Prolongement de l'autoroute 19

Le carcan boomer

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Le MTQ a sérieusement besoin d’un renouvellement d’effectif on est plus en 1970.

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À regarder l’état des routes, le MTQ à besoin d’une purge et d’un total renouveau de leur façon de faire et d’allouer les contrats. Mais bon, c’est plus facile chier sur des projets comme le REM.

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Belle première intervention, bienvenue sur le forum :slight_smile:

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Le but de ce projet n’est pas de seulement améliorer le transport entre la rive nord et Mtl. Ce prolongement d’autoroute sera surtout utile pour les déplacements entre la rive nord et Laval, qui n’ont rien à faire de l’état de l’avenue Papineau.

On peut quand même se soucier des déplacements vers Montréal, dans le contexte où l’intersection Papineau/Henri-Bourassa est, comme le mentionne le BAPE, au-dessus de sa capacité.

Même si on dit que 80% du traffic créé par l’augmentation de la capacité de l’axe ne va pas à Montréal (chiffre inventé, à fin illustrative), toute augmentation est potentiellement problématique, soit en créant plus de congestion sur les artères ou en débordant sur le réseau local. La capacité est atteinte et même dépassée dès maintenant, y’a pas le choix.

Faudrait espérer que la bonification du TEC dans cet axe soit assez attractive pour gagner en part modale, mais bon, c’est une grosse commande.

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Pas sur qu’une voie réservée partagée avec le covoiturage soit la solution pour augmenter la part modale du TEC. C’est un peu une solution de broche à foin pour avoir l’air écologique.

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I’ll say it, I’m a NIMBY… but only for this project. Living on Papineau Avenue there’s already traffic during rush hour that just sits there while I can bike right between them, and this highway extension literally just makes that worse.

So many things wrong, the fact that it’s in fields and edge of suburbs and costs $1 billion, the fact that induced demand exists and traffic cutting across the island will get worse, the fact that the maintenance cost for this will cost more than if it was a rail line, the fact that there’s zero news about this, because “who cares it’s out in Laval, also it’s a car project so that’s fine.” All this stuff makes me really upset at the CAQ for choosing to do this.

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You have to be upset at more than the CAQ. The mayor of Bois-des-Filions has repeatedly said that he was opposed to anything that wasn’t a highway, the 3 previous provincial governments (Couillard, Marois, Charest) all announced this highway at some point.

It’s a failure, period.

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Le maire de bois des filions qui veut une autoroute quand c’est Laval et Montréal qui se ramasse avec le trafic :clown_face:

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Plus le temps passe et plus je deviens convaincu que François Bonnardel se croit dans cities: skylines.

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Quand l’autoroute va être complétée, j’imagine qu’ils vont remettre la 335 sur le Boulevard des Laurentides!?

Dans le livre Movement: how to take back our streets and transform our lives de Thalia Verkade & Marco te Brömmelstroet

Ça va être magnifique sur Papineau… :roll_eyes:

TrafficBottleneck

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On prolonge la 19, mais on n’entrentient pas le pont au bout… :grimacing:

Le pont Papineau-Leblanc interdit aux véhicules lourds lundi


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
Le pont Papineau-Leblanc enjambe la rivière des Prairies dans l’axe de l’autoroute 19.

(Laval) Le pont Papineau-Leblanc, qui relie Laval et Montréal, sera interdit à tous les véhicules lourds à compter de lundi soir prochain, sauf les autobus et les véhicules d’urgence.

Publié à 9h34
LA PRESSE CANADIENNE

Dans un communiqué publié vendredi, le ministère des Transports précise que cette mesure restera en vigueur pour une durée indéterminée. La fermeture de la voie de gauche sur le pont Papineau-Leblanc, dans les deux directions, est maintenue et sera indiquée par du marquage au sol plutôt que par des cônes.

Le pont Papineau-Leblanc enjambe la rivière des Prairies dans l’axe de l’autoroute 19.

