Projet structurant de l’Est (PSE)

Mon impression, c’est qu’ils vont attendre après la mise en service du REM pour faire les annonces. C’est facile de faire de la démagogie quand le public n’a pas encore eu la chance de faire l’essaie du REM. Après la mise en service, les gens vont pouvoir se former leur propre opinion.

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C’est ce que je me disais, mais à propos du projet sur la rive sud.

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2 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Alternatives au REM2 à l’est de Montréal

À partir d’un article de La Presse, partagé dans ce fil:

Bientôt un nouveau projet

Le nouveau tracé du REM de l’Est – sans accès au centre-ville et maintenant piloté par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), Montréal et Québec – doit par ailleurs être présenté au début de 2023.

La Ville privilégie toujours de conserver une bonne partie de la structure en mode aérien, avec une « intégration harmonieuse » dans certains quartiers comme Mercier-Est.

Mi-décembre, l’ARTM a accordé deux contrats totalisant 38 millions de dollars à la firme d’ingénierie CIMA+. Le premier, d’une valeur de 3,3 millions, concerne « l’analyse des études déjà produites et transmises » par CDPQ Infra au nouveau groupe de travail.

Un second contrat plus important, évalué à 34,7 millions, touche des analyses pour plusieurs autres projets de transport collectif, dont l’implantation d’un mode structurant dans le Grand Sud-Ouest de Montréal.

Daniel Chartier, vice-président du Collectif en environnement de Mercier-Est, déplore cependant le manque de transparence entourant les discussions. « Il y a des études, mais en même temps, on envoie de plusieurs façons des signaux sur la place publique comme quoi le choix en aérien est déjà fait. On nous avait promis des études sur chacune des options, des tracés », dénonce-t-il.

Avec Maxime Bergeron, La Presse, et La Presse Canadienne

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Ce qui sera intéressant de voir c’est comment ce sera financé, puisque les billes que la CDPQi a retiré représente 5 milliards, si on extrapole de leur financement du REM actuel.

Le gouvernement ne veut même pas payer la dette opérationnelle actuelle de l’ARTM, je vois mal comment elle se sentirait interpellé pour une facture qui va pratiquement doubler pour essentiellement une même solution, mais amputée.

C’est un parfait exemple de le mieux est l’ennemi du bien. Note, je ne dis pas que le REM de l’Est proposé par la CDPQi valait le coût…

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Je suis nouveau à ce forum, est-ce qu’on a deja réagit à la perte de connection au centre ville ?

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Ça s’est fait sur le fil portant sur le projet annulé de CDPQ-Infra:

REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

Bienvenue sur le forum =)

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Merci! En attendant que je me rattrape, quel est le sentiment général en vers le nouveau tracé?

Étant donné qu’on ne le connait pas encore avec certitude, c’est difficile à dire.

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On avait des fortes désagréments sur l’ancien tracé, en particulier ceux qui le poussait pour que l’on construit un pas mal bon système, autres, moi inclus, qui voyait le tracé parallel à la ligne verte insupportable.

Pour le nouveau projet, je répète ce que Xa1992 dit, on n’a pas assez de détails. Ça me semble d’être un projet acceptable mais pas nécessairement idéale. On a besoin d’une vision globale des transports en commun pour l’est qui trouve les solutions d’accès local au même temps d’offrir les trajets plus rapides.

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je suis d’accord avec toi qu’on a besoin d’une vision globale mais pour la ville en entier. Il me semble qu’on rush des projets pas assez pensés mais je suis surtout déçu de du chialage et du NIMBYisme de certain quartiers.

J’aimerais bien voir un plan pour le transport d’ici 2040 qu’on purrait suivre en étapes.

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Difficile de se faire une idée à ce stade-ci, ni le tracé, ni le mode n’ont été confirmés.

Cependant, si (et c’est un gros si) l’on présume que:

  1. Le projet de l’ARTM reprendra l’essentiel du tracé des branches nord-sud (possiblement souterraine dans l’axe Lacordaire) et est-ouest (aérienne avec une “meilleure intégration” dans Mercier-Est) du REM de l’est (avec une correspondance à la station L’Assomption)
  2. Le mode sera une variante de métro léger (style REM)

Voici quelques constats:

  • La qualité des correspondances avec les autres réseaux (principalement le métro) sera déterminante, surtout puisqu’on imposera une correspondance pour se rendre au centre-ville et au coeur de notre réseau de transport.

  • L’attractivité du système sera évidemment amoindrie par l’absence d’un “one-seat ride” jusqu’au centre-ville, d’où l’importance d’avoir une correspondance bien conçue.

