PPU Pointe-Nord (IDS)

I was looking on old satellite of Nun’s Island and noticed Boul Île-des-Sœurs and Boul René-Lévesque received a roundabout back in 2003:

I was wondering if there were any plans, or it was talked about at least, of replacing the current intersection of Boul Île-des-Sœurs and Boul Marguerite-Bourgeoys with a roundabout, as it would take up less space and allow for more public space, or public services similar to the other intersection:


Also the crosswalk cars should yield to on the bottom right is quite wide and scary to cross!

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No plans for that in the short-term, however, it has been talked about the last few years here and there at the borough.

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concernant la future école

Texte complet : Future école de l’IDS : finalement pas à côté des terrains récemment acquis par Montréal

Future école de l’IDS : finalement pas à côté des terrains récemment acquis par Montréal


La photo en haut de cet article provient de CANVA.

12 mars 2024
Carl Sincennes, Initiative de journalisme local

L’un des sites visés pour installer la future école de l’Île-des-Sœurs ne sera finalement pas acheté par le Gouvernement du Québec. Voisin immédiat des deux terrains récemment acquis par la Ville de Montréal pour des équipements collectifs, le 1050-1066, Chemin du Golf, faisait l’objet de négociations depuis un certain temps.

Partagée par la Coalition pour des écoles publiques à L’Île-des-Sœurs, la nouvelle a été confirmée par le bureau de la députée provinciale de Verdun, Alejandra Zaga Mendez, qui a elle-même eu la confirmation du ministère de l’Éducation : le gouvernement a décidé de ne pas acheter le terrain convoité.

Réactions de la députée Alejandra Zaga Mendez

« C’est décevant, parce qu’à chaque fois, qu’il y a un pas en avant, il y a deux pas en arrière. Le milieu et moi-même, on demande que le ministre soit clair sur ses intentions. On regarde pour un terrain et finalement, on ne le prend pas. Il y a beaucoup de désillusion. Ça effrite la confiance », déclare la députée de Verdun en entrevue avec Nouvelles d’Ici.

Selon les discussions qu’elle a eu avec le cabinet du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, « l’achat n’a pas été considéré comme prioritaire », étant donné que le projet est toujours en pause. Une nouvelle analyse a pourtant été faite par le ministère.

« Il faut saisir chaque opportunité. On sait qu’à l’IDS, l’un des choses les plus contraignantes est la disponibilité des terrains. On demande un plan clair au gouvernement pour savoir quand cette école va être réalisée. Les gens quittent, car on a pas accès à des écoles, surtout au secondaire », ajoute-t-elle en précisant que de nombreuses familles immigrantes s’installent à l’IDS et veulent franciser leurs enfants dans les écoles publiques.

La Coalition pour des écoles publiques à l’IDS s’insurge

« On est un peu catastrophés. Rarement dans l’histoire, il n’y avait eu autant d’efforts réunis pour tenter d’avoir cette école », affirme Geneviève Guay, membre de la Coalition pour des écoles publiques à L’Île-des-Sœurs en précisant que les inscriptions au primaire à l’IDS ont ralenti depuis la pandémie.

Toutefois, la situation est toute autre au secondaire, puisqu’il n’y a toujours pas d’école à l’IDS. « Sur près de 950 élèves en âge de fréquenter le secondaire à l’IDS, 77% sont obligés de sortir de l’arrondissement pour aller à l’école », souligne-t-elle. Mme Guay ajoute que plusieurs parents n’ont d’autre choix que de se rabattre sur les écoles privées, puisque l’école secondaire Monseigneur-Richard à Verdun est déjà à pleine capacité.

Elle craint maintenant que les futurs terrains disponibles soient trop chers ou sur le bord de l’autoroute.

« C’était l’occasion de faire de ce quartier-là, un quartier pour les familles. On sait quand leurs enfants arrivent à la fin du primaire, les gens sont confrontés à une situation déchirante, soit de vendre leur maison et de s’en aller », s’insurge-t-elle.

La mairesse de Verdun réagit

« On est très déçus d’apprendre que le Gouvernement du Québec n’ira pas de l’avant avec l’acquisition d’un terrain à ce moment-ci. On sait qu’il y a des besoins en équipements collectifs à l’IDS, des besoins en infrastructures scolaires. On souhaite que le gouvernement se porte acquéreur d’un terrain pour une école », explique la mairesse de Verdun, Marie-Andrée Mauger.

Selon elle, même si ce n’est pas « urgent », le besoin se fera ressentir rapidement avec la densification prévue sur l’île.

