Préférence Montréal

Discussion sur les raisons d’aimer Montréal

Photo : Murale Montréal Love BLM par Nick Fortin, sur la rue Bellechasse.


Voici un fil qui a pour but d’exprimer pourquoi on aime Montréal, pourquoi on choisi de vivre à Montréal, pourquoi on choisi d’emménager à Montréal, pourquoi on préfère Montréal et surtout pourquoi on privilégie Montréal.

J’invite donc les gens à poster des articles et des textes qui nous soulignent les points forts de la ville et qui mettent en lumière les qualités d’une vie urbaine montréalaise avec ses différents quartiers, sa dualité linguistique, sa culture, ses restaurants, sa diversité, son énergie bref, tout ce qui peut donner une image intéressante et positive de Montréal.

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Je débute le tout avec un texte qui date de 2013

Montréal: la fierté a une ville! | HuffPost null

# Montréal: la fierté a une ville!

Karel Mayrand
05/28/2013

Dans les années 80, à la fin de l’ère Drapeau, alors que Montréal sortait d’une période où elle avait accueilli l’exposition universelle et les jeux olympiques, et où elle s’était donnée un métro parmi les plus modernes au monde, Montréal s’était donné un slogan : La fierté a une ville. Trente ans plus tard, sur fond de scandales et de nid-de-poule, livrée à la mafia, sans maire, sans métro, sans eau potable et avec des infrastructures en décrépitude, un slogan plus approprié serait : Une ile, une honte.

Je ne sais pas ce que le lecteur en pense, mais personnellement j’en ai marre de cette dépression collective qui frappe les Montréalais. On n’en finit plus d’espérer un sauveur à la Mairie qui viendrait relancer notre ville. Mais au fond, tout le monde le sait : Montréal a autant de chances d’élire un sauveur en 2013 que de remporter la Coupe Stanley. La solution ne viendra pas de l’extérieur. Il est peut-être temps pour les citoyens de cesser de dénigrer leur ville et de miser sur ce qui fait que l’on s’y sent bien.

Parce que malgré ses problèmes, Montréal est une ville formidable où il fait bon vivre. J’habite Montréal depuis plus de 20 ans. J’ai vécu dans Hochelaga-Maisonneuve, dans Notre-Dame-de-Grâce et je demeure depuis 12 ans dans Ahuntsic-Cartierville où j’élève ma famille dans un milieu extraordinaire rempli d’installations sportives, de parcs et de pistes cyclables. Je peux marcher pour faire mes courses. Je prends l’apéro le soir dans le parc avec mes voisins pendant que mes enfants jouent. De temps à autre, un renard, un pic-bois ou un cardinal nous rendent visite.

J’aime Montréal.

Dans quelle autre ville au monde pouvons-nous nous rendre en Bixi acheter des bagels chauds à 4h du matin, assister à des spectacles en plein air gratuits pendant tout l’été, manger de la poutine au foie gras ? Dans Villeray, Petite Patrie, Ahuntsic, sur le Plateau, dans le Mile-End ou à Outremont, les gens sortent en famille, vont prendre une crème glacée, faire du vélo ou simplement faire un tour au parc. Nos quartiers regorgent de vie comme dans les chansons de Beau Dommage.

La liste des choses qui rendent l’expérience de Montréal unique est trop longue pour être même effleuré. Il faut avoir vécu une Coupe du monde de soccer à Montréal pour savoir ce qu’est une ville multiculturelle. À chaque match, les Portugais, les Grecs, les Brésiliens, les Italiens défilent un peu partout à grands coups de klaxon. En 1998, les Brésiliens et les Français ont défilé ensemble sur l’air des Champs Élysée de Joe Dassin. Only in Montreal. Notre ville, c’est le marché Jean-talon en format géant. Merguez, blé-dinde, papaye.

Nous avons chacun nos expériences montréalaises préférées : voir un coucher de soleil à la statue de Calder sur l’ile Sainte-Hélène, regarder un feu d’artifice du pont Jacques-Cartier, s’embrasser au Belvédère du Mont-Royal, prendre un café sur une terrasse côté est de la rue Saint-Denis en plein mois de mars quand les premiers rayons du printemps se pointent. Le printemps arrive en premier à Montréal, le saviez-vous ? Et en hiver il faut voir les autos jackées sur les bancs de neige, ou les gens déneiger leurs escaliers après une tempête. Magnifique chaos.

