Opinions de l'extérieur

Le Globe and Mail fait l’éloge de Montréal, du vélo et de Valérie Plante

La mairesse Valérie Plante lors de la présentation du Réseau express vélo en 2019. Photo: Josie Desmarais/Métro

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Fanny Forest

4 juillet 2022 à 11h33 - Mis à jour 4 juillet 2022 à 16h12 2 minutes de lecture

Dans un éditorial publié lundi matin, le quotidien The Globe and Mail fait l’éloge de la Ville de Montréal et des initiatives de sa mairesse, Valérie Plante, notamment dans la promotion du vélo.

«Il y a quinze ans, l’emblème de Montréal était le nid-de-poule. Chaque fois qu’un conducteur franchissait un cratère dans l’asphalte, on aurait dit qu’il s’agissait d’un rappel de la corruption, de la mauvaise gestion et du malaise d’une métropole fanée», peut-on lire en début d’article.

«Aujourd’hui… il y a encore beaucoup de nids-de-poule dans les rues de Montréal», concède l’article. Mais – et c’est le cœur de l’éditorial – depuis l’arrivée de Valérie Plante à la mairie, les pistes cyclables seraient devenues le nouveau symbole de la ville.

Selon le quotidien anglophone, les autres villes du Canada devraient s’inspirer et «prendre note» du renouveau urbain propre à la ville de Montréal et axé sur le vélo.

Une vision «verte et européenne»

Selon le Globe and Mail, une des politiques déterminantes du premier mandat de Valérie Plante est sans aucun doute le projet du Réseau express vélo (REV) et ses 184 km de pistes cyclables.

«Cela a été un succès, produisant même un problème inattendu et assez merveilleux: les embouteillages de vélos», mentionne au passage l’éditorial du Globe and Mail.

Selon le journal, ces pistes cyclables représentent parfaitement la vision «verte et européenne» du parti de Mme Plante, Projet Montréal. Ainsi, en plus de faciliter la mobilité, les réseaux cyclables permettent également d’assurer une accessibilité au centre-ville en plus de contribuer à freiner l’étalement urbain.

Un souci de l’esthétisme

Outre le développement de voies cyclables à Montréal, le Globe and Mail salue également les nombreux projets d’infrastructures mis sur pied par l’administration Plante ainsi que le souci d’esthétisme qui s’en dégage.

La piétonnisation de l’avenue Mont-Royal, le mobilier urbain fantaisiste, les jardinières publiques: tous ces projets contribuent grandement à maintenir la ville attrayante, selon le quotidien. «Appelez-les fioritures si vous voulez, mais les jeunes professionnels sont moins susceptibles de fuir une belle ville», conclut l’article.

Au moment d’écrire ces lignes, l’administration Plante n’avait pas encore réagi à l’éditorial du Globe and Mail.

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Time Out fait son décompte des meilleures villes du monde, Montréal est en 9ième position sur 53:

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Montréal encore représenté dans le décompte des quartiers les plus cools, cette fois-ci c’est le Mile-End, en 5ième position.

Mon quartier mérite la première place à mon avis, mais je suis biaisé. :wink:

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All I know is that when I’m in the mile end … things get different and cool, a real energy there.

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On a le droit d’être un peu chauvin. Et effectivement, le Mile end a quelque chose d’assez particulier. Un village dans la ville. Un petit Brooklyn sauce Montréalaise aux accents québécois et épicé d’une légèreté West Coast. Entouré d’un monde qui au nord prend des airs d’Italie et au sud goute parfois le Portugal et parfois la France. Sans oublier cette vieille Russie qui se manifeste au détour d’une ruelle ou d’un vendredi soir. Mais le Mile end, en lui-même, nous renvoie un peu parfois en 1940. Donc on voyage dans le temps mais aussi géographiquement et je dirais même, spirituellement !