« Ce n’est pas tous les jours qu’un développeur offre un premier droit de refus. Pour le gouvernement du Québec, c’est une opportunité à saisir, parce qu’il y a plusieurs terrains sous emphytéose. Les écoles à l’IDS, c’est une source de tensions et d’angoisses. C’est toujours difficile d »avoir un terrain», se désole-t-elle en ajoutant que le terrain visé fait consensus.

Elle rappelle que l’État s’était engagé à acquérir un terrain pour la construction d’une école en 2020.

Tout comme Alejandra Zaga Mendez et Geneviève Guay, elle se désole de voir des familles quitter l’IDS à l’aube de l’entrée des enfants au secondaire et que celles qui restent doivent souvent se rabattre sur les écoles privées, faute de place.

Notons que le terrain en question appartient à Ilan Gewurz, fils de feu Samuel Gewurz, un important promoteur immobilier et l’un des principaux bâtisseurs de l’IDS. Toutefois, le terrain et l’immeuble étaient sous l’égide d’un bail emphytéotique à une société de portefeuilles, selon le rôle d’évaluation foncière de la Ville de Montréal.

Ce propriétaire voulait procéder un peu de la même façon que pour les deux terrains acquis récemment par la Ville de Montréal, c’est à dire de faire une sorte de préemption volontaire. C’est la Société québécoise des infrastructures (SQI) qui a négocié une entente avec le promoteur.

Rappelons que le projet d’une nouvelle école à l’IDS avait été mis sur pause en 2022. À l’époque, le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB) justifiait cette décision du ministère de l’Éducation du Québec par une importante baisse du nombre d’élèves accueillis. Le projet était pourtant en cours de planification depuis 2019.

Le ministère de l’Éducation n’avait toujours pas répondu à notre demande d’entrevue le 13 mars en matinée.

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C’est le MEQ qui a refusé la transaction négociée entre la SQI et le propriétaire du terrain viseé en disant que la construction de cette école secondaire n’est pas prioritaire! :dizzy_face:

Texte complet : Après l’espoir d’une nouvelle école, la déception à L’Île-des-Soeurs

Après l’espoir d’une nouvelle école, la déception à L’Île-des-Soeurs


Photo: Valérian Mazataud, Le Devoir
Le cabinet du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, assure que le projet d’une nouvelle école à L’Île-des-Soeurs n’est pas abandonné, mais plutôt «maintenu sur pause».

Zacharie Goudreault
14 mars 2024
Éducation

Après un moment d’espoir, la déception s’est installée à L’Île-des-Soeurs, où une offre d’achat avait été négociée pour un terrain qui serait voué à l’aménagement d’une nouvelle école publique réclamée depuis des années par de nombreux parents. Québec a toutefois refusé de conclure cette transaction, soulevant l’ire de résidents et d’élus locaux.

Le manque d’écoles publiques a fait couler beaucoup d’encre au fil des ans à L’Île-des-Soeurs, un quartier montréalais desservi par le Réseau express métropolitain voué à accueillir plusieurs milliers de nouveaux résidents dans le cadre de divers projets immobiliers à venir. Or, les deux écoles primaires du quartier sont au maximum de leur capacité, au point qu’une annexe a dû être aménagée dans un bâtiment de bureaux pour l’une d’entre elles.

Le millier d’élèves de 12 à 16 ans qui habitent le quartier doit pour sa part se déplacer dans des écoles situées à Verdun ou sur la Rive-Sud, puisque L’Île-des-Soeurs ne compte aucune école secondaire.

Or, dans les derniers mois, une lueur d’espoir a pointé à l’horizon pour les résidents, lorsque le propriétaire de plusieurs terrains situés le long du chemin du Golf a décidé, de sa propre initiative, d’inclure une priorité à l’achat pour la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec. C’est dans ce contexte que la Société québécoise des infrastructures (SQI) a récemment négocié une entente avec ce promoteur en vue d’acheter l’un de ses terrains pour y construire une école, ont confirmé plusieurs sources au Devoir. Cette option d’achat a ensuite été soumise au ministère de l’Éducation à la suite d’analyses menées par le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB), a confirmé ce dernier par courriel mardi.

« À la lumière des récentes données de fréquentation scolaire et prévisions ministérielles, le CSSMB a demandé au [ministère de l’Éducation du Québec] de relancer la construction d’une école à L’Île-des-Soeurs. En effet, les données actuelles et prévisionnelles, l’offre inexistante au secondaire dans ce secteur de même que la capacité d’accueil de l’école secondaire Monseigneur-Richard, à Verdun, ont justifié cette proposition », explique le centre de services scolaire dans un courriel envoyé au Devoir.