Vivre dans la deuxième plus grande ville francophone du monde, avec une vie culturelle vibrante qui fait notre réputation à travers le monde. Une des grandes villes les plus sécuritaires en Amérique du Nord. Vivre dans une ville de 1,7 million d’habitants, mais demeurer dans des quartiers à échelle humaine où il fait bon vivre. Vivre dans une ville où un quart de million de personnes se réunissent pour dire non à la guerre ou dire oui à la Terre. Où les gens vont marcher pour défendre leurs droits, casseroles à la main, enfants sur leurs épaules. Vivre dans une ville où l’on peut tracer son propre chemin tellement il y en a de différents à créer.

Montréal est plus que sa Mairie, son métro où ses viaducs. Ce qui fait la beauté de Montréal, ce sont ses habitants, sa culture, ses quartiers. Il faut sonner la fin du Montreal-bashing. Les Montréalais doivent montrer un peu plus de fierté et reprendre la ville dont ils ont été dépossédés lorsqu’on a créé ce monstre ingouvernable suite à des fusions/défusions complètement schizophrènes imposées de l’extérieur.

C’est aux Montréalais de reprendre collectivement le contrôle de leur ville et de la façonner à leur image. La première étape est de sortir voter massivement aux élections municipales, et d’exiger plus que des pancartes et des slogans. Ensuite, il faut recommencer à croire en Montréal. C’est dans nos rues, dans nos quartiers, dans nos parcs que pourra s’amorcer notre renaissance.

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Je me reconnait beaucoup dans ce texte de Karel Mayrand. Pax exemple, lorsqu’il évoque la coupe du monde de 1998, j’y étais. Cela se passait sur Saint-Laurent et sur Saint-Denis et fut un évènement remarquable de célébration de la ville, des rues, de la diversité et du plaisir à se retrouver en pleine ville de Montréal.

Une phrase me plait beaucoup lorsqu’il évoque le plaisir de ‘‘prendre un café sur une terrasse côté est de la rue Saint-Denis en plein mois de mars quand les premiers rayons du printemps se pointent.’’

Voilà ce qui résume très bien l’esprit du cœur de la ville et que l’on doit non seulement préserver mais encourager et promouvoir.

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Le Babillard du Mile End | Facebook

Je viens de lire ce texte de la propriétaire du Dragon flowers, un magasin iconique sur la rue Bernard (le fleuriste qui déborde dans la rue). Elle aborde le sujet de l’incendie de son commerce il y a plusieurs années, et la façon que la communauté s’est rassemblée pour l’aider à repartir son commerce. Une citation:

Montreal is a very special place. Not too expensive, easy to survive. Montreal is a simple place, not very big, but gives people hope and a good future. More people are always together to help people.

Texte intégral

More than 40 years, before I had this store, I had a store across the street. […] Before, I had the business just to take care of my kids. I opened the store so it’s easy for my kids to come back to have lunch. I didn’t have money. For me, it was very difficult. I took care of my kids, cooking, laundry and my business alone.

[In 2013,] my store had a fire. In a few hours, I lost everything. From this moment, I was thinking that I was fed up. How can everything go back to normal? How come God took everything? Later suddenly, a lot of people from this neighbourhood came to help. Not only donations but also to fix up the store, fix the electricity and paint up the walls. […] The neighbourhood came back and help to clean and fix everything. I cannot believe somebody would come to help me — I always thought I had to do it myself.

Montreal is a very special place. Not too expensive, easy to survive. Montreal is a simple place, not very big, but gives people hope and a good future. More people are always together to help people.

Why I don’t want to stop this business is because every morning, all the kids come to say hi to me in the morning and say, “I love you”. […] When I walk on the roads, I don’t feel lonely. I’m very thankful. Very happy. Thinking of this is so nice and so sweet. Makes me stronger, maybe I can continue doing everything.

Because I feel many people working with me, I don’t feel alone. For now, I don’t need to work, I can retire. But I love my job. I am very thankful for this neighbourhood giving me the support, and the energy; maybe I can stand up again. I don’t feel lonely working in this job. I enjoy it. I am very thankful for this job.

In this kind of business, all your flowers are like your children. If you don’t put in the love and energy, they won’t be beautiful. In this kind of job, you can send people good energy. To sell flowers, you need to love the flowers and the flowers will look more beautiful and shiny. If you don’t put in the love or energy, it will be different.

Sometimes, people sell things because they want people’s money. This is not right. Why many people come here [to Dragon Flowers] is because people feel the energy and support. Sometimes they have a hard time, they need the energy. They bring [the flowers] home, and they feel better. It’s not me, it’s yourself: help yourself. You need to trust yourself. You can do it. Everything, you can do it.