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Le quartier où j’ai grandi! En plus, il est super bien placé entre Rosemont, la Petite Italie, Outremont et le Plateau. Good times

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Les élections municipales sont dans quelques jours en Ontario. Un des candidats à la mairie de Toronto (sur 31!!) envie Montréal

L’un des candidats à la mairie de Toronto s’inspire de Montréal


Étienne Lajoie
Gil Penalosa, candidat à la mairie de Toronto, dans son bureau de campagne

Étienne Lajoie
à Toronto
Initiative de journalisme local
14 octobre 2022

Le principal opposant du maire sortant, John Tory, aux élections municipales torontoises du 24 octobre prochain, Gil Penalosa, envie les Montréalais, qui vivent sous la gouverne de Valérie Plante depuis 2017. « J’aurais aimé qu’elle soit mairesse ici », lance l’urbaniste de renommée internationale en entrevue au Devoir. « Elle est complètement différente de John Tory », dit celui qui s’est lancé dans la course à la mairie de Toronto le 14 juillet.

Trente et une personnes convoitent le poste de maire de la métropole canadienne, mais Gil Penalosa, qui a travaillé dans plus de 300 villes à travers le monde, est l’opposant le plus sérieux de John Tory, un politicien centriste autrefois chef du Parti progressiste-conservateur de l’Ontario. Un récent sondage de la firme Forum Research place les appuis de M. Penalosa à environ 20 %, tandis que M. Tory en récolte 56 %.

L’urbaniste ne se présente pas à la mairie de Toronto par manque de défis. Il a amplement de travail au sein de l’organisme 8-80 Cities, qu’il préside encore, et son expertise est sollicitée partout dans le monde. En 2015, il était conférencier au festival Go vélo Montréal. Plus récemment, il était l’invité d’honneur du colloque de l’Association des architectes paysagistes du Québec.

Le principal adversaire de John Tory dit avoir une flamme en lui depuis quelques années. « Toronto a un potentiel dont elle ne profite pas. Il y a 25 ans, la ville était cheffe de file au pays dans presque tous les domaines », évalue le candidat. « Elle avait les meilleurs transports en commun, les meilleures bibliothèques, les meilleurs parcs. Et tout d’un coup, Montréal l’a dépassée. Puis Vancouver, et même Calgary », juge-t-il.

Le porte-étendard de la gauche torontoise veut donner une vision — comme Valérie Plante l’a fait avec la métropole québécoise, selon lui — à une municipalité qui n’en a pas pour le moment. Il souhaite aussi créer un sentiment de communauté dans la Ville Reine. Enfin, il espère aussi que Toronto fasse sa place sur la scène internationale, où son absence, dit-il, est « honteuse ».

Des positions progressistes

Les jambes croisées, vêtu d’une chemise bleue, le Colombien de naissance énumère ses idées phares pour rattraper l’écart entre Toronto et les autres grandes villes canadiennes.

Lui et son principal adversaire s’entendent sur la nécessité de rendre les logements plus abordables dans la métropole, où un logement d’une chambre coûte en moyenne 2474 $. Mais Gil Penalosa présente des mesures plus radicales pour y parvenir, comme l’élimination du zonage qui ne permet que la construction de maisons unifamiliales dans plusieurs quartiers. Un comité indépendant formé par la province en 2021 a déjà formulé une telle recommandation.

M. Penalosa souhaite aussi construire plus de 300 kilomètres de pistes cyclables protégées en quatre ans. Pour le moment, la Ville de Toronto prévoit en construire 100 de plus (protégées ou pas) entre 2022 et 2024. Le fondateur de l’organisme 8-80 Cities veut faire passer la limite de vitesse à 30 km/h dans tous les quartiers résidentiels de la métropole ontarienne. « Montréal protège mieux les piétons que Toronto », estime Gil Penalosa.

En 2015, celui qui est maintenant candidat à la mairie de Toronto avait affirmé en entrevue avec Montreal Gazette que la métropole québécoise pourrait devenir la « meilleure ville au monde » si elle faisait preuve de moins de complaisance. Depuis, les Montréalais ont élu Valérie Plante, tandis que les Torontois ont choisi John Tory. Les deux plus grandes villes du Canada ont alors pris des directions différentes, se désole Gil Penalosa depuis son bureau de campagne.