  • Alors que le projet de la ligne Bleue se met en branle, il faut prévoir d’emblée une connexion optimisée avec le nouveau système, d’où l’importance d’annoncer rapidement l’emplacement et la nature du tracé (ex: ligne souterraine).

  • Le système devrait prévoir la possibilité d’une extension vers le centre-ville dans un deuxième temps, surtout si la ligne verte venait à être saturée, ce qui est une préoccupation partagée par plusieurs.

  • Le prolongement de la branche nord-sud jusqu’à Rivière-des-Prairies fait relativement consensus, mais les extensions proposées vers la couronne nord ne sont pas considérées aussi cruciales par tous. Le calcul du coût d’opportunité de ces prolongements proposés devra être fait pour démontrer que c’est vraiment une priorité qui mérite d’y allonger les sommes requises (au détriment d’autres projets dans le Grand Montréal).

  • Malgré quelques inévitables NIMBYs (looking at you Collectif Mercier-Est), l’acceptabilité sociale d’un mode aérien est beaucoup moins problématique qu’au centre-ville. Hormis la portion dans Mercier-Est, il ne semblait pas y avoir de grande opposition au tracé proposé.

  • L’automatisation et la ségrégation complète du tracé seraient optimales d’un point de vue durée du trajet, diminution des coûts d’opérations (pas de chauffeurs) et fiabilité (pas de passages à niveau ou de croisements aux intersections, pas de problème de pénurie de main d’oeuvre…). À voir si le gouvernement jugera justifiés les coûts d’immobilisations plus importants (ex: tunnels…) nécessaires pour offrir un système de métro léger (par rapport à un système de type tramway).

  • À ce sujet, deux visions s’affrontent.

  1. D’un côté, le tramway est clairement inférieur pour offrir une desserte régionale (surtout pertinente pour les deux extrémités de la ligne), mais peut se justifier pour améliorer la desserte locale au sein d’un arrondissements ou d’arrondissements voisins.
  2. D’un autre côté, un métro léger offre une bien meilleure option pour la desserte régionale (ex: navetteur en provenance de Repentigny), mais il n’offre généralement pas une desserte aussi fine qu’un tramway (espacement entre les arrêts), et son potentiel de revitalisation urbaine à l’échelle locale est souvent considéré moindre (ex: un tunnel n’entraîne pas de transformation automatique de l’espace urbain comme un tramway).
  • La capacité limitée du système proposé pour le REM de l’est (trains et stations de 40m seulement) ne faisait pas l’unanimité. Certains n’y voyaient pas d’inconvénient majeur et étaient d’avis que la fréquence maximale importante permettrait d’accommoder un achalandage suffisant, alors que d’autres y voyaient un “airport people mover” glorifié.

  • Finalement, tout le monde déplore le manque de vision globale pour le développement du TeC et la politisation du financement. On se retrouve avec des projets qui font offices de cadeaux électoraux à saveur populiste sans nécessairement être le meilleur projet au meilleur prix. La plupart d’entre nous accueillerions avec enthousiasme une volonté de dépolitiser le TeC et de pérenniser son financement.

  • Cependant, plusieurs jugent que l’immobilisme et l’incapacité de livrer de nouveaux projets en TeC est plus enrageante que tout le reste, et que toutes propositions réalistes sont préférables à l’inefficacité des structures de gouvernance actuelles qui n’accouchent d’aucun projet. On se dit que le mieux est l’ennemi du bien, et qu’un mien est mieux que deux tu l’auras. C’est pourquoi plusieurs auraient préféré qu’on accepte le REM de l’est tel que proposé, car ils craignent (probablement avec raison) qu’on se retrouve soit avec rien ou un projet de moindre envergure, édulcoré, et retardé dans le temps.

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Merci! c’etait fantastique à lire!

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J’ai entendu à la télévision comme quoi le rapport préliminaire pour le projet de remplacement serait rendu public cette semaine… ! Je pense qu’il y aura quand même de gros changement, puisque la partie prévu à Mercier-est ne sera pas en mode aérien.

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À quel émission?

Je pense que c’était sur RDI. Cela vient directement de la Ministre Guilbault durant la conférence pour la ligne bleu de ce matin. Désolée je n’ai pas plus d’information ! J’écoutais d’une oreille distraite pendant que je travaillais…

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Voilà ! :point_down:

Premier « rapport préliminaire du comité » piloté par Québec, Montréal, le ministère des Transports (MTQ) et l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) rendu public d’ici la fin de la semaine; un rapport final attendu en juin.

