Et pourtant, dans les années 70 et 80 Montréal était souvent considérée comme une ville en déclin (départ vers les banlieues, perte de sa position économique vers Toronto, baisse de population), et on se demandait comment renverser la vapeur. Je ne connais pas la Sainte-Catherine de cette époque personnellement, je n’étais pas né, mais je serais surpris si elle échappait à la situation économique et le déclin de sa population, sièges sociaux, trame urbaine trouée, etc…
Je crois qu’il y a une touche bien personnelle à l’appréciation des époques. Je ne suis pas un fan de grands magasins phares internationaux personnellement, mais pour d’autres, en toute légitimité, c’est un indice fondamental de richesse d’une rue et un attrait, par exemple.
Dans tous les cas, si on peut mettre un compteur au coin d’une rue, et compter plus de 20 000 personnes sur ce seul point par jour en moyenne, peu importe notre appréciation des commerces, c’est loin d’être mort. Un endroit mort est vide, à mon humble avis.
Et dans tous les cas, ça prend des trottoirs capable de recevoir ce flot de gens. C’est évident qu’on aide pas la vitalité avec une expérience sous-optimale pour les gens qui vont fréquenter la rue. Et cette clientèle n’est pas captive. Parfois on semble penser que le petit % d’automobilistes sur les artères commerciales sont les seules à choisir leur lieu de magasinage en fonction de la facilité de déplacement. Le monde en TEC et en transport actif le font tout autant. Je ne magasine jamais en voiture, mais je choisi et j’ai souvent changé mes artères favorites, question de confort et d’expérience.
L’essoufflement était déjà majeur dès le début des années 80. Coté qualité des commerces, ce n’est pas la même Sainte-Catherine du magasin Eaton’s, HMV et de la pléthore de bars de danseuses des années 70-80, mais considérant l’évolution des habitudes des consommateurs, avouons qu’il serait difficile de ramener cette touche 70-80 ailleurs aussi.
Ahhh oui, quand Escobar inondait l’Amérique du Nord avec sa cocaine, qu’il y avait des prostituées à tous les coins de rue, qu’on démolissait des quartiers au complet pour faire des stationnements et que la voiture était reine du monde…
Arrêtez de vivre dans le passé, il y a amplement de pages Facebook pour les gens comme vous.
Quand même, l’opinion est légitime ici aussi. C’est une occasion d’y répondre. C’est comme ça que sont créés les débats. On peut ensuite être en désaccord, et c’est l’occasion de l’exprimer.
D’ailleurs, les gens ont tout à gagner de sortir de ces groupes Facebook pour aller lire d’autres opinions.
Pour les gens qui s’ennuient du bon vieux temps ou on manquait de se faire tuer juste à essayer de traverser en face de la Place Des Arts, ou que le concept d’urbanisme était d’asphalter la Place-D’armes au complet pour en faire un parking.
Malheureusement les calibres spécifiés par la ville sont souvent plus proches de la branche que de l’arbre.
Ce qui fait que plusieurs se survivent pas.
Et que plusieurs poussent coche.
Et que c’est long avant que ça ressemble à quelque chose.
Pour le peu d’économies que ça génère, je n’ai jamais compris pourquoi c’est comme ça.
On voit la différence dans les projets non-ville comme la nouvelle entrée du Parc olympique, ou les projets qui ont ignoré cette norme comme le QDS ou le QIM, les arbres sont beaux, grands et forts!
Pourquoi ne pas avoir planté des espèces comme celles du réaménagement de l’entrée de ville, au sud de la Place Bonaventure? Si je ne me trompe pas ils ont été plantés en 2017? Ils ont poussé rapidement et ils sont bien garnis chaque année!
Il y a des espèces qui sont les mêmes, mais les conditions sont bien différentes - et rudes - sur Sainte-Catherine. Il y a moins d’espace, beaucoup moins d’ensoleillement, plus de cohabitation, plus de rafales, plus de contamination par les déchets.
Vraiment de moins en moins fan de cette voie large et des matériaux choisis maintenant qu’on voit après quelques années. J’ai l’impression qu’on aurait du aménager des espaces spécifiques pour les livraisons, qui auraient pu clairement se démarquer de la zone de circulation.
I wish they could just have a Agence de mobilité durable de Montréal vehicle driving down this every 15 minutes, imagine how much money they could make!
Je trouve aussi que non seulement la nouvelle phase n’améliore pas ce point, mais les matériaux sont potentiellement pire, parce que tout est gris foncé. J’ai l’impression qu’il n’y a presque plus de variation de tons entre la rue et les trottoirs, c’est le même gris… Les bords des trottoirs côté bâtiments sont légèrement différents mais ça n’aide pas à démarquer les 2 espaces.
On devrait avoir quelques ressources 3-4 d’AMDM qu’on assignes de façon permanentes sur les coins problématique de Montréal. Ils pourraient faire des rondes de quelques jours dans chaque emplacement. Je suis sûre que :
1- On va rentabiliser l’utilisation de ces ressources.
2- On va voir rapidement une amélioration des comportement
3- ça va couter moins cher que d’ajouter d’autre aménagements comme des bollards ou des barrières
Le coin problématique pourrait être identifier en fonction de nombre de signalement reçu de la population. On pourrait aussi de demander à la STM d’identifié les arrêts d’autobus problématique.
Ajout:
Personnellement je pourrais bien voir les avantages des nouveaux aménagements qui donne plus de places au transport actif. Mais le faite de ne pas forcer les règles de stationnements est en train de décrédibiliser ces aménagements au sein d’une certaine tranche de citoyens.