Interpeler l’électorat

Le professeur Zachary Spicer, spécialiste en politique municipale à l’Université de York, estime que les idées du candidat Penalosa peuvent trouver preneurs à Toronto. Son défi sera toutefois de les faire connaître à l’électorat. Le candidat a gagné du terrain depuis le lancement de la campagne, mais l’avance de John Tory dans les intentions de vote est très importante, note-t-il.

Pour avoir une chance de se faire élire dans la métropole ontarienne, un candidat sérieux doit être doté d’une organisation qui peut véhiculer ses idées et récolter des dons, note le professeur Spicer. « C’est la plus grande élection municipale au pays, vous avez besoin d’un million de dollars pour la financer. »

Fort de ses contacts dans le secteur privé, notamment, le maire sortant John Tory, qui était autrefois p.-d.g. de la division de câblodistribution du géant Rogers, peut d’ailleurs compter sur une machine de financement politique « massive », explique l’expert. « C’est difficile d’être en compétition avec une équipe aussi imposante. »

Les chances de M. Penalosa de l’emporter le 24 octobre sont « très faibles », estime le professeur Spicer. Il est toutefois heureux de constater que le maire a un opposant sérieux. D’autant que plusieurs experts estiment que la difficulté de déloger un maire sortant en Ontario freine l’élan politique de beaucoup de candidats.

Gil Penalosa, pour sa part, assure être dans la course à la mairie de Toronto pour gagner. « Quand Valérie Plante a été élue pour la première fois, en 2017, ce n’était pas la favorite », souligne-t-il d’ailleurs. « Il y a quelques mois, je pensais peut-être que je ne pourrais que changer la conversation, mais à mesure que le temps passe, je sens que j’ai une chance de l’emporter », clame avec confiance l’urbaniste.

Ce reportage bénéficie du soutien de l’Initiative de journalisme local, financée par le gouvernement du Canada.

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Communiqué de la Ville

Ville verte et résiliente : Montréal est récompensée pour trois projets porteurs au World Green City Award 2022

14 octobre 2022

Montréal, le 14 octobre 2022 - Alors que la mairesse de Montréal, Valérie Plante, s’apprête à représenter Montréal au Sommet mondial des maires C40, le plus important réseau des maires engagés dans la transition écologique au monde, la Ville de Montréal est fière de voir son leadership environnemental récompensé dans le cadre des World Green City Award 2022. Cette cérémonie internationale de remise de prix met en lumière les initiatives municipales en matière de verdissement qui contribuent à répondre aux aspirations locales ainsi qu’à une meilleure résilience économique, sociale et environnementale.

Trois projets porteurs ont été récompensés, dont le Jardin botanique, qui rafle la palme dans sa catégorie. Mis en place par le Jardin botanique de Montréal au cours des dernières années, le projet de stations des phytotechnologies est le grand gagnant dans la catégorie Living Green for water. Il a pour but de solutionner des problèmes environnementaux auxquels le Jardin fait face tout en y intégrant des éléments éducatifs destinés à expliquer comment les plantes représentent des solutions alternatives aux approches d’ingénierie conventionnelles.

Avec son Plan directeur de conservation, d’amélioration et de développement 2020-2030, finaliste dans la catégorie Living Green for Economic Recovery and Inclusive Growth, le parc Jean-Drapeau élargit son rayonnement social et sa contribution aux enjeux de société d’aujourd’hui, en inscrivant la transition écologique, la diversité et l’inclusion parmi ses principes directeurs, ainsi que le développement durable et la conservation parmi ses principaux objectifs stratégiques.

Visant à enraciner la nature en ville, en mettant la biodiversité et les espaces verts au cœur de la prise de décision, la Ville de Montréal a par ailleurs reçu un certificat de mérite hors catégorie pour sa Stratégie d’agriculture urbaine. Montréal est un chef de file mondial en agriculture urbaine grâce à ses nombreuses initiatives citoyennes, communautaires ou à caractère commercial et cette stratégie appuie la pratique de l’agriculture urbaine pour qu’elle se développe de façon durable.