Tamey Lau is the owner of Dragon Flowers in Montreal. May is #AsianHeritageMonth and to celebrate, we’ve profiled Asian-Canadian businesses from across the country that are at the hearts of their communities. Follow #ProudlyAsianCanadian for more stories.⁣ | CBC Montreal 📷: TIM CHIN PHOTOGRAPHY + DESIGN

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Un autre texte d’appréciation, de la Gazette cette fois-ci:

La vie est belle ici. I haven’t yet lived through a full winter, but this is one love affair I am confident will never end.

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Le président de Shopify rentre à Montréal

PHOTO FOURNIE PAR FINANCE MONTRÉAL

Harley Finkelstein était l’un des invités d’honneur, lundi soir, au souper d’ouverture du Forum Fintech organisé à l’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth, au centre-ville de Montréal.

Profitant lui aussi de la politique de télétravail de l’entreprise d’Ottawa, le président de Shopify, fournisseur de solutions de commerce électronique, a décidé de rentrer à Montréal après avoir longuement envisagé un déménagement à Miami ou à New York.

Publié à 5h00

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Richard Dufour

Richard Dufour La Presse

Harley Finkelstein vient d’acheter une maison à Montréal et c’est ici qu’il entend s’installer dans quelques mois avec sa femme et leurs deux filles.

C’est en quelque sorte un retour aux sources pour ce natif de Montréal ayant toutefois grandi dans le sud de la Floride. Actuellement installé à Ottawa, où se trouve le siège social de Shopify, Harley Finkelstein vit dans la région de la capitale nationale depuis 2005.

« Après mûre réflexion, ma femme et moi avons décidé que Montréal est l’endroit où nous souhaitons vivre et élever nos jeunes enfants », explique celui qui a eu 39 ans mardi.

« Puisque Shopify permet de travailler de n’importe où, nous pouvions essentiellement choisir de déménager à n’importe quel endroit dans le monde », dit-il.

Nous avons établi notre top 3 [New York, Miami et Montréal] et avons choisi Montréal après avoir passé un certain temps dans chacune de ces trois villes au cours de la dernière année.

Harley Finkelstein, président de Shopify

Harley Finkelstein entend maintenant s’établir officiellement à Montréal l’été prochain.

« Il n’y a tout simplement aucune autre ville qui se compare à Montréal », lance-t-il.

« Montréal l’a emporté sur New York et Miami en raison de sa culture, de son énergie et de ses gens. Et nous adorons l’idée du bilinguisme », dit-il en précisant que sa femme, Lindsay Taub, parle couramment français et que ses enfants suivent des cours de français.

PHOTO FOURNIE PAR HARLEY FINKELSTEIN

Harley Finkelstein avec sa femme, Lindsay Taub, et leurs filles

S’il comprend très bien le français et le parle lui aussi, il soutient néanmoins avec humilité avoir encore un « petit bout de chemin » à faire avant de parler français aussi bien que sa femme.

« Une chose que j’aime beaucoup à l’idée de déménager à Montréal, dit-il, est le fait que mes enfants seront plus près de leurs grands-parents et de leurs arrière-grands-parents, qui vivent tous à Montréal. »

Retour aux sources

Il explique que sa décision a moins à voir avec le désir de quitter Ottawa qu’avec le besoin de rentrer à Montréal. « Ça n’a pas été une décision facile. Ottawa est l’endroit où j’ai rencontré ma femme et où nous avons bâti Shopify. C’est une ville magnifique. La famille est extrêmement importante pour moi. Et c’est à Montréal que mes parents et certains de mes meilleurs amis habitent. C’est aussi là que ma famille a immigré et que mon grand-père a lancé son entreprise [Les Œufs du Capitaine, au marché Jean-Talon]. »

Lorsqu’on lui demande s’il y a des projets dans lesquels il entend s’impliquer une fois qu’il sera de retour à Montréal, Harley Finkelstein affirme qu’il aimerait aider des entrepreneurs et appuyer de jeunes entreprises.

Son site web (harleyf.com) indique qu’il soutient d’ailleurs déjà financièrement plus d’une trentaine de jeunes pousses.

Impliqué dans la communauté juive canadienne, notamment dans un projet à Ottawa, il aimerait s’engager de la même façon à Montréal.

Il dit aussi qu’il a toujours aimé passer du temps avec des étudiants en commerce. « Alors en tant qu’ancien étudiant des universités McGill et Concordia, vous allez peut-être m’apercevoir à l’occasion dans les couloirs des pavillons universitaires. »

Haute direction dispersée

La décision de Harley Finkelstein fait en sorte que les membres de la haute direction de Shopify seront bientôt tous dispersés un peu partout en Amérique du Nord.