Les véhicules lourds seront dirigés par de la signalisation vers le pont Médéric-Martin, soit sur l’autoroute 15.

Le ministère des Transports signale que cette mesure est préventive, afin d’assurer l’intégrité de l’infrastructure, mais affirme que l’état du pont long de 425 mètres ne compromet en rien la sécurité des usagers. Des interventions sont planifiées afin que ces mesures soient levées le plus tôt possible.

Cette mesure de restriction est annoncée précisément 53 ans après l’inauguration du pont Papineau-Leblanc, le 21 octobre 1969.

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Average MTQ moment

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Il est grandement temps que Québec s’occupe de nos infrastructures vieillissantes avant qu’une autre catastrophe comme le viaduc de la Concorde nous saute dans la face. Alors arrêtons d’étendre le réseau provincial avant que nous ayons un budget adéquat pour entretenir sérieusement nos ponts, routes et autoroutes sur une base permanente.

En attendant il faut un moratoire sur tout nouveau projet et qu’on arrête de nous rabâcher les oreilles avec un troisième aussi inutile et dans les circonstances bien au delà de nos moyens financiers.

Ça fait trop longtemps que les gouvernements successifs sous la houlette du MTQ, négligent dangereusement nos infrastructures avec comme résultat: des chantiers d’urgence qui s’accumulent dans la région de Montréal, mais aussi ailleurs en région. Il n’y a qu’un mot pour résumer ce fait: irresponsabilité.

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Prolongement de l’A19

Bois-des-Filion ne veut pas se faire « couper en deux »

PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE
Le maire de Bois-des-Filion souhaite minimiser le plus possible les inconvénients du prolongement de l’autoroute 19 sur son territoire.

HENRI OUELLETTE-VÉZINA

Après avoir longtemps réclamé le prolongement de l’autoroute 19, Bois-des-Filion craint aujourd’hui d’être « coupé en deux » par les nouvelles infrastructures. Le maire réclame un dialogue « plus ouvert » avec Québec pour éviter le pire.

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« La hauteur de ce viaduc va créer une coupure qui ne permettra plus les vues de l’est à l’ouest. Ça créerait un écran visuel très important qu’on veut à tout prix éviter », affirme sans détour le maire de Bois-des-Filion, Gilles Blanchette, en entrevue avec La Presse.

Depuis plusieurs années, Bois-des-Filion réclame le parachèvement de l’autoroute 19, jugeant notamment qu’il permettra aux résidants de se déplacer plus rapidement. Mais à un an du début des travaux, son administration réclame trois mesures urgentes : d’abord « abaisser » la hauteur du pont d’étagement projeté sur le boulevard Adolphe-Chapleau, afin de préserver les vues et de mieux intégrer la structure au cadre urbain.

PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE

Le maire de Bois-des-Filion, Gilles Blanchette

Puis, « maintenir l’accès au secteur de la Place du Parc » en réaménageant l’intersection de l’avenue de l’Érablière, que le Ministère projette pour l’instant de fermer complètement. « Si on va de l’avant, on va perdre une bretelle d’accès, donc les gens vont être obligés de converger tous au même endroit à la sortie de l’autoroute. Ça va créer du trafic de transit important », dit le maire.

La troisième mesure : reculer le mur antibruit afin de conserver la qualité de vie des résidants de la 39e Avenue, qui se retrouveront autrement « avec un mur en pleine façade de leur domicile ». « On demande de rapprocher le mur antibruit de l’autoroute pour gagner une certaine vision. Il y aurait alors une impression un peu moins massive au-devant des propriétés », poursuit l’élu.

« Oui, c’est une autoroute, il va forcément y avoir des inconvénients, mais on veut les minimiser le plus possible », insiste M. Blanchette, dont l’administration dit avoir déposé des études de circulation et des études sonores au ministère des Transports (MTQ) « pour démontrer le bien-fondé de ses demandes ».

