Prolongement de la ligne bleue - Projet global

This is most likely the last or one of the last expansions we’re gonna see of our beloved metro. Too expensive and wayyyyy too slow. Altho we also know it’s a problem in North America as a whole, I don’t understand why we don’t try to fix the problem and set an example instead of just telling ourselves that it’s just how it is.

There might be lots of things to criticize the metro for, but certainly not it’s speed… C’est 16 minutes faire Berri-UQAM-Henri-Bourassa en métro, contre 30 minutes en voiture… How faster should it go?!

3 « J'aime »

I think he meant slow to develop/expand.

15 « J'aime »

Exactly that! I have nothing to say about the metro’s travelling speed, just how slow we are to build very little. In the 60’s without any expertise and with no fancy TBMs we built 26 stations in 4 years. Of course regulations have changed and the 60’s were wild, but what happened along the way?

4 « J'aime »

We started doing studies :sweat_smile:

More seriously, the macroeconomic context is hardly comparable, but beyond that, it probably has a lot to do with rules and regulations, as well as some shifts in the construction industry (subcontracting everything, over-specialization without any possibility of overlap…). The construction norms are often “one-size-fits-all” and create a lot of seemingly superfluous expenses. Nothing is ever too good or too expensive when you justify it as being for public safety…

An unrelated but interesting example:
I personally know some owners of a relatively luxurious senior home that specializes in non-autonomous care, similar to what you would find in a CHSLD. They built the brand new building a few years before COVID, and it has all the bells and whistles you can expect of a place where a bed is easily >5000$/month. How much did it cost? A bit under 200 000$/door. Currently, the CAQ is building the Maisons des Aînés. How much does it cost? Around 1 000 000$/door. Even when taking into account the inflation in construction costs, the gap is huge. Why? I am sure there are multiple explanations, but part of the problem has to do with the ridiculous norms they arbitrarily decided to impose. For example, the technical rooms (HVAC systems…) are ridiculously huge (multiple times the surface area of that other fairly new and fully equipped private senior home). There is absolutely no need for overbuilding it to such a ridiculous degree. The private residence has central HVAC with air purifiers, sprinklers and everything else. The Maisons des Aînés are basically overbuilding their technical rooms without any gain (except for the builders that can bill more). This is just the tip of the iceberg, an example among countless others. I am surprised there hasn’t been more journalistic investigation on that aspect, they only seem focused on the fact they are sitting empty after being delivered. No mention either of the fact that they require >1.5 times as many employees per client than a CHSLD that offers the exact same care. Good thing there is no shortages of healthcare workers, it’s prime time to decrease the system’s efficiency :grimacing:

5 « J'aime »

I think the same too. However it makes no sense to not extend orange line to Bois franc at least.

7 « J'aime »

Prolongement de la ligne bleue Le seul consortium en lice menace de claquer la porte

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Cette station-service du boulevard Lacordaire ferait place à une nouvelle station de métro de la ligne bleue.

Nouvelle difficulté pour le prolongement de la ligne bleue : le seul consortium en lice pour creuser l’immense tunnel menace de ne pas soumissionner si les conditions du projet ne sont pas modifiées à son avantage, a appris La Presse.

Publié à 1h57 Mis à jour à 5h00

Partager


Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Mobilité Bleu Horizon, un groupe mené par le géant de la construction Pomerleau, exige entre autres que la Société de transport de Montréal (STM) réduise les frais de retard et le montant des garanties financières prévues dans le mégacontrat.

Ces éléments (et deux autres demandes) constituent des « enjeux critiques », pour le consortium, indique Mobilité Bleu Horizon dans une communication destinée à la STM et dont une version anonymisée a été rendue publique dans les derniers jours sur la plateforme d’appels d’offres en ligne du gouvernement. « Cet enjeu peut affecter sa capacité à déposer une soumission finale. »

En réponse, la STM a accepté de modifier certaines dispositions du contrat, sans toutefois donner raison au consortium sur toute la ligne.

Mobilité Bleu Horizon est formé de Pomerleau, du constructeur EBC et de l’entreprise française SPIES Batignolles, selon le Registre des entreprises du Québec. Cette dernière possède une expertise en creusage de tunnels. La raison d’être du consortium : « Soumission et projet de construction du tunnel pour le prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal », toujours selon le registre.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Site prévu pour la nouvelle station Viau de la ligne bleue

Deux sources bien au fait du dossier ont confirmé à La Presse qu’il s’agissait du seul candidat toujours dans la course. Trois autres sources ont indiqué que le consortium était persuadé de n’avoir aucun concurrent encore en selle.