Le chef des finances de Shopify, Jeff Hoffmeister, habite à New York. Le chef des technologies, Allan Leinwand, vit à San Francisco. Le chef de la direction de l’entreprise, Tobias Lütke, est à Ottawa.

Shopify est un fournisseur de solutions de commerce électronique qui pendant un bon moment l’année dernière était considéré comme la plus grosse entreprise au pays, avec une valeur boursière supérieure à 200 milliards de dollars.

À son plus haut niveau, son action valait plus de 2000 $ à la Bourse de Toronto.

Le titre — fractionné à raison de dix actions pour une plus tôt cette année — s’est toutefois fortement replié depuis un an, une glissade amplifiée par le recul généralisé des titres dans le secteur des technologies.

La valeur boursière de Shopify s’élève aujourd’hui à une cinquantaine de milliards.

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Intéressant! Je connaissais bien Shopify, mais aucunement son créateur, Harley Finkelstein, et ses liens avec Montréal!

En tout cas, cet article / entrevue peint un portrait flatteur de cet homme sur son opinion de Montréal et du français.

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Montréal parmi les villes les plus «désirables» au monde


Photo: Josie Desmarais/Métro

Journal Métro | MONTRÉAL | Éric Martel | 14 novembre 2022 à 9h09

Montréal rayonne à l’international. La métropole se classe au huitième rang des villes les plus désirables au monde du palmarès 2022 Travel Awards.

Annuellement, le site web Wanderlust classe les villes les plus attirantes pour les voyageurs en fonction de votes d’internautes. Un classement est réservé aux villes d’Europe, et un autre, à celles du reste du monde.

https://twitter.com/MeetMontreal/status/1592150971572195328

Dans cette catégorie, c’est La Nouvelle-Orléans qui l’emporte. La ville de la Louisiane, aux États-Unis, est suivie par Tokyo, au Japon, ainsi que de Carthagène, en Colombie.

Montréal est la seule ville canadienne à se faufiler dans ce classement.

Palmarès – Catégorie monde

  1. La Nouvelle-Orléans, États-Unis
  2. Tokyo, Japon
  3. Carthagène, Colombie
  4. Singapour, Singapour
  5. Quito, Équateur
  6. Melbourne, Australie
  7. Rio de Janeiro, Brésil
  8. Montréal, Canada
  9. Le Cap, Afrique du Sud
  10. Marrakech, Maroc

Dans le classement européen, la palme revient à Dubrovnik, en Croatie. Tallinn en Estonie et Lisbonne au Portugal ferment le podium.

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About moving back to Montreal

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Une vidéo de Oh the Urbanity!

You Don’t Need to Move to Amsterdam to be Happy

We visited the Netherlands recently and had a lot of fun. It’s a cool country that lines up well with our interests in cycling and urbanism, and if you regularly watch our channel, you’d probably enjoy visiting too. But while we took home some lessons and inspiration, we did not return home completely depressed about where we live and desperate to uproot and move to the Netherlands. In this video we’re going to explain why we’re happily staying in North America instead of moving to Europe.

Il y a quelques semaines, il y avait fil sur Twitter/X qui accusait de Jason de la chaîne Not Just Bikes de dénigrer l’Amérique du Nord en encourant les personnes mécontentes de déménager au Pays-Bas

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Le patron de Shopify revient vivre à Montréal


Sean Kilpatrick La Presse canadienne Harley Finkelstein, qui a intégré Shopify en 2010 pour devenir son directeur de l’exploitation en 2016, puis son président en 2020, vante la diversité culturelle de Montréal.

Alain McKenna
29 août 2023
Économie

Ce texte et tiré du Courrier de l’économie. Pour vous abonner, cliquez ici.

Le patron d’une des plus importantes entreprises du Canada est amoureux de Montréal. Imaginez ça!

Harley Finkelstein est né à Montréal. Il a grandi à Miami. Et il travaille à New York et à Ottawa. Un nouveau chapitre s’ouvre pour le président de Shopify et sa famille, car il a décidé de s’installer pour de bon à Montréal, une ville pour laquelle il semble avoir une passion peu commune.

Celui qui a intégré Shopify en 2010 pour devenir son directeur de l’exploitation en 2016, puis son président en 2020, vante la diversité culturelle de Montréal, qu’il qualifie de «ville la plus entrepreneuriale au monde». Ce qui n’est pas rien, venant d’un membre du conseil d’administration de la CBC qui est aussi conseiller du fonds OMERS, l’équivalent pour les employés du secteur public de l’Ontario de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

Il pourrait vanter les mérites de Toronto. Mais non. Pour lui, Montréal l’emporte.