REM de l’Est Des trains aériens sur Sherbrooke, mais pas dans Mercier-Est


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSELa rue Sherbrooke

Le REM de l’Est ne sera pas en aérien dans Mercier-Est, mais il le sera dans l’axe de la rue Sherbrooke, a confirmé lundi la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, au moment où un premier rapport préliminaire sur le projet revu doit être rendu public cette semaine.

23 janvier 2023 | Publié à 12h58 | HENRI OUELLETTE-VÉZINA | LA PRESSE

« Vous verrez qu’on a officiellement abandonné la portion aérienne pour la portion plus délicate dans Mercier-Est, donc ça, c’est une bonne nouvelle pour les citoyens », a lancé Mme Guilbault lundi, en marge d’une conférence de presse annonçant un nouveau système de contrôle des trains sur la ligne bleue.

La ministre affirme qu’il restera néanmoins de l’aérien « dans l’axe Sherbrooke ». « Il reste essentiellement trois segments : l’axe Lacordaire, l’axe L’Assomption qui est autour de Mercier-Est, et l’axe Sherbrooke. Il resterait de l’aérien dans le troisième axe : Sherbrooke, vers Pointe-aux-Trembles », a-t-elle expliqué.

Dans la « portion centrale », a-t-elle toutefois répété, « l’aérien va être exclu ». « Et dans l’autre axe vers Marie-Victorin, c’est déjà souterrain », a-t-elle persisté.


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE | Geneviève Guilbault

Mme Guilbault a du même coup rappelé qu’un premier « rapport préliminaire du comité » piloté par Québec, Montréal, le ministère des Transports (MTQ) et l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) sera « rendu public d’ici la fin de la semaine ». « Je rappelle que c’est un rapport préliminaire. Un rapport final est attendu en juin », a-t-elle dit.

À ce jour, le segment faisant le lien avec le centre-ville demeure exclu du projet, comme cela avait déjà été annoncé. Entièrement automatisé, le REM de l’Est fait l’objet de vifs débats depuis que CDPQ Infra s’est retiré du projet, plusieurs citoyens et experts s’opposant au mode aérien qui créeraient selon eux une « fracture urbaine » dans les milieux de vie.

Une manifestation en vue

Tout cela survient d’ailleurs alors qu’une manifestation du Collectif en environnement Mercier-Est (CEM-E) et de l’organisme Mobilisation 6600 est prévue lundi soir, en marge du conseil municipal montréalais, afin de demander aux élus municipaux de « rejeter tout train aérien dans les quartiers urbains et de donner le mandat, le temps et les moyens à l’ARTM de faire les études des besoins préalables à toute décision quant au mode de transport choisi ».

« L’entrevue de fin d’année de la mairesse Plante laisse supposer que l’option qui sera choisie s’inspirera directement de celle du REM de l’Est de CDPQ Infra, soit un train aérien. Ceci est inquiétant et complètement inacceptable », a martelé Daniel Chartier, vice-président du CEM-E.

Il fait ainsi référence à une entrevue donnée par Mme Plante à Marc-André Carignan, sur les ondes de Radio-Canada, à la fin du mois de décembre. « Il va y avoir des propositions, mais de de prime abord, on garde une partie de la structure aérienne, parce qu’il faut savoir qu’on garde quand même le modèle REM. Mais le gros changement, c’est qu’il n’arrive pas dans le centre-ville. Et moi, je rêve qu’il y ait encore un lien qui se rende au centre-ville. Mais évidemment, ça devra être un modèle qui respecte la densité », avait dit la mairesse.

Le REM original est quant à lui toujours en construction. Ce réseau automatisé de 67 kilomètres connectera le centre-ville à la Rive-Sud, à l’aéroport Montréal-Trudeau, de même qu’à l’ouest de l’île et à Deux-Montagnes. La première antenne du projet, celle de la Rive-Sud, a récemment été reportée et doit être inaugurée d’ici ce printemps.

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Je ne vais pas me prononcer directement sur le tracé, puisque je ne connais pas le coin. Par contre, quelles seront les conséquences, surtout financières, de cet ajustement?

La grande annonce auprès des médias aurait dû être celle-là, à moins qu’ils en préparent une autre?

Est-ce que Plante prépare déjà son objection (ou sa non-approbation explicite)?

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Disons que c’était assez prévisible que le tracé serait similaire à ce que CDPQ avait proposé, avec une structure aérienne. L’ARTM doit maintenant avaler les critiques quelle a faite envers le REM de l’Est et tenter de justifier cette version qui sera essentiellement presque identique.

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I swear, CDPQ should start asking for royalties every time a journalist, politician, or any public figure refers to the project that is not the “REM de l’Est ™️ ” as “REM de l’Est ™️”. No “la nouvelle mouture du”, ou “cette version du”; it’s time it gets it’s own name.

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