Canadian Museum in Vancouver Chinatown, opened in 2020 after Canada’s government apologized for past discriminatory policies.
Photographer: Amy Yee/Bloomberg CityLab

The new attraction will open in its permanent home in Chinatown’s oldest building on July 1, the 100th anniversary of Canada’s Chinese Exclusion Act. The Chinese Canadian Museum is the country’s first government-funded museum devoted to a racial or ethnic group, said Chief Executive Officer Melissa Lee.

British Columbia also pledged C$2.2 million in May to revitalize Vancouver Chinatown. That followed $1.8 million from Canada’s federal government announced early this year. And Vancouver’s City Council in January announced a restoration plan, including $500,000 for graffiti removal. The Chinatown Solidarity Conference also strengthened camaraderie in the fight to keep Chinatowns alive.

“We had never met before,” Lee said. “But there was an incredible sense of joy, love and affection.”

— With assistance by Marie Patino

https://www.bloomberg.com/news/articles/2023-06-20/north-america-s-historic-chinatowns-find-strength-in-numbers

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If we can’t be honest about the problems then the problems will be impossible to solve. Vancouver’s Chinatown is suffering especially from the expansion of the downtown Eastside homelessness zone. Until that situation improves, no amount of good words will help. It is honestly embarassing for the BC government and Canadian federal government that homelessness can be so extreme and concentrated in one neighborhood . As for the solutions: tbd basically because no one can agree. But to hand wavingly allude to issues in Vancouver’s Chinatown as being pandemic related, is irresponsible at this point. The problem is way beyond the pandemic.

Our Chinatown is suffering similarly, every single time I’ve been there this year I’ve witnessed a public meltdown or some other event. And I’ve been at least a few times each month to eat. Until the homeless situation improves, some people will probably avoid the area and that obviously hurts business.

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There’s a shelter at Complexe Guy-Favreau, using the YMCA spaces.
The shelter can help 85 people at night, but these people are put outside in the morning.

https://sds.social/refuge-au-complexe-guy-favreau/

I saw many of them just hanging in the green space of the Palais des Congrès on de la Gauchetière.
I think that many of the homeless people are refugees, but some were clearly local people who were intoxicated.

Some of them go inside the shops like the bakeries asking customers for money…

It’s a very sad situation…

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Belle vue!

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421 pi² et pas de chambre fermée pour une unité de coin… :grimacing:
D’habitude, les unités de coin sont souvent + grandes.

Excellente localisation tout près du Vieux-Montréal et du Vieux-Port et en prime les occupants n’ont pas a subir le bruit ‘’ infernal ''du REM.

Je prefere le REM à les voitures :roll_eyes:

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Page FB de la mairesse

Voici la nouvelle exposition « Lieux de mémoire du Quartier chinois » !
Plongez dans l’histoire du Quartier chinois de Montréal, l’un des plus vieux en Amérique du Nord. Découvrez les témoignages des personnes qui l’ont aimé et fréquenté ainsi que la communauté vibrante qui contribue à son dynamisme.
Une exposition à voir dans ce quartier si important dans l’histoire de Montréal!
:calendar: Jusqu’au 15 octobre 2023.
:bulb: Une réalisation du MEM - Centre des mémoires montréalaises dans le cadre du projet Dialogue avec le Quartier chinois déployé par la Ville de Montréal.
#polmtl :camera_flash: Mathieu Sparks


Une exposition pour la mémoire du Quartier chinois

Mateo Gaurrand-Paradot
7 juillet 2023 à 13h36 - Mis à jour 7 juillet 2023 à 15h22 2 minutes de lecture

Différents modules d’exposition portant sur l’histoire du quartier sont affichés dans six lieux du Quartier chinois, jusqu’au 15 octobre. L’exposition est le fruit d’une collaboration entre le Centre des mémoires montréalaises (MEM) et la Ville de Montréal.

L’exposition fait naviguer les passants à travers des témoignages de personnes ayant aimé et fréquenté le Quartier chinois. De plus, ce sera l’occasion pour apprendre une foule de faits méconnus aussi bien sur le quartier et sa communauté que sur l’histoire de la diaspora chinoise.