Un « traumatisme » bien ancré

Le maire Blanchette rappelle de surcroît que Bois-des-Filion avait déjà été « coupé en deux » il y a 50 ans, en avril 1973, « pour faire apparaître un tracé de l’autoroute qui n’est finalement jamais venu ». Depuis, l’unique lien allant de l’est vers l’ouest est le boulevard Adolphe-Chapleau, où on projette justement de construire le pont surélevé.

« On vit encore avec ce traumatisme-là. Plusieurs propriétés ont disparu dans les années 1970. Personne ne veut revivre ça », souffle le maire en entrevue.

Ces derniers mois, il dit avoir eu « plusieurs rencontres » avec le ministère des Transports, sans toutefois obtenir de garanties.

Oui, ils nous écoutent, mais il n’y a rien de concret qui en ressort. Chaque fois qu’on apporte un point de vue, il n’est pas vraiment pris en compte. Et c’est comme ça depuis 2019.

Gilles Blanchette, le maire de Bois-des-Filion, à propos de sa relation avec le ministère des Transports

Il estime avoir une « bonne écoute » de la nouvelle ministre des Transports, Geneviève Guilbault, avec qui il espère dénouer l’impasse.

Québec « ouvert » à réévaluer des éléments

Au ministère des Transports, on se dit « ouvert à réévaluer certains éléments, en respect des différentes contraintes présentes et en considérant les besoins de l’ensemble des parties prenantes ». « Le projet est à l’étape de réalisation, mais la conception est toujours en cours, notamment pour la section nord de la future autoroute 19 localisée à Bois-des-Filion », rappelle le porte-parole, Martin Girard.

Sur la question du pont surélevé, par exemple, Québec dit travailler « avec une firme d’architectes afin d’analyser différents concepts », en tenant compte des « contraintes géotechniques, hydrauliques et des normes de sécurité routière, mais également en considérant les recommandations du BAPE [Bureau d’audiences publiques sur l’environnement] ». « Par exemple, au niveau des contraintes hydrauliques, la proximité de la rivière des Mille-Îles et la hauteur de la nappe phréatique représentent un défi pour la conception de l’autoroute dans ce secteur », poursuit M. Girard.

Quant à l’accès à la Place du Parc, le porte-parole fait valoir que d’intégrer la fin d’une autoroute de façon harmonieuse « représente un défi ». « Une éventuelle fermeture de l’avenue de l’Érablière pourrait s’avérer nécessaire pour une question de sécurité, dans la mesure où la route 335 deviendra une autoroute à cette hauteur », maintient-il. Néanmoins, plusieurs options seraient encore « en cours d’analyse ».

Reculer le mur antibruit pour préserver la qualité de vie des résidants s’avère aussi complexe, selon le ministère, ce dernier étant nécessaire « afin de limiter le bruit de l’autoroute et de la piste multifonctionnelle qui sera utilisée par des véhicules hors route ». « Ce mur antibruit est aussi exigé par le décret environnemental autorisant le projet de prolongement de l’autoroute 19. […] Toutefois, nous analysons plusieurs scénarios incluant la possibilité de déplacer une section du mur en plus de travailler à bonifier son aspect architectural », conclut M. Girard.

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Pour moins cher on aurait pu construire une belle ligne de train de banlieue dans l’emprise de la deuxième chaussée qui aurait pu rejoindre la rive-nord et se connecter à la ligne Saint-Jérôme.

Ça, ça aurait été un game changer!

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Le maire se réveille à minuit moins cinq. Il risque d’être déçu le gars.
Les gens s’habituent à tout, même aux autoroutes.

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Le maire de Bois-des-Filion en entrevue ce matin à l’émission radio Tout un matin.

Entrevue avec Gilles Blanchette : Le prolongement de l’autoroute 19 Rattrapage du vendredi 31 mars 2023