Prolongement de la ligne bleue - Projet global

Cette saga de la prolongation de la ligne bleue est pathétique et le reflet de l’incompétence des administrations impliquées au cours des décennies (STM qui s’appelait peut-être encore CTCUM à cette époque, Ville de Montréal, Gouvernement du Québec, etc.). Je ne sais pas combien d’annonces de prolongation de la ligne bleue j’ai entendu au cours des décennies que c’est devenu un “running gag”. Peut-être que ce sera terminé avant la fin du siècle et que les jeunes d’aujourd’hui, qui seront alors retraités, pourront la prendre gratuitement.

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Ben, c’est essentiellement en construction, alorssss…cette fois, c’est déjà trop avancé. Je blâme dix fois plus le gouvernement provincial que la STM. Si la STM avait obtenu le financement nécessaire pour procéder il y a 20 ans, ils l’auraient fait il y a 20 ans. Ils savent ce qu’ils font quant au métro.

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Incredible. I was really happy initially seeing all the sites boarded up and ready to be prepped for stations… I get that tunnelling is difficult and costly but how hasn’t anyone stepped up to get this project moving for real?

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I don’t think we should panic. This is one contract out of the many, I’m sure the STM will work something out with the bidder.

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Je crois aussi que même si c’est un peu frustrant, le projet est beaucoup trop avancé pour que tout s’arrête

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Bon, ça devrait être réglé :slight_smile:

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Prolongement de la ligne bleue Une hausse des coûts ne freinera pas Québec

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, était de passage à La Presse dans le cadre d’une entrevue éditoriale, mardi.

(Québec) Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, ne craint pas les dépassements de coût du projet de prolongement de la ligne bleue. Il se réalisera coûte que coûte, même s’il est « dispendieux ». L’atteinte des cibles climatiques en matière de transport est « jouable », dit-il, mais il faut augmenter l’offre de service en transport collectif.

Publié à 2h09 Mis à jour à 6h00

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Charles Lecavalier
Charles Lecavalier La Presse

« On a réellement pris les décisions pour aller de l’avant dans le dossier. Des ajustements de budget, il y en a dans tous les domaines. C’est un projet réellement sur la bonne voie, mais qui est dispendieux, certainement. Mais, au final, il est attendu et aurait dû être réalisé il y a de nombreuses années », a dit M. Charette en entrevue éditoriale.

Le bilan caquiste en matière de transport collectif n’est pas reluisant. Dans la grande région de Montréal, le REM de l’Est est tombé à l’eau, et le projet de 36 milliards proposé par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) a été rejeté par Québec.

À Longueuil, une antenne du Réseau express métropolitain (REM) est discutée, mais rien n’a été annoncé puisque les élus municipaux ne s’entendent pas, a expliqué le ministre.

Il y a des discussions avec les élus municipaux pour voir quel serait le tracé optimal. Certains en veulent, d’autres sont moins certains, d’autres le verraient ailleurs.

Benoit Charette, ministre de l’Environnement

À Québec, le projet de tramway – dont les travaux avaient déjà débuté – a été retiré à la Ville. La facture avait doublé, passant de 4 à 8,4 milliards de dollars. C’est « très, très cher », avait dit le premier ministre. La Caisse de dépôt et placement doit faire une nouvelle proposition en juin.

Hausses de coût

Le projet du prolongement de la ligne bleue a également vu son budget exploser. Il devait initialement coûter 3,9 milliards, il est maintenant évalué à 6,4 milliards.

Mais La Presse a révélé récemment qu’il ne restait plus qu’un seul consortium intéressé par le métro, et que celui-ci a menacé de ne pas soumissionner si le contrat proposé n’était pas modifié de façon importante. La Société de transport de Montréal a d’ailleurs reporté pour la troisième fois l’échéance de dépôt des soumissions, et a diminué de façon importante le niveau de risque auquel s’exposeront les firmes qui creuseront le tunnel de six kilomètres.

Est-ce que la facture gonflera encore ? « Je ne veux pas commenter les budgets de la ligne bleue, ce que je dis, c’est qu’on observe des hausses de coût dans différents projets. Je peux vous confirmer que le gouvernement a pris les décisions nécessaires pour aller de l’avant avec le projet et il est enfin enclenché », a rétorqué le ministre.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Le projet du prolongement de la ligne bleue a également vu son budget exploser. Il devait initialement coûter 3,9 milliards, il est maintenant évalué à 6,4 milliards.

Et il reconnaît que son gouvernement doit agir pour que les prochains projets se fassent plus rondement. Il a souligné que la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, doit déposer un projet de loi pour créer une agence des transports afin de gérer les projets de transport collectif.

Offre de service

« Je peux aussi vous parler du transport collectif en Outaouais, je peux vous parler de projets qui se discutent dans d’autres régions et qui prennent du temps, le tramway de Québec est un autre bel exemple », a dit M. Charette.

« Quand la population locale est très, très perplexe par rapport aux projets, quand, d’une administration municipale à l’autre, la vision change, quand les budgets sont requestionnés par la suite, ou non confirmés par un des partenaires, ce sont des éléments qui ajoutent des années à des projets, et c’est ce qui pose problème au niveau du développement de l’offre. Ce n’est pas le propre du gouvernement actuel », s’est-il défendu.

