Prolongement de la ligne bleue - Projet global

Si je me rappelle bien, l’ARTM a même rejeté l’idée de captation foncière (mais je n’ai pas de référence). La CDPQi s’est tiré dans le pied en implémentant un plafond de 600M$.

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Solar est un heureux hasard en fait. Le développement du quartier avait commencé avant même l’annonce du REM (j’ai envie de dire 2015). À l’époque, le pitch de vente était sa proximité au Dix-30 et aux autoroutes A-10 et A-30.

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L’ARTM vient tout juste de lancer deux appels d’offre pour la planification de cette nouvelle ligne de train. À terme, je pense que le rôle de la STM à titre de donner d’ouvrage pour les projets d’infrastructure métropolitaines est amené à diminuer.

Pour l’immédiat, vu que la STM ne liste que les services et infrastructures qu’elle exploite elle-même, je me demande si ça indique que le contrat d’exploitation sera octroyé à un autre OPTC. J’imagine qu’Exo, par exemple, pourrait en être l’exploitant si les phases hors de l’île se concrétisent.

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Mais exo ne fait pas partie du consortium, la STM oui. Pour moi, malgré le spin de la Ville et du provincial, ça indique que le projet est loin d’être garantie et son état d’avancement (par rapport à ce que le quatuor disait au printemps) a reculé.

Le contrat pour la démolition des bâtiments a été octroyé.

https://seao.ca/Recherche/adjudication.aspx?ItemId=e151cc24-e0cd-4757-9581-ce5ba68836f0&returnto=%2FOpportunityPublication%2FConsulterAvis%2FRecherche%3FItemId=e151cc24-e0cd-4757-9581-ce5ba68836f0%26callingPage=2%26searchId=a96e46ab-64a2-494d-98be-af7100ad9d7e%26VPos=578&menu=&SubCategoryCode=&callingPage=2&searchId=a96e46ab-64a2-494d-98be-af7100ad9d7e&Level2=AdjResults

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Est-ce-que le fait que les garages de la ligne bleue vont être construit vers le nord au lieu d’en direction sud, compromet à jamais de faire rejoindre la ligne bleue à la ligne verte, ce qui serait domage à mon goût.

Non ça ne devrait pas. C’est plutôt l’idée de l’agrandissement et partage du garage Honoré-Beaugrand qui est moins pertinente dans un scénario de connexion des deux lignes.

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Je ne comprends pas la partie sur le partage du garage. C’est sûr que si on crée un nouveau garage pour la ligne bleue ca serait bizarre de créer un super garage desservant autant ligne verte que bleue. C’est de ça qu’il est question?

Il y aurait eu un argument d’économie de coûts si le prolongement actuel se rendait directement à la ligne verte, ou si après analyses on concluait qu’un nouveau garage au nord n’était pas essentiel. Quelqu’un me corrigera si je me trompe, mai ni la bleue, ni la jaune n’ont de garage directement lié.

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Je sais pas si ça compte, mais le garage d’Youville est connecté directement à la ligne bleue via une voie d’accès.

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Environ 3km et tout près de la ligne orange. Si c’était fonctionnel de passer les trains directement sur la ligne orange je pense qu’ils auraient juste construit une voie à Jean-Talon.

Il n’y a en effet pas de garage pour les lignes bleue et jaune. Les trains dorment en arrière gare seulement. Pour entretien, les trains de la ligne bleue sont envoyés à Youville et les trains de la ligne jaune sont envoyés à Beaugrand.

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Pour mieux visualiser, voici un excellent plan des voies du métro

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Il existe une carte similaire avec tous les appareils de voie, postes de ventilations et voie d’accès, mais je n’arrive plus à retrouver le PDF original

Ceci?
Metro PlanReseauMetroMontreal.pdf (314,3 Ko)

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Voici la carte que je cherche le PDF depuis un bout. Il y a des chances que la stm aie demandé au site de take down la carte vu les riques évidents de sécurité (terrorisme).