Les modules sont présentés en extérieur au Centre communautaire catholique chinois, au Nouilles Wing Itée, aux Aliments Wong Wing, à l’Association Hum, au restaurant Ho Ho et à la résidence pour aînés Waa Yan Dai Lau.

L’exposition, qui est ouverte à tous, n’est pas la seule activité offerte par le MEM. Une autre activité gratuite se déroulera également tout au long de l’été: le vélo citoyen. L’activité est proposée à plusieurs dates entre le 1er juillet et le 30 septembre.

Jugeant l’histoire des communautés chinoises «largement absente du narratif dominant, effacée de la mémoire collective québécoise», le directeur artistique de l’exposition, Parker Mah, dit ainsi rendre visible la présence des communautés. «Ces lieux rassembleurs et emblématiques nous rappellent l’importance du patrimoine immatériel et l’ampleur de leur contribution sociétale», souligne-t-il dans un communiqué.
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Le cœur historique du Quartier chinois protégé | La Presse

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J’espère qu’il va y avoir un plan concret pour la revitalisation du quartier également ou est-ce qu’on va laisser tous les immeubles maintenant classés patrimoniales en décrépitude pour une autre décennie? Et j’en passe pour les nombreux stationnements à ciel ouverts.

Ça vient avec le status de site patrimonial. Par exemple, les propriétaires ont jusqu’à 40% de subvention pour les rénovations d’un immeuble.

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Quebec classifies Montreal’s Chinatown as a heritage site

It is “the only significant historical Chinatown preserved in Quebec and Eastern Canada,” says Quebec Culture Minister Mathieu Lacombe.

Author of the article:
Montreal Gazette
Published Jul 25, 2023 • Last updated 31 minutes ago • 1 minute read


Quebec Culture Minister Mathieu Lacombe announced the classification of the heart of Chinatown, including the arch marking its western entrance on de la Gauchetière St. W., as a heritage site on Tuesday, July 25, 2023. PHOTO BY ALLEN MCINNIS /Montreal Gazette files

The core of Montreal’s Chinatown has been classified as a heritage site by the provincial culture department.

Quebec Culture Minister Mathieu Lacombe announced the classification of the heart of Chinatown, including the arch marking its western entrance on de la Gauchetière St. W., between St-Urbain and Jeanne-Mance Sts., and separate classification of two century-old buildings within the heritage site on Tuesday.

In a press release, Lacombe called it “the only significant historical Chinatown preserved in Quebec and Eastern Canada.”

“By granting protection to this heritage site, the minister of culture and communications recognizes the great heritage value of this sector and contributes to the preservation and transmission to future generations of the characteristic elements that make it rich,” the press release said. The core of Chinatown “has been the location of businesses and associations supporting the Chinese community of Montreal” since the turn of the 20th century, it said.

The old British and Canadian Free School in Montreal's Chinatown is seen in January 2015 file photo.
The old British and Canadian Free School in Montreal’s Chinatown is seen in January 2015 file photo. PHOTO BY PIERRE OBENDRAUF /Montreal Gazette


The old S. Davis & Sons cigar factory building in Montreal’s Chinatown. PHOTO BY ANDRÉANE BELOIN /Ministère de la Culture et des Communications

The two classified buildings are the British and Canadian School of Montreal at Côte St. and de la Gauchetière, built in 1826 and 1827, and the former S. Davis & Sons cigar factory on Côté St. The latter was built in 1884 from the walls of an old Presbyterian church that had been constructed on the site in the mid-19th century.

The heritage site and the two properties are now listed in the Quebec Cultural Heritage Register. The heritage site encompasses 14 properties, including the two separately classified properties.

“The heritage site of the core of Chinatown, the former S. Davis & Sons cigar factory and the British and Canadian School of Montreal building are part of our culture and our history,” Lacombe said in the press release.

“Thanks to this gesture, the heritage character of Montreal’s Chinatown will be protected and enhanced.”

The province announced its intention to classify the core of Chinatown to protect it from real-estate speculation in January 2022.