En entrevue à la fin juillet avec le magazine culturel anglo-montréalais Cult MTL, Finkelstein a résumé en deux mots ce qui distingue Montréal à ses yeux : la culture et la communauté. « On m’a déjà dit que pour comprendre la trajectoire de la culture d’une ville, il faut regarder ses artistes, ses musiciens et ses cuisiniers. Une ville qui a un nombre disproportionné d’artistes, de musiciens et de chefs a probablement une culture énorme. Miami et New York en ont beaucoup, mais Montréal en a à la pelletée. »

Les frontières tombent

Rappelons que l’espace de quelques mois, durant la pandémie, Shopify était la société ayant la plus importante valorisation parmi toutes les entreprises cotées à la Bourse de Toronto. Une première pour une entreprise technologique, et une rareté pour le TSX, généralement dominé par les banques et les pétrolières.

Shopify pointe ces jours-ci au cinquième rang des plus grandes capitalisations boursières canadiennes, avec une valeur d’environ 73 milliards de dollars.

C’est presque une anomalie : on ne peut pas dire que le Canada est un pays de technologies et d’innovation. Et pourtant, il pourrait le devenir, assure Harley Finkelstein. À l’occasion d’une allocution publique tenue à Montréal à la mi-juillet, l’homme d’affaires a exhorté le gouvernement et les entrepreneurs canadiens à repenser leur vision du pays.

Le moment est bien choisi selon lui pour que le Canada passe d’une économie de succursales pour les entreprises étrangères à une économie où ce sont les entreprises d’ici qui acquièrent leurs rivales d’outre-frontière.

Sa logique : nous entrons dans une ère de transformation où la culture et les créateurs changeront la donne. La technologie stimulée par les avancées en intelligence artificielle (IA) va transformer plusieurs secteurs d’affaires. Durant cette phase de transformation, plusieurs industries vont vivre une phase de consolidation et de changements qui seront certainement majeurs.

Le Canada possède une économie en santé et les capitaux y sont abondants. Le pays tente de se faire une niche dans des secteurs comme l’IA, justement, et la culture entrepreneuriale a grandement évolué dans les 20 dernières années.

Et s’il y a une ville au pays qui mène la charge, c’est bien Montréal. Une culture riche, une population diversifiée, une place prisée dans les technologies d’IA… Évidemment, elle est loin d’être parfaite, mais on comprend pourquoi le grand patron de Shopify est retombé amoureux de sa ville natale.

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Not just bikes je crois si je ne me trompe n’a jamais mis les pieds a Montreal. Du moins n’a jamais sorti un video sur Montreal qui est une ville de vélo. Il semble ignorer les bon cotés de certaines villes en Amerique du nord.

Il parle souvent de London , Ontario d’ou il vient. Pas vraiment en bien.

Ça a l’air qu’il prépare une vidéo sur Montréal

image

Source groupe FB Vélo d’hiver - Montréal

Good to know.

Peut etre que cela va changer un peu la perception de Not Just Bike.

J’ai un ami de Buenos Aires qui adore Montreal. Il avait tout une autre perception de la ville avant de venir.

On a fait beaucoup de velo. Je crois que c’est surement une des meilleurs manieres de decouvrir la ville.

Sa dernière mettait en juxtaposition “le meilleur des Pays-Bas” et — sans la nommer — la banlieue montréalaise, avec commentaire sans trop de nuance comme quoi les infrastructures cyclables ne sont qu’une extension des infrastructures automobiles. Ça a toujours été le ton. C’est un peu la “Marie-Antoinette” de ce créneau, avec des propos parfois déphasés avec les réalités locales, ou fatalistes. La promotion d’urbanisme de qualité est un peu par accident, on est davantage dans la campagne promotionnelle pour l’Office Néerlandais du Tourisme.

En tout cas, s’il sort du contenu explicitement montréalais, je doute que ça pourra être catégorisé dans Préférence Montréal


@Ratcher also the city where they're paying parents to drive their kids to school. And so many kids need to be driven or bused to school because it's too unsafe for them to go on their own

I’m tired of people cherry-picking a few good neighbourhoods that happened to avoid the bulldozer and then claiming it’s a great city. I just experienced this in Montréal where I had to spend $200 on taxis because the transit was so bad.

I’m done visiting North American cities.

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