Pomerleau et EBC n’ont pas voulu commenter nos informations, se contentant de diriger La Presse vers la STM. Contactée tôt mardi matin, la STM n’avait pas encore réagi mercredi soir.

Après un report, la date de clôture de l’appel d’offres a été fixée au 20 décembre.

La voie du tramway ?

Le contrat en question, d’une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars, est le plus important du projet de prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal, sa « colonne vertébrale » selon la STM. Il consiste notamment à creuser le sol sur plus de six kilomètres à l’aide d’un tunnelier, une expertise peu commune en Amérique du Nord, en plus d’excaver trois des cinq nouvelles stations.

En septembre dernier, la STM refusait de révéler combien de soumissionnaires potentiels étaient toujours en lice, après une étape de qualification.

« Même si, ultimement, il n’y a qu’un prix déposé, le processus est conforme, donc on peut aller de l’avant techniquement avec l’adjudication du contrat », indiquait à l’époque Maha Clour, directrice du bureau de projet du prolongement de la ligne bleue. « On a écouté le marché. On s’est adaptés. Et on s’attend à ce que le marché s’adapte à nous aussi. On s’attend à ce que le ou les prix soumis reflètent le meilleur prix pour les travaux qui doivent être réalisés. »

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Duplex commercial qui ferait place à la station Pie-IX

L’absence de soumission serait autrement problématique pour la STM.

C’est ce qui est arrivé au début du mois de novembre dans le dossier du tramway de Québec, là aussi avec un consortium où Pomerleau et EBC étaient associés (avec la française Vinci, cette fois). Le groupe, baptisé Mobilité de la Capitale, n’aurait pas réussi à obtenir les garanties financières nécessaires pour se lancer dans le projet, selon les informations publiées par La Presse dans la foulée de l’annonce du maire Bruno Marchand.

Arrière-goût amer

Parmi les demandes de Mobilité Bleu Horizon : faire diminuer de façon importante les frais de retard et le montant de la lettre de garantie exigée par la STM, empêcher l’organisation publique d’avoir accès à sa comptabilité liée au projet et nommer un certificateur indépendant pour établir le degré d’avancement du chantier (et donc les factures payables).

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Édifice commercial qui serait remplacé par un bâtiment technique près de la station Saint-Michel

La STM a accepté de réduire les frais de retard et le montant de la lettre de garantie, a restreint son pouvoir de consulter la documentation du consortium, mais a refusé la nomination d’un certificateur indépendant.

« La STM n’inclura pas un tel mécanisme aux documents d’appel d’offres », répond l’organisation, toujours sur la plateforme d’appels d’offres du gouvernement. Ce processus de questions et réponses entre soumissionnaires potentiels et donneur d’ouvrage est normal pour un contrat de cette ampleur. Les réponses sont ensuite rendues publiques, afin de permettre à tous les soumissionnaires d’avoir accès à la même information. Habituellement, les échanges portent toutefois sur des points techniques très précis.

La Presse n’a pas pu établir si le consortium est satisfait de ces modifications.

Selon deux sources, des cadres impliqués dans le projet ont gardé un goût amer du projet de construction du garage souterrain Côte-Vertu, qui s’était mal terminé entre la STM et un consortium mené par EBC. Le transporteur avait carrément résilié le contrat, déclenchant un conflit judiciaire avec les entreprises.

3 « J'aime »

Câlice. Un seul soumissionnaire encore une fois.

1 « J'aime »

Préparez-vous. La CAQ va encore appeler la CDPQINFRA.

3 « J'aime »

Bref, sachant être les seuls soumissionnaires, ils vont tout renégocier en leur faveur… Hâte de savoir le cout de la soumission maintenant !! On ouvre les paris ?! 20G$ !!

1 « J'aime »

Il y a un sérieux problème lorsqu’il faut amener l’expertise tunnelier de France.

Cela étant dit, pourquoi on a pas fait cut&cover pour ce prolongement? Me semble que la ligne n’est quand même pas au centre-ville de Montréal…

4 « J'aime »

Parce qu’on veut déranger le moins de gens possible quitte à ce que ça coûte vraiment plus cher.

1 « J'aime »

Si la STM se met à genoux et donne au seul consortium tout ce qu’il demande, l’explosion des coûts fera en sorte qu’on peut oublier tout autre prolongement de métro à court et moyen terme. On est vraiment nés pour un petit pain…

1 « J'aime »

Les belles conséquences de la privatisation. On réalise maintenant que le secteur privé a des intérêts divergents du public. Vivement un retour à l’époque où la STM était capable de réaliser ses projets et d’améliorer sa propre expertise.