Entrevue à ce sujet à l’émission radio Le 15-18

Au 98.5 FM aussi

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Insécurité dans le Quartier chinois: les commerçants tirent la sonnette d’alarme

Photo: Sliman Naciri, Journal Métro

Sliman Naciri

28 juillet 2023 à 19h44 - Mis à jour 28 juillet 2023 à 19h48 3 minutes de lecture

Le Village n’est pas le seul secteur de la métropole à faire face à des enjeux de sécurité, découlant des phénomènes d’itinérance et de consommation de drogues.

Alors même que le Noyau-du-Quartier-Chinois a été classé comme site patrimonial cette semaine par le gouvernement du Québec, les commerçants de cette zone, qui abrite une importante partie de la diaspora chinoise montréalaise, lancent un cri du cœur.

Ces derniers se tournent vers la Ville ainsi que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) afin que des mesures visant à contrer les actes criminels reliés à la drogue dans le quartier soient déployées.

L’Association chinoise de Montréal ainsi que plusieurs propriétaires de commerces ont tenu une conférence de presse vendredi matin pour faire part de leurs préoccupations.

« Nous sommes assis sur une bombe à retardement en ce qui a trait au crime et à l’itinérance dans notre Quartier chinois, a-t-on déploré. Le Quartier chinois de Montréal est aux prises avec une situation de sécurité publique critique et urgente ».

L’Association – qui regroupe plusieurs familles – et les commerçants réclament un dispositif de sécurité similaire à celui instauré dans le Village. Ces derniers affirment que le nombre de sans-abris « a explosé au cours des dernières semaines ».

Bien qu’ils saluent les opérations menées dans le Village par la Ville, les commerçants disent assister à une migration de la population itinérante du quartier inclusif vers le Quartier chinois et exhortent la Ville à ne pas seulement « déplacer le problème ».

Multiplication des actes de violence

Face à la multiplication d’actes de violence perpétrés par « des individus désespérés », les commerçants affirment ne plus se sentir en sécurité, au même titre que les visiteurs, les résidents, et les personnes les plus vulnérables du Quartier. Le groupe pointe notamment du doigt le démantèlement du campement situé sous l’autoroute Ville-Marie, qui aurait provoqué un afflux supplémentaire de personnes en situation d’itinérance dans le secteur.

Les propriétaires de commerces disent être confrontés à des agressions, des vols, et « des activités illégales en tout genre 24h sur 24 », et soutiennent que Brady Lane, derrière la rue Clark, est devenue « l’une des rues les plus dangereuses de Montréal ».

Refusant un statu quo, l’Association chinoise et les chefs d’entreprises ayant assisté à la conférence de presse se disent prêts à rencontrer le chef du SPVM Fady Dagher ainsi que la mairesse Valérie Plante, afin de tracer une stratégie durable pour le Quartier.

« Le SPVM et la Ville de Montréal doivent mettre sur pied un groupe de travail composé de commerçants et d’associations communautaires pour développer un Plan d’action pour la sécurité publique et la prévention de la criminalité dans le Quartier Chinois », soutient l’Association chinoise.

Montreal Chinatown business owners, residents, raise neighbourhood safety concerns

Many businesses targets of vandalism and theft, says local association

Cassandra Yanez-Leyton · CBC News · Posted: Jul 30, 2023 10:11 AM EDT | Last Updated: 7 hours ago

A group of men sit at a table during a news conference. Chinese poster art and a red lantern hang on the wall behind them.
A group of business owners and longtime Chinatown residents say they want the city and police to develop a crime prevention plan with the community after the neighbourhood saw a spike in violence and vandalism. (Mélissa François/CBC)

Eric Ku’s family has owned and operated the restaurant Dobe & Andy in Montreal’s Chinatown for decades. But lately, the current co-owner says he’s thinking of moving the business after what he says has been an increase in violence and unpleasant interactions with the city’s most vulnerable population.

Recently, someone smashed the restaurant’s front door window before stealing money. Another time, a drug user followed one of Ku’s employees back into the restaurant after he had taken a smoke break in the back alley.

“What am I supposed to do? Fight them?” said Ku. “This is the worst I’ve ever seen it.”

He’s especially concerned about senior residents in Chinatown facing some members of the homeless population who might be dangerous, Ku said Friday at a news conference held by the Chinese Association of Montreal.