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Great video from @sseguin613 of RailFansCanada:

An Overview of the Blue Line (Line 5) of Montreal’s Metro system

Our latest video just released today on the Blue Line (Line 5), which is an overview of the 12 station, 9.7km long line. I hope you enjoy it.

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Prolongement de la ligne bleue Cinq artistes choisis pour les nouvelles stations


PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE | La mairesse Valérie Plante, le conseiller municipal Éric Alan Caldwell, le ministre fédéral du Patrimoine Pablo Rodriguez et Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la région de Montréal et de la Métropole, lors de l’annonce du prolongement de la ligne bleue, le 18 mars dernier

Marc Séguin, Nadia Myre, Ludovic Boney, Jocelyne Alloucherie et Alain Paiement ont été choisis pour créer une œuvre d’art dans l’une ou l’autre des cinq futures stations de la ligne bleue du métro de Montréal, annoncent la Société de transport de Montréal (STM) et le ministère québécois de la Culture et des Communications.

26 janvier 2023 | Publié à 7h00 | ÉRIC CLÉMENT | LA PRESSE

L’artiste wendat Ludovic Boney créera une œuvre pour la station Pie-IX, la photographe Jocelyne Alloucherie, pour la station Viau, le professeur et artiste Alain Paiement s’est vu attribuer la station Lacordaire, le peintre, cinéaste et romancier Marc Séguin travaillera pour la station Langelier et l’artiste algonquine Nadia Myre, pour la station Anjou.

La STM précise que les cinq artistes « travailleront de concert avec les architectes-concepteurs des stations, afin d’intégrer la nouvelle œuvre à la vision créative de l’architecte et à l’architecture des lieux ».


IMAGE FOURNIE PAR LA STM | Plan du prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal, avec les cinq nouvelles stations

Un comité formé par le Ministère avait sélectionné 20 artistes, invités à présenter un dossier de candidature dans lequel ils devaient proposer leur vision artistique pour les stations. Comme la station Pie-IX est la première étape du projet, Ludovic Boney est déjà au travail depuis un moment. Il a rencontré à plusieurs reprises l’architecte-conceptrice de la station, Maria José Benech, du consortium d’architectes Lemay Bisson Fortin Architectes, afin de concevoir son œuvre. « On a bien avancé le travail, dit-il. J’ai déjà remis des esquisses. »


PHOTO FOURNIE PAR LA STM | Réaction en chaîne , œuvre de Ludovic Boney réalisée en 2019 à l’École de technologie supérieure, à Montréal

Ludovic Boney s’estime chanceux d’avoir été choisi pour ce projet. « Le métro de Montréal est un des plus beaux, dit-il. Il a été conçu avec le souci d’être agréable à utiliser. Si on le compare, par exemple, au métro de Toronto, où c’est juste un enchaînement de tunnels et d’escaliers, le métro montréalais est différent, car la STM a fait en sorte qu’on intègre des œuvres d’art à même les murs des stations. C’est bien qu’ils essaient de le faire encore une fois. »

Marc Séguin est aussi très heureux d’avoir été choisi pour la station Langelier. « C’est un grand privilège de pouvoir intervenir dans l’espace public, dit-il. J’ai rarement autant voulu avoir un projet comme celui-ci ! Ce prolongement de la ligne bleue va changer complètement le secteur. Je suis allé me promener et l’arrivée de ces stations va beaucoup améliorer le coin. »


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Marc Séguin dans son atelier montréalais

Marc Séguin a déjà rencontré les architectes avec qui il collabore, soit Laurence Le Beux et Maxime Frappier, président d’ACDF Architecture. « Il faudra que je présente des maquettes dans quelques mois, mais ce ne sera pas définitif, dit-il. Je pense que je vais faire une œuvre très beaux-arts, qui sera unique. C’est vraiment un beau projet. »

