Propreté et entretien à Montréal - Discussion générale

Je doit avoué que je n’avais jamais vue de rat à Montréal mais au cours des deux dernière années, j’en ai vue trois fois et depuis 2 ans je suis à Montréal moins souvent! …

J’en ai jamais vu et ça fait plusieurs dizaines d’années que j’habite ou côtoie le centre-ville. Ils ressemblent à quoi? :slightly_smiling_face:

En 10 ans à Montréal, j’en ai vu 4 fois:

  1. Un rat mort devant la terrasse du Amir de la Place Émilie-Gamelin
  2. Un rat mort dans ma ruelle (dans le Village)
  3. Quand j’étais étudiant et que je travaillais au Starbucks Place d’Armes, on avait une infestation.
  4. Une fois j’en ai vu un courir dans la ruelle derrière le café au coin Crescent/Sainte-Catherine.

Cet été, j’ai vu quelques rats au jardin communautaire Georges-Vanier, juste au sud des Tours des Canadiens… C’est la première fois que j’en voyais. Ils étaient vraiment gros. Je crois que tous les travaux autour incluant ceux du tunnel Ville-Marie les ont fait sortir…

Lors des travaux de l’échangeur Turcot, les résidents de Saint-Henri rapportaient sur Facebook en voir souvent

J’en vois souvent sur de la Gauchetière dans le Chinatown proche du Palais, dans le Square Viger (îlot entre Berri & St-Hubert) autour de l’UQAM à Berri plusieurs fois.
Dans Griffintown il y a plusieurs années avec le débuts des travaux.

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Je suis surpris que vous en ayez si peu vu. J’en vois très régulièrement dans Chinatown, comme Dom l’a expliqué, mais également dans la ruelle au sud de Sainte-Catherine entre Bleury et Saint-Alexandre, près de Stanley, près de l’UQAM sur Saint-Denis.

Je me promène pas mal dans les ruelles le soir cependant.

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Pour moi le premier que j’ai vue était été 2021 sur la rue St Alexander entre Saint-Catherine Ouest et rue Mayor. (Il est sortie de nulle part en dessous des voiture stationné et nous a vraiment fait faire le saut!)
Et 2 fois au Quartier Chinois dont un au nouvel an cette année.

Je n’ai vu qu’un seul rat à Montréal; pas au centre-ville, mais à Outremont dans une ruelle la nuit près du campus MIL. Je n’y passe plus depuis, même le jour :smiling_face_with_tear:

En fouillant dans mes vieilles story Instagram de l’année dernière, il devait en avoir une dizaine

I saw when when I was walking down Atwater underneath the highway last week

I’ve only seen one or two here since moving two years ago. Every time I visit NYC though I see maybe ten within a week lol so here is way less in comparison

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To compare ourselves to places that fare worse is not optimal though! Yes, you will see more rats in NYC or Paris. But you will see more in Montreal now than just a few years ago, especially if you pay attention and walk outside at night.

I saw one just a few days ago on Saint-Denis across from Carré Saint-Louis. In the past 3 years, I have seen them twice near avenue Mont-Royal, once on Parc, once near Saint-Viateur and multiple times downtown. That is probably just a reflection of where I bike/walk most often, but downtown it’s clearly getting worse, especially over the last year or so. I have seen fewer mice, although I know they are probably just more discret!

L’équation est tout de même assez facile à faire, les animaux s’installent à demeure là où ils trouvent suffisamment de nourriture et d’abris. Les villes deviennent alors des lieux de vie idéaux pour certaines espèces opportunistes comme les rongeurs, qui cohabitent avec l’homme depuis des millénaires. Il faut savoir que les rats sont normalement plutôt craintifs et s’exposent rarement à la vue à moins qu’ils soient devenus trop nombreux.

Donc si on leur coupe l’accès à la nourriture, en nettoyant systématiquement le territoire urbain de ses déchets, leur population diminuera automatiquement. Ce n’est pas comme si on avait le choix, l’histoire du monde est remplie d’exemples d’infestations à différentes époques, certaines plus dramatiques que d’autres.

Évitons alors le débordement de nos poubelles publiques par un ramassage rigoureux. Ayons des contenants solides et qui ferment hermétiquement pour empêcher la vermine de s’y nourrir. Soyons plus sévères envers les citoyens délinquants qui ne respectent pas les heures limites des collectes ou leur type, et organisons une campagne à grande échelle (incluant les écoles) pour sensibiliser la population à un environnement propre et sain pour tous.

Finalement gérons l’usage des cônes oranges et les alentours des chantiers qui fournissent autant d’opportunités de survie, tout en favorisant la prolifération de la vermine à l’abri des regards.

Comprenons enfin que tout relâchement effacerait d’emblée tous les efforts précédents.

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Cet hiver jai vu une dizaine de rats a coté de la cathedrale christ church. Ils mangeait des grains laissés par quelquun dans la neige, comme si quelquun les nourrissait.

J’ai croisé des rats qui couraient près des murs des édifices sur St-Laurent entre Ontario et Sherbrooke et sur de Maisonneuve entre St-Denis et Berri. C’est inquiétant mais en même temps assez normal dans une grande ville.

Viva Ratatatouille.!

Je sais que plusieurs arrondissements procèdent à un grand ménage du printemps dès la première fin de semaine de mai. Mais je me demande si on pouvait devancer cette date pour le début d’avril, voir fin mars, afin d’éviter de passer 5 ou 6 semaines avec les déchets de la fin de l’hiver, qui est probablement la période la plus sale ?