M. Charette dit que son gouvernement « croit » au transport collectif, et qu’il aurait préféré que les « milliards » transférés aux sociétés de transport soient investis « dans l’offre de service », mais qu’il y avait « des lacunes à combler ».

Mais pendant ce temps, le Québec ne semble pas aller dans la bonne direction : entre 2018 et 2022, la part des déplacements en auto solo dans la province a augmenté.

Le ministre Charette garde espoir : il croit que le Québec peut réduire de moitié la pollution émise par les véhicules pour atteindre sa cible climatique de 2030. « C’est jouable », a-t-il laissé tomber.

Il mise beaucoup sur l’électrification du parc automobile. Contrairement au ministre de l’Économie et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, il ne croit pas qu’il faille réduire le nombre de voitures sur les routes pour relever le défi climatique. « Ça ne se calcule pas en nombre de véhicules, ça se calcule en GES, et c’est ma base de référence », a-t-il dit.

M. Charette, lui, montre du doigt une donnée qui sera dévoilée en détail mercredi : depuis 2019, les ventes d’essence ont chuté de 9 %, dit-il. C’est la preuve, selon lui, que son plan fonctionne.

Cela viendra toutefois forcer le gouvernement à modifier tôt ou tard son modèle de financement du transport collectif et de l’entretien du réseau routier, basé sur une taxe sur l’essence. Déjà au printemps, le ministère des Finances prévenait le ministère des Transports que cette situation devait changer.

Cette baisse marquée des ventes de carburant vient modifier l’équation et « ne peut pas être ignorée », a dit M. Charette. « Si j’ai 9 % de moins de vente d’essence, ça veut dire que j’ai “x” d’argent de moins de récolté par la taxe sur l’essence. […] Le modèle actuel est appelé à changer de façon assez importante au niveau de son financement », a-t-il dit. Encore une fois, ce sera à Geneviève Guilbault de trouver les solutions.

En savoir plus

  • 5,2 millions
    En 2000, on comptait un peu moins de 3,6 millions de voitures et de camions au Québec, contre un peu plus de 5,2 millions en 2021.

Source : SAAQ

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Je ne termine même plus ce genre d’articles sensationnalistes qui font du bashing sur les finances du TEC. Cependant il faut quand même se poser des questions légitimes sur les coûts astronomiques de projets aussi “petits”.

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Le projet de la ligne bleue est coûteux. Et les risques de retard associés au creusage du tunnel démontrent un peu à quel point il est difficile de creuser sous un sol où le bâti est établi depuis longue date. La date de clôture de l’appel d’offres du 20 décembre est déjà passée depuis un mois et nous n’avons aucune nouvelle de la part de la STM, ce que je trouve un peu inquiétant.

Les travaux sur Pie-IX, Viau, Lacordaire et Langelier ont déjà commencé depuis l’an dernier et je vois mal comment que le projet pourrait s’arrêter du jour au lendemain. Ce serait toute une perte si la STM mettait un frein sur le projet.

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La date est au 1er février 2024:

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Alors on verra dans douze jours si Mobilités Bleu Horizon prendra ou rejetera l’offre. Néanmoins, vu les nouvelles du mois de novembre, les conditions du contrat ne semble pas satisfaire les firmes de ce consortium. Si, le 1er février, leur réponse est négative, la STM a-t’elle un plan B pour l’axe Jean-Talon Est?

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Un tramway ou SRB…
:melting_face:

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Ça irait plus dans un sujet différent de celui-ci, comme “Alternatives au prolongement de la ligne bleue” :wink:

Je voulais plutôt dire par “deuxième choix” d’utiliser une foreuse sous le sol pour rejoindre le boulevard Pie-IX et arrêter là. Il me semble que j’ai vu quelque part que la ligne bleue jusqu’à Pie-IX se fera de cette manière.

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Le 1er février est dans quelques heures…

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Faut donner quelques semaines après le dépôt de la réponse à appel d’offre pour l’analyser. Je doute que ça se passe le lendemain.

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Prolongement de la ligne bleue | Des jalons du calendrier repoussés

Des jalons importants du calendrier de prolongement de la ligne bleue ont été reportés, dans les dernières semaines, en amont de la clôture du plus important appel d’offres du projet.

La Société de transport de Montréal (STM) a accepté de donner davantage de temps à l’entrepreneur qui s’attaquera au creusage du tunnel de 6 kilomètres. Les documents d’appel d’offres montrent que certaines dates butoirs ont été reportées de plus de 200 jours : l’entrepreneur aura huit mois supplémentaires pour terminer son travail aux futures stations Viau, Pie-IX et Lacordaire.

Le processus d’appel d’offres lui-même a été plus long que prévu : il s’est terminé le 1er février, après quatre reports de date d’échéance. Il devait d’abord se clore en novembre.

Au détour d’une entrevue, à la fin de janvier, la grande patronne de la STM avait indiqué que la date de 2030 était maintenue « pour l’instant ». « Nous, on donne les meilleures conditions de projet pour le livrer. On est toujours dans une échéance de 2030 au moment où on se parle », avait indiqué Marie-Claude Léonard.

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La question que je me pose: est-ce que ca veut dire qu’aucun travaux significatifs (donc autre que préparatoires) auront lieu en 2024?

On s’en rejase le 30 juillet d’après l’article…