Jocelyne Alloucherie a aussi bien avancé la conception de son œuvre. Elle va travailler en collaboration avec l’architecte-concepteur Éric Gauthier (Les Architectes FABG). « J’attends une visite de la STM dans mon atelier pour bientôt, dit-elle. Comme je dois travailler sur les murs, ce sera une proposition avec des configurations d’images diverses. »


PHOTO RICHARD-MAX TREMBLAY, FOURNIE PAR LA STM | Jocelyne Alloucherie

Jocelyne Alloucherie reste vague dans la description de sa future œuvre. Les artistes choisis sont tenus, pour l’instant, de ne pas dévoiler de détails sur leur création. En tout cas, la photographe dit dépenser beaucoup d’énergie dans son atelier de la rue Dandurand sur un travail qu’elle décrit comme une sorte de « rêve de ciel ».

Nadia Myre explique qu’elle va intégrer l’idée qu’elle concocte à l’architecture de la station Anjou, en travaillant avec Jean-François Gagnon, du consortium Lemay Bisson Fortin Architectes. « Nous avons seulement eu deux rencontres d’introduction au projet en décembre. Les concepts de base sont encore très vagues », dit-elle. Enfin, Alain Paiement va collaborer avec l’architecte-concepteur de la station Lacordaire, Stéphane Langevin, de STGM + Daoust Lestage Architectes en consortium. Il adore cette station. « Pour son élégance et, surtout, pour la particularité de la situation : une paroi de verre visible des deux côtés et traversée par la lumière du jour du matin à la fin de l’après-midi. Et puis, il y a une luminosité exceptionnelle. Ce sera majestueux. »

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Nouvelle rapportée par le Devoir aussi

Et il y avait une entrevue à ce sujet avec un membre du projet de la ligne bleue ce matin à l’émission radio Tout un Matin.

Cinq artistes créeront des oeuvres pour les nouvelles stations de métro


Photo: Radio-Canada
Ludovic Boney fait partie des cinq artistes choisis.

Catherine Lalonde
26 janvier 2023
Arts visuels

Les cinq nouvelles stations de la ligne bleue du métro de Montréal auront chacune leur oeuvre d’art, encore à imaginer, à créer et à pondre. La Société de transport de Montréal (STM) a annoncé mercredi les cinq artistes choisis pour travailler intimement avec les architectes afin d’enrichir le patrimoine artistique du métro. Nadia Myre créera pour la station Anjou, Jocelyne Alloucherie à Viau, Alain Paiement à Lacordaire, Marc Séguin à Langelier et Ludovic Boney à la prochaine station Pie-IX.

« Notre intention n’était pas de sélectionner des oeuvres, comme on le fait traditionnellement, mais de choisir cette fois plutôt des artistes, pour qu’ils puissent travailler à la conception main dans la main avec les architectes », a expliqué au Devoir Maha Clour, directrice du prolongement de la ligne bleue.

Les oeuvres seront-elles monumentales ? Ou s’agira-t-il de petits gestes discrets intégrés à l’environnement, à découvrir avec le temps, comme les 32 bandes verticales d’aluminium texturé sur les murs du métro Mont-Royal, signées par Charles Daudelin en 1966 ? Ce sera une surprise, car si les artistes ont fait connaître au jury les grandes lignes de leurs visions, « le travail de conception et de réflexion des cinq nouvelles oeuvres d’art est en démarrage. On va en savoir plus au cours des prochains mois ».

De l’art à grandes contraintes

Les budgets de conception et de réalisation des oeuvres oscillent entre 1 et 1,5 million de dollars. Ils sont déterminés par la Politique d’intégration des arts à l’architecture, selon la volumétrie des stations où les oeuvres seront nichées — la station Anjou étant ainsi dotée d’une enveloppe mieux garnie, parce qu’elle sera plus grande.

Le comité de sélection des artistes a été mené par le ministère de la Culture et des Communications du Québec (MCC). Le jury était formé d’experts choisis par le MCC, de l’ancien président de la STM Philippe Schnobb, qui représentait les usagers, d’un représentant de la STM et d’un autre parlant au nom des architectes concepteurs.