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Le moindrement qu’il n’y a plus de neige pour bloquer une opération de nettoyage, plainiez-vous sur l’application de la ville, ou sur les réseaux sociaux (en mentionnant le compte de la ville ou arrondissement).

L’an dernier je m’étais plein de la propreté à l’extérieur de la station Montmorency alors qu’on était en début mai et ils ont tout nettoyé en moins de 3 jours.

Et c’est aussi en se plaignant qu’on a plus de chances qu’ils devance les dates de début de nettoyage!

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Au chevet des souffleuses


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE | Les mécaniciens Mario Precupas et Francis Trudeau en action au garage municipal de Saint-Laurent

Le patient arrive sur la table d’opération. Accident de la route. Les médecins se rassemblent pour inspecter la blessure et établissent leur plan d’intervention : couper au chalumeau la longue barre de fer qu’il vient d’avaler, changer quelques vis et le renvoyer illico déneiger les rues de Montréal. La souffleuse s’en remettra vite.

26 mars 2023 | Publié à 5h00 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE

Bienvenue au garage municipal de Saint-Laurent, la salle d’urgence où il y a le moins d’attente dans la métropole. Les véhicules de déneigement qui rencontrent un pépin dans l’arrondissement y sont réparés illico – dans la mesure du possible.


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE | Le garage est logé dans les Ateliers municipaux de Saint-Laurent, un grand bâtiment du boulevard Cavendish.

Et il le faut : les opérations de chargement de la neige coûtent des millions de dollars à la Ville et ne peuvent être interrompues. Au besoin, les mécaniciens se déplacent pour réparer les machines qui ne peuvent être déplacées. Alors que cet hiver particulièrement neigeux achève, le travail ne manque pas.

Cette fois, la souffleuse pouvait toujours rouler. Après avoir fait fondre la neige accumulée dans la souffleuse, les mécaniciens Francis Trudeau et Mario Precupas s’activent avec un collègue soudeur pour extirper la barre de fer du mécanisme. Quelques minutes suffisent. Les pales qui propulsent la neige vers l’intérieur de la machine n’ont pas été endommagées, comme cela arrive assez fréquemment.


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE | Les mécaniciens tentent d’extirper une barre de fer coincée dans une souffleuse.

« Ça, c’est une petite affaire », décrit M. Trudeau, mécanicien à la Ville depuis 16 ans. « Des fois, le bris va plus loin. » Les souffleuses comme celle-ci sont dotées de vis de sûreté conçues pour céder si le mécanisme est bloqué. Objectif : éviter tout risque d’endommager le moteur qui le fait tourner. Si le pire survient, le mécanicien aura beaucoup de boulot sur les bras.

« Soins intensifs Saint-Laurent », lit-on sur une affiche de carton improvisée, accrochée à un mur. Les patients sont multiples : l’arrondissement opère différents modèles de souffleuses, en plus des chenillettes et des autres véhicules.

L’équipe a l’habitude de voir ses souffleuses s’étouffer sur toutes sortes d’objets. « C’est le quotidien : des morceaux d’acier, des pneus, une poêle… », décrit le contremaître Patrice Elio. « Les pneus, c’est dur à enlever. Il faut les faire fondre un peu et les tirer. »

« Dans la bouette et dans l’huile »

Le garage est logé dans les Ateliers municipaux de Saint-Laurent, un grand bâtiment du boulevard Cavendish. Son allure ressemble à s’y méprendre à celle d’une école secondaire, où les classes sont toutefois remplacées par des garages, des imprimeries et autres laboratoires.

La Ville y conserve des exemplaires de toutes les pièces qui pourraient se révéler utiles pour réparer les principaux véhicules utilisés par les cols bleus. Un moteur de chenillette en parfait état attend d’être transplanté dans le prochain véhicule qui en aura besoin.

Les mécaniciens se transforment en gamins le temps de montrer leur gros véhicule de service, leur « ambulance », avec lequel ils se déplacent pour réparer ou remorquer les machines qui ne peuvent pas se rendre jusqu’au garage. « Il n’y en a pas beaucoup à la Ville de Montréal », dit Mario Precupas, 11 ans de maison. Le camion est gardé « au chaud », toujours prêt à se rendre sur un appel.


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE | Chaque mécanicien a son poste de travail décoré à son goût.

On ne manque pas d’ouvrage. L’hiver, c’est tout le temps un challenge. Quand tu vas sur la route [pour une réparation] et qu’il y a une dizaine de camions qui attendent la souffleuse, le but, c’est de trouver le problème et de le réparer le plus vite possible.

Francis Trudeau, mécanicien

Francis Trudeau et Mario Precupas décrivent les occasions où ils doivent se glisser sous les véhicules, « dans la bouette et dans l’huile », pour accomplir leur travail. « Ça ne se répare pas à distance, ce n’est pas du télétravail qu’on fait ! », lance Mario Precupas.

Dans le garage, chaque mécanicien a son poste de travail décoré à son goût. Les photos d’enfants abondent. Contrairement aux autres corps de métier qui travaillent à la Ville, ils doivent fournir leurs propres outils.

« On a vraiment une fierté de faire notre travail », affirme M. Precupas. « On a un sentiment d’appartenance. On sait que si on ne répare pas la machinerie comme il faut, c’est nous autres qui allons devoir aller sur la route pour la réparer. »

EN SAVOIR PLUS

  • 10 000
    Nombre de kilomètres de rues et de trottoirs à déneiger à Montréal
    SOURCE : VILLE DE MONTRÉAL
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La ville laisse ces employés mettre des drapeaux ‘‘TRUMP’’ make America great again dans ses garages ?

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