Bryant Chang, the association’s vice-president, says the homeless population in the area has “exploded” in the last few weeks, turning the neighbourhood into a “ticking time bomb.” He says several businesses have been the target of vandalism and theft like Ku’s.

He partly attributes the change in demographics to an increase in police presence in the neighbouring Village — a part of mayor Valérie Plante’s plan to revitalize that area.

“Transferring the problem from one part of the city to the next is short-sighted and not the solution,” said Chang.

A chef in apron and ball cap looks seriously at the camera. It's a portrait. He's inside his restaurant. Poster and art hang on the wall behind him.
Eric Ku is a co-owner of the Dobe & Andy restaurant in Montreal’s Chinatown. He says even though his family has run the business there for decades, he’s considering taking it elsewhere due to safety concerns. (Charles Contant/CBC)

Mélanie Fanny-Galant is currently homeless and says she’s seen women offering sex work on the streets of Chinatown.

“When you smoke crack, it lasts 15 minutes and costs between five and 20 dollars and you have to restart every 15 minutes,” she said.

The expensive nature of addiction is what pushes some people to engage in criminal activities, she said.

She says the vulnerable population in Chinatown and in the Village is like one big family. She herself has made friends in the area and doesn’t plan on leaving that community for another in a different part of the city.

“I have brothers and sisters on the streets,” she said.

If she leaves, it will be to reconnect with her family and return to what she describes as a “normal” life, she added.

Association wants more resources in Chinatown

Chang says it’s ironic that Montreal’s Chinatown was just designated as a provincial heritage site a few days ago. He would like to see the neighbourhood live up to the new status.

The association is asking the city to set up a task force and develop a safety and crime prevention plan. A few of the measures it says it would like to see implemented include adding a police foot patrol in Chinatown, setting up more surveillance cameras and dismantling places that could be used by drug dealers and users.

Duane Mansveld, the co-ordinator of the homeless prevention network at the Maison du Père — a shelter located between Chinatown and the Village — agrees that police officers are needed to deal with crime.

However, he says they aren’t well trained when it comes to social issues and dealing with Montreal’s vulnerable population. What the latter needs are more services, says Mansveld.

A tent belonging to a person experiencing homelessness is seen in an alley in Chinatown. Two bikes lie on the ground beside it.
Duane Mansveld, the co-ordinator of the homless prevention network at local shelter Maison du Père, says the government has been slow to add more stable and permanent services catered to the city’s vulnerable population, which he says contributes to the insecurity felt on the streets. (Mélissa François/CBC)

According to him, the government has been slow to introduce a more stable and permanent network of services for Montreal’s vulnerable population after emergency measures, like additional shelters, set up during the pandemic in the city’s downtown were cut.

Organizations like Maison du Père have been working with limited provincial funds which contributes to the insecurity people feel on the streets, says Mansveld.

In the meantime, Chang says he’s hoping to meet with Plante and Montreal police Chief Fady Dagher to discuss his plan to keep Chinatown safe and appealing.

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Quelques photos prises hier.
La crèmerie Sweet Dreams qui se spécialise dans les bubble waffles. L’ouverture date d’un mois environ. Je trouve que c’est un ajout intéressant pour St Laurent et la façade est assez catchy.

Plus au nord, un homme peignait les pilastres de l’édifice Brunet en or.

Juste au sud, le stall Monsieur Poulet Frit situé à l’intérieur d’une épicerie. J’aime beaucoup ces cohabitations dans un même local qui permettent non seulement d’augmenter la rentabilité d’un commerce mais accentuent aussi le côté urbain du quartier. Celui-ci a ouvert il y a moins d’un an.

Une des (très :slightly_frowning_face:) nombreuses façades laissées à l’abandon sur St Laurent.

La terrasse du Poincaré fait vraiment du bien à l’entrée Nord du quartier. Avec la terrasse Carla à la porte Sud, la rue ouvre et ferme sur un toit terrasse. Je trouve que ça fitte bien avec le quartier où de nombreux bâtiments ont 3-4 commerces différents sur plusieurs de leurs étages - ça force le regard à fouiller un peu plus pour ne rien manquer.

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