« On est parti d’une banque de plus de 600 artistes pour faire une présélection de 20 d’entre eux », a expliqué Mme Clour. Ces 20 artistes ont ensuite présenté « les lignes directrices de leur vision ». Les critères avec lesquels jonglait le jury « touchaient beaucoup la pérennité des oeuvres », relate encore la directrice.

« La STM, à travers les 50 dernières années, a développé une expertise des matériaux pérennes qui perdurent et qui demandent un minimum d’entretien dans le réseau. Ils sont intégrés dans un gros bouquin, Normes et critères de conception du métro, transmis aux artistes, qu’ils devaient respecter. Et tout ça vient avec une commande architecturale aussi dont les artistes ont pris connaissance. »

Les artistes choisis ont-ils conscience de la lignée et de l’histoire artistique dans laquelle ils s’inscrivent ? « Eh oui, on s’inspire fort probablement beaucoup de l’aspect patrimonial de notre réseau de métro à Montréal », souffle la directrice.

Tous les artistes choisis ont des carrières confirmées, une notoriété. Ils sont établis, et il n’y a pas là de membre surprenant de la relève, comme l’observe Laurent Vernet, historien de l’art et spécialiste de l’art public. « Il y a clairement un souci de représentativité, autant du côté de la parité que de la diversité. Ces artistes ont tous les cinq leur place dans le métro. »

Ingénierie, sécurité, esthétisme

« L’idée de jumeler des artistes avec les architectes est vraiment intéressante, estime Laurent Vernet. On revient à un modus operandi plus près de la création que de la recherche d’un objet à intégrer dans une station de métro. »

Cependant, poursuit le chercheur invité en histoire de l’art à l’Université de Montréal, il faut réfléchir à comment cette collaboration va se passer pour être fructueuse. « Le métro fait partie des équipements d’envergure métropolitaine, et sert une large communauté. Y travailler, ça vient avec de grands enjeux d’ingénierie et de sécurité, qui dépassent souvent les enjeux artistiques. »

« Si on veut qu’il y ait un vrai espace de liberté de création, une véritable collaboration entre artistes et architectes, il faut s’assurer que cette liberté soit protégée, ou circonscrite. Ça demande à la fois de la part du propriétaire d’être vigilant à cet égard ; à l’architecte d’accueillir pleinement le geste créatif et de le faire naviguer à travers les autres processus ; et à l’artiste, probablement, d’avoir à revendiquer sa place à certains moments… » croit le spécialiste.

LES NOUVEAUX ARTISTES DU MÉTRO DE MONTRÉAL

Ludovic Boney, né en 1981 à Wendake, a déjà une bonne expérience dans des projets d’art public de grande envergure. Il a signé Les arches d’entente, au Musée de la civilisation de Québec, en 2020. Son oeuvre sera à la prochaine station Pie IX.

Nadia Myre est née en 1974. Artiste autochtone et québécoise, elle utilise la participation du public pour dialoguer sur l’identité, la résilience et les appartenances. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en pratique de l’art autochtone. Sa création sera à la station Anjou.

Jocelyne Alloucherie a réalisé de nombreuses installations associant la sculpture, l’architecture et la photographie. En art public, elle a signé Regarder les pommetiers, au Jardin botanique, une oeuvre en place depuis 2007. Sa création sera à la station Viau.

Marc Séguin est né en 1970. Celui qui est aussi romancier est particulièrement connu pour ses tableaux de grande dimension. Il a signé en 2020 Anima, sa première oeuvre d’art public, située à l’angle de l’avenue Viger et de la rue de Bleury à Montréal. Il travaillera à la station Langelier.

Alain Paiement, né en 1960, a plusieurs oeuvres à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau. Sa création bouge entre peinture, installation, photographie et vidéo, et s’intéresse aussi à la géographie et à la cartographie. Son oeuvre sera à la station Lacordaire.

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J’ai vraiment hâte de voir le concept des nouvelles stations. Notre métro est comme un petit musée de 67km de long!

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