Ce projet de nouvelle école avait d’abord été mis sur pause en raison d’une baisse du nombre d’élèves recensés à L’Île-des-Soeurs dans le contexte de la pandémie.

La nouvelle des négociations, qui s’est répandue parmi les résidents du quartier, a rendu plusieurs d’entre eux optimistes. La Ville de Montréal a d’ailleurs profité de l’occasion pour acheter deux lots totalisant plus de 7000 m2 qui avaient été mis en vente par le promoteur, qui négociait aussi avec la SQI, afin d’y aménager une série d’« équipements collectifs » dans les prochaines années. L’administration municipale y voyait la possibilité de créer de nouveaux espaces publics à proximité d’une future école.

Des projets « plus urgents »

Le gouvernement du Québec a toutefois confirmé dernièrement à la Ville et au CSSMB qu’il ne débloquerait pas le financement nécessaire à l’achat de ce terrain, ne jugeant pas prioritaire la construction d’une nouvelle école publique dans ce quartier. « Nous n’irons pas de l’avant avec l’acquisition du terrain pour l’école secondaire à L’Île-des-Soeurs », a écrit au Devoir mercredi après-midi la responsable des relations de presse au ministère de l’Éducation, Esther Chouinard.

Celle-ci précise que le besoin de nouvelles écoles à L’Île-des-Soeurs a évolué « depuis 2018 », de sorte que cette acquisition n’est plus prioritaire. « Étant donné la capacité de financement du ministère, nous sommes dans l’obligation de nous concentrer sur les projets les plus urgents de constructions d’école », poursuit Mme Chouinard.

Le cabinet du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, assure pour sa part que le projet de nouvelle école à L’Île-des-Soeurs n’est pas abandonné, mais plutôt « maintenu sur pause ». « On doit construire la bonne école, au bon endroit, au bon moment, en regardant la situation de partout au Québec », a expliqué le directeur des communications Antoine de la Durantaye. « Nous allons toutefois continuer de faire l’évaluation des besoins du secteur », précise-t-il.

Une occasion manquée

Or, si Québec n’achète pas ce terrain rapidement, « il sera acquis par un promoteur, et on ne sait pas quand un autre terrain comme celui-là sera disponible », prévient le président de l’Association des propriétaires et résidents de L’Île-des-Soeurs, Daniel Manseau. « Cette occasion ne risque pas de se présenter avant de nombreuses années », poursuit-il.

Il est pourtant évident que ce projet devra un jour se concrétiser, estime Geneviève Guay, qui est membre de la Coalition pour des écoles publiques à L’Île-des-Soeurs. « Les jeunes, quand ils arrivent au secondaire, ils quittent notre quartier » parce que les frais de transport sont trop élevés et que les écoles privées pouvant les accueillir dans la métropole coûtent trop cher, soupire-t-elle. « À moins que l’on décide que L’Île-des-Soeurs est vouée à devenir un quartier de vieux célibataires, on a besoin d’une école secondaire », lance Mme Guay.

Dans les derniers jours, les résidents ont acheminé une lettre au ministre Bernard Drainville afin de le presser d’aller de l’avant avec l’achat d’un terrain destiné à accueillir une école publique dans le quartier. Un cri du coeur partagé par la mairesse de l’arrondissement de Verdun, Marie-Andrée Mauger, dans une lettre adressée au ministre Drainville cosignée avec le responsable de l’urbanisme au comité exécutif, Robert Beaudry.

« Les deux présentes écoles primaires ont amputé des parcs municipaux. Il n’y a malheureusement plus de parcs municipaux suffisamment grands pour y construire une école, nous vous enjoignons à porter une attention particulière à la réalité unique de L’Île-des-Soeurs, avec un fort sentiment d’enclavement », réclament les deux élus, qui pressent ainsi Québec de « mettre sur les rails » le projet de création d’une nouvelle école primaire et d’une école secondaire dans le quartier.

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à l’émission radio Tout un matin

:radio: :headphones:

Vraiment dommage. Et je pensais que le gouvernement investissait massivement en éducation? Peut-être que l’île des sœurs ne vote pas du bon bord…

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Comme le dit l’adage populaire; poser la question, c’est y répondre.

I can’t seem to find the original document with the renders. The only document I can find has the maps, but not the renders. I found it before in the past, but now this link no longer works and there is no archive of it.

Never mind! I found it in this document:

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