Citations

« La transition écologique est une priorité, qui est au cœur de chaque décision prise par notre administration. Comme les enjeux climatiques n’ont pas de frontières, le leadership international de Montréal sur la question de l’environnement est important. L’ambition que nous avons, nous devons la porter autant sur la scène locale qu’internationale. Et la reconnaissance que nous recevons aujourd’hui démontre que nous sommes sur la bonne voie. La semaine prochaine, je poursuivrai sur cette lancée alors que je serai en mission à Buenos Aires, dans le cadre du Sommet mondial des maires C40. Cette importante mission permettra de mobiliser les villes et les gouvernements du monde en vue de la COP 15 sur la biodiversité, dont Montréal sera la ville hôte en décembre », a expliqué la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

« Montréal mise sur le verdissement urbain et les solutions fondées sur la nature afin de renforcer sa résilience. Notre métropole est en train de réaliser une importante transition écologique. Une transition verte, une transition juste, une transition inclusive. Nous sommes très fiers de la reconnaissance reçue pour les trois projets soumis par la Ville dans le cadre des World Green City Awards », a mentionné Caroline Bourgeois, responsable des grands parcs, des sports et loisirs, du Mont-Royal, du parc Jean-Drapeau, d’Espace pour la vie et de l’Est de Montréal au sein du comité exécutif.

« Les chercheuses et les chercheurs d’Espace pour la vie travaillent sur le développement des connaissances et la recherche de solutions durables pour protéger la biodiversité et l’environnement. Les stations de phytotechnologies mettent en valeur l’expertise des botanistes du Jardin botanique auprès du grand public. Je me réjouis que le projet ait remporté ce prix aux World Green City Awards car il contribue sans conteste à développer l’autonomie d’agir de la population et à l’engager sur la voie de la transition écologique, une priorité stratégique de la Ville de Montréal », a souligné Julie Jodoin, directrice d’Espace pour la vie.

« Les phytotechnologies utilisent les plantes pour solutionner concrètement des problématiques auxquelles le Jardin botanique est confronté. En intégrant harmonieusement ces stations au cœur de l’expérience du Jardin, on associe la phytotechnologie à sa mission de préservation de la biodiversité et d’éducation pour en faire bénéficier nos visiteurs et visiteuses. La recherche occupe une place de choix à Espace pour la vie, et le Jardin botanique est un chef de file en matière de biologie végétale, de botanique et de phytotechnologies. Ce prix est une très belle reconnaissance de cette expertise », a expliqué Anne Charpentier, directrice du Jardin botanique.

« La Société du parc Jean-Drapeau tient à féliciter Espace pour la vie pour le prestigieux prix dans la catégorie Living Green for water! Nous sommes fiers que notre Plan directeur de conservation, d’aménagement et de développement, un des projets d’investissement les plus importants de la prochaine décennie dans le Grand Montréal, ait été finaliste à leurs côtés et ait remporté le Highly Commended Award. Ce plan vise à transformer le parc Jean-Drapeau pour en faire un des plus grands parcs urbains contemporains, reconnu à l’échelle mondiale, en le positionnant, notamment, comme nouvel acteur clé d’une approche écosystémique englobant l’humain et son environnement. Cette grande transformation socio-écologique est déjà amorcée à Montréal et, à terme, fera du parc un lieu innovant qui protège et enrichit ses patrimoines naturels, culturels et bâtis, tout en offrant aux visiteuses et aux visiteurs une connectivité d’exception avec la nature et l’eau. Cette mention nous conforte dans notre volonté de revitaliser le parc Jean-Drapeau pour en faire un legs inestimable aux générations futures », a précisé Véronique Doucet, directrice générale pour la Société du parc Jean-Drapeau.

https://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=34670

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Article du métro, lié à cette belle nouvelle: :seedling: :herb:

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Salt Lakers gushing over the REM?

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‘‘Nimbys are gonna Nimbys’’ sur le REM de l’Est. Même eux ont compris.

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