25 « J'aime »

Peut-être que rendu là, la STM devrait développer sa propre équipe de construction spécialiste haha. Ce n’est pas comme s’ils manquaient de travaux à réaliser avec l’ajout d’ascenseurs dans toutes leurs stations, et autres travaux d’entretiens ou mise à niveau, etc.

C’est certains que si le gouvernement annonçait un plan d’extension de plusieurs lignes de métro, cela aiderait également.

6 « J'aime »

Très peu probable vu que la STM est toujours propriétaire de la ligne bleue. Je vois mal une opération en garde partagée entre deux opérateurs sur une même ligne. Par ailleurs, je ne vois pas ce que la CDPQ peut apporter de plus au projet (Mêmes réticences au niveau du tramway de Québec). D’autant plus que je doute qu’une modification du tracé soit envisageable ni même désirable.

1 « J'aime »

Avec la CAQ je m’attend à tout. Donc, même une vente de la ligne bleue
à CDPQ. Comme pour le Tramway de Québec, ce que la CDPQ peut emmener ce n’est pas une expertise en transport. Mais, une capacité en capitaux. La Caisse emprunte sur les marchés à meilleurs taux que le gouvernement et le gouvernement peut en remboursant la Caisse ne pas augmenter sa dette et considérer le remboursement comme des dépenses régulières ,donc conservation de la côte de crédit(désolé je ne connais les vrais termes.) Donc,ça peut faire une grosse différence à la fin. Mais, comme dit ssmithsi, l’autre solution c’est de prévoir d’autres projets pour qu’il y est un retour de l’expertise acquise à la STM (lors du projet ligne bleue)se conserve et qu’ainsi les prochains projets ne coutent pas la peau des fesses.

2 « J'aime »

To go with what you said, by having its own construction in the STM, that would REQUIRE the government to essentially keep extending metro lines to give these people jobs. It would also give the STM expertise in doing this kind of work, which could lower the costs in the long term as extensions are continued to be made. Having this, plus a transit masterplan that’s not politically motivated could allow an explosion in expansions and increase in public transit.

11 « J'aime »

EBC the same contractor who had the biggest contract in the garage cote vertu and screwed the STM by doubling the project schedule and cost. They will submit now a bid that is double what the STM has estimated and double the time, and they will never accept the penalties.

5 « J'aime »

Prolongement de la ligne bleue La STM défend sa gestion du dossier

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

La Presse a révélé jeudi qu’il ne restait qu’un seul consortium dans la course pour obtenir le contrat de creusage du tunnel du prolongement de la ligne bleue, sur plus de six kilomètres.

La Société de transport de Montréal (STM) a défendu jeudi la façon dont elle gère l’octroi du principal contrat du projet de prolongement de la ligne bleue du métro.

Publié à 11h08

Partager


Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

« Notre objectif premier est d’obtenir le meilleur projet au meilleur coût possible et dans le respect du cadre normatif applicable », a affirmé l’organisation publique dans un courriel. « Le bureau de projet travaille avec rigueur pour assurer l’intégrité du processus. Il s’agit d’un exercice mené avec sérieux par une équipe multidisciplinaire compétente. »

La Presse a révélé jeudi qu’il ne restait qu’un seul consortium dans la course pour obtenir le contrat de creusage du tunnel du prolongement de la ligne bleue, sur plus de six kilomètres. Ce consortium, baptisé Mobilité Bleu Horizon, est mené par le géant de la construction Pomerleau. Dans les dernières semaines, il a menacé de claquer la porte du projet et de ne pas déposer de soumission si quatre « éléments critiques » du contrat n’étaient pas modifiés, notamment les frais de retard et le montant de la lettre de crédit à obtenir.

Ces demandes ont été analysées de façon indépendante, jure la STM.

« Le bureau de projet renferme plusieurs équipes expertes lui permettant d’analyser rigoureusement chaque demande formulée et de répondre de manière réfléchie, équitable et concertée, au besoin avec les partenaires du projet », a indiqué le transporteur, toujours par courriel. « Le tout tient compte des meilleures pratiques de l’industrie visant à assurer un partage équitable des risques entre le donneur d’ouvrage et le futur adjudicataire. »

La STM a refusé de confirmer les informations de La Presse.

Pomerleau et son partenaire de consortium EBC n’ont pas immédiatement rappelé jeudi. Ils avaient refusé de commenter le dossier l’avant-veille.

1 « J'aime »